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Toutes les séries de Jean Anglade

3 livres
17 lecteurs

En Auvergne, entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, le monde à la fois dur et attachant des couteliers de Thiers.

Les Ventres Jaunes sont la fierté de l'artisanat auvergnat. Ces hommes au savoir-faire unique ont donné à la coutellerie de Thiers sa noblesse et sa renommée internationale. Maurice Pitelet, dit « Tchoucossa », appartient à cette communauté d'artisans joyeuse et de tendance libertaire. Marié à Hortense, père comblé de trois garçons, il souhaite transmettre le flambeau à l'un de ses fils. De 1883 à 1911 s'égrènent les années laborieuses de la famille Pitelet avec ses coups d'éclat, ses drames, ses destinées imprévisibles, au gré de la plume malicieuse de Jean Anglade.

Tous les livres de Jean Anglade

Après quarante ans de bons et loyaux services comme correcteur-typographe au quotidien La Montagne, Romain Fougères a bien mérité sa retraite. Mais ce pur Auvergnat, énergique et généreux, ne peut se résoudre au bricolage. Une association humanitaire lui offre alors l'occasion de transmettre son expérience et d'agir selon sa conscience : elle recherche un bénévole pour créer une imprimerie au Congo. Avant le grand départ, Romain se remémore son existence paisible, celle d'un enfant de la campagne qui a connu la guerre, puis la transformation de Clermont-Ferrand de cité provinciale en métropole régionale, et qui, aujourd'hui, se prépare à l'aventure qui va couronner sa vie...

Jean Anglade signe un recueil de nouvelles sur autant de sujets drôles, insolites, touchants.

Les mots de Jean Anglade jaillissent d'une plume inimitable : "Je suis né par hasard à Thiers au pays des couteaux mais j'ai reçu mon âme de partout." En témoignent ces treize nouvelles, drôles, tendres, insolites, qui nous parlent au coeur. Treize contes aux thèmes universels qui sont autant de réflexions sages ou fantaisistes, de vérites toutes simples, de miroirs de nos vies et de nous-mêmes. D'Auvergne ou d'ailleurs, d'hier ou d'aujourd'hui, Avec le temps... puise le meilleur d'un auteur dont le plaisir est de nous faire partager le goût des belles histoires, celles du temps fraternel des veillées d'autrefois.

« Nom de gueux ! » jure Mathilde à longueur de journée. Contre qui, contre quoi ? Ultime habitante d'un hameau d'Auvergne, il ne lui reste que ses chèvres, ses poules et son chat à qui faire la causette. Sans oublier le facteur, quand il passe.

Mais Mathilde ne renonce à rien : ni à l'espoir de voir son village repeuplé, ni à celui de retrouver son ingrat de fils parti en ville sans jamais plus donner de nouvelles.

Illusion de la vie, des derniers jours comptés.

Mathilde qui vit encore et qu'on a déjà oubliée...

De 1839 à 1948, pendant neuf années de dur labeur et d'enfer noir, les puysatiers creusèrent le tunnel du Lioran, en Auvergne, qui fut longtemps le plus long tunnel de France. Une extraordinaire épopée.

Les puysatiers sont des perceurs de puys. Ceux qui ont, de 1839 à 1848, percé avec Géraud Codier le puy de Masseboeuf pour creuser le tunnel du Lioran. Au pic et à la pioche d'abord, comme au temps des Gallo-Romains. Neuf années d'enfer, de ténèbres, de fumées, d'éboulements, d'inondations boueuses, d'asphyxie, d'épidémies, pour ouvrir ce trou de taupe de 1 414 mètres, longtemps le plus long tunnel de France. L'histoire commence par la pendaison de Pélage Cordier, le grand-père de Géraud, voleur de grand chemin, instigateur involontaire du percement. Tunnel aux idées subversives. Tunnel aux effrois, dans lequel les chevaux refusaient de s'engager. Mais aussi tunnel aux amours. Tunnel aux fromages. Géraud a vécu tout cela et nous le raconte, tout en tricotant des chaussettes et des mitaines, avec l'humour et la sagesse d'un Auvergnat octogénaire.

Avec ce vingt-cinquième ouvrage publié aux Presses de la Cité, Jean Anglade nous livre l'histoire tendre et généreuse d'un petit Auvergnat, « Sang-de-Chou », et de sa famille pittoresque.

Baptiste Pascal, surnommé « Sang-de-Chou » par ses camarades, est un petit Auvergnat débrouillard, heureux de son sort au milieu des animaux de la ferme, des champs, de l'école, entre ses « vieux » et son grand frère, « bête comme trente-six cochons ». Jusqu'à ce qu'un événement contraigne la famille à s'installer à Thiers. Adieu parties de pêche, vaches, cochons, campagne et chemins buissonniers ! Un déménagement comme un exil. Avant, pour Baptiste, un autre départ, celui pour la guerre, qui sonnera le glas de sa vie de famille et de son univers auvergnat. Il devient bavarois...

Avec ce vingt-cinquième roman publié aux Presses de la Cité, Jean Anglade nous fait partager, une fois encore, son credo, sa philosophie souriante : « Ma véritable région, ce n'est pas l'Auvergne, c'est l'Homme. »

4eme de couverture

Rien n'est simple à saint-coutain, vinage établi sur la frontière départementale entre le cantal et l'aveyron. ... Lire la suite

Ceux de la paroisse saint-nicol regardent de travers ceux de saint-christophe, qui le leur rendent bien. il y a même deux mairies, deux bureaux de poste et on vote à droite d'un côté, à gauche de l'autre. le seul lien entre les deux villages, c'est celui qui unit le petit léonce bros, enfant bâtard de saint-christophe, à flora, une demoiselle de saint-nicol. et puis, un jour, afin de préciser les limites de leurs communes, les deux maires décident de faire peindre sur le sol une ligne frontière.

Ligne blanche qui devient une curiosité touristique certes, mais qui sépare encore davantage nos petits roméo et juliette de dix ans...

Un marin auvergnat épouse et ramène dans son village une jeune Indochinoise ! Un sujet d'actualité, traité par Jean Anglade avec sa sagesse et son humour coutumiers.

Auguste Mercier, qui cumule les beaux métiers d'agriculteur et de facteur, a été bien déçu lorsque son fils Raoul a embrassé la carrière maritime. Aussi, en cette année 1975, se réjouit-il de le voir enfin rentrer chez lui, en Auvergne. Mais, à la stupeur d'Auguste, Raoul revient avec Béatrice, une jeune Indochinoise qu'il compte épouser, et la fille de celle-ci, la petite Jeannette. Si Auguste décide d'aimer sa nouvelle famille - il rebaptise même l'enfant Plampougnette -, ce n'est pas le cas d'Augusta, la belle-mère, qui accepte mal ces deux étrangères, si différentes d'elle et venues de si loin. Les relations entre Augusta et Béatrice tournent à la confrontation, mais, comme le dit l'auteur lui-même, maître de l'humour à l'auvergnate, " l'amour et l'agriculture auront le dernier mot "...

Au Grillon vert, les clients sont bien singuliers : allumeur de réverbères, peintre-distillateur... Tout ce monde rit, chahute, raconte sa vie. Un roman d'Auvergne et de partout dans l'univers merveilleux de Jean Anglade.

Présentation du livre

Fontgiève, " le petit Cayenne ", un quartier populaire de Clermont-Ferrand comme il en existait, entre les deux guerres, dans toutes les villes de France. Quartier plutôt chaud, si l'on en juge par Monsieur Maxime et ses filles " vénéricultrices ". Au milieu du site, le Grillon vert, hôtel-restaurant-comptoir. On prend des pensionnaires. On loge à pied, à cheval et en voiture. Des clients singuliers : Pouett-Pouett, le chauffeur du camion Fiat ; monsieur Carré, retraité de l'état civil ; monsieur Conchon-Quinette, industriel en confection ; Jean Desvignes, qu'on dit fou comme une chèvre ; Amandine, institutrice chauve ; monsieur Aussoleil, allumeur de réverbères ; monsieur Hébrard, professeur d'anglais, qui a épousé une Ecossaise pour avoir un dictionnaire jusque dans son lit ; l'abbé Fourvel, curé de Saint-Eutrope ; Mario Pérouse, peintre et distillateur. Tout ce monde rit, chahute, tape la manille, commente les Saintes Ecritures. Cependant que Marcel, peintre talentueux, fils du propriétaire, se persuade qu'il est la réincarnation d'un autre artiste, mort le jour où lui-même naissait.

En 1943, des enfants marseillais sont envoyés à la campagne. Zéna, neuf ans, est accueillie par une famille du Cantal. Entre la petite fille de Marseille et Adrien, le jeune Auvergnat, naît une merveilleuse amitié. Un roman de pureté et de fraîcheur au milieu des tourmentes de l'Histoire, par le "patriarche des lettres auvergnates".

Présentation du livre

- Mon Dieu, s'écria une des trois femmes. Comme elle est trasse !

Zéna se sentit rougir de sa " trasserie ".

- Quand j'étais petite, j'avais les joues rondes...

C'est ainsi qu'en 1943 Zénaïde, enfant de Marseille, fut accueillie à son arrivée chez les Rouffiat, à la ferme du Cayrol, en Auvergne. Très vite, Zéna et le petit Adrien Rouffiat se lient d'une tendre amitié. Elle lui apprend qu'il faut prier Dieu en fermant l'oeil gauche, c'est plus efficace. Il lui apprend comment il faut manger le fromage dans les bonnes règles. Grâce à de savants calculs, ils arrivent à déterminer le poids de leur âme : vingt-neuf grammes pour l'une, trente-cinq grammes pour l'autre. En juin, juillet et août 1944, les voilà pris dans les furieux combats du mont Mouchet. Nez à nez des enfants avec un avion allemand et ce qu'il en résulte. Amourettes, délices et orgues volcaniques. Puis la vie les sépare. En revenant de la guerre d'Algérie, Adrien recherche Zéna à Marseille...

En Auvergne, à Thiers, tout au long du XXe siècle, les souvenirs de la famille d'Henri, fils d'un père kabyle et d'une mère auvergnate.

En 1920, l'arrivée à Thiers, au coeur du pays auvergnat, d'Ahmed, un jeune Kabyle tout juste démobilisé, ne passe pas inaperçue. Employé dans une usine de couteaux, il y rencontre sa future épouse, prénommée Joséphie. Malgré les réticences de la famille de la jeune épouse, un bel amour va naître entre ces deux êtres aux vies et aux cultures si différentes. Ce sera ensuite la naissance d'Henri, dit Crocus en raison de l'étonnante couleur de ses cheveux. Celui-ci choisira la noble profession de clown indépendant, appliquant au mieux ce constat de Molière : « C'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens ».

En Auvergne, au XIXe siècle, la sorcellerie, l'ignorance et la superstition sont autant d'obstacles à l'émergence d'une nouvelle science, la médecine. Un défi de taille pour Sylvain Sahut, un homme qui croit en son progrès et travaille avec passion.

Présentation du livre

Dans les années 1830, au sein des volcans Auvergne, les hasards de la vie mènent vers la médecine le jeune Sylvain Sahut, fils d'un tailleur de lave à Volvic. Après des études à Clermont-Ferrand, Sylvain devient officier de santé au Mont-Dore, puis ouvre un cabinet médical dans un bourg des Combrailles, Saint-Gervais. Mais c'est compter sans la concurrence des rebouteux, qui associent volontiers la médecine à la religion, à la superstition ou à la sorcellerie. Pourtant, le dévouement, la prudence et les compétences de Sylvain Sahut lui valent peu à peu l'estime d'une clientèle fidèle. Mais les années passent et avec elles l'envie de fonder un foyer...jusqu'au jour où il rencontre une artiste peintre qui change une seconde fois le cours de son existence.

Quel est le lien entre un Ch'ti du Nord et un Auvergnat ? Un coeur en chacun d'eux qui bat, vaillant et généreux.

Présentation du livre

Quel est le lien entre un Ch'ti et un Auvergnat ? Un coeur en chacun d'eux qui bat, vaillant et généreux.

Le premier est d'origine polonaise. Fils et frère de mineurs, Jules Stapinski baigne depuis son enfance dans la culture du Nord et des corons. Il a joui de la vie en homme simple jusqu'au jour où un fatal accident l'expédie tout droit au paradis... Le deuxième est auvergnat, fruit des amours d'une mère volage avec un Allemand durant l'Occupation. Après ses études, Armand, devenu médecin, s'installe à Orcival. Mais en 1987 son coeur, déjà malade, vacille et doit être remplacé. Grâce aux progrès de la médecine, Jules « donne » son coeur à Armand, qui, reconnaissant, va chercher par tous les moyens à connaître l'identité de son sauveur... Un coeur étranger raconte les péripéties de cette quête émouvante, l'amitié post mortem d'un Auvergnat vivant avec un Ch'ti disparu.

Un roman plein de drôlerie aussi, qui témoigne de la fraternité universelle des hommes en dépit de leurs différences et de leurs origines.

Le secret du dernier des poilus

Régis Féraz (on dit Féra, non point Féraz car Régis est d'origine savoyarde et le z ne se prononce pas), est le dernier de nos poilus, le der des ders. Ancien éclusier à Clos du May sur le Canal latéral à la Loire, il n'est Bourbonnais, certains disent Bourbonnichon, que d'adoption.

Qu'il le veuille ou non Régis Féraz est devenu un héros. On voudrait d'ailleurs l'honorer, recueillir de sa bouche un ultime témoignage. Mais le centenaire passe pour un peu "bredin", pour un peu fou du cerveau, car depuis des années il ne veut plus entendre parler de la Grande Guerre.

Seule Léone sait de quel souvenir indicible son grand-père veut se garder. Au journaliste venu pour le rencontrer elle est prête à le révéler. Mais pour ce faire, il faut commencer par le commencement.

Sans jamais se départir de cette ironie tendre qui fait notre délice, Jean Anglade nous entraîne alors sur les pas d'un enfant de la Patrie, ballotté par l'histoire et emporté dans les cruautés d'un siècle meurtri par la folie des hommes.

Fière et indépendante, Alexandrine dirige d'une main de maître son entreprise florissante spécialisée en fruits confis, les Délices de Velay, en Auvergne.

Mais cette femme de caractère a plus de difficultés dans ses relations avec ses trois filles, ne sachant ni exprimer son affection, ni esquisser les gestes de tendresse d'une mère. Marie, l'aînée, a d'ailleurs étéélevée à l'écart, à la campagne. C'est pourtant à elle qu'Alexandrine confiera les rênes de la société, se libérant enfin, sur son lit de mort, de son lourd secret ...

Chaumont-sur-Dorette, au coeur de l'Auvergne, de nos jours. Pas plus de 15 paroissiens l'hiver, mais quand vient juillet, miracle, c'est l'effervescence et la cohue au hameau : la colo est de retour !

Deux gros autocars rouges venus de Montpellier libèrent une troupe de gamins et de gamines de toutes les couleurs, pas très catholiques et un peu délinquants, solidement encadrés pas monsieur Jo, que tout le monde est content de revoir. Deux mois de fêtes et de beaux chahuts en perspective. Luce, 12 ans, attend ce moment avec impatience. Elle attend surtout monsieur Jo, dont elle est secrètement amoureuse. Mais comment imaginer que ce jeune homme au coeur pur, avec sa guitare et sa casquette américaine, est un prêtre ?

Dans des paysages très anciens, commence une histoire bien de notre temps, pleine de tendresse, d'humour et d'émotion.

roman d'une seconde naissance sur fond de douceur auvergnate, la maitresse au piquet apporte à ses lecteurs un intense message d'espoir, magnifique de lucidité.

" Ce qui fait l'intérêt de l'Auvergne, c'est qu'elle est remplie d'Auvergnats... " Alexandre Vialatte. Cette citation se décline à toutes nos belles régions. "Ouvrez tout grand sur vos genoux mémoires paysannes. Mémoires du temps, des vents, des gens et des bêtes, mémoires de vies que la photo figea un jour au détour d'un chemin. Mémoires d'un pays pluriel qui n'a de singulier que la foi indestructible qui l'anime." Roland Duclos (journaliste - Centre France) "Trois photographes qui ont compris la vie paysanne vraie, celle rebelle au folklore mais toujours ouverte et accueillante au lent déroulement des jours. Aucun passéisme, pas la moindre complaisance. Si là-bas... on vit toujours comme ça, c'est que le temps vieillit moins vite, que les horloges égrainent le chapelet des jours plus lentement ce qui permet aux hommes de mûrir avec plus de malice et de sagesse". (La Montagne)

Le Faon sans héritage est une charmante histoire d'amour entre Rustique, un garde forestier un peu sauvage comme son nom, et un orphelin de biche, recueilli à sa naissance. Avec eux, on vit cette tendresse, nourrie d'humour et de poésie, au milieu des arbres et des autres habitants de la forêt.

Comment on peut vivre encore quand on est la seule habitante d'un village déserté (Une pomme oubliée, Le Tilleul du soir). Comment, revenus mutilés et décorés du Chemin des Dames, de jeunes élèves instituteurs peuvent être traitésen enfants dans leur Ecole Normale, jusqu'à ce qu'ils aient l'intelligence de jeter leur directeur dnas le bassin aux poissons rouges (Le tour du doigt). comment les habitants de Thiers vivaient du couteau, par le couteau, pour le couteau (Les Ventres jaunes, La bonne rosée, Les permissions de mai). Comment il exista dans nos campagnes, dès le IXe siècle, des communautés agricoles qui annonçaient les kolkhozes et les kibboutzim (Les Bons Dieux)...

Voilà ce que raconte Jean Anglade. Il est sans conteste à ce jour, l'écrivain vivant le plus typique et le plus fécond d'Auvergne. Roman après roman, il nous conduit à la découverte de la patrie natale d'Alexandre Vialatte et d'Henri Pourrat.

En fait, le régionalisme d'Anglade, comme celui de Maupassant, de Giono de Pagnol, est universel:

"Ma vraie région, se plaît-il à dire, ce n'est pas l'Auvergne, c'est l'homme."

Un pape doublé d'un inventeur de génie, soupçonné d'hérésie et de pacte avec le Malin. Deux compères spéléologues qui se sont mis en tête de dénicher le Veau d'Or. Une pléiade d'intrigantes vierges au visage noirci... En Auvergne, Terre sainte dont Clermont-Ferrand est la Jérusalem, les contes et légendes attestent la forte présence du sacré. L'ensorcelante patrie des volcans assoupis a porté en son sein d'étranges créatures, comme cette princesse devenue louve-garelle après la trahison de son mari débauché, le comtour Mal-Hiverné. Si certaines légendes auvergnates - telle celle de la bête du Gévaudan - sont à présent connues dans toute la France, d'autres demeurent enfouies dans les esprits des anciens. Ainsi, le petit Pascal faillit ne jamais écrire les Pensées : une nourrice malintentionnée lui avait jeté un sort qui eut presque raison de sa fragile existence...

Après Gens d'Auvergne, cette Suite auvergnate réunit sept autres romans de Jean Anglade.

On y trouvera sa toute première oeuvre de fiction, Le Chien du Seigneur, qui choqua si fort l'évêque de Clermont qu'il se proposa de la faire inscrire à l'Index. Aujourd'hui, l'Index a vécu et Le Chien du Seigneur ressuscite. Triomphe du bon sens et de la liberté de jugement. En vérité, ces sept romans ne sont pas des fictions complètes. Leur auteur, comme la plupart de ses grands prédécesseurs, part d'une réalité qu'il assaisonne de ses condiments personnels.

De même, un cuisinier part d'un lièvre authentique dont il fait une gibelotte. A la suite d'un prêtre-ouvrier besognant dans une usine de caoutchouc (Le Chien du Seigneur ), on trouvera de même un aveugle accidentel qui, en certains domaines essentiels, voit plus clair après qu'avant (Le Péché d'écarlate). Un monument aux morts très singulier (Un front de marbre). Un prisonnier de guerre qui reste en Allemagne après 1945 au lieu de rentrer dans sa famille (Le voleur de coloquintes).

Le conflit d'un petit charcutier contre les " grandes surfaces " (Un temps pour lancer des pierres). Un ancien combattant républicain espagnol bien installé en Auvergne (La Noël aux prunes). Un professeur d'allemand moulinois qui eut le tort de prendre les troupes d'occupation nazies pour des touristes (Avec flûte obligée).

" Avec le temps et la paille, dit un proverbe, les nèfles mûrissent."

Il était donc une fois Jacques Saint-André, fils de forgeron, sa naissance à Ferrières-sur-Sichon, aux confins de l'Allier, du Puy-de-Dôme et de la Loire, ses études pour devenir professeur, son mariage d'amour avec Henriette, leurs trois enfants. Mais, à plus de quatre-vingts ans, le vieil homme est veuf, abandonné de sa progéniture, seul. Aidé par Théo, son jeune voisin, il recourt à Internet afin de se faire adopter comme grand-père. Il reçoit plus de cinquante réponses...

Une Histoire de l'Auvergne écrite par un romancier-conteur et qui se lit comme un roman. Ayant librement choisi un certain nombre d'époques, d'événements, de personnages, en fonction de leur importance, mais aussi de leur " couleur ", Jean Anglade les raconte à sa manière, avec un ton alternativement humoristique, lyrique, tendre ou insolent, émaillant son récit de souvenirs personnels, d'hypothèses ingénieuses, de rapprochements inattendus. Ainsi nous présente-t-il Vercingétorix, " celui qui commande aux cents chefs ", sous un jour surprenant, nous emmène-t-il au cœur du Moyen Age revisiter le mystère des Vierges noires et nous fait-il revivre les " grands siècles " de l'Auvergne. Il trace les portraits de quelques grandes figures auvergnates : Blaise Pascal, ou le révolutionnaire Georges Couthon ; auxquels viennent s'ajouter d'autres personnages, plus sombres et parfois même sanguinaires, comme le connétable de Bourbon, ou bien Mandrin, le prestigieux brigand. De cette histoire émerge à travers les siècles la forte personnalité de l'Auvergnat, " compteur d'étoiles, meneur de troupeaux et berger d'hommes ".

En 1924, le prix Cognacq-Jay, créé par les propriétaires de la Samaritaine pour honorer des familles nombreuses, est attribué à une famille paysanne de Treignac, en Limousin, les Peyrissaguet. L'année suivante, leur douzième enfant, une fille, a l'insigne honneur d'avoir pour parrain le président de la République, Gaston Doumergue. D'où son prénom de Gastounette. D'où de mirifiques et illusoires espérances. En 1943, Gastounette épouse un jeune Auvergnat incorporé aux Chantiers de jeunesse, qui l'emmène dans une ville où les chattes allaitent des souris, où les chiens aboient de la queue : Thiers, pays des couteaux et de la facétie. Emouvant et drôle, ce roman conte l'humble vie quotidienne de Gastounette, filleule d'un " parrain de cendre ".

C'est en mots et en images que Jean Anglade, dans ce magnifique album, nous raconte le pays d'où il vient, comment il a découvert l'Auvergne après l'avoir longtemps ignorée, les vents favorables et les personnes qui l'ont inspiré en le révélant à lui-même. Depuis son village, il évoque le siècle, ses contemporains, et rapporte d'innombrables tranches de vie à portée non pas régionaliste mais universelle. Auteur discret, défiant les modes et les années, Jean Anglade a taillé seul son chemin littéraire. Il se livre ici pour tous ceux qui le connaissent déjà et pour tous ceux qui ne tarderont pas à le découvrir...

Zébédée, dix ans, est très fier de son père, martiniquais, conducteur du tramway qui relie Montferrand à Royat. Lorsqu'un inspecteur de la Compagnie reproche son alcoolisme à ce père qu'il admire, l'enfant humilié, fuit en direction du Puy de Dôme. Recueilli par un marginal solitaire qui vit dans une caverne et se prétend "le roi des fougères", l'enfant découvre la liberté et la fantaisie...

Jean Anglade

Une honte à boire

Le nom qu'il porte a empoisonné son enfance et son adolescence.

Celle qu'il aime acceptera-t-elle de le porter ?

Laurent Botti

Un trop lourd héritage

Iris a tout pour être heureuse, dans son couple et dans sa vie professionnelle. Mais le danger rôde, tout proche...

Annie Degroote

L'estaminet de l'ange

Les secrets de famille pèsent parfois très lourd.

Laura saura-t-elle découvrir les vérités cachées ?

Dominique Marny

La boite à secrets

Un trio classique: le mari, la femme, la maîtresse.

La femme sait. L'homme va découvrir sa vengeance.

Danielle Thiéry

Les enfants perdus

AU cours de son enquête, le commissaire Marion retrouve deux jumeaux enlevés et maltraités. La fillette est dans le coma...

Brigitte Varel

Pressentiment

Pourquoi une jeune femme heureuse se met-elle à déprimer sans raison ? Et si elle était droguée à son insu ?

Sept ans après la fin de la Grande Guerre, Maurice retrouve son village auvergnat. Ici, tout le monde le croyait mort. Mais Maurice, faucheur hors pair, a obéi au devoir citoyen et est allé affronter la Faucheuse dans la boue les tranchées. Fait prisonnier, c'est au coeur de la Forêt-Noire que son destin va basculer : sur place, il travaille dans les champs pour le compte d'une jeune Allemande, bientôt veuve de guerre. Et il ne va pas rester très longtemps insensible aux beaux yeux d'Erika.

De retour au pays, une « boche » au bras, Maurice va devoir raconter son histoire...

Source : Edition Pocket 2014

A côté de cinq romans de Jean Anglade, dont on retrouve avec bonheur la manière, toute de tendresse, d'humour, d'humanité, on découvrira dans ce volume une histoire inédite (celle du petit Antillais Zébédée Lhasard, fils d'un conducteur de tramway de Clermont-Ferrand, qui un jour fit une fugue et rencontra dans son errance un étrange Roi des fougères) ainsi que la biographie romancée de Sidoine Apollinaire. Ce Lyonnais du Vème siècle, qui devint évêque de Clermont, écrivait : "Ce pays est si beau que plusieurs étrangers qui, comme moi, s'y sont établis, ont oublié le souvenir de leur propre patrie." "On ne naît pas Auvergnat, commente Jean Anglade, on le devient, à force d'amour, d'études, de lectures, de travail, de patience. Sinon, l'on reste un Auvergnat partiel, inachevé. Peut-on atteindre une auvergnacité complète ? J'en doute. Trop de choses seront encore à découvrir, à comprendre, à apprendre. Du moins peut-on entamer cette évolution difficile. C'est pourquoi, pensant aider de mes modestes ressources un Auvergnat débutant, je lui offre ce troisième volume Omnibus..."

Grandeur et servitude d’un curé de campagne. À 69 ans, dans les années 1970, Annet Ferrier est agriculteur et éleveur de vaches ferrandaises près d’Orléat dans le Puy-de-Dôme. Atteint d’un cancer, il se suicide laissant deux fils, Richard et Germain, pour lui succéder. Certains soupçonnent le phosphate, qu’on utilise nouvellement pour engraisser la déjà riche terre de Limagne, d’avoir causé sa maladie. Son fils Germain en est convaincu, d’autant plus qu’il est bientôt lui-même « contaminé ». La tumeur n’est pas incurable. Germain est guéri, mais condamné à la chasteté. Ne pouvant fonder une famille, Germain décide, à quarante ans sonnés, d’embrasser la carrière sacerdotale. Après le grand séminaire, il hérite d’une cure, dans un petit village au pied des monts du Forez, avec ses à-côtés : un chat, Filou, une vache, Roussette, un jardin potager et une servante très pieuse qui fait aussi office de sacristine… À travers l’évocation à la fois malicieuse et authentique du sacerdoce dans les campagnes au tournant de notre millénaire, les leçons de vie du patriarche Jean Anglade, pétri de sagesse et d’humanisme, sur les questions éternelles : Dieu existe-t-il, quel est le sens de la vie ?

Il fut décrété, pour de légitimes raisons, qu'on ne teindrait plus en garance les pantalons des uniformes de l'Armée Nationale. C'est la ruine chez les garanciers, qui cultivent la garance dont les racines produisent le précieux colorant. C'est bientôt la révolte, avec son cortège de violences et de drames, dans une province déshéritée. Il fallait oute la vigueur du style de Jean Anglade, écrivain visionnaire et conteur d'exception, pour rendre avec force ces sentiments, ces passions, l'humour et le dénument, la résignation et la colère, qui naissent des tragédies passées, présentes...ou à venir.

Ce roman raconte sous une forme allégorique le conflit de deux populations vivant sur un même territoire mais que tout oppose.

Nouvel embauché dans une grande usine, Albert Moel s'attire la méfiance de ses collègues par son silence et ses regards scrutateurs.

Serait-il un espion à la solde du patron ? Il est vite obligé de dévoiler sa véritable identité : il est prêtre, envoyé au sein des ouvriers pour convertir les brebis égarées. Dans un environnement inhumain où la machine prime sur l'homme, le père Moel devra apprendre à lutter contre le dogmatisme, l'ignorance et... l'amour. Dans ce roman inspiré par la généreuse expérience des prêtres-ouvriers, Jean Anglade prouve une nouvelle fois qu'il est un écrivain inclassable, qui s'inscrit au tout premier rang des romanciers français contemporains.

Le dernier de la paroisse

C'est un peu par hasard que Germain, à 40 ans passés, s'est tourné vers Dieu. Condmné à l'abstinence, en désaccord avec son frère sur les méthodes de culture intensive, le paysan décide d'embrasser la carrière sacerdotale. dans son petit village, au pied des monts Forez, le truculent Auvergnat apporte toute sa verve au quotidien de la paroisse.

Une vie en rouge et bleu

Regis Féraz, le dernier des poilus, ce centenaire qu'on dit un peu fou refuse l'étiquette de héros. À travers la voix de sa petite fille Léone, il revient sur son parcours cabossé d'enfant du siècle, à jamais blessé par les atrocités de la Grande Guerre.

La région de son enfance, où le destin le laissa tomber, quoique située en bordure de sa province est complètement auvergnate dans sa nature profonde, son langage, ses traditions, son goût forcené pour le travail et la réussite. Mais elle est en même temps tout à fait différente par son aspect coutelier, c'est-à-dire avide de bonne chère, de bons boires et de bons rires, son accent méridional, la chaleur de son accueil, l'architecture verticale, cacophonique, ensoleillée de la capitale du couteau, la débrouillardise de son industrie...

Un pied toujours à la campagne, auprès de la grand-mère gardeuse de chèvres, du grand-père violoneux et de l'oncle monteur de lames qui lui fournit les premières images de l'enfer et du paradis, il nous emmène avec sa plume dans un autre temps, le temps où les miracles ne sont pas encore venus et où même les pleurs, pour salés qu'ils soient, laissent dans le souvenir un goût de sirop.

On ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Aline, jeune Auvergnate trop amoureuse des romans d'amour, s'est engagée un peu vite en décidant d'épouser un beau Grec. Le couple s'installe en Tunisie, mais au pays des Milles et Une Nuit, le conte de fée tourne court. Lorsque le destin la ramène en France avec ses trois enfants, une nouvelle chance lui est offerte. Pour la saisir, elle va devoir tout sacrifier.

Héros du roman Le Voleur de coloquintes, signé... Jean Anglade, Baptiste Pascal est resté en Bavière après la guerre. Son auteur et créateur lui écrit pour le persuader d'abandonner son exil volontaire et retrouver son Auvergne natale. Ce prétexte littéraire permet à Jean Anglade de proposer une (re)découverte de sa province préférée dans des lettres postées de divers lieux d'Auvergne. A travers ce voyage, autant historique que géographique, le plus célèbre des écrivains auvergnats contemporains s'offre une flânerie active où se mêlent une riche documentation, des souvenirs personnels et des réflexions humoristiques qui ne manquent pas de sel. Villes, villages, personnages atypiques, hauts lieux symboliques se succèdent pour dessiner un tableau vivant de l'Auvergne. A travers ses considérations sur le temps qui passe pour les hommes comme pour le pays, Jean Anglade réussit un " reportage " à la fois intime et très bien documenté sur l'Auvergne d'hier et d'aujourd'hui.

Dépaysez-vous complètement avec ces 6 récits de qualité qui ont pour auteurs, Jean ANGLADE, Marie-Paul ARMAND, Maeve BINCHY, Frances FYFIELD, Martha GRIMES et Georges SIMENON. Insolites, cocasses, tendres, surprenants, effrayants.

Pour passer du chaud au froid sans vous en apercevoir !

1998 - Grand-père Samuel, ANGLADE

1998 - Le dernier message, ARMAND

1998 - Un temps idéal, BINCHY

1995 - Insuffisance de preuves, FYFIELD

1997 - Quand la souricière se refermera..., GRIMES

La chanteuse de Pigalle, SIMENON

Présentation de l'éditeur

Viverols, une commune de montagne entourée de bois, de pâturages, aux confins de quatre provinces : Auvergne, Forez, Velay, Vivarais. En 1902, un gendarme corse, Pancrace Cervoni, y est nommé chef de brigade. Il épouse une jeune paysanne à peu près illettrée, Tiennette Farigoule, dont la mère se prétend descendante du dauphin Louis XVII, échappé du Temple et réfugié dans la région. Ils ont ensemble trois garçons. Le premier deviendra prêtre, le deuxième officier, le troisième proxénète. Mais, peu soucieuse de ces carrières dissemblables, Tiennette nourrit pour eux un amour égal et passionné, prêt à toutes les indulgences.

"Il faut être fou pour naître au sommet du Puy de Dôme!C'est poutant ce que j'ai osé faire le 16 avril 1885,moi,la fille du gardien de l'observatoire" raconte Irène Monnier.en lacet

A cette époque,il n'existait pour monter là-haut,ni train,ni route,comme celà fût plus tard,mais seulement un sentier en lacet si escarpé que les mules y perdaient leurs fers.Les hivers étaient longs et rudes.Six mois par ans nous vivions sous les neiges.Ma mère filait la quenouille,mon père cuisait notre pain.Nous élevions des vaches et des chèvres."

Malgré ces conditions très dures Irène Monnier y vécut 40 ans,entre les ruines du temple de Mercure et le premier observatoire permanent de montagne.Devenue,elle même,météorologiste auxiliaire,Irène connut des boneurs et des drames,traversa bien des vicissitudes,avec une philosophie souriante qu'elle devait,pensait elle,aux influences mercuriennes qui l'avait toujours enveloppée

Les fondeurs de cloches - ou saintiers - vont de ville en ville, de village en village, car c'est au pied même du clocher qu'ils exercent leur profession... De l'époque du Roi-Soleil à la Russie du XVIIIe siècle, voici l'histoire des Mosnier, agriculteurs et saintiers, qui pendant plus de trois siècles et demi fondirent les cloches des royaumes. Sur l'invitation de Pierre le Grand, l'un d'eux, Pardoux Mosnier, conçut avec d'autres maîtres la plus grosse cloche du monde : Czor Kalakal... Il entreprit alors un voyage de plus de 2 000 kilomètres pour installer son chef-d'oeuvre et le faire résonner dans le ciel moscovite. Toutes les connaissances récoltées au fil de ce périple, fort rare pour l'époque, lui ouvrirent le coeur et l'esprit et lui permirent à son retour d'aimer encore plus et mieux son Viverols natal. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Elle se levait, tranquille, comme les autres jours, dans sa longue chemise de toile. Tout à coup, elle se trouva le derrière par terre, sur la descente de lit, et toute ébranlée. "Oh ! Nom de gueux !".

La chambre tournait la valse autour d'elle : les murs, le plafond, les meubles, la fenêtre.

En même temps, Mathilde entendit sonner les cloches du canton. Elle ferma les yeux. Quelque-chose la soulevait et l'emportait, une vague de la mer qu'elle n'avait jamais vue.

La mer était donc venue jusqu'au Peyroux ?...

Aux Bonnets (63), les villains créent une fraternité pour garder leurs terres qui devaient leur échapper en application de la Mainmorte. Ils élisent un maître et une maîtresse, construisent une maison commune et travaillent en commun=parsonniers. Urbain II appelle à la croisade en 1096 et deux des Bonnets y vont d'où le nom de Bons Dieux. D'autres communautés naissent alentour. Ils accueillent des lépreux. Ils s'affranchissent. Contre la consanguinité, ils échangent des jeunes. Au xve siècle, arrivent la peste et les pillages. Leurs réserves leur font vaincre la famine de 1709. Puis arrive la patate. Au début du xviiie siècle, l'argent est distribué. L'un d'eux part à Haïti et un descendant les visite au début du xxe siècle. La fraternité s'éteint au cours du xxe siècle et le village est remplacé par une ligne à haute tension.

Faire le tour du doigt de Jules Vendange, c'est dérouler plus de quatre décennies de la vie d'un jeune Auvergnat qui, parce qu'il déteste le fromage, devient maître d'école...

Des bancs de l'Ecole normale d'instituteurs aux tranchées sur le front de l'Aisne, du fusil au tableau noir, de l'innocence perdue à l'amour patiemment conquis de la belle Automne, le destin de Jules Vendange ou l'école de la vie.

Tout destinait Georges Juradieu à une vie heureuse : la beauté, l'intelligence, la considération, la richesse lui étaient données avec la vie. Mais, encore enfant, il assiste à l'assassinat de son père, le banquier Daniel Juradieu, par le fils de quelqu'un que la banque Juradieu a conduit à la ruine et au suicide. Georges découvre ainsi la méchanceté humaine. Désormais, avec un cynisme et une violence rares, il s'applique à être partout le plus méchant. Cela lui réussit assez bien, jusqu'au jour où il est lui-même victime de son système : un accident, provoqué par un contre-maître qui le déteste, le laisse aveugle et défiguré.

Alors, du fond de sa nuit, lentement, Georges Juradieu découvre la face cachée de l'homme....

Présentation de l'éditeur (Presses de la Cité) :

A travers le destin d'une famille, l'histoire d'une ville singulière, Trieste.

Fils d'un « héros » porté disparu pendant la Première Guerre mondiale, Elio Battilana grandit dans le souvenir de l'absent et dans l'espoir secret de son retour. Double désillusion pour l'enfant, le père ne revient pas, et sa mère, la belle Carla, épouse en secondes noces un Slovène, Josip, ouvrier au chantier naval.

Dans les rues de Trieste, dorénavant italienne, en ces années 1920, le climat est trouble, entre montée du fascisme et rivalité italo-slovène. Elio, devenu grand, veut honorer la mémoire de son père, sans connaître les véritables raisons qui ont conduit ce dernier sur le front...

A travers le destin d'une famille, l'histoire d'une ville singulière, tourmentée et convoitée entre toutes, Trieste.

llustré par de superbes photographies anciennes, commenté par des extraits de romans " Terres de France " et par des légendes, l'album Femmes de nos campagnes ressuscite un monde qui n'est plus.

Celui des lavandières, des ravaudeuses, des fileuses, des plumeuses de volaille, des glaneuses, des cabaretières de toutes nos régions de France.

Au fil des pages, ce précieux document nous fait revivre les rituels, le quotidien, les gestes, la vie de famille de nos grands-mères ou arrière grands-mères de la fin du XIXe siècle aux années 1950.

Dans notre société où tout évolue si vite, ce livre est un hommage aux générations qui nous ont précédés. Il se feuillette comme un album de famille, avec un brin de nostalgie et beaucoup d'émotion.

Jean Anglade se plaît à décrire les lieux chers à son cœur avec des images touchantes, évocatrices et surprenantes. Ainsi, "la région Auvergne a la forme d'un Y renversé.

L'Allier et le Puy-de-Dôme en forment la tige ; le Cantal et la Haute-Loire en sont les jambes."

Cette silhouette parcourue de vallées et de plaines, moutonnante de volcans, émaillée de lacs, Hervé Monestier la magnifie grâce aux photos aériennes, variées et vivantes, couvrant préfectures et sous préfectures, sans oublier les grands sites naturels qui se dévoilent dans leur beauté naturelle.

Un album intemporel à feuilleter avec un plaisir renouvelé.

À l'issue de la Première Guerre mondiale, Donato rentre au pays avec, en guise de médailles militaires, une patte folle et un poumon percé. Mariella, sa fiancée, l'a attendu pendant sept ans. Ils se marient enfin, s'apprêtant à partager une vie qui ne leur offrira que deux abondances: la misère et les enfants. Dans leur pays, ce sont les Michelis qui règnent sur les hommes, en possédant tout: terres, maisons, bétail. Don Fiore, le prêtre, règne quant à lui sur les âmes en menaçant des flammes de l'enfer les brebis égarées.

Lors d'une procession en l'honneur de la Madone, un pont de bois s'écroule sous les pas de fillettes endimanchées. Vingt-cinq enfants meurent, emportées par le fleuve en crue. Donato et Mariella perdent deux de leurs filles. Donato ne veut plus croire en la miséricorde de la Vierge: il l'insulte et en brise la statue. Sa révolte contre l'Église et la société prendra une forme plus pernicieuse encore, qui ébranlera leurs fondements...

Un pendu chez les protestants ?

Voilà de quoi réveiller de vieilles haines encore exacerbées par la révocation de l’édit de Nantes. Voilà de quoi, aussi, provoquer la colère de Voltaire...

Lorsque son fils est découvert étranglé (ou pendu), on a vite fait d’accuser Jean Calas de l’avoir tué afin de l’empêcher de se convertir au catholicisme…

La fin de Marc-Antoine Calas reste à ce jour couverte de ténèbres. Jean Anglade, avec ce talent qu'on lui connaît, propose une solution et se fait, après l'hôte de Ferney, le défenseur de la tolérance et des huguenots.

Jean Anglade qui pendant un quart de siècle a partagé sa vie entre l'enseignement et l'écriture, et dont l'oeuvre comporte plus de soixante titres nous mène ici dans ses confidences auvergnates.

Né dans la mouvance de la capitale de la coutellerie à Thiers, entouré des volcans de l'Auvergne, dans un monde d'artisans, de paysans, d'ouvriers, de besogneux, il nous conte son enfance : entouré d'une mère qui n'a jamais vieilli, d'un père disparu à la guerre de 1914 qu'il recherche toujours, d'un oncle coutelier, d'un beau-père charretier.

Tous ces personnages d'avant 1914 et d'après sont à la fois hauts en couleur, simples et truculents, rustiques et poétiques.

A lire ces pages si vivantes, on a tour à tour l'envie de sourire, quelquefois même d'éclater de rire. Il advient que l'auteur puisse nous tirer une petite larme.

On est vraiment dans cette Auvergne captivante, attirante. On y fréquente un patois savoureux. On y entre dans des maisons. On se promène dans la campagne. On va à l'école des Frères comme à l'école laïque. On traverse l'entre-deux-guerres, les événements de 1940-1944.

Puis, bientôt, le talent d'écrivain de Jean Anglade va faire son apparition. Jean Anglade retourne ici à son pays d'autrefois, fouille inlassablement dans son enfance qu'il n'a jamais vraiment quittée.

Il sait admirablement évoquer la tradition tout en l'ouvrant sur les rêves et sur les réalités d'aujourd'hui. Un témoignage, un livre d'images, mais aussi un vrai roman.

Il y a plusieurs façons de se dresser contre la guerre : la maudire, dépeindre les horreurs qu'elle commet, étaler son absurdité.

Dans ce roman à sketches, Jean Anglade se jette dans une entreprise difficile : faire rire d'elle. Car le ridicule peut démolir autant et plus que l'invective.

En fait, c'est l'histoire de sept hommes dont les noms figurent sur un modeste monument aux morts de 1914-1918.

Chacun était de son vivant affligé d'un problème insoluble : la guerre a résolu ces sept problèmes.

Le roman a inspiré à Patricia Valleix un très beau film qui a obtenu à Aurillac le premier prix du cinéma rural.

Envoi autographe de l'auteur ; "C'est un matin de 1750. Martin Tourlonias prend la route, avec une charrette emplie de pacotille à vendre en chemin, pour aller "baiser la pantoufle du pape".

Cet Auvergnat, natif d'Augerolles, entre Thiers la coutelière et Ambert la papetière, n'a pas froid aux yeux.

Son voyage mouvementé lui réserve bien des aventures cocasses ou dramatiques..." (Quatrième de couverture, extrait)

Leurs pères sont morts pour la France, leurs mères ont été victimes de la grippe espagnole qui fit des ravages en 1918. Vincent et Mauricet Belloc sont orphelins, cousins et inséparables. Après la guerre, ils sont hébergés en Auvergne, à Arlanc, l’un chez grand-mère Félistine, chapeletière, l’autre chez grand-mère Yolande, dentellière. Et c’est tout naturellement que, quelques années plus tard, ils entrent ensemble en apprentissage chez M. Fernand Ameil, charcutier à Riom, où on les considère comme les fils de la maison. Jusqu'au jour où la patronne, s'alarmant de leur manque de curiosité pour le sexe opposé, se met en tête de trouver la femme idéale, capable de briser leur innocent et néanmoins troublant duo...

« Drôle, tendre et grave à la fois, chacun des romans de Jean Anglade est une cure de jouvence, une extraordinaire leçon de vie. »

La Montagne.

"Autour de lui, ça pétait de plus en plus fort, pour sûr, qu'il se dit, j'atteindrai pas le sol intact, ces cons de Charlies finiront par mettre dans le mille.

Alors, fini le voyage, j'aurais dû rester à Costelloe, prendront pas la peine de rapatrier ma dépouille, la poste fonctionne très mal entre eux et le Connemara, voilà où m'a conduit l'ambition, l'ambition de réaliser le rêve paternel, et aussi cette histoire de femme, une femme de pasteur anglican, le fruit deux fois défendu, j'avais vraiment le goût de la complication, plus que quelques minutes, quelques secondes à respirer.

Peut-être, avant de recevoir le pruneau décisif, alors, une foule d'images se précipitaient vers son esprit, ce qu'il avait été, ce qu'il avait fait, son père Paddy qui se saoulait et jouait du violon, sa mère, et Costelloe, et Cork, et elle, surtout, elle, Thyrza, qui était la cause de tout."

Jean Anglade a découvert l’identité du soldat inconnu. Deux ans jour pour jour après l’armistice, un soldat nommé Auguste Thin choisit au hasard, parmi huit soldats non identifiés exhumés dans chacun des huit secteurs du front français, le soldat inconnu destiné à être inhumé sous l’Arc de Triomphe

. Nul n’a jamais connu son identité sauf Jean Anglade qui nous apprend qu’il s’agissait d’un certain Jean-Marie Coustille, instituteur idéaliste et pacifiste né à Orcet dans le Puy-de-Dôme, apiculteur à ses heures, artilleur par obligation, qui finit « écrabouillé » à Péronne à l’âge de 36 ans restant, pour ce qui est des femmes, sur sa faim et sur ses envies

Notre époque a connu trois explosions : une atomique, une démographique, une de mécontentement. La dernière - la plus dangereuse après avoir atteint de multiples capitales terrestres, projette ses éclaboussures jusqu'au ciel. La contestation s'installe au Paradis, où plus qu'ailleurs abondent les structures sclérosées.

Tout y est remis en cause. Le Père Éternel se voit imposer un système collégial, un titre nouveau, une tenue nouvelle. D'abord offusqué et hostile, il finit par accepter joyeusement les réformes, qui lui donnent l'occasion de savoureuses conférences de presse, auréolé de ses ministres : Antoine de Padoue, aux Finances ; Ambroise, aux Affaires culturelles ; Jean-Bouche d'Or, à l'Information ; Augustin-le-Pied-Noir aux Travaux publics.

Nul doute que ce roman mi-miel, mi-vinaigre de Jean Anglade ne provoque, comme le veut son titre, une quatrième explosion : de rire.

Jean Anglade nous invite en 1948 dans l’immeuble Taub, unique bâtiment resté intact suite au bombardement d’une ville allemande.

Au milieu des ruines, ses habitants livrent une lutte incessante pour trouver de la nourriture, se loger...

Véritable tableau de la vie quotidienne au lendemain de la guerre, cette œuvre envoûtante et pleine d’humanité nous plonge au cœur de l’âme humaine.

Sous le signe de l'humour, de la poésie, de la tendresse, cet ouvrage associe avec bonheur deux talents : celui de Jean Anglade, patriarche des lettres Auvergnates, et celui de Jacques Poinson, Ambertois, précédemment illustrateur d'Emile Guillaumin, D'Henri Pourrat, D'Alexandre Vialatte, de Lucien Gachon.

Le principe en est sans précédent : parmi l'œuvre considérable du romancier-historien-essayiste, Jacques Poinson picore une page, un paragraphe, une ligne, un mot, et les illustre dan son style original qui voisine tantôt avec la fresque fantastique, tantôt avec la bande dessinée.

Si Thiers, comme il est naturel, occupe une place privilégiée dans cet espace, toute la province commune aux deux auteurs, la Haute et la Basse, leurs voisins bourbonnais et vellaves participent à ces Auvergnateries. Elles enchanteront particulièrement les fidèles lecteurs de Jean Anglade, car ils pourront y trouver le portrait d'une oeuvre.

Cet ouvrage comprend : un guide présentant 40 espèces d'orchidées sauvages de France, avec, pour chacune :

-un texte comportant présentation générale de l'espèce, description, espèces voisines, confusions possibles, et écologie une fiche "technique" mentionnant nom scientifique, hauteur de la plante, période de floraison, habitats, altitude, fréquence et répartition, statut de protection ;

-une photographie rapprochée des fleurs ;

-un dessin en couleurs de la plante entière ;

-un carnet de terrain comprenant : comment observer et reconnaître les orchidées sauvages ;

-comment photographier les fleurs et les orchidées ; -calendrier d'observation des orchidées sauvages ;

-carnet d'observation des orchidées sauvages.

« L’homme aux éclats », il l’a bien mérité ce surnom, le jeune évadé de France quittant l’Ariège pour rejoindre l’armée de la France libre en Afrique du Nord à l’été 1943. Jean Anglade n’avait pas encore 18 ans.

Il l’a bien mérité, l’engagé toujours volontaire pour être en première ligne, que ce soit à Toulon, dans le Doubs, en Alsace ou en Allemagne. Lui le copain farceur, si précieux pour le moral de ses frères d’armes.

Et quand longtemps après les combats, sa peau rejetait encore quelques brins de métal, c’était comme pour lui rappeler son surnom des années de guerre: « l’homme aux éclats ».

Années soixante en Haute-Loire. Guillaume est barbier-coiffeur à Chambon-sur-Lignon, village reculé de la Haute-Loire resté, depuis le XVIe siècle, une enclave huguenote en plein cœur de l’Auvergne papiste. Sa clientèle protestante ne s’offusque pas qu’il soit lui-même de confession catholique : la commune est un modèle de tolérance et de bon voisinage. D’ailleurs, le temple sert aussi d’église à son grand-oncle Marius, curé de son état, et qui n’en jouit pas moins auprès de ses concitoyens parpaillots d’une haute considération. Village de Justes et de résistants, refuge de tout temps pour les persécutés, Chambon-sur-Lignon est un haut lieu de la paix et de la liberté. Jusqu’à ce qu’un terrible drame ne fasse de Guillaume et de sa femme institutrice des fugitifs… Né en 1915 près de Thiers, Jean Anglade fêtera en mars prochain autant d’années que d’ouvrages publiés. La guerre l’a privé de son père mort un an après sa naissance sur le champ de bataille ainsi que de deux de ses oncles. D’origine très modeste (son père était maçon et sa mère servante), il est devenu instituteur puis agrégé d’italien et enseignant.

Un maire d’une petite commune du Massif Central décide de construire un monument aux morts à la mémoire des soldats morts pendant la guerre 14-18. Il fait une demande d’aide en préfecture, mais sa demande est refusée, sous le prétexte que sa commune est trop petite, et faire un tel monument pour seulement 7 morts, cela fait trop cher ...

Le maire décide que ces morts de la commune méritent quand même un hommage, même si la commune est trop petite. La commune décide de construire un monument par ses propres moyens.

Une forteresse glaciale du grand Berlin. Surveillés par deux cents geôliers, sept dignitaires nazis purgent leur peine dans la prison de Spandau.

Qui étaient ces bourreaux aujourd'hui condamnés à l'isolement absolu ? Quel homme était Rudolf Hess, le dernier d'entre eux, successeur désigné du Führer ?

Au cours de son interminable détention, livrera-t-il le secret de ses haines, de ses crimes ? "J'ai osé" demandera-t-il d'inscrire sur sa tombe.

Qui déchiffrera cette énigme ?

Le destin exemplaire de Rose Combe, fille d'ouvrier agricole devenue femme de lettres, est un vrai roman. Cette douce et studieuse jeune fille du début du XXe siècle rêve d'être institutrice, épouse un cantonnier et devient garde-barrière sur la ligne qui va de Vichy au Puy. Cette vie solitaire et obscure, va pourtant se révéler d'une extraordinaire richesse.

Rose a reçu de Dieu des dons qu'il n'accorde qu'au petit nombre. Entre deux rares trains, sur des cahiers d'écolier, à l'encre violette, elle tient la vivante chronique d'un hameau perdu et d'un monde rural aujourd'hui disparu.

Rose Combe était une grande artiste ignorée d'elle-même. Grâces soient rendues à Jean Anglade d'avoir arraché à l'oubli l'humble trésor de ses livres, leur poésie, leur émotion.

Du Puy-en-Velay - bâtie autour de ces inimitables " pains de sucre " élevés par les volcans - jusqu'aux deux cimes du mont Mézenc, d'où l'on peut admirer les sommets alpins, tout au long des vallées de la Loire et de l'Allier, les fleuves jumeaux, entre la Margeride, à l'ouest, et le Vivarais, au sud-est, dans les traces du chemin de Saint-Jacques de Compostelle, le département de la Haute-Loire regorge de richesses : sites naturels exceptionnels, châteaux, églises, abbayes... C'est à leur découverte que l'écrivain Jean Anglade et le photographe Jean-Jacques Arcis vous invitent aujourd'hui, mais ils ont surtout voulu faire partager leur coup de cœur pour un peuple généreux et " coriace ", fort de son histoire et des ses traditions, et résolument tourné vers l'avenir.

Sur les traces de Jean de la Fontaine, Jean Anglade abandonne la prose et se met aux vers.

Ajoutant des épisodes inattendus à des fables célèbres comme La Cigale et la Fourmi, ou racontant de nouvelles confrontations insolites entre, par exemple, un âne et un cochon, Jean Anglade use une fois de plus de son humour et de sa plume acérée pour égratigner ses contemporains.

Ces petits textes drôles et caustiques, élégamment illustrés par Jean-Gabriel Séruzier et Christine Ponchon, sont un véritable régal de lecture.

San Francisco, années trente. Le sculpteur Ralph Stalkner est au faîte de la gloire quand arrive dans son atelier une jeune modèle auvergnate aux proportions idéales. C'est le coup de foudre. Pour Francine, Ralph est prêt à tout. Ensemble, ils partent de par le monde à la découverte des merveilles de la sculpture. Et les années passent. Quand Francine lui dit qu'elle a le mal du pays, Ralph n’hésite pas : ils vont s’installer dans une ferme au pied de la chaîne des Puys. Pour le Californien, la transplantation est brutale. Ralph doit s'habituer à l'accent local, s'initier aux us et coutumes, tromper son désœuvrement. Car il croit sa carrière de sculpteur finie. Mais un jour, c’est l'illumination : la pierre de Volvic vaut bien le marbre de Carrare dans lequel Michel-Ange réveillait une nymphe ou un apollon ! De la Californie à l’Auvergne, l’histoire d’un destin étonnant, sous la plume pleine de générosité et de malice de Jean Anglade.

http://www.livredepoche.com/le-sculpteur-de-nuages-jean-anglade-9782253099840

Un comité soviétique en plein cœur de la Creuse ! Une folie, parmi tant d'autres, provoquée par la Grande Guerre.

Pour les villageois de La Courtine, c'est la peur ; pour la belle Mme Laly, l'épouse du coiffeur, le bonheur.

Enfant trouvée, élevée par un curé, mariée sans amour, la vie n'a guère été tendre avec Jeanne Laly. Jusqu'à sa rencontre avec Grigori Globa, soldat russe, pour lequel elle va tout abandonner, travail, famille et... patrie !

C'est une histoire d'amour extraordinaire que nous raconte ici Jean Anglade, une passion invraisemblable et pourtant bien réelle, au cœur de la France profonde, enracinée dans ses craintes et ses préjugés.

Un jeune homme d'origine franco-allemande se lance sur les traces de son grand-père français et découvre qu'il a été fusillé en 1944, par les maquisards...

Aux Philippines, don Arsenio Hernandez est, dans son barrio Alapag, un homme puissant et respecte. Depuis quarante ans, il s'occupe de ses affaires et s'enrichit. Mais, pendant la Seconde Guerre mondiale, il a ete arrete par l'occupant japonais, emprisonne, torture puis < libere >. A dire vrai, il ne dut cette < liberation > qu'a trois crimes que l'ennemi lui imposa de commettre. Depuis, Arsenio est tourmente chaque nuit par d'horribles cauchemars. Un mysterieux homme aux croix lui suggere un jour de penser a son Salut. Arsenio decide alors, pour fuir ses remords et s'enrichir encore, de construire une route qui grimperait au sommet du volcan Banlaon... Mais cette aventure a laquelle s'opposent la raison et sa famille, ne va-t-elle pas, au contraire, l'aneantir ?

source : le grand livre du mois

En 1975, une nouvelle enthousiasme les réfugiés, dont Manuel fait partie : Franco est sur le point de mourir. Manuel retourne donc en Espagne après trente-huit ans d'errance. Son village est désert, en ruines. Il redevient professeur dans une école imprégnée de franquisme, mais ce pays n'est plus le sien. Ce n'est plus le pays "de sa jeunesse, de ses espérances, de ses combats ; ses études, ses travaux, ses amours, il les a rêvés". Il décide donc de revenir sur les flancs d'un volcan mort en Auvergne sur lequel il a bâti autrefois une maison de ses propres mains et ne se sent plus concerné que par sa vieillesse et sa solitude.....

Avec La Noël aux prunes, fresque historique et sociale, sur fond de Castille et d'Auvergne, Jean Anglade signe un roman d'apprentissage.

Les Ventres jaunes, La Bonne Rosée, Les Permissions de mai : la grande saga de la famille Pitelet, couteliers de Thiers qui couvre près d'un siècle de vie auvergnate.

La fierté et la vie d'une communauté d'artisans avec ses rites et ses coutumes racontée par « un enfant de Thiers », Jean Anglade né au pays des couteaux.

Les « Ventres jaunes » sont la fierté de l'artisanat auvergnat. Ils ont donné à la coutellerie de Thiers sa noblesse et sa renommée internationale. « Mariés à leur planche, beaucoup plus qu'à leur femme », les émouleurs aiment profondément leur métier et s'épuisent seize heures durant, couchés sur le ventre. Maurice Pitelet, dit « Tchoucossa », s'enorgueillit d'appartenir à « l'aristocratie » de la profession coutelière et souhaite pouvoir transmettre le flambeau à l'un de ses fils.

De 1883 à 1968, s'égrènent les années laborieuses d'une famille attachante avec ses coups d'éclat, ses drames, ses destinées imprévisibles et pittoresques avec en filigrane près d'un siècle d'histoire.

(Source : Presses de la Cité)

On ne trouvait aucune biographie de Blaise Pascal qui ne fût encombrée de commentaires empesés, d'hagiographie, d'idolâtrie. Aucune à la fois complète et lisible. Aucune qui racontât simplement sa courte existence, sa passion.

Cet ouvrage comble cette lacune. Il est écrit avec une conscience d'historien et une plume de romancier. On y trouvera, certes, le Pascal connu : le grand mystique, le fort et le débile, insoumis, à la science, à la politique et à la foi dominantes : le génie quotidien, inventeur de tout sauf de la brouette.

Mais aussi un Pascal qui fréquente les salons, les théâtres, les jeux de paume : qui porte au doigt une bague de grand prix et aux genoux des jarretières d'argent : qui voyage à cheval, en coche et en bateau : qui parle, qui éclate d'un rire de tête : un Pascal hargneux, parisianiste, dévoré d'une amitié presque incestueuse pour sa jeune sœur, un Pascal vindicatif, mais que sa nuit d'extase religieuse puis le miracle de la sainte épine conduiront à écrire Ses Pensées, qui forment un des plus grands livres de la Chrétienté.

Cette biographie d'un Blaise Pascal vivant est aussi la chronique d'une famille exceptionnelle où rayonnent sa sœur Jacqueline, également surdouée, qui à douze ans, stupéfie Richelieu et Anne d'Autriche par son étonnante précocité, et leur admirable père, Etienne Pascal.

Jean Anglade fait revivre en même temps les lieux pascaliens, tels qu'ils étaient au XVIIe siècle : Clermont-Ferrand et l'Auvergne, Rouen et la Normandie, Fontenay-le-Comte et le Poitou, Paris et l'Ile-de-France.

Nul n'était mieux placé que Jean Anglade pour une telle reconstitution : Auvergnat, Clermontois de résidence et de travail, auteur de vingt-quatre romans et de plusieurs histoires de sa province, il fréquente Pascal depuis cinquante ans, par convivialité spirituelle.

Laissez-vous surprendre, charmer, cueillir par l’émotion avec ces dix-huit histoires inédites signées par un tout jeune écrivain alors à l’aube de sa carrière. Partez sur les pas d’un petit écolier bavard qui se laisse distraire par un pic-vert, d’un percepteur à la vocation frustrée de poète, d’un facteur qui livre sans le savoir des lettres compromettantes,… Et de tant d’autres encore qui, d’une âme enfantine, caustique, désillusionnée ou amoureuse, peuplent ce savoureux recueil.

La collection "France de toujours et d'aujourd'hui" vous entraîne au rythme des saisons et des passions sur les chemins palpitants des territoires de France.

Vous y retrouverez les plus grandes plumes de nos régions rassemblées autour de Jeannine Balland par le même goût des belles histoires romanesques, pleines d'authenticité et d'humanité.

Pour vous remercier de votre fidélité, nous avons réuni dans ce recueil quatre nouvelles signées par des auteurs emblématiques de la collection. Quatre petites merveilles de finesse, de tendresse et d'observation, chacune dans sa tonalité, comme autant de mélodies d'automne...

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