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L'Ennemie
Tout petit dans mon sac à dos, ce mini-roman a animé ma fin de soirée à la cabane Anenhütte. Le spectacle des étoiles dans ce ciel sans nuages m’a ému en profondeur et c’est dans cet état d’esprit que j’ai entamé cette œuvre classique.
Le bal est l’un de ces romans efficaces, captivants qu’on ne peut lâcher et qu’on lit d’une traite. Rien à voir avec un polar à suspense insoutenable, mais la quatrième de couverture suffit à nous tenir en haleine.
On sait que la relation entre Antoinette et sa mère est compliquée et on attend impatiemment de savoir quelle farce tragique l’adolescence a concocté pour contrer le projet de sa mère d’organiser un bal étincelant et inoubliable.
Tout le récit tend à nous immerger dans l’ambiance détestable de cette famille nouvellement riche. La mère particulièrement odieuse tant avec les domestiques qu’avec les membres de sa famille, cherche par tous les moyens à faire l’étalage de sa pseudo valeur.
Je me suis cru au théâtre en dévorant les pages. J’avais devant mes yeux la demeure des Kampf décorée à la mode « sapin de noël trop chargé ». Je souriais aux messes basses des domestiques dès que la maîtresse de maison avait le dos tourné. Je compatissais aux colères de l’adolescente boudant sur son lit. Je jubilais aux explosions nerveuses (pour ne pas dire caca nerveux) de Mâââdâââme Kampf rougissant au point de ressembler à une tomate flétrie…
Bref, vous l’avez compris, je me suis amusée !
L’écriture d’Irène Némirovsky est colorée, expressive, intelligente et descriptive. Elle a évidemment donné envie à un cinéaste d’en réaliser un film en 1931 et à moi de découvrir d’autres pépites de son écriture talentueuse.
Le Bal
Suite française
L'Ennemie
Suite française
Le livre remet en question notre vision de la vieillesse, de la beauté, de la mort, mais aussi la limite du raisonnable. Jusqu'à où doit-on aller pour préserver nos secrets les mieux enfouis ? Jusqu'à quel point doit-on se mentir à soi-même pour préserver notre bonheur ?
Un livre à lire.
Jézabel
Suite française
Suite française
Suite française
Suite française
L'Ennemie
le bal
Irène Némirovsky
classique
109 pages
Edition : Hachette
Synopsis : Antoinette vient d'avoir quatorze ans ; elle rêve de participer au bal qu'organisent ses parents, les Kampf, pour faire étalage de leur fortune récemment acquise. Mais sa mère, plus pressée de jouir enfin de cette opulence tant attendue que de faire entrer sa fille dans le monde, refuse de convier Antoinette au bal. La vengeance d'Antoinette, aussi terrible qu'inattendue, tombera comme un couperet, révélant le vrai visage de chacun. Roman fulgurant et initiatique sur l'enfance et ses tourments, Le Bal est l'un des premiers livres d'Irène Némirovsky, disparue prématurément en déportation, en 1942. Irène Némirovsky a obtenu le Prix Renaudot 2004 pour son œuvre posthume Suite française.
Evaluation : Irène Némirovsky est née le 24 février 1903 à Kiev en Ukraine et décédée le 17 Août 1942 à Auschwitz en Pologne à l'âge de 39 ans.
Relation conflictuelle entre une mère trop autoritaire et sa fille... Une plume fluide et très efficace ! Excellent moment de lecture ... Agacement, jubilation, emotion au rendez-vous ! A lire absolument
Extraits / citations : * "Je voudrais mourir, mon Dieu faites que je meure... mon Dieu, ma bonne Sainte Vierge, pourquoi m'avez-vous fait naître parmi eux ? Punissez-les, je vous en supplie... Punissez-les une fois, et puis, je veux bien mourir...
Elle s'arrêta et dit tout à coup, à voix haute :
- Et sans doute, c'est tout des blagues, le bon Dieu, la Vierge, des blagues comme les bons parents des livres et l'âge heureux..."
* - Je me fous de l'opinion des domestiques, grommela Kampf.
- Tu as bien tort, mon ami, ce sont eux qui font les réputations en allant d'une place à une autre et en bavardant
Le Bal
Suite française
Les deux parties du roman narrent des événements différents (exode / occupation), et l'auteure a su privilégier les émotions, sentiments, pensées, angoisses de ces hommes et femmes, leur côté universel dans l'unicité de la détresse. Les portraits psychologiques des différentes familles et personnages sont finement révélés, à l'heure de la débâcle comme à celle de la soumission : engeance, solidarité, égoïsme, traitrise, courage...
Suite française
Les deux tourtereaux ne sont pas des plus attachants. Chacun s'apitoie sur son sort sans prendre les devants pour essayer de changer les choses ou du moins comprendre pourquoi la relation semble patauger. Si cette absence de communication justifie bien le titre du roman, elle n'en est pas moins horriblement frustrante ! Presque incroyable dirais-je. On pourrait d'ailleurs penser que les personnages se complaisent dans les souffrances qu'ils s'infligent mutuellement.
Si je n'ai pas été grandement convaincu par le fond de l'histoire, j'admets toutefois qu'il s'agit d'un bon premier écrit pour une romancière de vingt-trois ans encore marquée par l'expérience traumatique de la guerre. On sent qu'elle a tenté de saisir la réalité sociale et psychologique de ses deux protagonistes et je pense qu'elle y est parvenue. Je déplore cependant l'emploi de quelques termes à connotation raciste qui m'ont fait grincer des dents à la lecture (même si je suis conscient qu'ils étaient évidemment plus ou moins "courants" à l'époque de rédaction).
Un bon premier roman mais une romance somme toute banale outre la plume qui la porte et la volonté de plonger dans la psychologie des personnages.
Le Malentendu