Jack Kerouac
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Note moyenne : 7.11/10Nombre d'évaluations : 283
6 Citations 136 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

j'ai bien aimé, toujours aussi vivant et authentique. Je recommande.
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Un calque romancer de l'univers et de la réalité de l'histoire beat et de Lucien carr et David Kammener.
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j'ai moyennement aimé, c'est presque la fin on sens la fin de jack arrivée, c'est triste mais riche en même temps, étonnant.
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Désolé jack, mais cette fois-ci je ne suis aux anges avec Docteur Sax... Bien qu'il se singe au travers Dr Sax et son environnement, je n'ai vraiment pas accroché.
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« Alors tu préfères attendre. Demain, demain, toujours demain, jusqu’à ce que mort s’ensuive. […] Tu as peur de partir avec lui, tu as peur de prendre le risque, parce que tu sais que ça marchera pas. »
« Il y a quelque chose de pourri dans ce type. Il pue la mort. »
Dans un New York des années 40, Will Dennison, Mike Ryko, Phillip Tourian et Ramsey Allen forment un groupe où l’alcool et la débauche règnent. Al est amoureux de Phil (c’est même une obsession) : il ne cesse de lui tourner autour à tel point que Phillip essaie d'embarquer sur un bateau de la marine marchande avec Mike afin de fuir l’homme.
Je vous le dis tout de suite : il s’agit d’un roman à recontextualiser dans son époque. Des termes inappropriés parsèment le texte.
Passons maintenant à l’intrigue en elle-même : il s’agit d’une histoire vraie. Sous couvert de fiction, Kerouac et Burroughs racontent l’affaire Lucien Carr et David Kammerer (ici incarnés par Phillip et Ramsey). Dans ce roman à quatre mains, chacun décrit sa version de l'histoire et son implication dans l’affaire. (Je n’en dis pas plus si vous êtes curieux de découvrir la nature de tout cela par vous-mêmes.)
Ce qui m’a frappée, c’est cette soif d’indépendance qui déborde des pages. J’ai été touchée par cet idéal de liberté (même si la débauche est clairement au rendez-vous). On suit des personnages paumés, au milieu des clopes et de l’alcool. On alterne entre les points de vue de Will (écrit par Burroughs) et Mike (écrit par Kerouac) :
• J'ai préféré Mike, davantage impliqué avec Phillip : il est moins détaché que Will qui parait totalement extérieur à ce qu’il se passe.
• J’ai trouvé Phillip détestable : se montre vraiment égoïste. Il n'y a qu'à la fin qu'il parait vulnérable, ce qui le rend moins imbuvable.
• Al m’a vraiment mise mal à l’aise : outre la grande différence d’âge entre lui et Phillip, il agit comme un gamin qui découvre l'amour : ses actions le rendent autant flippant que ridicule. Il est si pathétique que malgré le malaise, on éprouve de la pitié pour lui. Il ne lâche jamais l’affaire, espérant qu’un jour, Phill l’aimera en retour. Spoiler alerte : non.
Ce que j’ai aimé, dans ce roman, c’est qu’on descend de plus en plus vers la décadence et le drame. J’avais entendu parler de la Beat Generation, en cours. Et quand je suis tombée sur ce livre au titre excentrique, je me suis dit que j’allais tenter le coup. J’ai eu raison ! Je l’ai trouvé poignant à sa manière. J’étais impliquée, d’autant plus en apprenant qu’il s’agit d’une histoire vraie (lisez la Postface, elle est hyper intéressante). Et malgré tous les défauts qui apparaissent en raison de l’époque à laquelle ce livre a été écrit (des termes malheureusement courants et vus comme « normaux » dans les années 40…), j’ai apprécié l’expérience.
PS > L’origine de ce titre excentrique m’a fait mal au cœur. Petit spoiler : il s’agit d’une news concernant un incendie dans un cirque qui a causé la mort de nombreuses personnes et de nombreux animaux, dont les hippopotames. Voilà voilà.
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D'ordinaire je trouve les haïku poétiques. Je n'ai trouvé aucun charme à ce livre, rien n'est poétique ou qui évoque une émotion
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j'aime énormément jack kérouac et ses potes; ce livre est le prémices les bases qui feront l'ossature de ce qu'il réalisera et deviendra. Certains de ses textes m'ont chatouillé d'autres moins, c'est la logique du nombre, donc je note avec bienveillance et tolérance étant un échantillonnage un balbutiement de ce qui suivra vers le succès.
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Personnage un brin looser et sans grande ambition ; reflet d'une époque révolue. Ce roman se laisse lire avec plaisir mais un peu à la manière dont on regarde un film qui a beaucoup vieilli par rapport au retentissement qu'il a eu. Intéressant cependant mais comme témoignage d'une époque.
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Jack Kerouac relate ici sa visite en France, à la recherche du berceau de ses origines. Force de constater que Satoris à Paris est à lire pour comprendre le personnage, ou pour les mordus du roi de la beat génération, qui à vécu unSatoris; mais la flamme c'est un peu ternis ou la spontanéité de "sur la route" eu fait une de ses forces. Je ne suis pas déçu ni enthousiasmé, j'ai accueillis ce roman comme tel, avec légèreté, facile à lire et l'ardeur du moment de jack disons le, en vacance.
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J'ai vraiment apprécié ce roman qui narre les expériences de Kerouac sur les routes américaine dans la période des années 50. Ses folles soirées, la débrouille et ses amitiés sont appréciables à lire et marquent le début du mouvement beatnik. Un roman à lire pour comprendre cette jeunesse américaine éprise de liberté et qui a marqué assurément son époque.
Afficher en entierOn parle de Jack Kerouac ici :
2018-01-01T12:42:09+01:00
2017-06-27T17:00:44+02:00
2017-05-03T13:28:18+02:00
2016-05-11T16:21:41+02:00
2016-02-19T19:44:39+01:00
2016-01-13T17:51:58+01:00
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Dédicaces de Jack Kerouac
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Biographie
Né dans le Massachusetts d'une famille de Canadiens français, Jean-Louis Kerouac (aussi appelé Ti Jean et plus tard Jack), le plus jeune des trois enfants, subit la mort de son frère Gérard à l'âge de 9 ans.
Jusqu'à l'âge de 6 ans, Jack Kerouac ne parle que le français et il apprend l'anglais comme seconde langue à l'école, passe sa jeunesse entre ses études, sa mère "Memere" vis à vis de laquelle il est très dévoué et ses nombreux amis. Il commence très jeune à écrire des nouvelles en se basant sur un show de la radio nommé "The Shadow" et plus tard sur les nouvelles de Thomas Wolfe. La famille Kerouac connaît des difficultés financières, Jack Kerouac aide alors sa famille en gagnant le championnat de football avec l'équipe de l'University Of Columbia et en se décidant plus tard à entrer dans les assurances. Puis vinrent les problèmes, Jack Kerouac se disputa avec son entraîneur, son père perdit son travail et sombra dans l'alcoolisme. Jack Kerouac s'occupa alors entre la marine et ses amis de l'université : Allen Ginsberg, William S. Burroughs, ... .
En 1950, il écrit son premier ouvrage intitulé Avant la route, ouvrage très inspiré des nouvelles de Thomas Wolfe. Les 7 années qui suivirent ne furent que des échecs successifs vis à vis des éditeurs. C'est pendant ces années qu'il rencontra Gary Snider qui l'entraîna dans le bouddhisme et la communion avec la nature. Kerouac retraça cette époque dans son livre les Clochards Célestes.
Sa vie errante faite de parcours insensés dans tous les sens entre les Etats-Unis et le Mexique a commencé à prendre fin lorsqu'il devint populaire. Il sombra alors dans l'alcoolisme, échouant dans sa quête de spiritualité bouddhique, brisant les liens avec plusieurs de ses amis, .... Cette déchéance pendant laquelle il écrivit quand même de nombreux livres et articles, apparut dans des shows télévisés et enregistra même trois albums parlés, fut la conséquence de l'incompréhension des médias, l'irreconnaissance de son travail par les critiques et des différents échecs de ses mariages avec Edie Parker et Joan Haverty.
Abattu et seul, il passe la fin de sa vie en compagnie de sa troisième femme Stella Sampras et de sa mère.
Le 21 octobre 1969, il s'éteint à l'âge de 47 ans à St. Petersburg en Floride.
Son ouvrage majeur reste Sur la route (Editions Gallimard) qui est le livre clé de la beat generation. Sur la Route est le récit des errances de l'auteur (Jack Kerouac porte le pseudonyme de Sal Paradise dans ce livre) dans les étendues américaines; voyageant en auto-stop, logeant chez qui l'accepte, partageant femmes et alcool avec des amis de rencontre, Kerouac s'abandonne à la loi du hasard, à la recherche d'une fraternité réelle entre les gens. Le récit est le compte rendu de cette quête avec ses moments d'euphorie, mais aussi ses passages à vide, ses instants nuls, ses échecs. Kerouac rend parfaitement dans ses ouvrages la nostalgie des grands espaces.
Il a parfaitement restitué sa quête de la vérité entre christianisme et bouddhisme. Sa recherche de la vérité pour l'aider à vivre s'est traduit par toutes ces formes que sont l'écriture de poésie, la peinture, le passage par les différentes drogues, la méditation face à la nature, ...
La Beat Generation
Le mouvement de la Beat Generation est né de la rencontre en 1943-44 entre Jack Kerouac, Allen Ginsberg (1926-1997 - à écouter : Hits Of Sunshine de Sonic Youth tirée de A Thousand Leaves qui est dédiée à Ginsberg) et William Burroughs (1914-1997). Ce trio fréquente le monde des paumés et des drogués de Times Square, se frotte à la petite pègre et découvre le jazz de Harlem.
Le mot "beat" désignait depuis le XIXème siècle un vagabond du rail voyageant clandestinement à bord des wagons de marchandises. Peu à peu ce mot a pris le sens que lui ont donné les jazzmen noirs, "beat" en vint à signifier une manière de traverser la vie. Etre beat devint être foutu, à bout de souffle, exténué.
Kerouac y vit le style propre de toute une génération; il inventa le label : il y avait eu la génération perdue, celle-ci était la génération foutue. Ce mal du siècle né du vertige des grands espaces et décrit par Kerouac l'a conduit a s'interroger sur ce monde trop vaste qui nous écrase. Dans les années 50-60 Gary Snider rencontre Kerouac et Ginsberg qui le décrivent comme le type le plus fou et le plus intelligent qu'ils aient rencontré. C'est le personnage dont le pseudonyme est Japhy Rider dans les Clochards Célestes, 1963. Gary Snider établit de nouveaux rapports entre l'homme et la nature, liés à une nouvelle compréhension de la nature de l'homme lui-même. L'influence de Gary snider viendra infléchir le vagabond vers le "clodo du dharma", le moine bouddhiste itinérant, le vagabond sous son ombrelle trouée. "Beat" renvoie alors à la béatitude, à la disponibilité qui ouvre une nouvelle perception du monde.
La soirée d'octobre 1955 à San Francisco où Allen Ginsberg lut Howl, sa rhapsodie illuminée, et le procès pour obscénité qui s'ensuivit, fit éclater le mouvement beat dans le grand public américain.
En septembre 1957, "Sur La Route" trouva enfin un éditeur (Sur la route a été écrit entre 1949 et 1952). Du jour au lendemain, l'Amérique fut pleine de beatnicks, c'est-à-dire, dans l'image de la grande presse, d'adolescents déguisés en clochards crasseux, cheveux longs et nu-pieds, trouvant des extases mystiques au fond de piaules grouillantes de cancrelats.
Le 24 octobre 1969, on enterrait au cimetière catholique de Lowell, morne petite ville industrielle du Massachussetts, le corps de Jack Kerouac, mort d'une hémorragie abdominale à l'âge de 47 ans. Depuis quelque temps, il n'était plus que l'ombre de lui-même, revenu auprès de sa mère. Il resta sourd à la musique de Woodstock dont il aurait pu y reconnaître, comme Ginsberg, la moisson de ce que lui et ses amis avaient semé. Un chapitre était clos. Kerouac le clochard céleste, lampant sa gnôle à même le goulot et scandant ses blues à l'escale de la grande-route avait été la star numéro un du mouvement beat qu'une Amérique un peu effarouchée avait vu exploser en 1955-57. La secousse qui, partie d'un clan de copains emportés par le tourbillon d'un narcissisme extatique, avait fini par transformer le paysage culturel, voire politique de l'Amérique et laissa un profond sillage.....