Ian McEwan
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Note moyenne : 7.15/10Nombre d'évaluations : 293
0 Citations 169 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

Un roman superbe, tout en finesse et en subtilité. Je crois avoir rarement lu un livre où tant de sentiments humains, hauts comme bas, sont abordés avec autant de profondeur et de tact.
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J'étais vraiment partagé par ce livre car Spoiler(cliquez pour révéler)je n'ai pas du tout aimé le personnage principal, ainsi que sa compagne. Ils étaient tous deux égoïstes, nombrilistes et n'avaient aucun égard pour Adam, l'androïde. Je plaignais énormément ce dernier d'avoir des maîtres pareils, et la fin a réconforté l'idée que je me faisais d'eux. Bref, en clair, pauvre robot !
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Assez rigolo, ça pourrait arriver
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https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/09/12/sur-la-plage-de-chesil-ian-mcewan/
Florence et Edward se retrouvent Sur la plage de Chesil pour leur nuit de noces, mais l’inexpérience les tourmente. Lui a peur de ne pas être à la hauteur, de se précipiter et de (se) décevoir, et elle a peur… tout court. C’est ainsi que débute leur mariage, sur des notes de doute et d’appréhension.
Je n’avais encore jamais lu de livres de Ian McEwan, mais je garde un excellent souvenir du film Reviens-moi, basé sur son roman Expiation. Sur la plage de Chesil ayant fait lui aussi l’objet d’une adaptation, c’est avec curiosité que je me suis lancée.
Et la première question qui me vient à l’esprit, c’est… Comment on a pu en tirer un film ? Une bande-annonce, à la limite. Un court-métrage, grand maximum. Mais un film ?!
Ce récit est plein de tout, mais surtout de rien. De l’enfance d’Edward et sa mère « mentalement dérangée » à la passion de Florence pour le violon et la musique classique, envers laquelle elle fait montre de la plus totale intransigeance, en passant par leur opposition à la bombe nucléaire et aux élections politiques de l’époque, aux parties de tennis, à la gastronomie…
Et bien sûr, la nuit de noces. Qui occupe des pages et des pages et des pages. À ses prémices, pourtant, elle s’annonçait un tant soit peu intéressante. Je me figurais Florence asexuelle, ce qui est encore aujourd’hui perçu comme assez… « particulier », dirons-nous, aux yeux du plus grand monde.
Sauf que ça a vite coincé. Le couple qui n’arrive pas à communiquer autour de ses attentes et de ses craintes, soit. Se cacher derrière l’époque, déjà, je suis moins convaincue, or c’est l’argument qui revient jusque dans le résumé.
En outre, j’ai vite pris les protagonistes en grippe. Edward parce qu’il donne l’impression de ne « penser qu’à ça », et paradoxalement Florence, parce qu’on ne peut pas non plus totalement blâmer son mari d’être dépassé par sa réaction et son rejet virulents, avant qu’elle n’enchaîne, elle qui n’a pas été capable d’émettre une seule remarque pertinente jusque-là, avec un flot de paroles abracadabrant qui aurait achevé de déconcerter n’importe qui.
Tout ça pour quoi ? Eh bien, pour rien. Enfin, je suppose qu’il y a une morale, quelque chose à retirer de cette histoire, mais même en soulevant les draps de la suite nuptiale, je n’ai rien trouvé. C’est long, long, long, pour une conclusion expédiée en trois pages. Si tant est que l’on puisse qualifier cette fin de conclusion, puisque rien (littéralement rien) n’est conclu…
Un livre que je ne recommande pas. Vraiment pas.
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Histoire prenante et très bien écrite. Mais les 100 dernières pages sont de trop . L'auteur semble avoir eu du mal à finir son récit
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Comme rarement, je n'ai pas été capable d'aller au bout de ce livre ennuyeux. Et pourtant j'affectionne beaucoup cet écrivain, mais que de digressions usantes dans ce roman.Impossible d'accrocher au récit d'une lenteur effroyable.
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Une oeuvre riche, complexe, touffue: le récit sensible d'une vie, avec ses interrogations sur la mémoire: en quoi les évènements passés, la façon dont ils ont été vécus à l'époque, revisités, remémorés avec recul et maturité, ont-ils déterminé une vie?
Un jeune garçon, ballotté dans différents pays du fait de la profession de son père (officier de l'équivalent britannique de la Coloniale), se retrouve à 11 ans dans un internat en Angleterre. Là, il sera pris en main par une professeure de piano, qui le séduit et l'initie au sexe à l'âge de 14 ans et prétend l'épouser au landemain de son 16e anniversaire: en quoi les relations que, devenu adulte, il entretiendra avec les femmes, sa famille et la société auront-elles été marquées par cet épisode, plus traumatisant que délicieux, de son adolescence?
L'autre fait marquant est la soudaine désertion de son épouse peu après la naissance de leur fils: sa femme ne se voit pas se consacrer à la maternité, et aspire à devenir écrivaine, prenant ainsi un chemin à rebours de la destinée de sa propre mère.
Le héros ne parvient pas à se fixer des objectifs et peine à donner un sens à sa vie. Chaque lecteur, j'imagine, peut se retrouver dans des épisodes où les souvenirs, revisités et évolutifs, du passé, viennent colorer, ou perturber, les réactions et émotions présentes.
Comme toujours chez McEwan, les émotions, les variations d'humeur sont décrites méticuleusement.
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Cela fait un long moment que je n'ai plus lu McEwan, qui est pourtant un auteur que j'apprécie particulièrement.
J'ai retrouvé avec plaisir sa plume et son style d'écriture, à la fois lent et dense.
Les personnages du roman m'ont laissé une impression en demi-teinte : si j'ai apprécié Henry et son fils (Théo), les autres m'ont laissé indifférente, voire m'ont parfois carrément agacée. Ainsi, la fille et l'épouse d'Henry m'ont parue étranges (Daisy qui danse dans la cuisine parce que son père prépare à manger ??) et pas très fouillées de la part de l'auteur, ce qui est compréhensible en un sens puisqu'il se concentre sur la personnalité d'Henry.
Les scènes très détaillées de la partie de squash et de l'opération de Baxter ont été assez longues et compliquées à lire, car les détails sportifs et techniques m'ont un peu perdue (je ne m'y connais ni en squash ni en neurochirurgie, donc...)
Malgré tout, c'est une lecture dans laquelle je me suis sentie complètement immergée durant quelques jours et qui m'a laissé une forte impression.
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Une lecture intéressante mettant en avant l'intelligence artificielle et la difficulté à créer un androïde qui soit à l'image des êtres humains qui ne sont pas toujours honnêtes mais guidés par leurs émotions.
J'ai apprécié le fait que l'auteur ait joué avec l'histoire, notamment le fait qu'Alan Turing soit toujours vivant.
Toutes les réflexions autour de l'intelligence artificielle m'ont passionnées, ce qui m'a laissé un regret, celui qu'il n'y ait pas de voix laissée à Adam dans le récit.
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Parmi les nombreux livres de Mc Ewan que j’ai lus ce que je détecte comme similitude c’est que le protagoniste principal est mis dans une situation extrême voire irréaliste. Par après l’auteur se régale à décrire les sentiments, les émotions que cela suscite chez le héros.
Le plus original, s’il faut classer les situations est sans conteste « Dans une coquille de noix » où on assiste à la rencontre d’un fœtus avec un pénis indéfini. Amant ou mari ?
Celui où la description des sentiments est la plus aboutie me paraît être « Dans l’intérêt de l’enfant » où une juge est confrontée au dilemme de forcer ou non la transfusion sanguine chez un mineur membre de la secte « Témoin de Jéhovah »
Il met donc également en scène des fragments autobiographique de l’auteur tel son enfance en Lybie et une partie de son âge mûr en Allemagne.
Les événements mondiaux rythment le cours de la vie privée du protagoniste principal.
Il est dépucelé par sa prof de musique pendant la crise des missiles à Cuba en 1962.
La crise du canal de Suez en 1956 marque l’arrivée de ses parents en Lybie.
Ce n’est pas la ligne du temps qui obsède Mc Ewan, ce serait plutôt les événements publics et privés qui lui permettent de développer un aspect de la vie mouvementée de Roland Baines, son protagoniste principal.
Les premières pages du présent roman, on les situe à l’époque de l’explosion de la centrale de Tchernobyl en 1986.
Il y manifeste un incontestable sentiment pro-européen et apprécie la culture continentale européenne.
Pour marquer son passage en Allemagne, l’auteur signale deux faits qui l’ont marqué.
L’évocation du groupe « la Rose Blanche » constitué de pacifistes chrétiens anti nazis me rappelle qu’il y a 50 ans j’avais vu une stèle commémorative à Munich. Je n’y avais pas prêté attention mais ce livre me force à approfondir le sujet.
Bien documenté sur l’Allemagne il n’hésite pas à faire référence au groupe artistique « Cavalier Bleu » qui comprenait entre-autre Kandinsky et Klee.
La critique de la cuisine anglaise réapparaît plusieurs fois dans le roman. C’est un fan de l’Osso Buco.
Et quel événement de sa vie privée va-t-on trouver lors de la chute du Mur de Berlin en 1989 ? Il m’a fallu attendre la page 322 pour apprendre que durant cet événement il retrouva sa femme Alissa qui l’avait quitté quelques années avant.
La guerre des Malouines de 1982 me semble correspondre à la retrouvaille de son ex-prof d’Allemand et future Mme Baines.
Autre repère temporel, la victoire travailliste de 1997. Cette année correspond à la mort de son père.
Et le BREXIT de 2020 avec quel événement de sa vie privé va-t-il être couplé ?
Même question pour la guerre en Ukraine commencée en 2014.
Je suis resté sur ma faim pour une quelconque correspondance des ces événements avec un fait de sa vie privée.
Tous les événements antérieurs à 2022 sont susceptibles d’appariement. Et 2022 est la date de parution de la version anglaise de ce roman.
C’est une manière raffinée de faire prendre conscience du temps qui passe et c’est la manière dont la mémoire, du moins la mienne, fonctionne.
Et tous ces événements dans un désordre chronologique absolu. Je ne serais pas étonné de voir mentionné l’Appomattox de 1865, le Hastings de 1066 ou le Culloden de 1746. Et même après le Waterloo de 1815, mais s’eût été une remontée dans la généalogie du héro et donc hors sujet.
L’auteur illustre parfaitement la maxime que l’on attribue à Alexandre Dumas : « l’histoire est un clou auquel je suspends mon cadre »
Il est particulièrement précis et cru dans ses descriptions ! Ne va-il pas jusqu’à décrire le jet d’urine de son protagoniste principal et de le comparer à celui d’autres écrivains ?
Il me paraît trop intello lorsqu’il traite de la littérature anglophone, trop intello pour un francophone s’entend.
Trop long ! D’accord mais qu’est-ce qu’il est brillant dans la description des sentiments, de la nostalgie du passé. J’avais déjà remarqué cette qualité dans « Expiation »
Je me permets de féliciter la traductrice qui s’est donné la peine de transposer des mots syncopés (les aphérèses) de l’anglais vers le français.
Quant au choix du titre je m’interroge. Leçons d’histoire, leçons de vie ou leçons de piano ?
Afficher en entierOn parle de Ian McEwan ici :
2018-08-03T13:26:54+02:00
2013-07-10T22:30:36+02:00
2011-06-02T15:29:10+02:00
2011-03-20T14:09:23+01:00
2011-01-23T20:34:09+01:00
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Dédicaces de Ian McEwan
et autres évènements
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Editeurs
Gallimard : 27 livres
Vintage Books : 2 livres
À vue d'œil : 2 livres
Points : 1 livre
Gallimard Jeunesse : 1 livre
Éditions Henri Veyrier : 1 livre
France Loisirs : 1 livre
Biographie
Ian McEwan a passé une grande partie de sa jeunesse en Extrême-Orient, en Afrique du Nord (en Libye), et en Allemagne, où son père, officier dans l'armée britannique, était envoyé. Il a fait ses études à l'université du Sussex et l'université d'East Anglia, où il a été le premier diplômé du cours d'écriture créative créé par Malcolm Bradbury. Insolite et insolente, provocatrice, hautement originale, l'œuvre de Ian McEwan surprend par ses tours de force de concision et d'humour. L'auteur joue avec les énigmes qui sont l'essence de la narration. Tous ses romans affichent une parenté lointaine, sous forme de simulacre, avec l'énigme policière. Il a publié plusieurs nouvelles et romans pour adultes et, en 1994, "Le Rêveur", un recueil de nouvelles pour la jeunesse.
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