Commentaires sur ses livres

Un second tome de Luna qui nous permet de continuer la saga des Corta. Car, c'est bien la famille la plus suivi dans ces romans. Et on y retrouve tous les ingrédients qui m'ont donnés envie de lire. Les intrigues entre les familles dirigeantes des sociétés lunaires et les liens familiaux en fonction de la culture des familles.

Un roman bien complexe d'Ian McDonald. J'ai eu du mal à me mettre dedans tellement on est submergé d'informations au début. Par la suite, tout deviens plus fluide et intéressant. On croise la route de nombreux personnages qui ont tous leur importance dans l'histoire. C'est une sorte de signature de cet auteur. Ayant lu et apprécié la série Luna, je me suis dit qu'on était au bon endroit.

Il y a un mix de beaucoup de chose dans ce roman. Spiritualité, religion, politique, intrigue, intelligence artificielle. En gros, beaucoup de choses qui peuvent plaire ou pas, mais qui ensemble font un roman intéressant par sa complexité (histoire en elle-même). Bien que cela soit pour moi difficile à suivre, je me suis accroché jusqu'à la fin, parce que je voulais connaître le dénouement de cette histoire.

Amateurs de complots et de SF, cette trilogie est pour vous !
Cinq grandes lignées tiennent les richesses et le pouvoir sur la lune et chacune se bat pour les garder et contrer les autres. Leurs mantras " La famille passe avant tout"
Si la famille Corta, est celle que l'on suit principalement, il y a une flopée de personnages qu'il faut mémoriser pour suivre les enjeux, car même si la lune a un ennemi commun, les 5 Dragons n'oublient pas un seul instant, de se hisser au sommet en mettant quelques uppercuts au passage....
Les personnalités sont approfondies et vu le contexte, pas sans défaut, mais suivre leurs décisions qui va définir la fin de l'histoire devient vite captivant. Si certaines fins de passages manquent de fluidité devenant un peu abruptes, j'ai apprécié mon voyage en apesanteur.

Ouvrage de la collection emblématique Ailleurs et demain de Robert Laffont, ce roman nous emporte sur la planète Mars... C'est un roman dense, un peu baroque qui s'inspire largement d'œuvres précédentes, en particulier de Ray Bradbury. Parfois un peu fastidieux à lire mais brillant !

J'ai ressenti ici que le format court ne servait pas l'histoire, au contraire. On a pas mal d'éléments qui auraient mérité qu'on s'attarde, que ce soit la romance, la relation mentor-protégé et ce qu'elle signifie pour le mentor, les atrocités des temps de guerre, mais aussi la capacité humaine pour l'amour et le banal même dans les périodes les plus sombres, les discriminations, la gentrification, ...
Tout est mentionné, mais rien n'est développé et, pire, rien n'est le thème principal du livre, si ce n'est ce "mystère" qui reste trop prévisible.
Après, cela reste un livre plaisant qui se lit vite, mais c'est dommage, j'espérais vraiment que cela me plaise plus que ça.

Lors d’une liquidation d’une librairie, Emmet trouve un recueil de poèmes avec à l’intérieur une lettre d’amour d’un homme à son amant durant la seconde guerre mondiale. Il va chercher à en savoir plus et va découvrir qui ils sont et les retrouver sur d’autres photos mais dans des périodes différentes… Ce livre est peut-être court mais la lecture est longue. Je n’ai pas accroché avec Emmet et sa relation avec Thorn est vide de tout. J’attendais avec impatience les passages avec Tom et Ben et j’aurai aimé pour eux une autre fin. A vous de voir.

Si à un moment j'ai pensé que la raclée que prenait la famille Corta dans le tome 1, était le point culminant de l'histoire, je me suis bien gourée. Les 5 Dragons, pour ceux qui n'ont pas suivi mon premier commentaire ^^ ce sont les 5 familles qui se sont partagés la lune et ses richesses, décident de continuer à se donner des tacles et ils n'y vont pas avec le dos de la main...
Des robots tueurs cherchent les fugueurs, des cités détruites et surtout des coupures d'électricité qui sont synonyme d'oxygène et de tout ce qui fournit le nécessaire à la survie de la population. Les allégeances changent et nos personnages clés, pour la plupart se cachent.
Si cette série est exigeante pour la concentration, l'écriture n'étant pas spécialement fluide, l'intrigue reste prenante, donnant parfois autant d'importance aux adultes qu'aux enfants, qui arrivent à se débrouiller dans des situations bien difficiles.
Le dernier tome m'attend sagement dans ma bibliothèque !

Une super premier tome.

Sur la Lune, plusieurs familles se disputent le pouvoir. Ses grandes familles contrôlent tous les aspects de la vie économique de la Lune et de ses habitants. Quand la famille des Corta (la dernière arrivée au pouvoir) se voient être la cible d'attentat. La cheffe de famille fait ce qu'il faut pour protéger sa famille. Seulement, c'était sans compter l'animosité des autres familles pour ses parvenus.

Un bon roman à lire.

Abandonné ce livre à la deuxième partie... J'ai lu la première sans anicroches et je l'ai trouvé plutôt agréable à lire de part la grande qualité de l'écriture et les références mais malgré tout les thématiques ne me passionnent pas et beaucoup de flou que je comprend au vu du côté fantastique mais qui parfois n'est pas justifiable.
J'ai commencé la deuxième partie qui utilise les mêmes thématiques mais je n'ai pas du tout adhéré aux personnages au fouilli des deux vagabonds, à l'époque... bref je n'étais pas dedans ce livre ne semblait pas fait pour moi.

Des humains vivent sur la lune tout en exploitant ses ressources. Le dicton est que la lune a mille façons de vous tuer et ses habitants en font l'expérience bien souvent. La respiration et l'eau se paient et quand on est à court d'argent cela devient vite problématique.
Cinq grandes familles appelées les Dragons tiennent le pouvoir et la richesse et dans cet opus on suit les Corta. Mariages et manigances entre elles, sont habituels, même si on sent très vite que cela dérape de plus en plus.
Si je me suis sentie un peu perdu au début, les nombreux personnages et l'écriture pas spécialement fluide ont dû y contribuer, tout s'éclaircit par la suite. Les personnages sont bien construits avec des personnalités contrastées, il manque juste un petit je ne sais quoi qui permettrait de ressentir de l'empathie pour eux, ou plutôt pour certains...
J'ai vite compris ce qui s'y passait donc pas de suspens, par contre, la fin m'a accroché avec une frénésie d'actions et de morts qui laisse une impression de coupure, vu son arrêt brutal.
Suite au prochain épisode ^^

Quand vous ouvrez ce livre, vous n'avez aucune idée de ce qui vous attend, mis à part qu'on va parler des mythes celtes irlandais quelque part.
En fait, on pourrait diviser le livre en trois parties ayant chacune un personnage principal féminin différent (Emily, Jessica et Enye), une trame, une époque et des mythes différents. Même la forme d'écriture et la typographie sont différents selon la partie que l'on lit. Néanmoins tout est relié et le serpent se mord la queue (comprendra qui lit, bien sûr). C'était d'ailleurs important car cela fait partie du mythe celte et ne pas respecter cet aspect (qui complique l'écriture) aurait rendu l'histoire incomplète.

J'ai apprécié la plongée dans chacune des histoires, tout en sachant qu'il y aurait des zones lumineuses et des zones sombres. J'ai appris, j'ai réfléchi aux mythes différents en fonction des époques. J'ai eu un coup de cœur pour les personnages du Guetteur et du Fileur de Rêves, que je trouve touchants.

S'il y a bien une chose c'est que je ne m'attendais pas, en prenant ce livre tout a fait par hasard à la librairie, à avoir un coup de coeur. Au cours des premiers chapitres, je n'étais pas sûre d'apprécier, l'histoire se développant assez lentement et il devenait facile de se perdre entre les différents personnages vu les changements de points de vue fréquents qu' sein d'un même chapitre, mais j'ai fini par vraiment m'accrocher aux personnages (particulièrement Marina, Carlinhos et Ariel) et à l'intrigue qui se plaçait peu à peu.
Il est mentionné sur la couverture qu'il est souvent comparé à Game of Thrones et pour ce que je connais de l'oeuvre de George R. R. Martin (ayant vu la série mais les livres étant encore dans ma PAL) il me semble que la comparaison est assez bonne. Gerres d'entreprises, recherche du plus grand profit, conflits intra et inter-familiaux, guerres de dynasties, trahisons, etc. Ça ressemble vraiment pour moi à un Game if Thrones de l'espace.
Contrairement à Game of Thrones par contre, on ne peut pas dire que la famille Corta, qui est au centre de l'histoire soit une famille de "gentils" tous autant qu'ils sont (à l'exception pour l'instant de la petite Luna), chacun faisant tout ce ce qu'il a à faire pour préserver la famille et l'entreprise (de même que leurs intérêts personnels) et ce peut importe les conséquences aux alentours. Et pourtant, on ne peut que s'attacher à eux, vouloir qu'ils réussissent et vouloir réclamer vengeance en leur nom. Le seul personnage que l'on suit et qui n'est pas un membre de la famille Corta, c'est Marina et cela la place dans une catégorie à part, la faisant devenir du même coup (enfin pour moi) un peu comme le personnage principal. C'est probablement elle que j'ai adoré le mieux suivre. Son expérience de la lune en tant que terrienne, sa relation avec Carlinhos puis sa relation avec Ariel en font pour moi un personnage des plus intéressants.
En bref, présentant un monde de science-fiction assez différent de ce que l'on voit d'habitude, ayant une pelletée de personnages des plus intéressants à suivre et un intrigue très bien ficelée bien qu'assez lente à décoller, ce livre entre désormais dans mes favoris de science-fiction et j'ai bien hâte de mettre la main sur le deuxième. :)

Une intrigue qui tombe un peu à l'eau... Le fond et la structure ne sont pas toujours compréhensibles parce que décousus et mal ficelés. (Est-ce un problème de traduction ou un style de l'auteur ?) Et pour ce qui est du fond, une intrigue un peu plate et déjà vu (pourtant le contexte était original !).

-> Chronique entière : https://lapetitebibliothequeviolette.blogspot.com/2020/10/chronique-le-temps-fut-ian-mcdonald.html
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Un livre charmant dont on tourne les pages avec de la facilité. Le collection « Une Heure-Lumière » met en avant des œuvres courtes, ce qui demeure aussi bien une qualité qu'un défaut : une qualité parce que le roman va alors se lire d'une traite, un défaut puisque des réponses, des développements et quelques lignes de plus pour certains passages n'auraient clairement pas été de trop. On prend tout de même plaisir à enquêter sur le mystère de ces amants de guerre et la fin - quoique plutôt prévisible - reste satisfaisante, quand bien même elle laisse des zones d'ombre. A savoir que le personnage d'Emmett est loin d'être la raison pour laquelle j'ai poursuivi ma lecture, il s'agit surtout des idées et éléments que Ian McDonald a exploité avec ce récit, comme la relation épistolaire entre deux hommes, la romance homosexuelle en tant de guerre ou même tout ce qui tourne autour des livres notamment. Quand bien même ce ne sera vraisemblablement pas le livre qui m'aura le plus marqué ou que j'aurais le plus aimé de ces dernières semaines, je suis contente d'avoir fait cette lecture qui a m'a fait vivre une enquête aussi romanesque que fantastique - ou plutôt science-fictionesque. Et je compte bien récidiver mon exploration du catalogue Le Bélial' pour découvrir ma pépite !
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- RÉSULTAT : 14/20. Rien de sensationnel et pas un coup de cœur, mais une lecture plaisante et correcte. Je le recommande à des personnes qui auraient envie de lire un roman court, entre deux romans plus longs par exemple, ou encore à celles qui veulent lire une poignée d'imaginaire mêlé à du romanesque.

J'avoue que je suis passée un peu à côté de cet ouvrage : une bonne idée sans doute (j'ai toujours un a priori positif pour les histoires de voyage dans le temps), mais que je n'ai pas trouvée si bien menée.
On se perd un peu dans la narration à la 1ère personne, pas assez pourtant puisqu'on devine l'astuce très tôt dans le roman; non parce qu'elle serait brillamment intégrée dans la logique du récit mais parce qu'elle est un peu attendue... simple topique du genre.
Et justement, la logique qui devrait sous-tendre ce type de nouvelle, celle qui doit nous interroger sur le paradoxe temporel (ce truc entre le oui mais c'est bien sûr ! et le... hmmm... oui oui je vois bien mais j'ai pas tout compris, là ?) fait, me semble-t-il, un peu défaut.
Au final, un petit bouquin pas déplaisant, mais mal ficelé.