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Un inclassable, qui m'a submergée de tant d'émotions contradictoires que je suis incapable d'en faire une analyse construite, à froid et nuancée.
Ennemies
Le magicien de Lublin
Ennemies
Très sympa pour les enfants.
Zlateh la chèvre et autre contes
La morale est intéressante et l'écriture recherchée.
Le Lait de la Lionne
Le charlatan [T T T], Télérama du 11 mars 2020 : « On croyait entièrement éditée l’œuvre d’Isaac Bashevis Singer […] On croyait s’être suffisamment régalée, déjà, de ses croustillants, bouleversants, grotesques et tragiques romans […] Et voilà pourtant que reparaissent encore des inédits de ce fils et petit-fils de rabbin, maître en judaïté, et mêlant dans un joyeux savoir, profane et religieux, tradition et modernité, éternelle interrogation sur tout ce que signifie être juif, avant et après la Shoa. »
Isaac Bashevis Singer est un écrivain juif polonais naturalisé américain en 1943, né en 1902 à Leoncin sur le territoire polonais sous l'occupation russe, il fuit l’antisémitisme et la montée du nazisme en 1935 et se réfugie à New York. Il décède en 1991 en Floride. Auteur de romans en yiddish, il reçoit le prix Nobel de littérature en 1978.
Dans une note, au début du livre, l’éditeur précise que « Le Charlatan a paru en feuilleton entre décembre 1967 et mai 1968 dans le quotidien yiddish de New York, le Forverts, où Isaac Bashevis Singer a toujours publié ses livres en priorité. »
Et de fait, l’ouvrage se découpe en une soixantaine de chapitres courts correspondants, probablement aux pages publiées en feuilletons dans le quotidien new-yorkais, dans une langue plus journalistique que littéraire, assez primaire voire rudimentaire, et où le béotien que je suis ne parvient pas à discerner l’humour hébraïque tant espéré.
On y suit les tribulations d’un anti-héros assez "anti-pathique", paresseux, veule, aboulique, velléitaire, instable et inconsistant, un profiteur qui n’hésitera pas un instant à se faire entretenir par ses conquêtes féminines ou son meilleur ami dont il "empruntera" l’épouse… (Il est peut-être là, l’humour juif ? …) tout en se lamentant – un peu – sur le sort des juifs restés en Pologne, aux bons soins d’un certain Hitler (« l’action » se passe au début des années 1940).
Pour ma part je n’ai éprouvé d’empathie pour aucun des protagonistes, mâles ou femelles, de cette "épopée". Je suis resté un observateur distant. Sans doute trouve-t-on là l’explication du triple "T" de Télérama (On a aimé Passionnément) : le côté « ethnologue en mission d’étude… » Personnellement, cela me fait penser à ces Programmes de TV qui distribuent des étoiles en fonction de l’âge des films, ils gagnent une étoile par tranches de vingt années, mais la palme revient aux films Noir et Blanc : quelle que soit la guimauve, c’est LE chef d’œuvre cinq étoiles !
Franchement, confiné à Bordeaux, j’ai beaucoup plus de penchants pour un Médoc Grand Cru ou un Pomerol de bonne facture qui aura pris quelques décennies dans de bonnes conditions… Ils ne seront pas passés de mode, ceux-là, et sauront mériter leurs étoiles !
Vous l’aurez deviné, je n’ai RIEN compris à l’intérêt de ce bouquin ! Pauvre de moi… Encore un livre à côté duquel je suis passé…
Le charlatan
Ce qu’il fait, et, après avoir traversé divers pays dont l’Angleterre, la France, l’Autriche. Il revient en Pologne avec le but précis de se recueillir sur la tombe de ses parents qu’il a «oublié» depuis plus de 20 ans.
Bien conscient de l’immoralité de ses actes et certain qu’en retour il ne pourra échapper au châtiment divin, Max Barabander, ne peut s’empêcher de se mettre dans des situations impossibles, se précipitant, ainsi que ceux qu’il côtoie dans l’abîme….
L’intérêt de ce livre n'en est pas tant l'histoire, qui à mon sens, n'est pas une des meilleures écrites par cet auteur, mais le fait qu’il fait revivre ce qu’on appelait le yiddisland avant la Shoah, un monde ou bien que vivant côte à côte les goys et les juifs appartenaient à deux mondes bien différents.
Un état dans l’état existait. Des Polonais détestant les juifs au motif qu’ils avaient «crucifié» le Christ. Les juifs ne parlant que le yiddish, avec leurs propres lois, leurs tzaddikkim (guides), leurs rabbins miraculeux, et se méfiant des «gentils» prompts à organiser des pogroms.
Deux mondes s’affrontaient : le traditionnel avec des vieux craignant dieu et suivant ses préceptes à la lettre. Une jeunesse que tentait la modernité, lui faisant abandonner les traditions. Mais pour tous la pauvreté engendrant la misère avec leurs cortèges de maux, de désordre et de corruption. Tous ayant pour ennemi commun : le policier qu’il fallait soudoyer pour simplement subsister.
Digression :
Je ne partage pas l'avis de Monsieur d'Ormesson lorsqu'il qualifie la vie de ces habitants de "presque banale", médiocre parfois. Qui connait la vie des juifs de Pologne surtout à la fin du 19ème, début du 20ème siècle ne peut se permettre de la qualifier de banale.
La rue Krochmalna comme la rue Nalewski étaient des rues miséreuses parmi les rues les plus pauvres du quartier juif. On y habitait et y travaillait dans les caves. Les enfants marchaient pieds nus et le pain lorsqu'il y en avait était ramolli à la fontaine. Ces deux rues furent englobées dans le ghetto et furent un point stratégique lors de son insurrection.
Le petit monde de la rue Krochmalna
Keila la Rouge
Le Golem
Le magicien de Lublin
Le roman m'a fait penser à Dostoïevski : un grand nombre de personnages sont en jeu, mais quelques uns seulement font le cœur du roman ; le déroulement se fait par scènes quasi théâtrales ; le personnage central est constamment confronté à ses contradictions.
J'ai eu cependant le sentiment d'une œuvre qui aurait gagné à être resserrée dans le temps et sur ses personnages : moins nombreux, j'aurais aimé les sentir plus denses, un temps plus resserré aurait amplifié le sentiment dramatique.
Cependant, en écrivant cela, j'ai le sentiment de me tromper : le temps distendu montre l'étrange balai entre le quotidien et le destin. Singer nous raconte une Pologne particulièrement antisémite, du moins est-ce le ressenti des juifs acteurs du roman, et il nous conduit vers l'issue que nous connaissons avant même d'ouvrir les pages du roman. C'est cela qui crée la puissance du roman ... le quotidien d'une famille faite d'intrigues mesquines, d'amours déçus, de traditions, de jugements, de rodomontades, de destinées contrariées, bref un quotidien comme il existe depuis toujours ... ponctué par la Shoah qui ne dit même pas son nom dans le roman puisqu'elle n'en fait pas partie : en effet quel lien y-a-t-il entre la vie d'une famille, et l'assassinat d'une communauté ?
La Famille Moskat
Je trouve le résumé de 4e de couverture très beau.
Il n'y a rien a dire sur la couverture.
Les contes sont plutôt bien, simples.
Bref, un livre vraiment sympa pour l'utilisation et la tranche d'age ci-dessus, mais ce n'est pas dramatique si vous passez à coté.
Zlateh la chèvre et autre contes
Le Lait de la Lionne
Une lecture qui, je pense, ne fera pas l'unanimité des lectrices romantiques, mais elle aura été une vraie curiosité pour moi. L'auteur me semble attaché à des valeurs différentes du commun des mortels, ce qui lui donne à mes yeux, une aura différente des autres auteurs.
J'ai trouvé ce roman presque super bien. Je dis presque car à certains moments, j'ai eu l'impression que l'auteur partait dans un délire entre lui et lui et m'abandonnait au milieu de ses mots avant de revenir me chercher pour s'être rappelé qu'il m'avait laissé en plan quelques pages auparavant.
A bien y réfléchir, même si j'ai voulu m'en défendre, j'ai aussi été victime du magicien de Lublin...
Le magicien de Lublin
Ce livre nous répond en partie. C'est mignon et dur à la fois.
Un jour de plaisir