Jason Shawn Alexander

Comme pour les deux premiers tomes, les auteurs nous plongent au coeur d'un polar noir mené d'une main de maître ! De nouvelles enquêtes nous attendent et les auteurs se concentrent davantage sur Montoya et Allen et de nouveau ils traitent en parallèle à la fois l'enquête policière et les relations intimes qu'entretiennent les policiers tout en dépeignant une Gotham toujours aussi sombre et corrompue.

La fin du tome est consacrée à l'inspecteur MacDonald qu'on découvre petit à petit et personnellement je l'ai beaucoup appréciée.

Batman est toujours aussi peu présent, ce qui est une bonne chance parce que chacun de ses apparitions sont très bien traitées et permettent de mettre en exergue la position délicate à la fois de la police et du justicier. c'est très bien fait ! Curieux également que la présence du chevalier noir écrase complètement celle du commissaire mais soit sur le même pied d'égalité avec Montoya et Mac Donald. Faut croire que le chevalier noir sait doser son côté dramatique et temporiser sa noirceur quand il parle à des gens dignes de confiance. un trait dont on s'aperçoit dans ses aventures personnelles.

Bref, j'ai été ravie une nouvelle fois de plonger dans cette Gotham si réaliste !

Inspiré des personnages du roman de Michael Chabon "Les extraordinaires Aventures de Kavalier & Clay".

Divertissant, mais sans plus.

Des incohérences dans le scénario, dans les dialogues, ça manque de développement des personnages et de cohérence dans leurs comportements. C’est trop précipité, l’histoire ne se prêtait pas au format de la série limitée parce que les révélations sont toutes forcées afin de les faire rentrer dans l’histoire et avoir quelque chose de complet à la fin des six chapitres. Ce qui est raté vu que la dernière image laisse à présager une suite qui serait malvenue vu ce qui s’est passé jusque là.

En plus je n’ai pas du tout apprécié le travail du dessinateur : je n’aime pas du tout ce style quasi-photographique dans les traits, surtout quand il est couplé avec une colorisation aussi abstraite. Pour une couverture ça ne me dérange pas mais avoir 130 pages de ça en images séquentielles c’est perturbant et je trouve ça moche, une scène d’action par exemple ne se prête pas à ce genre de détails, ce n’est pas l’objectif.

J’étais impatient de découvrir le travail de Williamson mais je n’aurais pas dû commencer par celui-là.

Un tome que j'ai moins apprécié que les précédents du au fait que je n'ai pas aimé le style graphisme.

Un scénario rempli de combat rendant la lecture passionnante malgré que l'histoire avance plus lentement.

Un tome contenant plus de dialogue que de combat faisant avancé lentement l'intrigue.

Un tome qui marque un nouveau tournant dans l'intrigue augmentant les enjeux et la haines des ennemis de Simons.

On est plongé dans un combat titanesque ou cette fois Spawn ne parviens pas à prendre le dessus, se qui le rend beaucoup plus intéressant para rapport à tous les tomes précédents.