Jacques Fortin-Payen

Merci à mon partenaire Juno Publishing et son équipe pour l’envoie de ce service presse.

Avis : Sympathique

Un style particulier mais toutefois surprenant et sympathique. C’est une plume élaborée, avec des mots recherchés et une histoire… un peu… beaucoup… pas assez… Bref, je ne sais pas trop. Une comédie romantique où j’ai aimé me perdre.

Le personnage de Jérémie est autant attachant, incroyable, fascinant mais totalement déroutant par moment. Parfois trop gamin aussi. Ses réflexions perturbent. Pourtant, c’est un personnage que j’ai détesté puis adoré. il est drôle dans sa quête du « non amour ». Parce que, ne vous y fiez pas, il n’est pas amoureux !!! Quoique… J’adore ses remises en questions.

Par contre, j’ai eu beaucoup de mal avec le « Yankee ». Je me fiche pas mal de la différence d’âge. Mais ici, rien ne colle. Et ce personnage m’a dérouté, déstabilisé aussi. J’aurais aimé que la fin devienne le début… Bref, qu’il prenne plu tôt les devants, qu’il s’impose… mais est-ce que c’était calculé pour laisser vivre un jeunesse des temps moderne à son jeune époux ?

Et puis, Clément, personnage attachant même si secondaire m’a parfois énervé dans sa façon d’agir avec Jérémie. Peut-être y a-t-il trop de non-dits mais les choses auraient pu se passer autrement même si la complicité règne et que les mots manquent. Mais peut-être que « l’amusement » s’éternise beaucoup trop pour certains alors que d’autres voient la vie d’un nouvel œil.

Entre tous ce beau monde, les joutes verbales sont nombreuses et drôles. Amourette, jalousie, amour et jouissante sont au programme avec vue sur étang ou manoir magnifiquement habité.

Cependant, j’ai aimé ma lecture. Certes courte. Peut-être justement trop courte. Peut-être est-ce ainsi la fin d’une époque et le début de toute chose. La narration est unique autant par le personnage que par la narration elle-même et si au début, j’ai eu un peu de mal, je me suis bien plu à lire ce style particulier

Le texte est beaucoup plus aéré que ma première lecture de l'auteur où j'avais besoin de reprendre mon souffle entre des parties compactes. Au contraire, ici, la lecture en est facilitée, les chapitres s'enchaînent rapidement et le ratio dialogue/narration est mieux équilibré. A cela bien sûr s'ajoute l'envie de connaître la suite.

En effet, leur jeu du chat et de la souris donne la cadence d'entrée de jeu. Qui poursuit, qui s'enfuit ? Cela reste à voir. Ils ne cessent de se lancer des piques, ce mariage les oblige malgré eux à vivre en présence l'un de l'autre, et chacun s'en sert de prétexte pour se venger du premier affront. Mais à jouer avec le feu, on fait des étincelles, et derrière l'ironie feinte grandissent des désirs frustrés, prenant une telle ampleur qu'il n'est plus possible de les ignorer, bien qu'ils essaient de nier, jusqu'au point de rupture. La différence d'âge apparaît d'abord comme un frein, un obstacle les empêchant de laisser libre court à leur attirance. Il s'efface au fil du temps, mais traîne derrière lui les conséquences.

Toute l'intrigue tourne autour de cette relation bien sûr, pour autant, le cadre d'origine ne se fait pas oublier. De cet aspect, le titre est un peu réducteur. Il faut chercher plus loin que l'aspect matériel. Le manoir n'est pas seulement un héritage pécuniaire. Plus qu'un décor, le domaine devient le centre de l'univers. Les deux hommes se l'approprient à leur manière pour apposer leur marque et surtout pouvoir y vivre en harmonie avec leurs valeurs. Je regrette un peu le retrait des sentiments, l'amour est perceptible, mais pas assez mis en avant selon moi, ce qui reflète de toute façon leur communication.

Cette histoire est vraiment agréable, les différentes relations m'ont plu (amicales ou plus si affinités) et surtout il faut lire derrière les lignes pour comprendre la profondeur des émotions.

J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur et l'humour de Jérémie et de Clément. Steven est plus difficile à cerner. Bref, j'ai apprécié.

Alors je ne lis pas souvent de comédie romantique et j'avoue que cela a été une vraie bouffée d'air frais ! L'histoire et les personnages sont déjantés et l'auteur a une façon de manier les mots vraiment fabuleuse.

C'est Jérémie, le personnage principal qui nous raconte directement à nous lecteur, son histoire. Donc comment il s'est retrouvé marié à un Yankee pour pouvoir préservé l'héritage de son grand-oncle. Le Yankee en question, c'est Steven, un employé de l'usine et proche ami du grand-oncle. Ce dernier souhaite qu'il puisse hériter avec Jérémie et reprendre la direction de l'usine s'il venait à décéder, là où Jérémie serait chargé du Manoir.

La rencontre entre Jérémie et Steven est plutôt explosive et ces deux là vont jouer au chat et à la souris, incapables de se parler franchement ! Les joutes verbales sont nombreuses et drôles. Encore plus à cause de la présence de Clément, régisseur du manoir et ami de Jérémie avec lequel il ne se prive pas de "s'amuser " et qui va vite suscite la jalousie de Steven. Les personnages ont quelques caractéristiques un peu caricaturales, comme le côté très américain de Steven ou le côté ados obsédé de Jérémie ... Mais ça colle parfaitement au style et je n'aurais pas imaginé les personnages autrement.

J'ai passé un super bon moment et j'aurai juste aimé que ce soit un poil plus long .

Une pépite ! J'espère que les autres écrits de l'auteur seront du même acabit, car je vais m'empresser de me les procurer !

Toutefois, je pense que pour vraiment apprécier ce livre, il faudra avoir un certain goût des mots et de la langue française, car c'est là toute la richesse de ce roman. Et le ton est juste topissime, drôle à en pleurer, satirique sans être lourd, et le personnage de Sam est incroyable de justesse.

Si l'histoire ne présente pas vraiment d'originalité, c'est tout le reste qui m'a littéralement séduite, et je conseille cette lecture pour un bon moment de détente...

Le regard des personnages de la couverture m’a attiré et donné envie de découvrir cette histoire.

C’est toujours avec plaisir que je découvre la plume d’un auteur.

Mircea poursuit ses études tranquillement quand il se fait draguer lourdement par un fils à papa, plein de tunes. Mais leur premier date ne se déroule pas comme prévu suite à une panne du jeune homme…

Mircea est un jeune homme qui veut s’en sortir pour prouver à sa famille qu’il est capable d’aller de l’avant sans eux.

Enzo est un fils de famille qui se la coule douce et pense plus au sexe qu’aux études.

Sa famille est bourgeoise et déjantée, les dialogues entre le père et la mère m’ont fait basculer dans une autre dimension, où comment vivre ensemble et ne rien comprendre à l’autre. Tous les deux sont légèrement obsédés par leur hobby et de sa pelouse pour Monsieur.

La relation entre Noémie et son frère m’a fait sourir plus d’une fois car la jeune femme n’a pas les yeux dans sa poche et sa langue est bien pendue.

Les échanges entre les protagonistes donnent du dynamisme à l’histoire.

Ils sont vifs, plein de réparties et de malentendus.

L’auteur crée une caricature de la société bourgeoise et du monde des gitans, elle peut faire sourire quand poussée dans ses retranchements elle crée des situations ou dialogues burlesques. J’avoue qu’il m’a manqué un peu plus d’émotions.

L’histoire réserve peu de surprises mais se laisse lire, la plume est sympa et fluide pour une lecture facile.

Malgré quelques longueurs au début du roman, une histoire drôle et intéressante, écrite avec humour, sarcasme, jeux de mots, périphrases et autres figures de style comme le précieux infratexte cité dans le livre rendant de nombreuses scènes drôles et burlesques. Quelques fautes malheureusement dommageables quand on joue à ce point avec les mots. Les émotions des personnages mériteraient, à mon goût, d’être approfondies. Une agréable lecture.

Les yeux bleus de Mircea sont tellement cités et mis en avant dans le roman qu’il est vraiment dommage que la couverture ne respecte pas ce trait physique.

Ce livre serait devenu un diamant si je n'avais pas fait une overdose de Jérémie. Quel malheur que ce personnage caricaturé à l'excès tienne le rôle principal. Il me faudra attendre les toutes dernières pages pour réussir à le supporter de nouveau. Je me suis, malgré tout, consolée avec un Steven plus-que-parfait.

Les autres personnages sont tout bonnement délicieux, la plume de l'auteur sarcastique, l'humour déjanté, le verbe fabuleux, et les joutes truculentes.

C'est, assurément, un incontournable et avec un peu de chance, Jérémie n'horripilera que moi... À découvrir absolument !

J’ai mis du temps a m’habituer à l’écriture de ce livre mais une fois fait j’ai pris plaisir à lire ce livre

Je le recommande

Je suis complètement fondue de ce style au verbe irrévérencieusement prolifère, de cette sophistication burlesque.

Après "Un mariage pour un manoir" j'ai pris grand plaisir à retrouver les précieuses tourmentations langagières de l'auteur, ses élucubrations introspectives et ses effets de manche verbaux. Jusqu'à ses métaphores et circonlocutions familières et soutenues, dont je me pourlèche joyeusement les babines !

Mais quel dommage - car il faut bien un mais, n'est-ce pas Sam ?! - que ce chef-d'œuvre soit, à ce point, dépourvu de causeries...