Jacques Barbéri
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Note moyenne : 5.8/10Nombre d'évaluations : 15
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Les derniers commentaires sur ses livres
Difficile de donner un avis sur un tel OVNI!! Les thèmes sont en vrac le chaos, les mutations, les hallucinations...
Certaines nouvelles n'ont ni queue ni tête; pour celle-là je n'ai vraiment pas accroché. D'autre ont une forme de logique, bien à elles, et laissent des images fortes. D'autres enfin, surtout dans les dernières du recueil, sont très poétiques (mais évidemment toujours dans des univers complètement déphasés).
L'écriture est belle, jolie plume, de ce point de vue là c'est un vraie œuvre littéraire.
Pour résumer: si vous aimez les univers borderline, ou la folie prédomine; ou si vous aimez ce qui est du domaine de l'hallucinatoire, ce recueil est fait pour vous! Si par contre vous aimez ce qui est rationnel et concret, passez votre chemin...
Afficher en entierCosmos Factory, premier livre lu de Jacques Barbéri est un mixte entre horreur et fantastique. Il nous amène dans un univers très sombre, très particulier, Barbéri ayant une manière d'écrire très lisible, mais très poétique et surtout qui plonge tout de suite le lecteur dans l'histoire.
On suit les aventures de Jack, qui voit sa vie remise en doute suite aux révélations de sa mère et de sa grand-mère. Il découvre ainsi un univers fantastique, dangereux et plutôt flippant dans lequel il tient un rôle essentiel pour sauver l'humanité.... Hors Jack est un jeune adolescent qui se fait prendre rapidement dans des histoires croisées et machinations de plusieurs autres personnages.
Axé sur l'horreur, il s'agit d'un livre qui est vraiment bien écrit, rapide à lire et très prenant, il est très intéressant de découvrir l'univers de Jacques Barbéri.
Afficher en entierOn suit les péripéties de Jack Ebner, "nourrice" d'intelligences artificielles nommées "Guerre et Paix" ou "Petit Poucet". Ces IA sont censées protéger l'humanité, mais du jour au lendemain, elles décident de déclencher une guerre mondiale.
Après un coma de sept ans, Jack se réveille et découvre une Terre métamorphosée. On en sait pas plus sur ce qui a réellement pu se passer en sept ans mais les descriptions faites par l'auteur nous mènent sur la voie. La Terre n'est plus ce qu'elle était : mutée, grouillante de vie, habitée par des mutants en tout genre. Les humains ne sont plus ce qu'ils étaient et on découvre tout un bestiaire : araignée caméléons, kangourou des sables...un effort a été fait de ce côté là, mais je trouve que le récit se concentre beaucoup trop sur les métamorphoses de la planète.
L'écriture est assez poétique, si bien qu'on ne sait pas toujours si les descriptions que l'on lit sont au sens propre ou figuré. J'ai été assez déroutée par des phrases sans verbes censées compléter celle qu'elles précédent. Un style de l'auteur, sans doute.
C'est un monde post apocalyptique à la Barjavel avec des pointes d'horreur et de choses repoussantes qui rappelleraient presque Lovecraft (notamment la montagne de corps, ou l'ogresse et ses tentacules). J'ai pas trop aimé les scènes de sexe, notamment les plus repoussantes Spoiler(cliquez pour révéler)Jack s'adonne à des plaisirs étranges avec Esil, une des mutantes dans la montagne de corps, ou l'ogresse et ses tentacules mutants) Pour quelqu'un qui souhaite retrouver son amour perdu, c'est assez...étrange
La lecture est assez particulière, parfois déroutante et il arrive parfois de ne pas savoir où on va. Le point fort réside toutefois dans l'image que l'on perçoit de ce monde post-apo à travers le regard de Jack.
Afficher en entierJ'ai lu les 136 premières pages mais je n'ai pas réussi à accrocher, j'arrête là...
Afficher en entierUn livre dont le résumé me donnait fort envie mais qui m'a laissé une sensation étrange ! Je rejoins totalement les avis des autres personnesSpoiler(cliquez pour révéler), les scènes de sexes m'ont laissé extrêmement perplexe
Afficher en entierAhhh.... Le retour du collectif Limite, l'avant-garde surréaliste en SF... Ce livre vendait du rêve.
Il en comporte bien-sûr, mais se perd dans une littérature (et musique) très expérimentale, peu accessible. A part "Mes relations avec Lugrustan" (Curval) que j'ai vraiment trouvé très drôle, foisonnant, et "La Symphonie Inaccessible" (Berthelot), qui nous raccroche bien par une construction plus classique, je suis un peu passé à côté de l'ouvrage.
Certes, les nouvelles cassent des codes, innovent, et renouvellent le genre. Certes. Sont totalement originales (Vous ne verrez ce travail nul part ailleurs je vous le garantie !)
Et c'est bien. Et c'est déjà beaucoup. Seulement le sens en prend un coup. Certaines nouvelles sont à la limite du nihilisme, et la plupart complètement absurdes. J'ai du mal à y trouver autre chose qu'une recherche purement littéraire/méta-littéraire.
En résumé, c'est un travail expérimental qui ne plaira principalement qu'aux passionnés et théoriciens, et délaissera les autres publics (voir leur sera inaccessible). Cependant, on peut espérer que cette recherche pour le moins déjanté ruissellera sur les fictions à venir (Oups ça date de 2006) pour les enrichir.
(Quand à la BO - C'est toujours une idée de génie de compléter les univers par du son - surtout que c'est particulièrement aproprié dans ce cas-là - mais même critique : tellement expérimental que ça en devient seulement expérimental)
Afficher en entierAnjel noie dans l'alcool ses problèmes existentiels : ses parents biologiques l'ont abandonné, lui et son jumeau ; son jumeau, justement, qui a assassiné leurs parents adoptifs ; et globalement l'impression de ne pas être à sa place. Lorsque les premières hallucinations arrivent, Anjel met ça sur le compte de l'alcool, tente la désintox et file chez le psy. Mais ce traitement de choc n'est pas suffisant et bientôt les hallucinations deviennent de plus en plus fréquentes et structurées...
Avec son style haché, son vocabulaire, son ton familier, l'auteur crée un univers qui lui est propre. Entre le trash et le débordement érotique, les références culturelles et les comparaisons omniprésentes, les délires sorties d'hallucinations sous drogue, les explications scientifiques et les apparitions de dieux mythologiques, on peut comprendre le lecteur déboussolé. Lire Barbéri est une expérience... à laquelle on adhère ou non.
Afficher en entierPetite déception.
La première moitié partait bien, mais la seconde m’a bien refroidie.
Sur 14 textes, j’ai bien apprécié :
- Une faute de goût :
- Les Disparus de Valoria
- Neurostar
- Impulsion naturelle
- La grande course au noyau mémoire
- La pièce au panda
- La promesse du monstre
Mais les autres textes ne m’ont pas du tout intéressée, j’ai eu du mal à avancer. De manière globale, c’était assez déprimant, en particulier Le cruciverbiste, qui m’a mise extrêmement mal à l’aise, c’est l’un des textes les plus dépressifs et perturbants que j’ai lu, et pas du tout ce que je prends plaisir à lire.
Certaines nouvelles ne font pas vraiment SF, et d’autres sont tellement courts que j’en vois mal l’intérêt.
Bref, bilan mitigé.
Mais la plus grande déception sur ce livre est certainement l’interprétation du thème : « Coder, Décoder ». Je ne m’attendais pas à ce que j’ai trouvé dans le livre, même si certains textes présentaient des idées très intéressantes.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Jacques Barbéri
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Editeurs
La Volte : 12 livres
Denoël : 7 livres
Le Bélial' : 2 livres
Flammarion : 1 livre
...Car rien n'a d'importance : 1 livre
Fleuve Noir : 1 livre
Baleine : 1 livre
Gallimard : 1 livre
Biographie
"Jacques Barbéri est un écrivain français de science-fiction, né le 14 juillet 1954 à Nice (06).
Ses trois passions d’adolescent, la cosmologie, l’entomologie et la poésie, prédestinaient Jacques Barbéri à écrire un jour ou l’autre de la SF. Le film de Stanley Kubrick, 2001 : L'Odyssée de l'espace et le roman de Philip K. Dick Le Dieu venu du Centaure, lui firent franchir le pas au début des années 70.
Il publie ses premiers textes professionnels entre 1975 et 1978 dans les anthologies d’Henry-Luc Planchat. Il dirige ensuite le collectif Les Locataires qui édite une demi douzaine de plaquettes mélant intimement texte et image. Parallèlement, il passe un doctorat en chirurgie dentaire et pratique la denstisterie jusqu’en 1985, date à laquelle sort son premier recueil de nouvelles, Kosmokrim qui expose déjà ses principales obsessions d’écrivain : le temps, la mémoire, la perception du réel, la création des mythes et les métamorphoses de la chair qui l’apparentent à des auteurs comme Philip k. Dick ou James Graham Ballard.
Suivent quatre romans publiés dans la collection Présence du futur chez Denoël. Un space opera fantasmé : Une soirée à la plage, un road movie post-cataclysmique : Guerre de rien et deux romans qui flirtent avec le cyberpunk : Narcose et La Mémoire du Crime.
Membre fondateur du groupe Limite, il figure au sommaire de leur premier-recueil collectif Malgré le Monde qui a profondément marqué la SF française des années 80. Il écrit ensuite quatre romans en collaboration avec Yves Ramonet dont trois publiés au Fleuve noir sous le pseudonyme d’Oscar Valetti.
Il consacre l’essentiel des années 90 à œuvrer en tant que scénariste pour la télévision sur des séries policières puis revient vers la SF en 2002 avec son roman le plus ambitieux à ce jour, Le Crépuscule des Chimères, paru dans la collection Imagine/Flammarion. Il partage aujourd’hui son temps entre la traduction (Valerio Evangelisti, Nicoletta Vallorani, Luca Masali, Silvana De Mari, etc.), la musique (plusieurs CD avec le groupe Palo Alto et Laurent Pernice), l’écriture de scénarios et de nouvelles. Travaille actuellement à un oratorio cyber-junk avec Laurent Pernice sur les obsessions picturales de Paolo Ucello, une docu-fiction interactive sur l'écrivain J. G. Ballard et au troisième volet de sa trilogie narcotique : Le tueur venu du Centaure."
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