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L'artiste au couteau
Je n'ai pas passé un mauvais moment avec ce roman malgré les quelques haussements de sourcils et autres grimaces qu'il a pu provoquer chez moi. Je ne m'attendais honnêtement pas à tomber sur des scènes aussi sales mais je reconnais que l'atmosphère instaurée était des plus captivantes. Et même si le fonds du propos est relativement dramatique, certains passages sont soutenus par des ressorts comiques parfois bien cyniques comme il faut. Je me suis beaucoup attaché à Mark, "Rent Boy", qui se révèle être un personnage fort intelligent et lucide quant à la vie qu'il mène. Le regard misanthrope qu'il porte sur la société dominante qui l'entoure est très édifiant. J'admets cependant avoir été parfois largué par les changements de narrateurs et de points de vue, la multiplicité des personnages n'aidant pas à se familiariser à ces transitions.
C'était une lecture ma foi plutôt intéressante car inhabituelle. Je suis assez curieux de voir ce qui peut être proposé par les deux autres romans de cette série, "Porno" et "Skagboys".
Trainspotting
C'est vraiment un très bon livre, qui ne fait pas l'apologie de la drogue même loin de la. En effet c'est dépeint comme c'est. Avec le manque, les trip (bons ou mauvais), les conséquences physiques et morales... c'est sombre, pessimiste. C'est une claque dans la gueule et ça fait du bien. J'ai adoré lire ça.
Skagboys
Si vous avez lu ou vu Trainspotting, ce livre est fait pour vous. On va suivre ici encore une fois une bande de jeunes, vivant à Edimbourg. Dès années 70 jusqu'à de nos jours on va suivre leur évolution, passant de l'enfance à la vie adulte et donc tout ce qui va avec. Mariage, divorces, prisons, drogues...et mêlés à tout ça du sociale avec le thatchérisme notamment. C'est donc une sorte de fresque qui s'étend sur plusieurs décennies et qui nous fait vivre avec eux. On les aime,on les déteste,on a envie soit de les frapper soit de les prendre dans nos bras. C'est dur,poignant et beau à la fois. Au fond ce sont juste des jeunes qui ont pris les mauvais décisions, que la vie a niqué dès le départ et qui essayent tant bien que mal de ne pas devenir des moins que rien, de signifier quelque chose dans ce monde.
Ps: J'ai adoré lire les références à Trainspotting avec les personnages de renton,Sick Boy etc. Ça fait comme un rappel aux sources !
Glu
Dès les premières pages j'ai été surprise par le fait que ce livre soit écrit (en tout cas en langue originale) comme il est parlé. C'est-à-dire que les "I" deviennent des "Ah", les "was" des "wis", "just" en "jist" et ainsi de suite. Heureusement j'ai réussi après quelques pages à m'habituer et j'ai pu apprécié ma lecture et la comprendre. Ce que j'ai particulièrement grâce à ce style d'écriture c'est que c'est cru, vif, réel quoi. On ne passe pas par 4 chemins, il n'y a pas de métaphore cachée. C'est la vie de droguée telle qu'elle est avec tout ce que cela implique : SIDA, rechute, désintoxication, overdose...
Trainspotting
Livre facile à lire, mais me donnant tout de même un goût amer dans la bouche. Suite à cette prise de conscience collective sur les relations abusives à la suite du mouvement metoo, j’ai trouvé ce livre très glauque, mais tout de même très révélateur de ce qui cloche dans notre société.
La vie sexuelle des soeurs siamoises
Crime
Dans un Édimbourg sombre et déprimant, avec en toile de fond les élections Américaines de 2004 et la Guerre en Irak, Welsh plante immédiatement le décor dans lequel ses personnages vont évoluer. Si les habituelles scènes de beuverie et de sexe sont toujours très présentes, ce roman se démarque par bien des égards.
D'abord parce que, comme son nom l'indique, l'histoire gravite autour du monde de la cuisine et de ses coulisses : l'hygiène des cuisines des grands chefs, thème aussi surprenant qu'original qui donne lieu à des scènes bien cocasses. C'est sous cet angle finalement peu banal que l'on fait la rencontre de deux personnages que tout oppose : le charismatique Danny Skinner, grande gueule, plein d'humour et sûr de lui, pourtant en quête d'identité et Brian Kibby, puceau peu confiant et timide exacerbé. Problème : ils vont devoir travailler ensemble ! Quand l'un découvre qu'il à un étrange pouvoir sur l'autre, le roman de Welsh prend des allures presque fantastiques et l'on se complaît à suivre les tragédies que l'un inflige à l'autre. Il fallait oser mais c'est réussi et jouissif ! Le véritable tour de force de ce livre, c'est ce lien obscur que tisse progressivement l'auteur entre les deux personnages.
Malgré quelques longueurs peu gênantes, notamment dans la seconde partie du livre, l'ensemble de l'intrigue est suffisamment aérée avec de nombreux personnages féminins qui gravitent autour de l'histoire. L'amour et l'amitié sont également des thèmes très présents qui permettent à l'intrigue et au lecteur de respirer.
Le style de l'auteur, caustique en étant toujours très précis, sert cette histoire qui s'avale aussi rapidement qu'une pinte de blonde en été. On pense à Bukowski, Selby ou Fante, ces écrivains Américains qui utilisaient en toile de fond alcool et excès pour faire passer leur message, souvent politique. Welsh réussit à faire de même, en laissant justement entrevoir son amour pour les Etats-Unis, où il réside d'ailleurs depuis 2009.
Entre conte fantastique et satire moderne, Recettes intimes de grands captive, surprend et fait rire. Sans mauvais jeu de mot, tous les ingrédients d'un bon roman sont réunis !
Recettes intimes de grands chefs
Quelle déception, le livre est mauvais, le style également. Ca sera le seul livre de cet auteur que je lirais.
L'histoire est original, les personnages avaient du potentiel mais voilà c'est loupé, fade.
Recettes intimes de grands chefs
Avouons-le : ce "truc" à mi chemin entre thriller, Romance F/F et Dark Romance m'a enthousiasmée. Et pourtant, ça n'est pas ma came habituelle...
Décidément, seuls les Anglo-saxons
sont aussi doués pour dépeindre les névroses de leurs contemporains ! Et Irvine Welsh, l'auteur des célèbres Trainspotting, excelle dans ce genre.
Donc, c'est l'histoire de deux anti-héroïnes que rien n'aurait dû amener à se rencontrer... D'un côté Lucy Brennan, coach sportive complètement obsédée par son corps, belle, misanthrope et sans aucune pitié pour ses congénères. Et de l'autre, Lena Sorenson, géniale artiste conceptuelle obèse qui a perdu toute estime de soi, tendre et crédule jusqu'à la bêtise.
Ces deux-là vont se télescoper et de cette rencontre à haut risque va naitre une relation dominant-dominé apparemment toxique mais pleine de rebondissements. Je n'en dis pas plus sinon on va encore me taxer de sale spoileuse
La vie sexuelle des soeurs siamoises
Une écriture horrible où on n'arrive pas toujours à comprendre qui est qui...
Trainspotting
J'aurais peut-être dû feuilleter ce bouquin un peu plus longtemps, car j'ai eu une surprise de taille : ce livre n'est pas en anglais mais en écossais, autrement plus ardu à comprendre pour mon niveau. Quand "I" est remplacé par "Ah", que "of" se dit "ay"et que "little" est banni au profit de "wee", les premières pages laissent perplexes.
De plus, il y a régulièrement des changements de point de vue entre les personnages principaux et secondaires, mais auss avec un narrateur omniscient. Un changement parfois suffisamment subtil pour qu'il échappe à ma vigilance.
Mais sinon, Trainspotting, ça parle de quoi? C'est l'histoire d'une bande de potes, la vingtaine, la plupart accros à l'héroïne et autres substances, dans un quartier naze d'Edimburgh. Globalement, c'est tout, mais il y a pourtant beaucoup à raconter sur ces gars-là : la drogue, le VIH, l'alcool, la violence, l'ennui, le sexe, la paternité...
La vie à Leith n'est pas rose, loin de là ; nous est dépeint de façon peu reluisante un quartier miséreux d'Edimburgh au début des années 1990, un quartier sans perspective, sans avenir, où se droguer devient un passe-temps avant de se muer en addiction. Mais c'est surtout un moyen de se distinguer, de se mettre volontairement à la marge de la bonne société britannique. "Choose life" ; choisissez la vie, soyez en bonne santé et vivez longtemps ; vivez la vie qu'on vous a choisie, et qui ne convient pas du tout à Renton et ses potes.
Et pourtant ce n'est pas un récit morose ; on enchaîne sans cesse passages comiques, d'un humour grinçant et cynique, puis d'autres nettement plus tragiques.
On a une galerie de personnages patibulaires, peu reluisants, pas franchement fréquentables mais à qui on finit indéniablement par s'attacher (du moins la plupart parce qu'il reste difficile d'en aimer certains) : Renton, Begbie, Spud, Sick Boy, Second Prize, Tommy, parfois ardus à distinguer les uns des autres. Pas vraiment des héros, mais ils sont si peu ordinaires qu'on se reconnaît parfois en eux.
Même si hélas, la plupart des subtilités m'ont sûrement échappées, l'écriture d'Irvine Welsh est indéniablement l'un des atouts majeurs de ce roman : fiévreuse et électrique, je n'aurais pas essayé de vaincre la difficulté des premiers chapitres si l'auteur ne savait pas aussi bien nous embarquer là où il le souhaite. La façon dont il enchaîne les niveaux de langage, passant d'un argot écossais composé de "cunt" et "fucking" à un anglais plus littéraire, est très habile.
Je souhaite désormais relire Trainspotting en version française : en effet, face à un niveau de langue un peu ardu, il subsiste certains passages que je n'ai pas tout à fait compris, et dont je tiens à saisir le sens. Avant de poursuivre bien sûr avec Skag boys, le prélude et Porno, la suite.
Trainspotting
Crime
Si le langage était la seule particularité de ce roman cela pourrait encore aller. Mais Welsh pousse le vice encore plus loin en jouant sur plusieurs niveaux. Il alterne entre plusieurs points de vus, usant pourtant (presque) à chaque fois de la première personne du singulier. Aucune indication n’est présente au départ pour nous indiquer qui parle et il est facile de se perdre entre les protagonistes. Certains passages sont par contre écrits à la troisième personne du singulier, sans raison visible. Welsh passe alors à une écriture anglaise standard, ajoutant encore à la confusion.
Du côté du récit, Welsh dépeint une jeunesse écossaise désenchantée, dont le seul quotidien se résume à l’alcool et à la drogue au milieu de la misère sociale. Des scènes de vie se suivent sans qu’il n’y ait de fil conducteur et on suit ces jeunes désabusés dans leur quotidien misérable. Le langage est cru, la violence est présente que ce soit par les mots ou les actes. Pourtant, malgré leur vie compliquée, il est difficile de s’attacher à ces jeunes. Ils apparaissent antipathiques, même quand leur vie est en danger ou qu’ils sont déjà condamnés par le HIV.
Malgré une critique sous-jacente d’une société en perdition, l’écriture et le manque de sympathie envers les personnages empêchent d’apprécier pleinement ce roman pourtant qualifié de culte par beaucoup. La lecture fut un réel calvaire, et pour une fois je m’en tiendrais au film.
Trainspotting
Le livre se présente en plusieurs grands axes, eux-mêmes découpés en parties, chacune nous présentant le point de vue d'un des protagonistes. On s'égare parfois dans le récit des personnages, j'ai eu du mal à toujours comprendre qui était qui.
Irvine Welsh prend un malin plaisir à ne rien épargner à ses lecteurs.
Il nous livre un constat brut et dénué de la moindre édulcoration de la jeunesse d'Edimbourg, rongée jusqu'à la moelle par l'alcool et la drogue.
Aucun personnage n'y échappe, la déchéance les attend tous au tournant, la mort également parfois.
C'est trash, on nous livre tous les détails à travers une écriture violente qui suinte tour à tour la colère, le manque, la misère, le désespoir, la vengeance.
C'est malsain, mais frappant et on en redemande...
Trainspotting