Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 667
Membres
1 007 721

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Toutes les séries de James Hadley Chase

2 livres
65 lecteurs

Le bonheur, c'était ce qui attendait la jolie Miss Blandish. Le bonheur des riches grâce aux dollars de son milliardaire de père. Kidnappée par la bande Grisson, que commandait M'man Grisson, véritable orgre en jupon. Miss Blandish aurait put connaitre une fin miséricordieuse: être tué par ses ravisseurs. L'amour de Slim Grisson. L'amour malsain, brutal, sadique, de Slim Grisson, le demi fou, le tueur dégénéré.

5 livres
31 lecteurs

Un événement à ne pas manquer : le premier espionnage de CHASE !

De belles espionnes qui s'intéressent davantage aux prouesses amoureuses de leurs partenaires qu'aux missions qui leur sont confiées ; des hommes implacables dont la mort et la violence sont le pain quotidien.

Et comme décor, un Paris sophistiqué et ses boîtes de nuit, ou la brousse silencieuse, écrasée de soleil du Sénégal où les protagonistes du drame vont se livrer un mortel combat au finish.

Un Chase pas comme les autres !

5 livres
33 lecteurs

Un événement à ne pas manquer : le premier espionnage de CHASE !

De belles espionnes qui s'intéressent davantage aux prouesses amoureuses de leurs partenaires qu'aux missions qui leur sont confiées ; des hommes implacables dont la mort et la violence sont le pain quotidien.

Et comme décor, un Paris sophistiqué et ses boîtes de nuit, ou la brousse silencieuse, écrasée de soleil du Sénégal où les protagonistes du drame vont se livrer un mortel combat au finish.

Un Chase pas comme les autres !

14 livres
33 lecteurs

Je chante, tu chantes, nous chantons, tout le monde chante... Mais pas de gaieté de coeur. Ce n'est pas le "P'tit vin blanc" qu'on fredonne, c'est le "De Profondis".

Tout ça parce que Miami est un patelin où on ne peut pas assassiner tranquillement un copain sans qu'aussitôt un mironton vous demande de les aligner, sinon il ira faire son petit rapporteur chez les flics.

Ce n'est plus une vie! Mais... quelles morts!

4 livres
20 lecteurs

Elle se produit quasi nue sur scène et déchaîne les foules, fascine les hommes et installe un silence insoutenable dans des salles pourtant chauffées à blanc.

Susan est danseuse et approche chaque soir de son visage d'ange les crochets venimeux d'un cobra. Chaque soir, la langue bifide lui effleure les lèvres et joue avec sa vie ...

Cela ne serait que du music-hall si l'artiste n'avait pas signé un contrat sur sa vie pour un million de dollars. Elle n'a plus qu'à mourir pour devenir riche !

Cela sent trop l'arnaque pour que la compagnie d'assurances reste les bras croisés. Un meurtre se prépare. Mais de qui et comment ?

3 livres
15 lecteurs

<< - Tu crois qu'on nous offrira un verre ?

- On nous offrira plutôt un coup de masse d'armes sur le coin de la tronche.>>

Cette enquête à surprises fait passer Malloy par toute la gamme des émotions: bigames, élégants gardiens de résidences somptueuses, mannequins, acrobates aux yeux bridés, paralytiques, maîtres-chanteurs...

C'est dans ce milieu étrange et hétéroclite que se dénoue l'énigme...

2 livres
11 lecteurs

Comme voyage d'agrément, c'est plutôt réussi.

A Venise, où sous les ponts on risque de pousser son tout dernier soupir, Don Micklem vit sur les dents. Par amitié, il s'est lancé dans une course folle et, pour échapper au terrible Natzka, il emploie tous les moyens de transport à part le vélo... et le corbillard.

Encore heureux !

3 livres
8 lecteurs

Décidément, ce jeune Américain, Larry, blond et athlétique, que Helga Rolfe avait rencontré à Bonn, ferait un excellent chauffeur... en attendant qu'il devienne son amant, bien sûr. Durant son bref séjour en Europe elle devait en connaître de dures. Ça n'est tout de même pas marrant d'essayer de séduire un garçon qui n'aime pas les femmes et de conserver une fortune que des ordures convoitent.

2 livres
12 lecteurs

Avec les héros, c'est comme avec la Bourse, il faut être prudent. Mallory, par exemple. était-il un vrai héros ?

Tête brûlée, d'une audace folle. certes. Mais n'avait-il pas livré, sous la torture, les autres membres de son groupe de Résistants ?

Comment en être sûr, se demandèrent les survivants, qui n'avaient plus que l'idée fixe de venger leurs copains disparus, à moins d'aller le chercher chez lui. Et la meute s'élança. s'égara. se divisa.

Ce renard-là avait un avantage: il connaissait ses chasseurs comme s'il les avait faits.

Tous les livres de James Hadley Chase

Chad Winters plaît aux femmes. Intelligent, sûr de lui, il aime l'argent mais nettement moins le travail pour le gagner. Jusqu'au jour où le patron de sa banque, excédé, lui donne sa dernière chance. La mission proposée est l'antichambre du licenciement. Tous ceux qui sont passés avant lui, compétents à en vomir, s'y sont cassé les reins. Gérer les comptes de la très laide et richissime Vestale Shelley, jeune héritière caractérielle totalement guindée, est le cauchemar absolu. Aussi radine que mal faite, elle gratterait un sou dans le pelage d'un rat. Qu'importe ! Chad en est persuadé : la chance vient enfin de lui ouvrir les bras...

Eva

Clive Thurston, romancier à succès venu de nulle part, triomphe à Hollywood, ville des étoiles aussi promptes à illuminer la nuit qu'à s'y perdre sans rémission. Clive Thurston, lui, ne craint rien. Il a, comme merveilleux talisman, l'amour lumineux de Carol. Elle connaît les plus grands. Elle a toutes les forces... Thurston, pourtant, avant qu'il ne le comprenne, voit le cours de sa vie partir en angle droit le jour où son destin croise celui d'Eva. Glaciale, fascinante, mélange de rage et de fragilité, d'une franchise absolue entachée de trous noirs, la jeune femme est bien plus qu'une quelconque passade. Elle est celle qui révélera à Thurston sa véritable nature, celle qui arrachera le masque...

A Eastlake, cité résidentielle de grand standing, habitent et fraternisent des snobs dont les revenus crèvent tous les plafonds. Et puis un beau jour, le directeur d'un luxueux magasin self-service installe des caméras dans ses locaux pour prendre sur le fait les clientes indélicates qui ont la main faucheuse. Alors là, tout se gâte car, au lieu de les dénoncer aux flics, il les fait chanter. Et dans ce genre de chansonnette, on peut donner de la voix quand on a du pognon. On risque aussi de se faire flinguer proprement.

Chercher la femme n'est jamais simple. Surtout lorsqu'elle n'a pas vraiment disparu, ne se cache pas et possède un don très sûr pour rendre fous les hommes. Miss Shumway n'est pas n'importe qui, loin s'en faut ! Prestidigitatrice remarquable usant de ses talents pour alléger les pigeons de leurs grosses coupures, elle est aussi belle que vénale et n'a peur de rien. Aussi, lorsque deux arnaqueurs lui proposent l'affaire du siècle, elle n'hésite pas longtemps. Quitte à se retrouver possédée par la plus vieille des magies mexicaines. De celles qui permettent de faire parler les chiens ou de se dédoubler... Le journaliste Ross Millan, qui devait mettre la main sur elle pour assurer à son patron des unes fracassantes, n'est pas au bout de ses peines. A fortiori si d'autres fous furieux s'en mêlent...

S'il n'avait pas fait si chaud à Saint Louis cette nuit-là, si deux journalistes ne s'étaient pas soûlés pour l'oublier au point de tout croire possible, s'ils n'avaient pas eu l'idée d'appeler un taxi pour se réfugier dans le seul endroit frais sur des kilomètres à la ronde, si le chauffeur n'était pas entré avec eux dans la morgue et n'avait pas soulevé le drap cachant le corps voluptueux d'une jeune prostituée, s'il n'y avait pas eu cet instant trouble où les tabous les plus forts peuvent sauter, alors Philips ne se serait sans doute jamais assis dans la fraîcheur blanche des carrelages pour raconter l'étonnante histoire de Raven et Sadie Perminger...

On chante en Italien c'est bien connu... et on fait chanter aussi. Les lunes de miel a Sorrente fissent parfois avant d'avoir commencer, et moi, j'ai beau aimer l'Italie et les Italiennes, j'aurais préféré de beaucoup me trouver un bon boulot à New York.

Et voilà que le patron m'envoie sa fille à surveiller.

Des yeux pleins d'étoiles et des cheveux couleur de lune... Alors, malgré le soleil d''Italie, j'ai un peu des sueurs froides.

Vingt ans ont passé depuis le kidnapping de Miss Blandish. Dans un hôpital psychiatrique retentit, en pleine nuit, un cri d'horreur suivi du hurlement terrorisé d'un chien de garde. Une jeune démente vient de s'enfuir. Aussi fabuleusement belle que dangereuse, Carol Blandish porte dans ses veines la folle hérédité criminelle de son père. Elle est aussi la plus fascinante expression de la douceur de sa mère. Un démon dans l'enveloppe charnelle d'un ange. Une proie, par ailleurs richissime, que tout le pays va traquer. Les uns pour la récompense, les autres pour le prestige, d'autres encore pour des motifs toujours plus troubles... La malédiction Blandish perdure. Comment, dans ces conditions, ne pas vendre chèrement sa peau ? La chair de l'orchidée, publié après Pas d'orchidées pour Miss Blandish, est la suite de ce classique absolu.

Quatrième de couverture

On devrait toujours se méfier des fréquentations de bistrots. Harry, un photographe ambulant, fait la connaissance d'un vieux poivrot qui tout d'un coup l'accuse de lui avoir fauché son portefeuille. S'il arrive à prouver son innocence, c'est grâce à une fille au visage angélique.

C'est aussi en toute innocence qu'elle commet des larcins et plante même à l'occasion des couteaux dans le ventre de ses victimes.

«Une petite péquenaude, oui, peut-être... mais une tigresse en son genre et qui n'a nulle intention de moisir dans son patelin. Quand l'occasion se présente - en la personne de l'inquiétant et sinistre Dillon, le tueur aux dents longues - elle la saisit par les cheveux. Et les macchabées qui s'amoncellent ne l'arrêtent pas. Son appétit ne le cède en rien à celui de Dillon et s'il faut mettre les bouchées doubles, pourquoi pas ?»

"Alors, la vieille, faudrait peut-être songer à passer l'arme à gauche un de ces jours. On est patients, mais tout de même..."

Voilà ce que pensaient les trois personnes qui formaient l'entourage immédiat de la richissime Mme Morely-Johnson. Son chauffeur, Bromhead, anglais distingué et faussaire de génie, Sheila Oldhill, sa dame de compagnie, charmante et dévouée, enfin le séduisant Patterson, son banquier qui s'était fait piéger en beauté dans cette combine.

Mais il existe des gens assez dingues pour ne pas aimer l'argent. Et des vieilles dames qui ont la vie dure.

Voici l'histoire de Johnny Bianda, garde du corps dans un gang affilié

à la Mafia, un homme dont le seul rêve était de posséder un bateau et de le louer aux riches sportifs qui bêchent au large des côtes de Floride.

Pour réaliser ce rêvé, il n'hésite pas à s'emparer de 186' 000 dollars appartenant au gang.

Mais il savait que l'organisation finirait par le retrouver et le tuerait.

Ce n'était qu'une question de temps. Un sursis d'un an peut-être.

Pourtant il estimait que ce n'était pas payer trop cher la joie de sentir le pont d'un bateau se balancer sous ses pieds. Il n'ignorait pas qu'un jour ou l'autre on viendrait frapper à sa porte... mais il n'avait pas prévu que ce jour arriverait aussi tôt.

Tout le monde me l'avait bien dit. Miami, c'est un bon coin pour un millionnaire, mais pas pour les fauchés dont je fais partie. D'après eux, j'avais une chance de gagner correctement mon bœuf en remontant sur le ring. Pour moi, c'était bien fini, mais le fric en revanche, ça me tentait toujours. J'en ai en effet palpé et comme je m'étais toujours juré de le dépenser à la pelle, j'ai balancé une fortune sur une foule de badauds, en me baladant sur la corniche d'un immeuble, au 22e étage. Mais d'autres m'attendaient à une fenêtre d'angle.

Quand on est un scénariste à succès à court d'imagination par suite d'ennuis d'ordre sentimental, rien ne vaut une retraite dans un chalet perdu dans la nature en attendant le:, idées... et la visite d'un tueur fou en cavale. II a déjà six morts à son actif et n'hésiterait pas à faire un carton sur son hôte. Il en bave, le scénariste, mais si sa vie ne tient qu'à un fil, lui, en revanche, tient enfin son sujet. Fumant !

Du passé surgit une femme que Clay Burden a passionnément aimée: Valérie... La croyant perdue pour lui, il s'est marié. De son côté, elle a épousé Vidal, un riche homme d'affaires. Pour Clay, la situation ne présente aucun problème: un double divorce, et ils commencent une nouvelle vie.

Mais ce n'est pas aussi facile qu'il le croit. Vidal tient Valérie sous sa coupe en exerçant sur elle un pouvoir hypnotique. Elle vit dans une constante terreur. Pour la soustraire à cet envoûtement, il n'y a qu'une solution: supprimer Vidal.

Pauvre Clay... le vrai jobard. On arriverait à lui faire avaler n'importe quoi.

S'il n'y avait pas les fins de mois difficiles, on ne se plaindrait pas... On a un bon boulot, une bonne petite femme, de bonnes petites idées d'honnêteté. L'avenir n'est pas folichon, mais c'est mieux que rien...

Et puis un jour on embarque une belle fille dont la bagnole est en panne. Et elle vous fait rêver. A son corps. Et à son fric. Car manifestement, du fric, elle en a. Et des projets, et des promesses.

Alors, sans presque s'en rendre compte, on vire au salaud intégral, et le sang et la mort ne sont pas très loin...

Pauvre Cade. Un génie de la photo aux dires de tous... Autrefois car aujourd'hui, alcoolique au dernier degré, il a claqué tout son fric pour une belle Mexicaine. Il décroche bien des petits boulots mais partout on lui fauche ses clichés.

Liquidé, plumé, viré, pour lui la mort, c'est comme un dernier flash.

Source : Gallimard

J'avais devant moi une carrière toute tracée. Seulement j'ai eu le malheur de me laisser embobiner. Mignonne à croquer, Lucille, la femme de mon patron, voulait apprendre à conduire à l'insu de son mari, pour lui faire une surprise. Mais la surprise, c'est à moi qu'elle devait la réserver : elle avait écrasé un flic au volant de ma bagnole et pris la fuite. Et dire que pour la sortir de ce pétrin, j'étais prêt à prendre ça à ma charge. Quel ballot !

Depuis quinze ans, la police et les compagnies d'assurances cherchent, sans succès, à retrouver les bijoux appartenant au maharajah de Chittabad.

Il y en a pour quatre millions de dollars, une paille ! Et soudain tout un petit monde commence à s'agiter, car un financier au bord de la faillite a l'idée de récupérer le magot qui est bien planqué quelque part, mais où ? Pour le savoir, il prend contact avec un fourgue qui lui recommande un tueur.

L'affaire se présente assez bien, ma foi, mais les filles sans papa et les océans savent garder leurs secrets.

Le yeux exorbités, le mécanicien regarda Harry dans le poste d pilotage et esquissa le geste de se lever.

_Restez où vous êtes ordonna Harry.

C'est un hold-up. Mettez le pilotage automatique et allez tous les trois dans la cabine ou je vous troue la peau.

_Vous êtes fou, fit McClure, le pilote.

On va tous s'écraser.

_ Ne vous tracassez pas pour ça, je sais piloter un zinc aussi bien que vous

_ Si c'est après les diamants que vous en avez, vous ne pourrez pas vous sauver avec: une escorte nous attends au terrain. A ce moment, un coup de feu retentit , aussitôt suivi par la détonation d'une arme de plus fort calibre.

Une petite ville de province, c'est pas forcément un havre de verdure, un îlot de vertu...

Ce peut-être aussi le repaire du spéculateurs en tous genres, de joueurs professionnels, de tueurs... Imaginons donc deux petites villes voisines : l'une est sage, l'autre perverse. Imaginons la Jeanne d'Arc de la bonne petite ville qui décide de bouter les truands hors de la méchante ville...

Eh bien, on ne peut que lui souhaiter bon vent, tout en se bouchant les oreilles pour ne pas entendre la pétarade des pistolets automatiques.

Après avoir tiré cinq ans de prison, j'ai échoué à Wicksteed, un trou perdu sur la côte du Pacifique où tout le monde est décidément très chouette et ne songe qu'à aider son prochain. Bien vite gagné par cet esprit civique, j'ai filé un coup de main à Beth Marshall pour la débarrasser de son mari, Je comptais bien avoir et la femme et argent mais on tombe très souvent sur des ingrats.

Bientôt, il ne me restait plus que des regrets... et un flingue avec l'idée bien arrêtée de m'en servir.

Père d'un héros du Vietnam, le vieux Jackson, un type teigneux qui fait l'élevage des grenouilles, envoie une lettre à la Parnell Detective Agency pour signaler la disparition de son petit-fils, dont il a la charge. Dirk Wallace, enquêteur de l'agence, est chargé de cette mission. Une simple fugue, apparemment. Mais à son arrivée à Searle, un bled perdu, les choses se gâtent. On parle beaucoup, on ment souvent, on assassine gaiement. Et Wallace doit remuer la boue de ces étangs nauséabonds pour faire jaillir la vérité qui n'est pas nue, mais travestie.

Source : Gallimard

La guerre, le " close-combat ", ça, je connaissais. Et c'était pour mes qualités supposées d'ex-commando que le dénommé Sarek m'avait engagé comme garde du corps. Mais la guerre des nerfs, ça me rendit tout de suite nerveux. Parce que, avec mon poussah de nouveau patron, sa femme beaucoup trop belle pour lui et son incroyable, son effroyable lardeuss qu'il devait porter même au lit, il y avait de quoi faire déserter toute une division d'élite.

Vassi était bien ficelé sur sa chaise. Quand les boules tombèrent dans le récipient, une vapeur blanche s'en échappa. Vassi, pour éviter la fumée, voulut retenir sa respiration. Moi, derrière la vitre, je le regardais, bouleversé. Pas seulement parce que c'est terrifiant, l'agonie d’un homme assassiné au nom de la justice. Mais parce que, avant d'entrer dans la chambre de mort, Vassi m'avait murmuré qu'il était innocent. Et moi je l'avais cru.

Il était jeune, joli garçon, il avait pour papa un gros ponte du cinéma. Bref, pas de quoi se biler dans l'existence. Sauf qu'il entendait des voix. Ou plutôt une voix. Intérieure, insistante, qui lui commndait de tuer pour se prouver qu'il était un homme, un vrai. Un jour, la voix devint si obsédante qu'il se décida. A tuer une femme. Il la choisit, presque au hasard, sur la plage de Cannes, parmi la foule des habitués du Festival. Quel malheur pour la petite Lucille qu'elle ait été starlette. Et si jolie.

Quatrième de couverture

En vue de cette expédition au Natal, ils avaient fait les choses en grand, les trois aventuriers chevronnés : hélicoptère, Land Rover, plusieurs bantous et même une fille sensationnelle. Et tout ça pour récupérer une bague. Ce bijou ayant appartenu à César Borgia avait été volé par Kahlenberg qui, dans ses caves, entassait des trésors fabuleux. Si les femmes sont volontiers croqueuses de diamants, les crocodiles sont croqueurs de bonshommes. Quant aux vautours, ils se contentent des restes.

Le sac à main de la blonde inconnue était resté dans la cabine téléphonique. Je tirai la porte vitrée et portait l'écouteur à l'oreille pour faire semblant de téléphoner. De ma main libre, j'ouvris le sac et tombai sur une liasse de billets.

Juste au moment où je les fourrais dans ma poche, une ombre bougea dans la petite glace, au-dessus de l'appareil. Je levai les yeux : la blonde était là... derrière moi, à me guetter.

Source : Gallimard

Que Netta Scott se soit suicidée en se collant la tête dans son four à gaz, voilà qui m'étonnait beaucoup. C'était une fille ravissante, adorant la vie qu'elle passait volontiers en compagnie des hommes, dans un plumard.

Lorsque j'ai voulu me livrer à une petite enquête, j'ai rencontré un tas de gens qui me recommandaient de ne pas y mettre le nez. Si les cadavres se volatilisent, c'est parce qu'ils peuvent resservir. Et les filles ont parfois de curieuses ceintures de chasteté.

La premiere fille que j'aperçus en descendant du train à Saint-Raphaël City était sensationnelle: Cadillac et bikini. La deuxième était plus sensationnelle encore : émeraude et robe pailletée. Quant à la troisième elle les surpassait toutes dans son genre: bikini bleu pâle et pic à glace enfoncé dans la gorge...

On a beau être un Don Quichotte, quand on prend en photo une rouquine beaucoup trop belle pour avoir la vertu de Dulcinée, l'eau vous monte à la bouche. Et quand on a été obligé pour ça de se planquer derrière un orgue de salon, reporter ou pas, on réfléchit. On se demande qui c'est, au juste, ce mystérieux M. Morgan qui vous a engagé pour tripoter l'objectif, et ce que contient l'enveloppe bien scellée que la fille a remise à certain malfrat qui fait dans le chantage. La curiosité étant toujours punie, fini de rêver qu'on goûte à la rouquine. Ce qu'on déguste, c'est tout autre chose!

Ça n'a rien de réjouissant d'avoir affaire à un vrai dingue qui, par esprit de vengeance, vous oblige à participer au braquage de la banque la plus sûre du monde. Or c'était moi qui avais mis au point le système de sécurité. Le type m'a bien possédé en collant tout simplement un cadavre dans le coffre de ma voiture. Un beau chantage avec chœurs et orchestre. Tout ça pour les beaux yeux de Glenda, une vraie furie rouquine qui tire ses chèques à coups de mitraillette

" L'homme au complet brun écarta les rideaux d'un coup d'épaule et fit un pas en avant. Vif comme l'air, il passa la cordelière par-dessus la tête de la fille et la serra autour de son cou. Lui appuyant un genou au creux des reins, il la projeta en avant, à quatre pattes. Il se laissa alors tomber sur elle, et la maintint au sol. La cordelière mordit dans la chair, transformant le hurlement d'angoisse en un gémissement presque imperceptible. Il accentua la pression de son genou entre les omoplates et l'étreinte de la cordelière. Il mâchait toujours régulièrement son chewing-gum

Un trio édifiant. Le premier était un assassin, un nazi, un raté et un pas beau. Le second, lui, était un fort joli garçon. II était également assassin. Et disciple du marquis de Sade. Quant à la troisième, c'était le genre épave. Voleuse, mais elle gâchait le métier. Et complètement sourde, avec ça.

Avec cette fine équipe, on pouvait s'attendre à tout. Même à ce qu'ils choisissent, pour théâtre de leurs violences et de leurs folies, une paisible demeure de la verte campagne anglaise.

M. Maurer a un excellent slogan : " Ventre ouvert - bouche cousue. " Les macchabs, il le sait, n'ont pas pour habitude de raconter des histoires.

Seulement voilà...

Conrad, lui, est prêt à sacrifier les joies de la famille pour protéger la veuve et l'orphelin.

Et les témoins, ça ne se trouve pas sous les pieds d'un cheval.

De plus, Conrad les préfère vivants, quand ils sont du sexe faible.

Maurer contre Conrad... c'est une histoire fertile en surprises. Parfait amour et crime parfait... ou presque.

Source : Gallimard

Cooper alla répondre au téléphone dans la pièce voisine et la blonde me murmura à l'oreille :

— Magne-toi, Toto ! Ce vieux dégoûtant m'a promis un collier de perles ! Des fois qu'il changerait d'Idée.

— Vous bilez pas !

Je me mis au travail et, en moins de deux, J'ouvris le coffre-fort. Sur trois rayons s'entassaient des billets de cent dollars. La blonde se pencha. Son haleine me chatouilla le cou.

— Oh ! Funérailles ! s'écria-t-elle. Qu'est-ce qu'on attend pour se servir ?

Afin de pouvoir rencarder son petit ami Harry en quête d'un coup magistral, Julie se fait engager comme femme de chambre chez un richissime constructeur d'avions.

Elle obtient tous les renseignements désirables sur le fonctionnement de la fameuse chambre forte, où la femme de l'industriel garde ses fourrures et ses bijoux.

Le résultat paraît acquis d'avance. Mais soudain quelque chose surgit, qui fiche tout par terre.

(Gallimard, Série Noire, 1954)

– Ainsi, dit Kit, vous allez prendre cette pauvre fille comme bouc émissaire. C'est elle que les flics accuseront du vol. Et s'ils la rattrapent ? Ils la feront parler. Ils se rendront compte immédiatement qu'elle n'est pas coupable. Alors ?

– Ils ne la rattraperont jamais, fit Calvin. Ils la retrouveront, mais elle ne sera plus en mesure de... parler.

Kit frémit, se raidit.

– Après tout, dit Calvin, vous le voulez, cet argent, oui ou non ? Moi, oui. Et rien ne m'arrêtera.

Ah! Ils forment une drôle d'équipe, le «colonel» Shelley, un des escrocs les plus élégants et les plus astucieux du monde des affaires, et son amie, Martha, une énorme bonne femme qui se bourre de petits fours, mais qui a le génie pour organiser les cambiolages, sans avoir jamais volé une botte de radis de ses propres mains. Leur terrain de manœuvres : la Floride où tous les gros richards rappliquent avec leurs épouses ou maîtresses couvertes de bijoux.

(Gallimard, Carré Noir, 1972)

Paradise City est un petit port de la côte de Floride où le plus misérable marin possède son yacht de vingt mètres de long.

Si, dans le coin, la pêche est fructueuse, mieux vaut – tant qu'à faire – lancer ses filets dans les coffres-forts qui renferment des joyaux fabuleux.

C'est bien l'intention de la grosse Martha – une vraie tour de mamelles, mais drôlement astucieuse, qui aime autant les cailloux que les crottes en chocolat.

Las! comme tous les bijoux célèbres, les diamants Esmaldi ont une histoire de sang, de volupté et de mort.

Ce ne devrait pas en rester là.

(Gallimard, La Poche Noire, 1968)

Jerry Stevens, acteur de second plan en chômage, se voit proposer un engagement de 1000 dollars par jour pour incarner John Ferguson, un des types les plus riches du monde. Pas à l'écran, mais dans la vie. C'est afin de permettre à l'homme d'affaires de conclure un marché en secret, sans être harcelé par ses concurrents et les journalistes. Stevens accepte ce rôle de "doublure". Mais le fabuleux cachet cache la pilule. S'il entre dans la peau du personnage, il sombre en même temps dans un cauchemar d'intrigues, de meurtres, et risque de perdre la vie sous l'identité d'un autre. Petit rôle, on n'est pas grand chose, soit, mais quand même!

quatrième de couverture Gallimard 1972 collection carré noir

Ken tenait le briquet au dessus de sa tête.

La flamme diminuait progressivement.

dans un instant, elle allait s'éteindre.

Il avança, scrutant l'obscurité de la pièce.

La fille était couché en travers du lit, les bras levé au-dessus de la tête, entièrement nue. Un mince filet de sang courrait entre ses seins et formait une flaque sur le sol.

Ken demeura paralysé, les yeux rivés sur elle, incapable de faire un mouvement.

La flamme dansante du briquet s'éteignit tout à coup.

Pour Kester Weidmann, millionnaire un peu... excentrique, le mot "Zombie" évoque la magie noire et ces êtres morts-vivants qui, dit-on, sèment l'épouvante dans les campagnes reculées des Antilles.

Pour Rollo, propriétaire d'une boîte de nuit exotique, le "Zombie" n'est qu'un prétexte à spectacle étourdissant.

Mais il n'a pas prévu dans le programme la disparition "magique" d'un cadavre embaumé... Le frère défunt de Kester Weidmann jouerait-il les "Zombies" lui aussi?

Les boulots faciles, ça finit toujours par foirer à un moment ou à un autre. Le secret de la réussite, c'est la difficulté ! Telle était la philosophie de Frank.

Et pour la mettre en pratique, il avait imaginé de s'attaquer à un fourgon blindé à l'épreuve de la dynamite. Dingue ! Mais il faut dire qu'il avait un sérieux atout en la personne de Ginny, une petite brune pas laide à regarder, et futée comme pas une.

Dans la jungle du crime, les loups, on le sait, se dévorent entre eux. Mais Fraser ne tarde pas à apprendre que, dans cette immense bagarre de fauves, où s'affrontent les Grecs, habiles à manier le rasoir, les homosexuels, les tueurs et les maquereaux, les plus féroces sont toujours les femelles...

Un objet, qui aurait pu être un gros bourdon, me frôla ; au loin, sur la colline, un coup de feu retentit. Je plongeai dans l'herbe, au pied de la cascade. Prudemment, je relevai la tête et regardai en arrière pour improviser un plan de retraite...

Un nouveau coup de feu éclata. Ainsi, ils étaient deux! Deux tueurs chinois qui allaient attendre, attendre longuement, avant de venir s'assurer que j'étais bien mort. Je me préparai à les affronter.

Je savais qu'il n'aurait pas fallu toucher à ça au bout d'une gaffe de six mètres... La sonnette d'alarme continuait à résonner dans mon cerveau et elle me disait que ce gros représentant en chair fraîche me prenait pour un corniaud. J'étais persuadé que toute cette histoire à la gomme : le poignard de Cellini, la danseuse nue somnambule, le poudrier dans le coffre-fort, n'était qu'un tissu de mensonges. J'aurais dû lui dire d'aller se foutre dans un lac... Ça m'aurait évité d'être poursuivi pour assassinat...

Aujourdh'ui, on ne compte plus les détournements d'avions.

Le colonel Olson, héros du Viêt-nam, devenu pilote civil, a le projet de faucher un appareil qui vaut dix millions de dollars...

Pour l'aider, il fait appel à Jack Crane, son ancien mécanicien, qui naguère a descendu du Viet surtout pour détrousser les cadavres. Un petit ange, quoi. Jack est partant mais c'est l'atterrissage qui est plutôt dangereux. Dame, s'il ne s'était pas risqué à séduire la belle et redoutable Vicky Essex, unanimement considérée comme la reine des peaux de vache, les choses se seraient peut-être passées autrement.

Même pour une crapule, quand on a la vie sauve, on peut encore se considérer comme verni.

Une veuve joyeuse non. D'abord parce qu'elle n'était pas veuve. Pas tout à fait. Son richard de mari italien, paralysé, était un mort vivant.

Le déclassé que j'étais, l'homme qui vivait d'expédients, devint fou d'elle au premier regard. Et c'est comme ça que je ne vis pas le fossé qui se creusait devant moi, et au bout duquel m'attendait la culbute.

Et lorsqu'un jour, enfin, elle me proposa, moyennant cinquante millions, de l'aider à faire de ce mort vivant un mort définitif, je fis seulement semblant d'hésiter... Quoi qu'on en dise, quand on a l'amour, mieux vaut le fric que l'eau fraîche...

«Un bon conseil, vous feriez mieux de vous tirer d'ici».

Les types commençaient à grommeler et à se rapprocher de moi, comme s'ils voulaient me faire un mauvais sort. J'ouvris rapidement la portière et me glissai au volant. Le type à la pomme d'Adam passa sa longue gueule mal rasée par la portière : «Va donc, eh, semelle crêpe! dit-il. Par ici, on n'aime pas des mecs dans ton genre».

Ça me fourmillait drôlement dans les biceps, mais je n'étais pas venu dans ce patelin pour me bagarrer.

II y avait mieux à faire...

D'une part, une enfant brune, aux yeux en amande, à la bouche touchante et à l'amour immense... d'autre part, cent vingt diamants d'une eau incomparable...

Quelle est la vraie richesse? Jaffe ne se posait pas la question. Il voulait tout avoir et rien payer.

Un corps excitant, un passé sans doute orageux, mais sa voix était une mine d'or...

Je l'avais tirée des pattes d'un tueur, elle m'avait volé le peu d'argent que j'avais, moi, minable pianiste de bastringue. Mais je voulais en faire une vedette, et j'y arriverais, j'en étais sûr...

Jusqu'au jour où elle loupa sa première audition et où je m'aperçus qu'elle était camée jusqu'aux yeux....

Les durs eux-mêmes ont parfois besoin de vacances. Et, Paradise Palms, plage du Pacifique, que Chester Cain a choisi pour venir se détendre un peu, semble un lieu de villégiature idéal.

Un matin, au réveil, Cain découvre un cadavre entier entre sa maîtresse d'un soir et lui. Du coup, la police locale se retourne contre le touriste. Et le touriste se voit contraint de décrocher sa panoplie de «dur».

Chassez le naturel – il revient au galop!

(Gallimard, Série Noire, 1954)

J'étais assez flatté de voir que ma réputation de dur m'avait suivi jusqu'ici. Un peu ennuyé aussi : j'avais la ferme intention de me payer du bon temps à Paradise Palms. Mais quelqu'un avait décidé de me gâcher mes vacances. Un petit plaisantin qui, non content de me jeter dans les bras de vierges douteuses et de droguer ma boisson favorite, poussait le mauvais goût jusqu'à planquer des cadavres dans ma chambre. Comme vacances, c'était réussi !

(Gallimard, Carré Noir, 1972)

Vic traversa le patio et jeta un coup d'œil dans la niche de Bruno. Elle était vide. Il siffla, attendit un moment, puis, ne voyant pas le chien accourir comme chaque matin à son appel, fit quelques pas vers le désert. Le soleil se levait sur les dunes. Tout était silencieux. Trop silencieux. Vic sentit un frisson lui parcourir l'échine.

Nous allons publier une série de papiers sur les disparitions... Annonça le rédacteur en chef. Pour vous, Chet, je vous en ai dégoté une du tonnerre. Vous allez vous y mettre, toutes affaires cessantes et au trot !

Chet Sladen, reporter au magazine policier FAITS DIVERS, apprendra que, si les vivants disparaissent parfois, les morts, eux, ont la vie dure et ne sont pas toujours aussi dociles que le souhaiteraient les assassins.

Source : Gallimard

Deux auto-stoppeuses inquiétantes, un automobiliste victime de sa fatuité, une jeune fille agressée dans un parc, un coureur automobile qui se tue par haine de sa femme, un boxeur trop naïf qui se mue en assassin, des brutes galonnées qui sèment la terreur dans une Amérique latine secouée par la révolution : dans ces nouvelles d'inspirations diverses, James Hadley Chase, pionnier du roman noir, abandonnant pour une fois les intrigues purement policières, s'enfonce et nous entraîne dans un monde peut-être encore plus noir, typique d'un certain aspect de la littérature américaine des années trente : bars louches, halls d'hôtels minables, autoroutes anonymes, champs de bataille brûlés de soleil. Mais s'il aborde dans ces récits des thèmes pour lui différents, Chase y montre la même précision, la même efficacité de l'écriture, marquée par une froideur cynique et une violence impitoyable.

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode