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Les descriptions sont précises sans être ni trop nombreuses ni trop lourdes.
Les personnages sont attachants, avec du caractère et plein de tendresse.
J’ai particulièrement aimé la complicité entre Calpurnia et son grand père mais également la relation entre Calpurnia et son petit frère.
Le fait que le roman parle beaucoup des animaux, des insectes et des fleurs est comme une bouffée d’oxygène pour tous ceux qui aiment la nature.
J’ai eu plusieurs fois la sensation que Calpurnia était basé sur des pans de ma propre enfance ( et pourtant je ne suis pas née en 1888 😂), je me suis retrouvée dans sa passion, dans ses réflexions et dans son attitude ! ( c’était parfois troublant 🤭)
Je vous conseille vivement ce livre,qui a reçu d’ailleurs le prix sorcières 2014.
Calpurnia
Calpurnia
Calpurnia
→ https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2022/05/calpurnia-tome-1-jacqueline-kelly.html
Calpurnia
Comme d’habitude, voir le monde au travers des yeux de la curieuse Calpurnia provoque des sensations exquises. Si je ferme les yeux pendant ma lecture, je m’y crois réellement. Je n’ai pas pu lâcher le livre tellement je voulais rester dans ce monde si paisible. Bien sûr tout n’est pas rose avec elle. Mais les moments de répits, de calme, de complicité avec son frère Travis ou son grand-père sont absolument incroyables.
La place de la femme au XXe siècle est encore un point important dans ce deuxième tome. Je dirais que la vie de Calpurnia tourne autour de ça. La majorité de ses problèmes sont causés par le fait qu’elle ne peut pas faire ce qu’elle veut parce qu’elle est une femme. Pourtant, cette fois-ci, elle se rebelle réellement et directement devant sa famille. Elle comprend bien qu’elle est coincée mais elle continue de se battre. Une scène notamment m’a beaucoup marqué. La famille est à table et les projets d’avenir de Travis sont abordés. Calpurnia soulève qu’elle pourrait travailler avec Travis dans un cabinet de vétérinaire. Mais ses parents ne le voient pas de cet œil. Son grand-père la soutient mais ça ne suffit pas.
« – Et mes projets à moi, mes projets d’avenir ?
Lamar ricana :
– Toi, aller au collège ? Tu n’es qu’une fille, tu comptes pour du beurre, ma vieille.
Père prit un air sévère.
– Lamar, ne parle pas à ta sœur sur ce ton.
Malgré ma rage, une chose me frappa : mon père n’avait pas dit que Lamar avait tort. » p.196
En ce qui concerne les personnages, comme j’ai dit plus haut on apprend à connaître Travis. Je me suis beaucoup attachée à lui, ainsi qu’au grand-père et à Calpurnia. Mais mon attachement pour Travis ne s’est développé que durant ce tome. Je trouve qu’Harry, l’aîné et celui qui chouchoute Calpurnia, est assez effacé à présent. On sent que c’est un adulte, qu’il a sa vie et qu’il va bientôt quitter le cocon familial. Lamar, un des frères dont on n’avait pas entendu beaucoup parler, en impose par sa méchanceté envers sa sœur. Je me suis mise à le détester. Il parle mal à Calpurnia, ne lui montre aucun respect et va même jusqu’à lui voler de l’argent. Le grand-père est aussi un peu effacé de ce tome. Je pense que c’est parce que Calpurnia a beaucoup d’obligations maintenant et qu’elle passe plus de temps avec son frère Travis. En tout cas, on sent qu’il est toujours là pour elle et qu’il la soutient.
J’ai adoré ce deuxième tome et j’espère qu’il y en aura un troisième. En attendant, je vais lire Calpurnia, apprentie vétérinaire. C’est un roman qui mêle curiosité, légèreté et sujets sensibles. C’était une excellente lecture.
Calpurnia et Travis
« Je n’étais plus qu’un réservoir de services à rendre aux autres, qui attendait d’être rempli de recettes et de modèles de tricot. » (p.275)
Calpurnia est une jeune fille enjouée, curieuse et forte. Le roman est écrit de façon à ce qu’on le vive à travers ses yeux d’enfant de « quasiment-douze-ans ». Être la seule fille dans une fratrie de sept c’est compliqué, et elle s’en rend bien compte. Sa mère met beaucoup d’espoir en elle et veut lui apprendre les rudiments de la bonne ménagère comme la cuisine, la couture ou la broderie. Mais Calpurnia ne comprend pas. Pourquoi ses frères peuvent jouer toute la journée alors qu’elle doit rester dans la cuisine à faire des tartes aux pommes ? Contrairement au papa qui est effacé et qui ne comprend pas « les choses importantes de la maison », la maman est très présente. Elle est persuadée de bien faire car à l’époque c’était la normalité. Malgré tout, je la trouve quand même assez indulgente quant aux activités de Calpurnia. Je pense qu’elle peut comprendre le désir de sa fille, même si on ne l’a pas vu dans le roman, pour que Calpurnia puisse vivre son rêve. Je ne l’ai trouvé ni stricte, ni méchante. Au contraire, on se rend souvent compte qu’elle aime ses enfants plus que tout. La place des femmes dans la société de l’époque est un point central du roman. Même Jim Bowie, le plus petit, ne comprend pas pourquoi il ne peut pas faire de gâteaux comme Calpurnia.
« – Est-ce que je peux apprendre à en faire ? Demanda Jim Bowie.
– Non, J.B. Les garçons ne font pas de gâteaux, répondit mère.
– Pourquoi ? Demanda-t-il.
– Ils ont des femmes qui font la pâtisserie pour eux.
– Mais je n’ai pas de femme. » (p.283)
On a également dans ce livre la question de la ségrégation évoquée bien plus d’une fois. Le père de Calpurnia étant directeur d’une exploitation de coton, il emploie des hommes et des femmes noirs pour la récolte de coton. Calpurnia ne s’était jamais dit que ce travail était dur, enfin elle l’avait pensé en voyant les ouvriers rentrer du champs épuisés. Quand son grand-père lui parle de la différence entre une grande houe et une petite houe pour la récolte, elle veut le voir de ses propres yeux. Mais pour une fille blanche, c’est inacceptable et Viola lui fait bien savoir. Les personnes racisées sont représentées seulement au travers des ouvriers et des domestiques (dont Viola). Le roman dépeint une situation inégalitaire concernant les personnes noires. En plus de la place de la femme, la ségrégation est un sujet important également abordé par Jacqueline. Calpurnia n’a pas l’air de vraiment comprendre pourquoi elle ne peut pas récolter du coton.
En parlant du grand-père, c’est un homme renfermé mais extrêmement doux. La relation qu’il tisse avec Calpurnia au fur et à mesure du livre est absolument magique. Il n’a pas beaucoup de liens avec ses sept petits enfants qui, on peut le dire, le craignent. Mais quand Calpurnia ose lui poser une question sur la nature, il s’illumine et commence à l’emmener dans ses explorations pour trouver des spécimens. C’est une relation hors du commun qui se crée ici et le grand-père soutiendra toujours sa petite-fille comme il le peut. Entre la colère éprouvée par Calpurnia qui ne peut pas faire ce qu’elle veut car c’est une fille et la relation attendrissante avec son grand-père, ce roman est un mélange d’émotions qui m’a conquis.
La petite Calpurnia a aussi une relation toute particulière avec son frère ainé, Harry, qui la chouchoute. C’est d’ailleurs lui qui lui offre ce carnet dans lequel elle va tout noter. Elle y mettra toutes les questions qu’elle se pose sur le monde qui l’entoure (« Pourquoi Travis aime les chats ? ») et c’est ce qui l’amènera à adresser la parole à son grand-père. Harry est un personnage clé qui offre son aide à sa sœur mais ne comprend pas son attrait pour la science. Travis, le petit frère de 10 ans, est un peu atypique. Je trouve qu’il ressemble à Calpurnia, il sort du lot. C’est un enfant sensible qui adore s’occuper de ses animaux et s’y attache dur comme fer, au désarroi de sa mère. Les autres frères sont moins présents pour Calpurnia mais on peut noter quand même quelques éléments clés qui incluent les quatre autres frères. Le développement des personnages est assez impressionnant. Ce ne sont pas juste des pantins qui n’évoluent pas. Jacqueline a su façonner ses personnages d’une manière quasiment parfaite et elle les fait tous évoluer. Elle n’a pas concentré ses efforts seulement sur Calpurnia même si le développement de cette dernière occupe une place importante, ce qui est normal car c’est le personnage principal.
On peut remarquer rapidement le lien entre le livre de Darwin, On the origin of species, qui est un ouvrage important dans le roman, et le titre du livre en anglais : The evolution of Calpurnia Tate. On peut tout à fait s’attendre à de la science ici.
Calpurnia
Alors qu’elle vient d’avoir douze ans et sent approcher l’âge où elle ne pourra plus être une enfant mais devra se comporter en jeune fille, Calpurnia Tate et bien décidée à profiter au maximum de la liberté dont elle jouit encore pour s’adonner à sa passion : la science et l’observation de la nature. Et elle trouve en Travis, son drôle de petit frère, un allier de poids dans cette mission puisque le petit garçon a un don pour recueillir toutes les bêtes les plus étranges et moches du comté. Mais quand un vétérinaire fait son apparition en ville Calpurnia voit soudain de nouvelles possibilités pour le futur se présenter à elle.
Bien que j’ai un peu moins apprécié ce second tome par rapport à son prédécesseur, il n’en demeure pas moins un véritable trésor de poésie. Une nouvelle fois j’ai été prise par l’histoire d’un bout à l’autre. Et c’est avec l’impression de revenir dans un endroit familier et réconfortant que j’ai retrouvé la propriété des Tate, le début du xxe siècle et l’ambiance créer par Jacqueline Kelly grâce à son écriture exceptionnelle.
Il y a quelque chose d’un peu désuet et donc de réconfortant et d’un peu régressif dans la plume de Jacqueline Kelly, un petit côté « classique » qu’ont certains grands ouvrages de la littérature jeunesse, une impression surement amplifiée par l’époque dans laquelle se déroule l’histoire. D’autre part Jacqueline Kelly a un réel talent pour nous peindre le décor et les expressions des personnages si bien que souvent l’action, les petits détails, les émotions, les bruits et les sons courent sur la page et sur notre peau et que les mots deviennent des images et des sensations.
Et puis il y a Calpurnia bien sûr ! Elle a beau avoir grandi, il reste malgré tout une forme de candeur touchante qui nous la rend immédiatement sympathique. Calpurnia représente un peu l’insouciance de l’enfance mais également la capacité que nous avons dans le plus jeune âge de notre vie à nous montrer curieux, déterminé et à faire fit des carcans sociaux. On aime également le fait qu’une fois encore Calpurnia refuse de se plier aux attentes que d’autres ont pour elles, aux injustices de chance qui existent entre hommes et femmes.
J’ai été également ravie de retrouver le reste de la famille Tate et associés. À commencer bien sur par Travis qui se fait plus présent dans ce second tome. Travis qui est un peu la version masculine de Calpurnia ou plutôt son inverse car contrairement à ses autres frères il est jugé assez peu « masculin » pour l’époque. Mais il y a aussi tous les autres : les parents sévères mais justes, le reste de la fratrie aussi même si Harry l’aîné de tous reste à jamais mon préféré, le grand-père bougon mais prêt à tout pour aider sa petite fille à réaliser ses aspirations scientifiques. Il y a également de nouveaux personnages aussi bien humains qu’animaux dans ce tome mais je ne vous en dit pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise.
Une nouvelle fois Jacqueline Kelly émaille son récit de références historiques et scientifiques et autres grands noms de ces domaines. On ressent à nouveau cette joie pure, cette liberté infinie, cette simplicité de la vie qui la rend si belle et si surprenante. Il y a quelque chose de presque nostalgique dans cette enfance pleine de découvertes enfantines, de curiosités que nous avons tous expérimenté à un moment donné de notre vie.
Si comme je l’ai déjà dit j’ai été un peu moins enchantée par ce second tome, j’ai retrouvé dans Calpurnia et Travis tout ce que j’avais déjà adoré dans Calpurnia. Une nouvelle fois tout ceci sent bon l’été, les soirées à observer le ciel et les journées à attendre que la chaleur baisse suffisamment pour pouvoir jouer dehors. Un roman chargé de messages forts et optimistes qui nous donne envie qu’il ne se termine jamais pour continuer à nous gorger de cette joie pure et de cette liberté que l’on ressent à chaque page.
Calpurnia et Travis
Alors que ses frères sont totalement indiférents aux sciences, Calpurnia cherche à comprendre le monde. Le livre révolutionnaire d'un savant, De l'Origine des Espèces de Darwin, miroite dans son esprit comme la clef vers de nouvelles révélations.
Au sein de sa famille, alors que sa mère souhaite faire d'elle une jeune fille digne du grand monde, Calpurnia préfère se rapprocher de son grand-père qui, comme elle, étudie, observe, expérimente.
A l'aube du XXème siècle, est-il possible pour Calpurnia de se libérer du joug qui pèse sur les femmes de cette époque pour devenir une savante ?
Mais en même temps, sa mère se fait de plus en plus oppressante pour lui apprendre les bonnes manières et comment tenir une maison... Elle voit aussi d'un mauvais oeil les filles qui tournent autour de son frère aîné, menaçantes de le lui enlever...
A la fin de l'année ou plutôt au début du XXe s), la jeune fille découvre la neige, comme une nouvelle page blanche de son histoire qui lui reste à écrire.
j'ai adoré ! Une plume délicate et drôle, féministe, qui fustige les préjugés et cherche à prouver que les filles peuvent être aussi savantes que les hommes (n'en déplaise à Molière).
Calpurnia
Une histoire qui nous fait chérir un peu plus notre bon vieux XXIème siècle !
Calpurnia
Malheureusement, je dirais que Calpurnia n'entre pas dans cette catégorie de livres que j'ai beaucoup aimé, même en tant qu'adulte. En effet, Calpurnia était pour moi une mauvaise version de Miss Charity de Marie-Aude Murail, dans un autre cadre spacio-temporel.
L'écriture n'avait rien de spécial, elle était plutôt simple, tant dans la manière de décrire, que de proposer de l'action ou de dépeindre les personnages. Si ceux-ci sont intéressants sous certains angles, notamment le fait que le livre prend le point de vue d'une jeune fille, l'écriture reste plate et rien ne ressort spécialement. J'ai eu énormément de mal à m'y accrocher les 150 premières pages, puis c'est au final la découverte historique qui m'a fait lire ce livre, plus que le reste.
Le scénario n'a rien de spécial non plus, il reste sympathique, mais sans plus. Les quelques retournements de situation sont prévisibles assez facilement et la fin ne fait rien ressortir du livre.
En conclusion, j'ai eu beaucoup du mal à le lire, surtout les premières pages, mais après ne plus rien attendre du livre, j'ai pu le finir. Si le contexte est intéressant, le livre est ne m'a laissé aucun souvenir particulier. Ni assez bon, ni assez mauvais, il m'a laissé assez indifférente. Peut-être est-ce une question d'âge?
Calpurnia
Mais la grande importance de Travis qui en plus n'évolue pas m'a rapidement soûlé (surtout qu'en espagnol, langue dans laquelle je l'ai lu, Travis n’apparaît pas dans le titre) surtout que j'ai toujours préféré Harry comme frère qui est assez absent.
Sinon Callie évolue elle, elle tient tête à ses parents, se prend en pleine face la réalité de ce qu'est être une femme à son époque. Et j'espère vraiment qu'elle arrivera à imposer ses choix.
Calpurnia et Travis
Suivez les aventures Calpurnia, naturaliste en herbe et de son excentrique grand-père dans le Texas et attachez-vous à elle.
Calpurnia
L'histoire est touchante et très belle. Le livre parle de beaucoup de thermes historique et scientifique ce qui est très intéressante ! L'amitié que va noué Calpurnia avec son grand père est très belle !
Alors pour la conclusion : a lire et vite !!!!!!!
Calpurnia
Calpurnia
Calpurnia et Travis