Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 951
Membres
1 009 063

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Tous les livres de Imre Kertész

De son arrestation, à Budapest, à la libération du camp, un adolescent a vécu le cauchemar d'un temps arrêté et répétitif, victime tant de l'horreur concentrationnaire que de l'instinct de survie qui lui fit composer avec l'inacceptable. Parole inaudible avant que ce livre ne vienne la proférer dans toute sa force et ne pose la question de savoir ce qu'il advient de l'humanité de l'homme quand il est privé de tout destin. Cette oeuvre dont l'élaboration a requis un inimaginable travail de distanciation et de mémoire dérangera tout autant ceux qui refusent encore de voir en face le fonctionnement du totalitarisme que ceux qui entretiennent le mythe d'un univers concentrationnaire manichéen. Un livre à placer à côté du Si c'est un homme de Primo Levi. Enfin reconnu, Imre Kertész a reçu le prix Nobel de littérature pour son « oeuvre qui dresse l'expérience fragile de l'individu contre l'arbitraire barbare de l'histoire ».

Un renversement politique, quelque part en Amérique latine. La dictature qui s’établit offre au simple policier Antonio Martens l’occasion inespérée d’intégrer l’armée. Il y rencontre Diaz, son supérieur aussi charismatique que louche, et l’acolyte de celui-ci, le sadique Rodriguez. Commencent alors des filatures au cours desquelles sont fichés un grand nombre de citoyens irréprochables.

Peu après, Rodriguez installe dans leur bureau un instrument de torture et s’apprête à en faire usage. Martens fait face à ses propres sentiments – trop faibles pour une véritable remise en cause, trop forts pour l’insouciance pure et simple. Jusqu’où fermera-t-il les yeux ?

Autobiographie romanesque à la troisième personne, Le Refus est la pièce centrale d'un triptyque de "l'absence de destin" également composé d'Etre sans destin et de Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas. Le Refus est d'abord celui des éditeurs de la période stalinienne en Hongrie qui rejettent le roman Etre sans destin. Empêché de rendre publique son approche littéraire de l'expérience concentrationnaire, Kertész entre dans une sorte de douloureuse paralysie. Le Refus est ensuite celui de l'écrivain qui n'abandonne pas et reprend la plume. La deuxième partie du roman raconte l'histoire d'un personnage étrange qui revient dans sa ville après une longue absence et se confronte aux nouveaux maîtres du pays... Souffrance, lucidité, ironie, refus de tout totalitarisme : tels sont les éléments essentiels de l'œuvre d'Imre Kertész. Et telle est la valeur universelle de son art.

Trois récits pour évoquer trois expériences cruciales de l'auteur, en Hongrie, à partir des années 1950.

Le Drapeau anglais se situe à Budapest, pendant l'insurrection hongroise de 1956, et met en scène les affres et les détours de la mémoire. Le Chercheur de traces (publié séparément par Actes Sud en 2003) raconte le retour d'un homme dans une région où, longtemps auparavant, ont eu lieu d'indicibles crimes. Et Procès-verbal relate un voyage de Budapest à Vienne, peu après la chute du mur de Berlin, voyage qui se transforme en un cauchemar bureaucratique.

Un triptyque singulier où questionnement philosophique côtoie amour pour la langue et la forme littéraire. Trois textes d'une rare puissance narrative.

C'est pour l'enfant auquel il n'a jamais voulu donner naissance qu'Imre Kertész prononce ici le kaddish - la prière des morts de la religion juive. D'une densité et d'une véhémence peu communes, ce monologue intérieur est le récit d'une existence confisquée par le souvenir de la tragédie concentrationnaire. Proférée du fond de la plus extrême souffrance, la magnifique oraison funèbre affirme l'impossibilité d'assumer le don de la vie dans un monde définitivement traumatisé par l'Holocauste. Ce que pleure le narrateur, ce n'est pas seulement " l'enfant qui ne naîtra pas ", : c'est l'humanité toute entière.

Bien avant la consécration de son travail par le prix Nobel de littérature en 2002, lmre Kertész a noté - sur une période de trente ans - observations, pensées philosophiques et aphorismes qui l'accompagnaient lors de l'écriture de ses premières oeuvres. A travers un dialogue avec Nietzsche, Freud, Camus, Adorno, Musil, Beckett, Kafka, et bien d'autres encore, Kertész nous fait partager la genèse lente et douloureuse de ses plus grands textes, litre sans destin et Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas. Au centre, bien sûr, comme le noyau noir de son existence, l'holocauste. Mais sa pensée, sa recherche existentielle concernent, plus largement, la question du totalitarisme, le caractère de la modernité, ainsi que son concept de la liberté. Carnet de bord d'un grand écrivain, ce journal de galère donne les clés d'une oeuvre immense.

Un homme retourne dans une région où, longtemps auparavant, ont eu lieu d'indicibles crimes. Quel est son malaise ? Quelle est sa mission ?

Il parcourt la campagne, interroge les habitants, scrute les paysages, croise enfin une femme étrange au voile de crêpe dont le père, le frère et le fiancé ont été victimes des assassinats commis en ces lieux...

Evoquant Kafka et Beckett, mêlant allégories poétiques et humour cruel, Le Chercheur de traces est à la fois récit d'investigation quasi archéologique sur les sites de l'innommable (d'ailleurs jamais nommé), lancinante méditation sur la Faute, sur la dévoration du vécu par le vivant et sur l'inexorable culpabilité du rescapé. Sa profondeur concise et sa virtuosité dans l'implicite font de ce texte un chef-d'œuvre.

Nous sommes à Budapest, en 1999. L'écrivain B., qui s'était suicidé peu après les bouleversements de 1989, ne cesse de hanter l'esprit de ses amis. Surtout celui de Keserü, éditeur qui cherche désespérément à publier les oeuvres posthumes de l'auteur admiré sans jamais y parvenir, tant l'économie de marché a pris le dessus.

En dernier recours, Keserü essaie de mettre la main sur le roman que, selon sa conviction, B. a dû écrire sur ses origines, sur l'origine de son mal-être. Car B. est né à Auschwitz, en 1944, dans ces circonstances absurdes, et sans jamais connaître sa mère. Ce texte-là saura-t-il enfin garantir l'immortalité de l'ami?

Commence alors l'enquête de Keserü auprès des femmes qui ont le mieux connu l'énigmatique B.

Dans ce poignant chef d'oeuvre, Kertész appréhende les suites tardives d'une tragédie vécue au début de la vie. Par ailleurs, le prix Nobel de littérature 2002 donne ici pour la première fois une large place à la voix des femmes, épouses et amoureuses, elles aussi habitées par les différentes faillites de leur vie.

Né dans une famille juive de Budapest en 1926, Imre Kertész a connu la déportation en 1944. Ecrivain de l'ombre pendant quarante ans, il a reçu le prix Nobel de littérature en 2002. En France, son oeuvre est publiée par Actes Sud.

Un adolescent vif et un brin naïf est arrêté à Budapest, puis projeté dans le système concentrationnaire nazi ; un homme-fantôme lutte contre le gel d'un état " fonctionnel " dans l'espoir vain de recouvrer son destin : György Köves. Un adolescent âgé de 15 ans est arrêté à Budapest, puis déporté à Auschwitz ; un homme rencontre son destin par la force d'une écriture à la fois soumise et rétive au joug stalinien : Imre Kertész. Quels rapports secrets (ou fictifs) entretiennent l'antihéros d'Être sans destin et du Refus et le prix Nobel de littérature 2002, son auteur ? Voilà le malentendu littéraire que le savant dialogue de Dossier K. dissipe et nourrit.

Dans un ultime effort artistique, un écrivain gravement malade conçoit un texte dont la réalisation est constamment mise en difficulté, entravée. En livrant, avec une sincérité radicale et une lucidité sans faille, ses réflexions politiques, l’enfer de sa maladie, ses pensées intimes, sa vie recluse, les épreuves de son mariage et les fragments littéraires qu’il parvient malgré tout à extirper, cet artiste refuse d’exister dans ce qu’il appelle le “Jardin des trivialités”. Le style, l’ironie et la férocité de l’ensemble bouleversent toutes nos certitudes – sauf celle que l’art triomphe.

Imre Kertész transforme ici le “duel” entre sa maladie de Parkinson et l’écriture d’un nouveau roman en une oeuvre autofictionnelle sublime et poignante. Le Prix Nobel de littérature témoigne ainsi jusqu’au bout du combat de l’individu pour sa dignité dans des circonstances extrêmes.

“Auschwitz ne s’explique pas par la conception vulgaire, archaïque, j’allais dire classique, de l’antisémitisme – voilà ce que nous devons comprendre précisément. Il n’y a là aucun lien organique. Notre époque n’est pas celle de l’antisémitisme, mais celle d’Auschwitz. L’antisémite de notre époque ne se défie pas des juifs, il veut Auschwitz. Au procès de Jérusalem, Eichmann affirmait n’avoir jamais été antisémite et, bien que la salle ait alors éclaté de rire, je ne trouve pas impossible qu’il ait dit vrai. En définitive, pour assassiner des millions de juifs, l’Etat totalitaire avait plus besoin de bons organisateurs que d’antisémites. Nous devons nous dire clairement qu’aucun totalitarisme de parti ou d’Etat n’est possible sans discrimination, or la forme totalitaire de la discrimination est nécessairement le massacre, la tuerie de masse.”

http://www.actes-sud.fr/catalogue/essais-etudes-et-analyses/lholocauste-comme-culture

Un texte autobiographique dans lequel le prix Nobel de littérature 2002 évoque sa métamorphose quand, après la fin du socialisme, il est sorti de l'ombre et de la dissidence pour devenir un autre, qui porte sur son pays et notre monde un regard critique.

http://livre.fnac.com/a2036732/Imre-Kertesz-Un-autre-chronique-d-une-metamorphose

La maladie ayant restreint la maîtrise de sa main, Imre Kertész a pu tenir ce journal grâce à un ordinateur. Voilà la raison pour laquelle son titre fait allusion au traitement de texte. Couvrant les années 2001 à 2003, ces pages reviennent sur un moment crucial, un des plus grands bouleversements de la vie d’Imre Kertész : le prix Nobel de littérature en 2002. Il y aborde aussi la genèse de son roman Liquidation, le travail littéraire quotidien, l’importance de la musique dans son existence, sa difficulté à concilier vie conjugale et vie d’écrivain, sa maladie de Parkinson, son rapport à la Hongrie nouvelle et à Israël, ainsi que son départ pour Berlin. Mais avant tout, il ne cesse de se pencher sur ce qui le préoccupe et lui importe le plus : la littérature. Un témoignage d’une sincérité radicale et d’une sombre lumière, nourri du sens subtil de l’auteur pour l’ironie.

http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature-etrangere/sauvegarde

1991, le Mur de Berlin vient juste de tomber, la Hongrie devient une démocratie parlementaire et l’Occident est désormais à portée de main. Kertész, qui avait vécu des années en exil intérieur, peut désormais voyager, ­donner­ des conférences et travailler à Berlin. Pour cet observateur obstiné de l’existence, le journal intime est un compagnon permanent, dans lequel il note et commente non seulement les événements liés à la transformation politique, mais aussi ses doutes et interrogations concernant son œuvre et sa vie privée.

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode