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Un livre que je conseille donc à tous,certes,très triste mais beau et qu'on n'a pas envie d'arrêter de lire.
Arrête de mourir
Arrête de mourir
Arrête de mourir
Arrête de mourir
Vraiment des mots plus simples ne peuvent exister, mais ils bouleversent dès la première ligne dans l'émotion puissante que la petitesse des mots ne fait que renforcer.
Des questions me frappent en lisant cette histoire: le détérminisme qui semble gouverner la vie de certaines personnes, sur quoi est-il basé? Peut-on s'en débarrasser d'une manière quelconque avant le stade définitivement infranchissable? Et plus largement, se dire combien des faits en apparence insignifiants bouleversent aisément la vie entière de gens, même inconsciemment... est porteur d'un message intense.
Paradoxalement, l'innocence de l'amour pur amène, après l'incompréhension, à l'envie d'engagement, la rage, des fureurs passionnées, parce que justement, la fin est inévitable, les efforts inutiles, l'envie de changer les choses se cantonne à cet apaisement du corps sur la conscience enchainée...
Le rapport des enfants, de ceux qui l'aiment à cette femme condamnée, et la distance que les voisins de cette tragèdie prennent d'emblée prouve assez combien... j'avais envie de dire l'indiffèrence... ce n'est pas vraiment cela, c'est plutot l'incompréhension véritable, est joueuse à travers les choix de ceux qui subissent.
Vraiment, cette ode à l'amour; des proches déjà c'est bien... cet appel... là encore j'allais écrire presque désespéré, mais on remarque en fait que l'oeuvre est traversé de cette impression de fer incassable et donc vain à vouloir briser... cet appel simple et complexe dans son ambiguité pour l'espoir pour la tolérance pour la compréhension, sont autant de lames qui nous traversent viscéralement.
Bravo pour ce regard inhabituel sur la réalité de la vie!
Arrête de mourir
Je ne suis pas adepte de l'éditeur à la base, alors je pensais à quelque chose d'assez niais, je me suis vraiment trompée. J'ai bien failli pleurer plus d'une fois face à la colère de cet ado de mon âge qui voit sa mère emportée par Alzheimer qui s'est " invitée à la maison. "
Arrête de mourir
Arrête de mourir
Et surtout, un livre instructif qui permet d'avoir une vision de l'anorexie boulimique à travers les yeux non pas du malade mais de ses proches.
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Les arbres pleurent aussi
Ca commence par nous choquer d'emblée, puis ca nous fait passer par toutes les émotions les plus innocentes, les plus touchantes.
Ce livre est superbe dans sa simplicité, dans sa simplicité aussi à tirer sur le fil des nerfs.
Il donne envie d'être gardé jalousement, et partagé au coeur du secret, un peu comme ces livres que l'on enfouit dans ses pensées comme un trésor.
Le sujet est marqué par une réalité douloureuse, ce qui ajoute à la confusion des sentiments.
Plus que tout, ce qui ajoute au mérite de cette histoire: elle m'a déconnecté du monde qui m'entourait, tant tourner les pages signifiait entrer dans le secret. Peu de livres arrivent autant à capter l'attention!
Arrête de mourir
Les personnages
Les parents d'Antonin sont dépassés par cette situation qui leur échappe et le comportement insoupçonné de leur fille modèle, Emma. La mère est touchante parce qu'elle souffre et qu'on voit sa détresse, d'autant plus qu'elle pense être la cause de cette douloureuse maladie. Le père est assez discret. Il ne dit trop rien mais garde sa place et son rôle.
Il y a cet SDF attiré réciproquement par Antonin. J'ai aimé que les questions à son sujet soient concrètes, qu'i y ait une vraie rencontre et une histoire recherchée autour de ce personnage dont on découvre l'histoire en parallèle
La soeur d'Antonin, Emma, occupe une place importante dans le récit. Celle qui était jusqu'alors parfaite (à la maison comme à l'école) surprend tout le monde en devenant anorexique, agressive. Elle s'enferme dans un monde où kilos et calories prennent une tournure disproportionnées. L'anorexie, pathologie assez complexe est traitée avec simplicité, même si les proches ont du mal à la comprendre. On la voit maigrir de pages en pages et on voit l'évolution de cette maladie qui finit par la bouffer puisqu'elle-même refuse de le faire. D'ailleurs, les repas se passent dans le conflit. J'ai bien aimé la relation et le lien qui l'unissait avec Antonin qui va tout faire pour l'aider, sans parvenir à trouver la recette miracle de la guérison.
Et il y a bien sûr Antonin, qui est attachant, amusant et que j'ai beaucoup apprécié pour sa personnalité sympathique à laquelle j'ai complètement accrochée. Très bon narrateur, je l'ai trouvé intéressant et vif. C'est un adolescent original et décalé.
Et puis Max, qui, même si ça ne plaît pas toujours à certains qui voudraient qu'il grandisse, reste fidèle à lui-même et à cette révolution de mai 68 qu'il a mené jusqu'au bout. Il y est dévoué, il s'est battu pour et même s'il a le côté pathétique de l'oncle extravagant qui ne se comporte pas en adulte et qui vit constamment dans le péché. Voilà qui le rend attachant et sympathique.
Le scénario
L'histoire est très bien menée. On observe l'évolution de la maladie d'Emma ainsi que l'évolution de la famille qui change peu à peu. Antonin aussi évolue (et c'est intéressant de constater son parcours) suite à ses réflexions et à ses différentes expériences. D'ailleurs, son histoire d'amour lui fait tourner la tête et nous fait bien rire, à cause de sa maladresse face à cette Julie à qui il ne comprend pas grand-chose...
La plume
Simple et légère, l'écriture fluide et humoristique nous pousse à lire agréablement ce récit contenant de jolies comparaisons.
Pour conclure, je dirai que ce roman et une histoire très drôle et tout en légèreté, malgré les sujets graves et importants abordés qui sont très bien traités. J'ai aimé les personnages, surtout Antonin, un agréable jeune homme. Toutes les parenthèses (Max, le SDF, la photographie) sont judicieuses et apportent de la matière à ce récit déjà riche que je conseille vraiment. L'épilogue n'était, pour ma part, pas indispensable car la fin était déjà très belle mais cette touche finale apporte de la beauté et de la sensibilité, déjà présentes grâce à la relation fraternelle.
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Les arbres pleurent aussi
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Petit mot final : très beau livre qui mérite largement la liste d'or.
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