Iceberg Slim
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Note moyenne : 7.7/10Nombre d'évaluations : 10
0 Citations 7 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
C'est en quittant King Suckerman que je me retrouve à lire les mémoires brutes de monsieur. Probablement le personnage qui a inspiré le thème du FILM fictif évoqué dans King.
Facile à lire, peu d'effet de style. Édifiant? En tout cas moraliste en creux. Mais impossible de lui en vouloir. Je fini par même ressentir une pointe de compréhension.
Afficher en entierCe n'est pas "Papillon" Certes c'est instructif et j'ai découvert que le proxénétisme violent et inhumain datait déjà des années 30.
L'écriture est juste l'exposition des événements. Certains semblent plaqués comme vécus par d'autres (Comme "Papillon" tiens)
Les dernières pages sont un accéléré étrange du temps.
Les scènes de prisons laissent quelques traces.
La rédemption? Ha oui, c'est vrai. Elle est rapide et pas trop moralisante. Un bon point
Afficher en entierj'ai lu ce livre il y a déja quelque temps, mais il fait partie des livres que l'on oublie pas : violent, sombre et halluciné.
On est à Southside, Chicago dans les années 60. Otis est noir, homo, travesti et pauvre : nobody care for him...
Livre réaliste qui laisse une impression très forte.
Afficher en entierJ'ai eu du mal à rentrer dans le livre pendant la première moitié, parce que je le lisais en anglais et que l'argot est obscur, vieilli et omniprésent, mais fort heureusement il y a un glossaire et une fois qu'on est habitué ça passe.
D'ici à la fin du bouquin, j'en étais venue à m'attacher à Iceberg (même si, ne nous voilons pas la face, c'est une sacrée ordure) et j'ai même été assez émue par les deux derniers chapitres et l'épilogue.
J'ai beaucoup appris grâce à ce livre sur une époque que je connaissais mal (l'Amérique noire des années 30 à Chicago) et j'ai été surprise plus d'une fois (vous saviez que les hommes se maquillaient et se vernissaient les ongles de pieds, vous? Les maquereaux, du moins).
Je relirai peut-être un autre livre d'Iceberg Slim si l'occasion se présente. Une découverte sympa!
Afficher en entierTroisième volet de la trilogie d’Iceberg Slim, Mama Black Widow nous entraine au cœur du ghetto noir de Chicago des années 40 à 60. Survivre à la misère, à la violence de la rue et celle de la police, au racket, à la prostitution est un challenge quotidien. Les plus forts et les plus malins tirent leur épingle d’un jeu où la haine entre blancs et noirs, née dans les champs de coton, atteint son paroxysme et dont l’Amérique paye encore, de nos jours, ce douloureux héritage.
Otis Tilson est né dans le Sud des Etats-Unis, son père travaille dur et s’épuise à cueillir le coton mais il nourrit bien sa famille. Pourtant Mama ne désire que s’extraire du Sud raciste pour s’installer dans le Nord avec des rêves de richesse et de liberté. Or, ce ne sera que désenchantements et douleurs. Otis, très beau travesti raconte à Iceberg Slim l’histoire de sa famille dont les membres seront broyés par les lois sordides du ghetto.
Cette trilogie d’Iceberg Slim, l’ancien maquereau de Chicago, démontre la puissante inertie de la reproduction des classes sur les terres de l’American Dream. Désormais écrivain, Iceberg Slim peut se permettre de parler des années d’exclusions de la société WASP et des pires ….. Se rachète-il une conscience en démontrant la pesanteur d’une société raciste qui entraine, parfois malgré eux, même les meilleurs dans la spirale infernale de la délinquance. Dans tous les cas, cette trilogie est un chef d’œuvre unique et indispensable.
Afficher en entierJ’avais eu un gros coup de cœur pour la « trilogie du ghetto » d’Iceberg Slim. Le récit, unique, d’un maquereau qui revient sa vie en écrivant Pimp, Trick Baby et Mama Black Widow d’une façon incroyable. « Du temps où j’étais mac » revient sur cette période par un ensemble de textes qui racontent des morceaux de vie. Mais Iceberg Slim y explique surtout l’extrême tension raciste qui anime la société américaine des années 1960. Un racisme conjugué avec la pauvreté et la violence dans les ghettos afro-américains qui conduisent à la délinquance. Iceberg Slim y parle de peur, d’injustice, d’absence d’espoirs, d’humiliation, avec des lignes souvent très poignantes.
Le livre est constitué d’une suite de billets, vignettes sur le « métier » de maquereau, argent, violence, prison et amour. Mais le texte évolue très vite vers une dénonciation du mal qui ronge l’Amérique et qui divise même la communauté afro-américaine. L’analyse d’Iceberg Slim se radicalise même au fil des pages, puis avec l’âge on sent la sagesse prendre le pas et favoriser l’écriture à l’action.
Un titre très réducteur pour le fond de ce livre car bien au-delà des péripéties de la vie de maquereau, ce texte est une véritable charge contre le pouvoir blanc américain. Iceberg Slim y prodigue ses conseils et ses réflexions dans une langue parfois assez crue et pourtant certains passages sont d’une extrême vérité et poétiques. Ma seule déception, je ne trouve plus de livres traduits d’Iceberg Slim.
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