Ira Levin
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.67/10Nombre d'évaluations : 208
0 Citations 120 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Quel plaisir de me replonger dans ce livre, lu il y a longtemps, après être retombée dessus en rangeant.
Bien sûr, il a "vieilli" et d'autres histoires dans le même esprit ont été écrites par d'autres depuis, mais Ira Levin était un précurseur à mes yeux et il fera toujours partie de mes auteurs fétiches.
Les femmes de Stepford et Rosemary's baby figurent parmi mes découvertes marquantes.
Un auteur fabuleux.
Afficher en entierAvoir relu Les Femmes de Stepford m'a bien évidemment donné envie de me replonger dans Rosemary's Baby, l'un des meilleurs romans d'épouvante de tous les temps, à mes yeux.
Rosemary, femme au foyer et fervente catholique, épouse Guy, un protestant. Coupant les ponts avec sa famille qui n'approuve pas cette union, elle s'installe à New York avec son mari, dans un vieil immeuble un peu vétuste. L'ambiance est posée.
Un couple âgé prend les jeunes gens en affection et s'immisce de plus en plus dans leur vie. Rosemary s'en méfie, certains signes lui semblant plus que suspects, mais Guy semble ne plus pouvoir se passer d'eux.
Leur vie va basculer quand l'arrivée d'un bébé s'annonce. La bizarrerie des voisins s'accentue, et Rosemary se sent glisser vers la folie et ne voit pas d'issue pour échapper à l'emprise de son entourage.
Une oeuvre majeure et incontournable.
Afficher en entierIl s'agit là d'une excellente lecture dont le point fort est sans conteste à mes yeux son ambiance.
Dès les premiers chapitres, l'autrice installe une atmosphère tendue et mystérieuse, devenant au fur et a mesure nébuleuse et inquiétante.
Les questions demeurent, le suspense est impeccable, et finalement le cauchemar prend forme pour ne s'arrêter, très abruptement d'ailleurs, que dans ses ultimes instants.
Cette histoire n'a pas pris une ride. En est-il de même quant à son adaptation cinématographique, que l'on considère comme cultissime, en sachant que celle-ci date de 1968 ?
Afficher en entierC'est une dystopie plutôt sympathique, la plume est excellente, la première partie qui retrace toute l'enfance de Matou jusqu'à l'âge adulte permet d'évoquer tous les détails de cette société dystopique et de voir comment les gens sont contrôlés et se soumettent d'eux même à ce système. La suite où notre protagoniste tente de sortir de ce système est pleine de rebondissement et se lit avec plaisir. Néanmoins ça ne révolutionne clairement pas le genre, la fin est un peu frustrante puisqu'on aimerait bien quelques détails supplémentaire et on sent que le livre a vieilli vu certains messages qu'il envoi.
Afficher en entierCe court roman écrit dans les années 70 met en avant les femmes dans la société : sont-elles destinées qu’à être des ménagères ? heureusement que les choses ont évolué depuis. Elles ont quand même d’autres occupations que d’entretenir leur intérieur.
Les femmes de ce roman changent du jour au lendemain, elles prennent un plaisir à entretenir leur maison et à être aux petits soins de leur famille. Joanna voit ainsi des femmes comme elles qui ne s’attardent pas aux corvées ménagères évoluées en véritable accroc du ménage. Ainsi, elle a peur qu’à force de rester à Stepford, elle devienne comme ces dernières.
L’ambiance m’a quelque peu rappelé la série Desperate Housewives avec une atmosphère qui devient de plus en plus inquiétante au fil des pages.
Bien que l’écriture de ce roman soit simple et que sa lecture soit très distrayante, j’ai néanmoins été moins convaincu par le dénouement qui m’a laissé avec quelques interrogations et, que j’ai trouvé également un peu trop rapide. Ceci dit, ce roman reste tout de même une belle découverte me donnant envie de lire « Un bonheur insoutenable » de cet auteur.
Afficher en entierIl est évident que les bases de l’histoire tendent à rappeler 1984 et le meilleur des mondes, mais une fois cette impression passée, le traitement de l'histoire est totalement différent, et surpasse 1984 qui pour moi restait une référence. Non seulement l'univers dépeint est passionnant, mais l'histoire l'est tout autant. Car ce n'est pas juste une dystopie avec des idées, mais bien avant tout un scénario avec de multiples rebondissement, pour lequel il est impossible de relâcher le livre. Est-il préférable d'être heureux prisonnier sans liberté et ignorant, ou moins heureux, mais libre ? En tout cas, un bonheur insoutenable est maintenant classé dans les très bons romans lus à ce jour.
Afficher en entierLe récit démarre assez classiquement par la description de la vie et de l'univers quotidien d'un personnage dans une société future assez codifiée et rigide. Ce personnage est un enfant, et c'est son grand-père qui insuffle en lui un doute sur cette société. Ceci va le poursuivre toute sa vie et mener l'intrigue du roman. Ce qui fait la force de cette contre-utopie est sa capacité à se renouveler, à susciter l'intérêt et même la réflexion et le questionnement chez le lecteur jusqu'à la dernière page. L'auteur ne se limite pas à faire douter son personnage sur sa société et le faire s'en échapper, il l'oblige à s'interrroger sur le sens de celle-ci, et même éventuellement sa finalité.
Un bon moment de réflexion bien romancé !!
Afficher en entierMalgré une certaine connaissance de l'histoire et des rebondissements, ceci est ma première lecture de Un Bébé pour Rosemary. J'ai été séduite par une plume efficace et toujours actuelle qui dépeint l'ambiance angoissante de cette vie d'appartement. A-t-on affaire à de gentil.les mais envahissant.es voisin.es, ou ont-ils de sinistres raisons de se montrer aussi généreux.ses ? Y a-t-il vraiment un complot, ou de simples coïncidences ? On flirte toujours entre le macabre et le terriblement mondain et cette sensation d'enfermement dans la vie d'une jeune femme au foyer devient vite très étouffante. On comprend Rosemary, on sait ces doutes mais on s'imagine aussi facilement son embarras et sa honte de se laisser aller à penser à de telles folies. Qui dans la vie de tous les jours ne se sentirait pas ridicule à entretenir se genre de soupçons ? J'ai apprécié que, contrairement à d'autres héroïnes, elle ne nie pas tout en bloc jusqu'à la fin : à de multiples points, elle identifie son malaise et essaie de sortir de sa situation.
J'ai beaucoup aimé la fin que je trouve pleine d'humour au final.
Afficher en entierAprès l'avoir vu passer pendant des années, j'ai enfin eu l'occasion de le lire. Il n'est pas mal du tout, il se lit facilement et je ne peux pas dire que j'ai vraiment eu peur. Par contre Rosemary m'a légèrement tapé sur les nerfs à ne rien voir, et à trouver des excuses à tout le monde.
Afficher en entierTrigger warning : le livre contient une scène de viol.
De manière général cette dystopie à son univers propre et entrainant. La lecture est facile, un peu d'humour dans les premières pages très vite remplacé par le train-train quotidien des personnages qui sont happés dans un système plus grand qu'eux, plus important qu'eux.
Si des scènes sont gênantes, elles sont très vite balayées sous le tapis d'évènements qui les suivent comme pour en justifier les faits.
Ce qu'on retient du livre ? Le sentiment enfantin de transgresser les règles des figures parentales, l'envie de sortir du moule à " pantin", l'impression fugace qu'être égoïste peut servir un bien commun.
En bref, un récit qui fait réfléchir sur notre condition au quotidien, et vers quoi nous pourrions tendre.
Afficher en entierOn parle de Ira Levin ici :
2018-01-01T12:42:09+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Ira Levin
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
J'ai lu : 21 livres
Robert Laffont : 5 livres
Random House Books : 2 livres
Editions Pegasus Books : 1 livre
Albin Michel : 1 livre
Denoël : 1 livre
Biographie
Il étudie à l'Université de Drake (en) à Des Moines dans l'Iowa, puis s'inscrit à l'Université de New York et obtient son diplôme en littérature anglaise et philosophie en 1950. Il entreprend une carrière de scénariste à la télévision, mais le succès rencontré par La Couronne de cuivre, un roman policier inspiré d'Une tragédie américaine de Dreiser, est suivi de la publication de plusieurs best-sellers touchant divers genres romanesques qui sont écrits en prévision d'adaptations cinématographiques, les droits étant achetés avant même la publication des textes, exception faite du roman d'anticipation Un bonheur insoutenable. Mais sa production romanesque possède de réelles qualités : Un bébé pour Rosemary, par exemple, devient un classique du roman fantastique avant même la célèbre adaptation qu'en fait Roman Polanski avec Mia Farrow et John Cassavetes.
Ira Levin est aussi un dramaturge estimé. Ses pièces, jouées à Londres et New York, sont ensuite montées partout dans le monde. Piège mortel (Deathtrap), pièce jouée sans interruption entre 1978 et 1982, détient encore le record de longévité sur Broadway pour une comédie policière avec près de 1800 représentations.
Il meurt d'une crise cardiaque à son domicile de Manhattan le 12 novembre 2007.
Afficher en entier