Jacques Sapir
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Le Caucase constitue actuellement une mosaïque de peuples, de religions, de langues et surtout une zone instable d'un point de vue politique. Ce livre me permit de découvrir cette culture qui se développa au Dagestan russe en bordure de la mer Caspienne.
Une lacune de comblée, il en reste d'autres.
Afficher en entierQuatrième de couverture
Le 9 août 1945, plus d'un million d'hommes appartenant à plusieurs armées des forces soviétiques entraient sur le territoire de la Mandchourie, le Mandchoukouo, alors sous occupation japonaise.
En dix jours, la puissante armée japonaise du Kwantung était anéantie. L'Armée rouge signait là une victoire totale dont les conséquences géopolitiques, en Corée et au Japon, ont survécu à l'effondrement de l'Union soviétique. Exemplaires, les campagnes de Mandchourie de 1939 (Khalkhyn-Gol) et de 1945, totalement ignorées, constituent pourtant un point de repère théorique essentiel pour la compréhension de l'art de la guerre soviétique. Elles permettent en effet de connaître le potentiel d'une armée qui, après avoir absorbé les purges staliniennes et la surprise allemande, s'exprimera victorieusement à Stalingrad, Koursk, et sur l'opération Bragation de 1944.
Ce livre montre comment l'histoire militaire soviétique a plongé ses racines dans un passé tsariste dont la société russe tout entière gardait encore les signes de grandeur et toute la démesure. Il tente d'analyser comment la société soviétique a pensé le problème de la guerre et ce qui la définissait comme une grande puissance militaire.
Biographie de l'auteur
Jacques Sapir est économiste et spécialiste des problèmes stratégiques et militaires de l'ex-URSS. Maître de conférences à l'École des hautes études en sciences sociales, il a reçu le Prix Castex en 1988 pour son ouvrage Le Système militaire soviétique.
Afficher en entierUn excellent ouvrage en français qui fait l'état de la question de ce peuple méconnu mais assez formidable. Plus qu''une simple aperçu historique, l'ouvrage se penche aussi sur le rapport des sociétiques (et notamment de Staline) avec ce peuple; sur la question de sa judéité notamment via l'analyse quen a fait Arthur Koestler et sur son rapport au cheval.
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Editeurs
Editions Tallandier : 3 livres
Seuil : 2 livres
Autrement : 1 livre
Editions Michalon : 1 livre
Éditions du Cerf : 1 livre
Editions du Rocher : 1 livre
Éditions Les Liens qui libèrent : 1 livre
Biographie
né en 1954 à Puteaux en France, est le fils de Marie-Thérèse Roubaud et du psychanalyste Michel Sapir. C'est un économiste qui, après avoir enseigné à l'université de Paris-X Nanterre, est devenu directeur d'études à l'EHESS en 1996, après y être entré comme Maître de Conférences en 1990. Il dirige depuis 1996 le Centre d'études des modes d'industrialisation (CEMI-EHESS) et a été le responsable de la formation doctorale « Recherches comparatives sur le développement » de 1996 à 2006. C'est un expert des problèmes de l'économie russe et des questions stratégiques, mais aussi un théoricien de l'économie qui s'est fait remarquer par des positions hétérodoxes très marquées sur plusieurs sujets et un engagement politique à la gauche de la gauche. Il a pris publiquement position pour la "démondialisation" et s'interroge aujourd'hui sur le futur de la zone Euro et l'éventuelle nécessité pour la France de devoir sortir de l'Euro.
Jacques Sapir est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1976. En 1980, il soutient une thèse de doctorat de 3e cycle à l'EHESS sous la direction de Charles Bettelheim[1], puis une thèse d'État en économie en 1986 à Université de Paris X sous la direction de Michel Aglietta[2].
Après avoir été professeur de lycée de 1978 à 1982, il enseigne l'économie à l'Université de Paris X de 1982 à 1990 comme assistant puis comme maître de conférences (1986). Il fait son entrée à l'EHESS en 1990 avant d'y devenir directeur d'études en 1996. C'est à cette date qu'il prend la direction du Centre d'études des modes d'industrialisation de l'EHESS. Il a aussi enseigné au Haut Collège d'économie à Moscou de 1993 à 2000. Il enseigne actuellement à l'École économique de Moscou (Moskovskaïa Chkola Ekonomiki) en même temps qu'à l'EHESS de Paris.
S'intéressant depuis longtemps aux problèmes stratégiques, il a été chercheur à la Fondation pour les études de Défense nationale de 1988 à 1991 et a travaillé avec cette institution de 1986 à 1992 dans le cadre de divers contrats. Il a été par la suite consultant pour le Ministère de la Défense nationale.
Jacques Sapir a exercé une fonction d'expert sur les problèmes de la transition dans l'ex-Union soviétique. Il est le co-fondateur et un des animateurs du « Séminaire franco-russe sur les problèmes de la transition en Russie », qui fonctionne depuis 1991 en alternance en France et en Russie. Jacques Sapir a aussi été conseiller technique au Ministère de la Recherche entre 1989 et 1992 et il a participé au lancement des appels d'offres concernant les recherches sur la transition.
Il est un collaborateur régulier de la Post-Autistic Economics Review (revue électronique) ainsi que de la Revue d'études comparatives Est-Ouest, de Post-Soviet Affairs (ex-Soviet Economy, revue publiée conjointement par l'Université de Berkeley en Californie et le National Scientific Council) et de Problemy Prognozirovania (Problèmes de prévision, revue de l'Académie des sciences de Russie). Ses ouvrages sont traduits dans de nombreuses langues étrangères (anglais, allemand, espagnol, italien, japonais, portugais), mais Jacques Sapir a aussi développé une production théorique originale en russe depuis 2000.
Jacques Sapir a reçu le Prix Castex du meilleur livre d'études stratégiques en 1989 pour Le Système militaire soviétique et le prix Turgot du livre d'économie financière en 2001 pour Les Trous noirs de la science économique.
Il soutient en 2008 Front de gauche, qui regroupe le Parti Communiste Français et le Parti de gauche, signant en particulier une pétition publique[3].
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