Jean Amila
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Note moyenne : 7.13/10Nombre d'évaluations : 8
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Les derniers commentaires sur ses livres
Je suis tombée sous le charme de ce gamin arraché à son cocon familial et qui débarque dans un orphelinat. Ce gosse reste tout imprégné de l'amour qu'il voue à sa maman et à la haine de ceux qui se sont acharnés contre elle. Elle lui parlait de son père fusillé pour l'exemple et elle lui insuflait sa fierté de l'avoir eu pour époux et de vouloir le venger. Tant et si bien que du haut de ses 8 ans le gosse n'a qu'un but dans sa petite tête intelligente, c'est de satisfaire sa maman. Il entraîne avec lui trois de ses potes pour une aventure de héros qui vise à réhabiliter l'honneur de son papa.
Magnifique histoire et alors l'écriture ! EPOUSTOUFLANTE !
Je n'était encore jamais tombé sur un auteur reprenant de telles idées et ma foi, dans la bouche d'un gosse ça passe super bien et on se dit qu'il y un sacré fond de vérité dans tout ça.
Afficher en entierCe n'est pas un de mes polars préférés mais l'histoire est bien surtout si on a un après-midi où on a rien à faire.
Afficher en entierUne belle découverte! Une lecture facile et sans temps morts.
Afficher en entierUn souvenir très fort de ce livre lu à sa sortie.
Cet adolescent qui cherche à réhabiliter son père fusillé pendant la guerre de 14-18, est vraiment touchant.
Ce livre est vraiment à lire, l'on apprend beaucoup sur la vie dans les tranchées, les mutineries. La guerre vu autrement, où les héros ne sont pas ceux que l'on croît.
Afficher en entierJ'ai lu ce roman il y à longtemps et j'ai gardé un excellent souvenir de cette lecture malgré le passage du temps qui rend obsolète la vision de l'auteur.Une curiosité !
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Biographie
Jean Amila, de son vrai nom Jean Meckert, est né en 1910 à Paris. Après avoir déserté le foyer familial en compagnie d'une infirmière, son père est fusillé à la fin de la première guerre mondiale ; sa mère ne s'en remettra pas et sera internée durant deux ans. Lui sera alors placé dans un orphelinat où il complètera son éducation en dévorant les livres et en commençant à travailler dès l'âge de treize ans.
En 1939 il est mobilisé mais, après la débâcle, son régiment est immobilisé en Suisse. C'est là qu'il écrira son premier roman, Les Coups, publié par Gallimard en 1942. Il quitte alors son poste de fonctionnaire à la mairie de Paris et se consacre tout entier à la littérature. Le succès ne sera cependant pas au rendez-vous.
Remarqué néanmoins par les surréalistes, comme Raymond Queneau ou André Gide, il entre en 1950, à la demande de Georges Duhamel, à la Série Noire, alors réservée au roman noir américain. Suivront vingt et un romans...
En 1971, après un voyage en Océanie, il dénonce les essais nucléaires français, ce qui lui vaudra (semble-t-il, l'affaire n'a jamais vraiment été élucidée) un tabassage en règle dont il ressortira amnésique.
Après dix années de silence, il revient en 1981 avec Le Boucher des Hurlus.
Il décède en mars 1995 sans avoir connu de véritable reconnaissance au niveau du public mais ses œuvres (son œuvre) ne cessent d'être analysées et présentées. Un manuscrit inédit, datant des années quarante, est même paru cette année sous la signature de Jean Meckert : La Marche du Canon.
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