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Toutes les séries de Jean-Bernard Pouy

49 livres
405 lecteurs

Nice, 1944. On a retrouvé la Bugatti d?Émile Galande aufond de la rivière avec, à son bord, la belle Chloé Valmierini.Noyée. Même si le médecin légiste privilégie l?accident, unprocès a lieu, Émile est reconnu coupable d?assassinat. Maisla Libération est en marche et tandis que les miliciens etleurs amis de la Gestapo évacuent la cité, Émile retrouveespoir. Jusqu?au jour où, à Marseille, sur la Canebière, unbraquage qui tourne mal vient changer la donne.----Pour en savoir plus sur "Les petits polars du Monde".Cette collection de treize nouvelles inédites propose un portrait degroupe du polar français d?aujourd?hui. Elle réunit quelques-uns desmaîtres du genre, qui ont écrit pour vous des histoires étonnantes,effrayantes ou amusantes sur le thème des vacances et du voyage.Parmi eux, plusieurs lauréats du PRIX SNCF DU POLAR, qui, depuis2000, contribue à la promotion et à la reconnaissance du genre.Le Monde et SNCF sont heureux de vous présenter ce florilège,illustré par les plus grands dessinateurs.Avec lui, le noir se met au vert?

204 livres
161 lecteurs

Quand deux adolescents de la bonne société de Dieppe se suicident, menottés aux rails, en se laissant écraser par un train, tout le monde est horrifié. Il n'y a que Gabriel Lecouvreur, dit le Poulpe, pour ne pas trouver ça "normal". Alors comme d'habitude, en dilettante, il va y voir de plus près. Et ce qu'il va trouver, le long des blanches falaises bordant la Manche, ce n'est pas vraiment la paix des familles...

7 livres
22 lecteurs

Quand son meilleur ami se fait descendre, Nestor Burma n'est pas aux anges. Il décide alors de poursuivre l'enquête de Niki Java, son copain journaliste, afin de connaître la vérité. Et lorsque Burma crie au loup, la meute montre les crocs chez les néo-fascistes de tout poil....

Une collection de romans noirs et populaires avec le célèbre détective créé par Léo Malet dans le Paris d‘aujourd‘hui, par de grands auteurs du XXIe siècle.

Payot

2 livres
24 lecteurs

Moi, Julius, Commandeur du groupe crash le plus honni par le peuple saumâtre des hégéliens, n'ai que des ennemis. Et mon pire ennemi, je lui souhaite la pire des choses. Moral car prévisible. Quand il sera au bout de mon P. 38, j'appuierai sur la détente. Mes bottes de lézard mauve vont tremper dans du sang esthétique. Normal car spinoziste.

21 livres
53 lecteurs

Quand deux adolescents de la bonne société de Dieppe se suicident, menottés aux rails, en se laissant écraser par un train, tout le monde est horrifié. Il n'y a que Gabriel Lecouvreur, dit le Poulpe, pour ne pas trouver ça "normal". Alors comme d'habitude, en dilettante, il va y voir de plus près. Et ce qu'il va trouver, le long des blanches falaises bordant la Manche, ce n'est pas vraiment la paix des familles...

2 livres
7 lecteurs

C'est un village perdu au bout de la route. Un endroit paisible, lieu de vacances, de repos. Mais certains. prétendent que chaque année, pendant une journée, le chaos et les forces du mal rôdent pour s'emparer des âmes égarées. Une légende ? Peut-être... Mais ce jour-là, pendant vingt-quatre heures, nul ne sort de chez lui. Personne n'ose tenter le diable de peur d'être maudit pour l'éternité. Alors attention, si vous passez outre, votre vie pourrait vite se transformer en véritable enfer. Denis Bretin, Andrea H. Japp, Xavier Mauméjean, Jean-Bernard Pouy, François Rivière et Maud Tabachnik se prêtent au je et couchent sur le papier leurs pires cauchemars... Harry Cleven, Xavier Gens, Doug Headline, Samuel Le Bihan, Oliver Mégaton et Éric Valett s'emparent de ces textes pour mettre en scène leurs propres obsessions... Bienvenue dans l'univers de Sable Noir...

2 livres
1 lecteurs

Drano, un anarchiste qui vend son journal Ni Dieu, ni maître ni patron sur le marché Richard Lenoir, part enquêter en Bretagne après que son ami Marcel lui a raconté qu'Eva, la belle prostituée lituanienne dont il est tombé amoureux, est retenue dans un manoir où elle sert de jouet sexuel à huit gros bonnets qui décompressent de leurs dures journées de labeur grâce à ses soins. A peine arrivé à Paimpol, Drano, qui ne sait pas très bien par où commencer ses recherches pour retrouver Eva, apprend la mystérieuse disparition de Jean-François Ledonnec, un de ces requins de la finance dont il dénonce sans relâche les méfaits. Pendant ce temps-là, au Manoir, Eva assiste à l'exécution sacrificielle d'un inconnu.

3 livres
2 lecteurs

Un père célibataire massacre un huissier de Justice pour l'amour de sa fille. Un tueur à gages zèlé joue au chat et aux souris dans les rues de Marseille. Un chef de chantier désabusé découvre qu'une pompe à béton mal réglée peut résoudre bien des problèmes conjugaux. Une jeune femme en fuite reconnaît le tueur le plus recherché de France à ses côtés dans le bus qui la mène en Italie. Le capitaine du ferryboat du Vieux-Port rêve d'un feu d'artifice particulier pour fêter son départ.

La crème du polar français s'est décarcassée pour composer ce recueil en hommage au festival d?Annecy « Les Pontons flingueurs » et à son instigateur, René Vuillermoz.

Huit nouvelles noires, instants d'humanité fragile et douloureuse, par René Fregni, André Fortin, Jean-Paul Carminati, Vincent Crouzet, Ingrid Astier, Gilles Del Pappas, Jacques-André Bertrand, Jean-Marie Laclavetine. À consommer frappé !

4 livres
17 lecteurs

1275 âmes, c’est le titre français d’un roman de la légende du polar américain Jim Thompson… un roman qui était intitulé en anglais Pop 1280 ! Que sont donc devenues les cinq « âmes » disparues ? Pierre de Gondol, petit libraire parisien et amateur d’énigmes littéraire, décide de mener l’enquête. Pour retrouver les personnages manquants, il devra rechercher les éditions originales et des différentes traductions, et se rendre jusqu’aux États-Unis.

Tous les livres de Jean-Bernard Pouy

Au coeur de la nuit, un train-couchette s´arrête soudain à cinquante kilomètres de la gare. D´abord persuadés qu´il s´agit d´une panne, les occupants se rendent compte que leur wagon s´est détaché du reste du train. Face à cette situation l´essentiel est de s´organiser et surtout de ne pas paniquer. Les secours ne venant pas, certains partent en éclaireurs. Ils disparaissent. Leurs cadavres sont retrouvés un peu plus tard, dans une ville déserte et en ruines. La terreur s´empare alors des survivants...

Qui aurait parié sur eux lorsqu'ils étaient jeunes ? Voici une galerie de portraits d'hommes et de femmes, qui ont marqué l'histoire, la littérature, les arts ou les sciences malgré des débuts chaotiques.

Avec le temps, l'histoire les a couverts de gloire, en a fait des génies. Ces impressionnantes figures dominent notre culture scolaire comme des statues. Les dictionnaires et les musées nous les présentent le front austère, des qualités plein les poches. Mais les poches ont des trous. Redécouvrons ici ces grands noms autrement. A travers le récit de leur insolente jeunesse...

Un équarrisseur aux prises avec une petite fille en larmes, un père qui écume les bars du Marais à la recherche de son fils adolescent, un étonnant exercice de style sur fond de terrorisme, ou encore des éditeurs qui se livrent à une guerre impitoyable... Avec J.-B. Pouy, chaque nouvelle est une surprise de tendresse, de férocité, de virtuosité ou d'humour. Des histoires étonnantes pour pénétrer dans l'univers très particulier d'un écrivain inclassable.

Un concert rock à l'Olympia met le feu à Paris... Deux papys ricanants attendent de pied ferme des chasseurs venus pour leur trouer la peau... Une employée de péage harassée décide d'aligner au fusil gros calibre le premier qui dira un mot de travers... Jean-Bernard Pouy, en douze histoires parmi les meilleures de son répertoire de nouvelliste talentueux, fait passer du rire ému au ricanement complice. Dommage pour ce cambrioleur à grande gueule qui subira le sort des tatous dans la pampa... Tant pis pour ce chauffeur de car qui verra son destin basculer pour un geste de trop et longue vie à ce bachelier sans nom qui joua de la fourchette comme les marins du couteau... Douze balles dans la peau du lecteur pour un tir groupé de grand cru, primé à sa publication par le trophée 813 de la Nouvelle.

Présentation de l'éditeur

Tout va bien, par rapport au Kosovo. Délicat euphémisme. Nicolas se demande si le Destin ne l'a pas pris pour cible: une jambe en moins remplacée par une prothèse, un boulot perdu, une bagnole volée, une épouse partie au Canada pour étudier le sommeil des Inuits et un fils à la sensibilité d'enclume... L'avenir est à la gueule de bois et aux mauvais souvenirs. Alors, quand l'un de ses amis d'enfance meurt bizarrement après l'avoir appelé à l'aide et que la veuve crie au meurtre, Nicolas se décide à bouger. Résultat garanti! Le monde crève mais les hommes, dans l'arène, s'agitent comme des fous. Mis en sommeil par l'âge adulte, Nicolas, réveillé, a gardé de beaux restes...

Quatrième de couverture

Tout va bien, par rapport au Kosovo. Délicat euphémisme. Nicolas se demande si le Destin ne l'a pas pris pour cible : une jambe en moins, un boulot perdu, une bagnole volée, une épouse qui part au Canada et un fils quia une vraie sensibilité d'enclume.

Alors, quand un de ses amis d'enfance meurt bizarrement après l'avoir appelé à l'aide, Nicolas se décide à tenter d'arrêter les frais. Résultat: chaud devant. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Lors d'un de ces repas intellos mondains où les idées volent comme des enclumes, Averell (appelé ainsi par sa copine parce qu'il est daltonien) se voit proposer, par son hôte, un drôle de contrat : il est embauché pour enquêter. Sur quoi ? Mystère. Personne ne le sait. Même pas lui. Il doit le trouver. Dès lors, pour ce personnage qui, dans le social, est un " nez ", un créateur de parfum, le monde entier, du général au particulier, va sentir de plus en plus mauvais.

Le destin, de ses gros doigts aussi boudinés que malhabiles, frappe, au hasard, un vieux con, une petite cavalière, un poète du désert, un sportif en pleine finale, le Pape ou le dieu vivant du saxophone ténor... Et c'est alors le drame ou l'intense rigolade, ce qui, en y regardant de près, est la même chose, c'est-à-dire l'insensée Douleur du Monde. Douze nouvelles pour faire avec l'auteur le tour de son talent aux multiples facettes

Quatrième de couverture

Ils sont d'une insolence élégante, passablement meurtrière et totalement anglophobe. Le même jour, ils ridiculisent l'Ambassadeur anglais, maculent la British Airways et font sauter un concert de punks londoniens. Ils signent Arthur Rimbaud... Mais quel rapport ? se demandent, avec angoisse, les Autorités.

Benno et Adrien sont deux anciens combattants révolutionnaires, en sommeil depuis vingt-cinq ans. Lorsque l'Organisation les réactive, ils quittent à contrecoeur leur ferme de Bretagne et abandonnent Momone sans savoir qu'elle est la seule vache télépathe au monde. Ils rejoignent Paris par des chemins détournés pour se lancer dans un nouveau combat : "redonner un sens à l'Histoire en organisant un contre-pouvoir moral doté d'une justice armée". Mais les temps ont changé, et lorsqu'on leur demande de se transformer en tueurs internationaux, ils abandonnent la sacro-sainte discipline pour tenter de savoir qui les manipule.

Sous des aspects débonnaires (servis par la vache télépathe), Jean-Bernard Pouy analyse avec lucidité ce qu'il est advenu des anciens révolutionnaires de 1968. A travers les remarques sarcastiques de Benno et Adrien, il pose un regard critique sur l'évolution de la société actuelle et livre un roman pessimiste mais non dénué d'humour. --Christophe Dupuis --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Quatrième de couverture

Il y a vingt-cinq ans, l’Olga les a endormis. En leur ordonnant de se tenir prêts pour le Grand Soir. Et toutes ces années passées dans le grand vert de la Bretagne les ont vus vieillir, oublier, vivre. Mais pas changer. Et quand le signal du réveil leur tombe dessus, Benno et Adrien n'hésitent pas longtemps à reprendre le combat. Tout ça sous l'oeil bienveillant de 5632, une vache télépathe...

Prix Polar 1989, Trophée 813 du meilleur roman 1992, prix Paul-Féval 1996, Jean-Bernard Pouy est un auteur inclassable, inventeur de génie de constructions romanesques rigoureuses, à la fois tendres et féroces, passionnantes et drôles.

Enric a bien mérité sa pré-retraite. Question rapport au monde, il juge qu'il a donné. Espagnol, orphelin, enfermé depuis son enfance dans l'enfer bruyant de la surdité, ne parlant plus, à quoi bon, il a refait peu à peu surface, au fil des ans, grâce au boulot, que faire d'autre... Il peut enfin s'occuper de son jardin, ouvrier bien sûr, et planter amoureusement ses patates, c'est un spécialiste. Et voilà qu'on lui assassine une des rares personnes qui l'acceptait, à demi-mot, tel qu'il était... Une jeune fille du lycée d'à côté. Il lui faut alors arrêter l'irrépressible tintamarre qui résonne à l'intérieur de son crâne. Une sourde vengeance, en quelque sorte. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Quatrième de couverture

Les accidents de train, les catastrophes ferroviaires, on lit toujours ça dans les journaux et ça n'arrive qu'aux autres. Mais quand on se retrouve aplati contre une jeune femme, sous quarante tonnes de tôle, pendant cinq heures, le mieux est encore de faire connaissance. --Ce texte fait référence à l'édition Poche .

Lucie avait disparu un mois entier sans donner d'explication à Léonard.

Et il n'avait pas eu le temps de la convaincre de parler puisqu'elle était morte peu après dans un accident de voiture. Alors, ce vide insupportable, Léonard entreprend de le combler. A l'aide du seul lien qui le rattache à ce mystère : une carte postale du pont du Gard. Mais dès qu'il franchit le pont, les fantômes viennent à sa rencontre...

Un homme, condamné à sept ans de prison pour escroquerie à l'informatique, est provisoirement libéré par des agents de l'Etat pour retrouver son ex-femme, devenue entre-temps l'ennemie publique numéro 1.

L'opération paraissait simple : un manoir, une porte, une serrure à ouvrir. Et bingo, dix mille euros. Sauf que ces salauds de mafieux russes n'ont jamais honoré leur marché. Ils ont eu les tableaux et moi, je suis reparti bredouille. J'ai une sacrée frousse, il y a de quoi, mais ces dix mille euros, ils me les doivent et je les veux... à tout prix.

Nus

Décidé à faire passer la contre-société alternative à la vitesse supérieure, le collectif libertaire " ZO " organise son " université d'été " dans un camp naturiste. Parce qu'à poil on ne peut plus rien cacher ! Au programme, donc : plage, surf, amours libres et... prises de bec.

La situation risque de virer au problématique quand la bande apprend que Rosa, une gentille retraitée, a été tuée. En aidant leur ami Harrar à régler les détails de la succession, ils découvrent l'histoire extraordinaire de la vieille Espagnole... Il s'agirait de la propre fille du célèbre combattant républicain Durutti ! Ce n'est plus Rosa, c'est une icône qu'on a tuée ! Les voilà plongés jusqu'au cou dans un intrigue policière dont ils se seraient bien passés... Calo, Laurence, Papi, Brett, Sonia et les autres affrontent leurs contradictions libertaires : que faire du coupable quand ils l'auront trouvé ? Peut-on mentir, peut-on trahir pour que justice soit faite ?

Loin de tout esprit universitaire, mais proche de la passion folle et de l'amour patient, Jean-Bernard Pouy nous propose ici, à la fois un portrait chronologique et une ode personnelle, voire même partiale ou provocatrice du roman noir et de ses différents acteurs.

Sombres prémisses d'un siècle nouveau. L'Histoire entamerait-elle une régression ? La guerre a englué les pays du Nord. Au Sud, à l'extrémité des campagnes dévastées, les mégalopoles drainent ce qui s'efforce de rester vivant. Bouclée par la police des Bornes, quadrillée par la police urbaine et les milices privées, SudUrbA vit en état de guerre interne latente. On dirait qu'elle agonise dans les structures créées par des architectes sans foi, des urbanistes sans utopie.

Félix, un Bienheureux, un de ceux qui ont cru au Grand Soir et à l'Avenir radieux, s'en revient dans la Ville. Arraché à sa retraite monacale, il est sommé de rechercher un architecte disparu, un des responsables inconscients du chaos qui s'annonce. Orphée malgré lui, il ne devra plus se retourner sur son passé tandis qu'il retraverse l'enfer. Jean-Bernard Pouy, lui, retrouve sous l'éclairage de l'anticipation les grands thèmes du roman noir.

D’un côté du mur, la Cité Saint Marc, de l’autre la forêt interdite.Parmi les jeunes des barres Apollinaire, Rimbaud et Mallarmé, c’est Ali Ghiéry qui est choisi pour remplir la mission dont dépend leur survie. Chargé de rapporter l’étiquette de Saint Marc, Ali se retrouve plongé dans l’enfer des marques. Guidé par un certain Virgil, il découvre avec horreur le monde des damnés : les reboques, les zadidasses, les vranglaires, les maquedos, les nokias, les sagèmes et autres malheureux.

Ali Ghiéry survivra-t-il à cette traversée ?

Et s’il en revient, quel message délivrera-t-il à ses camarades ?

Une cantatrice renommée, propriétaire du château-hôtel de Mercuès, près de Cahors, est retrouvée pendue dans sa chambre. Est-ce un suicide ou un meurtre ? Un peintre flamand, un nain architecte, un gynécologue dépressif, un détective privé édenté, un dentiste, des nymphomanes, un play-boy, un majordome mutique, une femme de chambre qui chasse les extra-terrestres : tous sont suspects. Trouverez-vous le ou les coupables avant le commissaire et son jeune adjoint ? Du mystère, du rire, du sexe, de la corde, du gin-tonic (deux doigts seulement), tels sont les ingrédients de ce huis-clos meurtrier et hilarant : personne n'en sortira indemne !

Un bon polar à la française, un humour noir et grinçant, un récit décalé, loufoque et un peu fantaisiste sur les bords. Un crime parfait (ou presque), une dose de personnages tous aussi zinzins les uns que les autres...bref un bon moment à passer avec ce livre entre les mains!

One, two, three, four!

En 1976, avec leur Perfecto, leurs cheveux longs et leurs jeans déchirés, les Ramones ont fait tomber les murs. Une technique rudimentaire: trois accords joués à vitesse supersonique, un riff hurlant, une voix électrisante - le punk était né. Dix ans après la mort de Joey Ramone, dix-huit auteur de polar français leur rendent hommage à travers autant de nouvelles noires, pleines de bruit, de fureur et d'amour.

Après Ping-Pong, les deux duettistes du noir se sont lancé un nouveau défi : s’intercaler dans le texte de l’autre, le poursuivre, le cannibaliser, le détourner, le colorer, bref, créer un beau méli-mélo, remue-ménage, ramdam stylistique, pour le plus grand plaisir du lecteur.

Nul ne sera donc surpris de trouver dans cette malle aux trésors des chiens, des chats et des renards, mais aussi des tueurs en série et des bonnes soeurs, des adolescentes nudistes et... miles davis.

Tohu-bohu est un terrain de jeu pour deux auteurs à l’imagination fertile qui, dans une veine toujours noire et grinçante, nous offrent un éventail de personnages et de situations tragiques, violents, ironiques, burlesques ou poétiques, à l’image de notre monde en perpétuel mouvement.

Existe-t-il un lien entre un Tampax qui attend son heure funeste au fond d’une boîte, un névrosé en proie à des convulsions meurtrières lorsque sa voisine se méprend sur la paternité du célébrissime Kind of Blue de Miles, ou encore un sans-papiers congolais qui fonce vers la mort, des diams plein les poches ? A priori, non.

Mais ce serait sans compter avec l’imagination de Marc Villard et de Jean-Bernard Pouy, qui conjuguent leur verve et leur talent dans ce recueil où les textes s’enchaînent selon le principe du "cadavre exquis".

Réuni pour la première fois dans un livre, le duo nous conte la violence et le tragique de ce monde à coups d’ironie grinçante et d’humour décapant.

Soit la contrainte suivante : Marc Villard a dressé une liste de dix thèmes récurrents dans ses livres - le foot, Barbès, la vie de famille, les immigrés, les flics pourris, les tueurs à gages, le jazz, la drogue, les éducateurs, les Halles - et Jean-Bernard Pouy a fait de même avec les siens - le vélo, la Bretagne, le cinéma expérimental, les libertaires, les citations philosophiques, la vache, le rock and roll, la peinture, le train, la patate ; après quoi chacun a écrit sur les thèmes de l'autre. Le résultat, vingt nouvelles dans lesquelles les deux auteurs rivalisent d'imagination, et aussi de malice. Tous les coups sont permis : imitation, parodie, détournement. Et le plus beau, c'est que lorsqu'on chasse la naturel, il revient au galop. Pouy habillé en Villard reste Pouy. Et inversement.

Les duettistes de Ping-Pong et Tohu-Bohu récidivent. Ce nouvel opus sorti de leur atelier de littérature policière expérimentale est un concentré d'humour décapant, de fantaisie, de punch et de science du récit court. A savourer d'un coup ou par petites doses.

« J’ai démarré au kilomètre 85 dans une descente.

Je fonce.

À partir de maintenant, faut tenir. »

Dans la dix-septième étape du Tour de France, Lilian Fauger, un jeune coureur dunkerquois, s'échappe contre toute attente du gros de la troupe avec une telle hargne qu'il va faire le trou.

Alors Lilian gamberge : si c'était son jour, son étape ?

Et quand, derrière, la chasse est lancée, il n'est plus qu'un fuyard, un évadé qui voit revenir sur ses traces une sorte de peloton d'exécution.

À quoi pense un homme seul dans l'effort et la douleur qui monte ?

C'est la question que pose Jean-Bernard Pouy dans ce roman : quatre heures de l'histoire d'un coureur cycliste. Quatre heures : une vie ; un suspense. Un roman noir aussi.

Car le Tour, c'est encore les équipes – celle de Lilian s'est construite de bric et de broc – les sponsors, l'argent, la télé – « le sport à la télé »...

« Pédale, camarade, le vieux monde est derrière toi... Car, petit à petit, il y a le réel qui te rattrape avec son cortège de souffrance, de malheur, de petites mesquineries et de vraies embrouilles... »

Extrait du « code Wegmuller ».

(Source : L'Atalante)

Maxime s'était rangé des voitures et retiré à la campagne, pour cultiver son bout de jardin, et faire pousser quelques légumes et autres plantes moins légales mais tout aussi utiles.

Bref, pour se la couler douce après une dure vie de labeur.

Et voilà que, sous prétexte que les Kowa, ses gentils petits vieux de voisins, sont les parents du nouveau ministre de l'Intérieur, les CRS viennent lui chatouiller les orteils et piétiner son potager.

Mais on ne réveille pas impunément un ancien terroriste à la retraite ! Surtout un vendredi 13.

« C'est parti pour un voyage drôle et noir, servi par l'irrésistible talent de Pouy. »

Ouest France

« Un des meilleurs auteurs de roman noir en France, [qui] possède un truc magique : un style, une langue bien à lui. La marque des grands. »

Marianne

"Un marathonien du Blanc hante les rues de Paris à la recherche du bistrot parfait. Celui qui proposera mieux que Cabernet ou Sauvignon. Les établissements se succèdent et ne se ressemblent pas. Dans sa quête, il utilise un jeu de Monopoly et découvre ainsi des quartiers qu'il avait jusque-là négligés. Pendant ce temps, un groupe de tueurs prépare une descente dans un vieux rade.

'Le Bar parfait' est une balade au pays de l'alcool chaleureux, des éblouissements autour du zinc, des ivresses d'arrière-salles enfumées. On marche dans la lumière sourde des bars-tabac en compagnie d'un narrateur qui ressemble terriblement à un certain Jean-Bernard Pouy."

Sous le regard de la lune comme unique témoin de leurs forfaits, une strip-teaseuse, un sous-marin, des flics, une bande de tueurs et la jeune fille du péage de l'autoroute se croisent... Leur destin bascule quand la nuit devient blanche et capricieuse...

Vive la société ludique ! Vive les mômes et les voyous ! Abolition de la société de classes ! Autogestion de la vie quotidienne ! Ici, bientôt de charmantes ruines. Merde au bonheur ! Vivez ! N'admettez plus d'être immatriculés, fichés, opprimés, réquisitionnés, prêchés, recensés, traqués ! Chassez le flic de votre tête ! Mangez vos professeurs ! N'obéissez jamais plus ! Ne travaillez jamais ! Ne faites jamais confiance à quelqu'un de plus de trente ans ! Ne prenez plus l'ascenseur, prenez le pouvoir ! Que c'est triste d'aimer le fric. Brûlez les banques ! Vous êtes creux. Vous finirez tous par crever du confort. La vie est ailleurs. Soyez contre tout. Surtout contre vous-même. Oubliez tout ce que vous avez appris. Commencez par rêver. Prenez vos désirs pour des réalités. Soyez réalistes, demandez l'impossible. Ouvrez les fenêtres de votre cœur. Faites la somme de vos rancœurs et ayez honte. Ne gardez pas votre sang-froid. Jouissez sans entraves ! Déboutonnez votre cerveau aussi souvent que votre braguette ! En tout cas, pas de remords !

Au programme de ces haletantes nouvelles policières : l'implacable vengeance d'un policier corrompu, la mort d'un tueur, des arnaques en tout genre, une cavale infernale, de surprenants marginaux... Qui sont les vrais coupables ? Les justiciers en sont-ils vraiment ? Surprise et suspense garantis jusqu'au dénouement qui étonnera les plus perspicaces ! Ce recueil de textes contemporains français, américains et anglais nous rappelle que la nouvelle policière, tout comme le crime, est universelle...

Être au Brésil quand sa mère meurt, ce n’est pas vraiment le carnaval. Alors, quand on s’use d’un film amateur à la noix, on réclame vengeance, et on se lance aux trousses d’une drôle de confrérie, celle des chasseurs de films. Qui ne traquent, on l’apprend dans la douleur, que le passé. Qui débusquent des images interdites. Des images qui défient le temps et l’Histoire.

Parce qu'un pépé, une nuit, ramassé par les gendarmes avec plus de 2 grammes dans le sang, raconte que ce sont des satanistes qui lui ont fait avaler tout cet alcool, Armand, grand rocker devant l"éternel, correspondant local d'un quotidien breton, se lance, avec un sens inné du binaire, dans une enquête aussi absurde que dérisoire.

C'est qu'il s'en passe, des évènements, dans cette contrée oubliée par le mouvement général. Armand va apprendre, à ses dépens, qu'on ne s'improvise pas détective, et qu'il y a loin du poireau au Poirot.

Comme le professe le Grand Kakou premier, dans la sourate A mort la boîte aux lettres : " Rien ne remplace l'action qui ne sert à rien et prouve que l'on existe enfin. "

Relate l'histoire d'Henri, un jeune homme qui, à la mort de son père, doit remplir une étrange mission pour toucher son héritage qui comprend quatre tableaux de Boudin, le peintre des plages ...

S63

La braderie, la brocante, ou le vide grenier, appelez cela comme vous le voulez, est sans doute l'activité du dimanche par excellence. Le narrateur, critique d'art dans un hebdomadaire féminin, s'adonne régulièrement à ce qu'il voit comme un « sport ». Après avoir donné au lecteur de précieux conseils pour dénicher la perle rare et ne pas s'ennuyer dans une braderie, le narrateur nous confie sa pa ssion : dénicher les « excréments de l'art ». Sous ce nom oxymorique se cachent les chefs d'oeuvres insoupçonnés auxquels personne ne prête attention dans les brocantes. Un jour, il se rend en Bretagne et tombe sur un tableau, qui pourrait avoir été peint par Van Hoogstraten, pour la modique somme de vingt euros. Malgré l'incompréhension de son épouse pour ces toiles, celles-ci s'amoncellent dans leur garage. Un ami restaurateur pense que le tableau pourrait être l'oeuvre de Vermeer et le convainc de faire de plus amples recherches. Le narrateur finit par gratter lui-même la couche de peinture qui permettrait d'aboutir à la réponse définitive. Mais, la surprise est immense quand il découvre un téléphone, la copie conforme du vieux S63 qui trône au beau milieu du garage. Décidé à percer le mystère de ce tableau, le narrateur se rend à nouveau en Bretagne, auprès du vendeur. Il apprend qu'il appartenait à un marquis. Il se rend alors au manoir de celui-ci afin d'en savoir plus. C'est en réalité un ancêtre du manoir, Jégu Maodanez de Kerampuil, qui en est l'auteur, un fou qui se serait jeté de la tour. Le marquis l'invite alors à observer un tableau du même artiste. Il voit cette fois-ci un autobus. En se rendant au musée de Quimper, afin de voir ses autres tableaux, il remarque un hélicoptère. La folie s'emparet- elle de lui, qui entend même le S63 sonner, ou la folie du peintre était-elle en réalité un don de prémonition ? Un jour, il a une révélation : la mort c'est l'art. Mais, il s'interroge encore : quel est le rapport entre l'art, la mort, un S63, un autobus et un hélicoptère ?

À la recherche... de l’honneur perdu de Jeanne d’Arc, des mystères de l’épouse suicidaire ou de ceux, honteux, d’une famille militante. À la recherche de l’enfant disparu ou d’une victime devenue proie.

Cinq récits graves mais stylistiquement suffisamment décalés pour que l’humour apaise un peu la douleur du monde.

Cinq récits métaphoriques ou brutalement réalistes, parcours initiatiques menés par des rebelles littéraires, des adolescents piétinés, des maris aimants mais floués, des mères douloureuses, des fils en manque…

Cinq romans noirs datant des années 1980 et 1990 et publiés dans la Série Noire.

Ce volume contient : Nous avons brûlé une sainte - L'homme à l'oreille croquée - La pêche aux anges - Le cinéma de papa - RN 86.

La clef de cette histoire est dans le ventre d'une fille. Cette fille, si jeune, est dans un train et ce train traverse la campagne, comme un tube fermé dont on ne peut s'enfuir. Teigneuse, farouche, menottée, la gosse ne lâche rien, pas un sourire ni un mot, pas une lueur d'espoir. Elle sait déjà que les deux gendarmes qui l'escortent, s'ils ne sont pas eux-mêmes chargés de l'abattre, ne pourront pas grand-chose pour la protéger. Elle sait, en dépit de son âge, qu'elle est déjà de trop et que cette clef, là, dans son ventre, il lui faudra bientôt la rendre...

Tous les dimanches, deux petits vieux cyniques et encore verts se rencontrent dans leur bistrot préféré.

Ces êtres immémoriaux, Dieu et le Diable, s'ennuient, car les humains, qui ont plutôt choisi le libre arbitre que la prédestination, leur échappent irrémédiablement. Alors, pour ne pas perdre la main, Gégé et Lulu jouent aux cartes, une sorte de jeu de rôles où ils mettent en présence des personnages qui, théoriquement, ne devraient pas se rencontrer. Tout en les observant et les guidant, ils attendent, non sans coupable plaisir, le moment où ils vont se trouver dépassés par les agissements erratiques de leurs créatures.

Ce jour-là, le Divin et le Malin mettent volontairement en contact Antoine, un moine tourier, et Mado, une strip-teaseuse de province. Malgré leur omniscience, nos deux éternels pépés ne sont pas au bout de leurs surprises...

Le Tour de France est une épreuve sportive incontournable, une grande fête française et un événement médiatique. Il peut aussi être le théâtre de mystères, enquêtes et autres crimes comme le racontent les cinq nouvelles de ce recueil.

Des auteurs stars se sont prêtés au jeu et écrit de brillants petits polars liés à la grande Boucle. À découvrir !

Depuis la fin du Moyen-Age, le Festival Colères du présent réunit tous ceux qui sont énervés, fâchés, ou en colère. C'est fait d'expression populaire mâtinée de critique sociale. C'est à Arras, tous les ans, même heure, même endroit.

Et cette année-là, ça dérape...

Bon anniversaire !

Un sombre soir, à Paris, dans l'un de ces nombreux débats où des « spécialistes » ergotaient sur les différences entre le roman noir et le roman « blanc », un type mystérieux dans le public s'est levé, outré, offusqué, déclarant : « N'importe comment, il n'y a qu'une littérature, c'est la littérature allemande ! » Et, digne, impérial, il a disparu.

J'étais saisi, coincé, aplati par la sentence. Ce soir-là j'ai décidé de prendre place, un jour, sur un rayonnage de librairie spécialisé dans cette fameuse et fumeuse « littérature allemande »...

Ainsi est né Arthur Keelt (Klagenfurt, Autriche, 1902 — Paris, 1982) et son unique et bref récit, Le Merle (Die Amsel), écrit en 1954 dans les montagnes de Styrie...

Selon Jean-Bernard Pouy, il se voulait un bouddhiste atypique. Peut-être doit-il à cette disposition d'esprit une écriture toute de simplicité et qui parfois atteint la grâce, ainsi qu'une rare hauteur de vue (2277 m).

« Vous êtes décidément trop nuls, néfastes et dangereux. On repart prendre du matériel et on revient vous péter la gueule. »

(Source : L'Atalante)

Il y a une ligne de force souterraine qui m’a bouffé le cerveau depuis quelque temps : quand mon père est décédé, je me suis mis à écrire (à trente-cinq ans) ; quand ma mère l’a suivi (huit ans après), je me suis décidé à devenir père. Étonnant, non ? Je n’adhère pas aux diktats générés par cette vérité sous-jacente, mais je me méfie toujours.

L’essentiel, ici, est d’avouer que l’on ne sait pourquoi l’on se retrouve à aligner des mots, des phrases, que l’on se jette, tête baissée, dans une production tous azimuts de textes disparates. Bien sûr, tout au début, l’on m’a un peu forcé la main. Mais très vite, j’ai réalisé que j’écrivais beaucoup et très vite sans me préoccuper de l’image que je pouvais donner. Certes en imposant, avec opiniâtreté, une donnée précise, celle de revendiquer plutôt le statut d’auteur que celui d’écrivain. Ce dernier, je ne le hais point, il peut continuer à vaquer de rentrées littéraires en sauteries foie gras à Brive. Il est libre et fait ce qui lui semble bon. Ce que je supporte moins c’est qu’il se plie la plupart du temps aux exigences d’un paradigme puissant, dans nos contrées, le fameux mythe, même pas barthésien, de l’écrivain, celui qui souffre, qui maigrit, qui grossit, qui boit, qui devient fou, qui pleure quand il n’écrit plus, qui voyage pour se perdre, qui fait chier son entourage, qui a toujours un chat, qui écoute Mozart et qui avoue en permanence que c’est dur, inhumain, surhumain, qu’on y perd son âme, qu’écrire peut mener au meurtre de soi.

Peut-être.

Pas moi.

Vincent apprend qu’il hérite de Matilda Rosken, excentrique américaine installée en France. Il pense d'abord à une farce, mais les boîtes de pellicule que lui lègue la mamie le renvoient à sa jeunesse de cinéphile adepte des films expérimentaux. La flamme se rallume. Des noms de réalisateurs oubliés dansent la sarabande sous ses yeux : Gérard Malanga, Tony Conrad, Michaël Snow, Bruce Conner, Paul Sharitz. Quand des malfaisants cherchent à s’emparer de son héritage, il ne s’inquiète pas trop. Sauf que la menace se précise.

Ulysse remplace, au pied levé, le conducteur du car municipal emmenant un club du troisième âge dans une virée culturo-gastronomique en Camargue et bas-Languedoc.

Croyant passer trois jours tranquilles avec ce qui ressemble à une colo, il va vite déchanter. Les Anciens, c'est dangereux. Et c'est normal. Ils n'ont plus grand chose à perdre et profitent à fond du peu de temps qu'il leur reste pour adapter la morale à ce qu'ils savent et pensent du monde.

Au pays de l'ardoise et du canal de Nantes à Brest où il a trouve refuge, un anglais est assassiné, et il y a comme un os dans le pudding. Heureusement, un perroquet bavard volé au secours de Léo..

Camille Destroit, quadra, célibataire, responsable des achats du rayon frais à l’hyper de Cassel, est interpellé lors de l’évacuation du site de Zavenghem, occupé par des activistes. A sa sortie de GAV, le hangar où il stockait des objets de récup’ destinés à ses potes zadistes (ZAD = Zone à défendre), n’est plus qu’un tas de ruines fumantes. Son employeur le licencie, sa copine le quitte et il se fait tabasser par des crânes rasés. Difficile d’avoir pire karma et de ne pas se radicaliser.Heureusement, la jeune Claire est là qui, avec quelques compagnons de lutte, égaye le quotidien de Camille et lui redonne petit à petit l’envie de se révolter et de tuer tous les affreux : en l’occurrence la famille Valter, les potentats locaux et ennemis désignés des zadistes, sur qui Camille va enquêter pour trouver de quoi les neutraliser.Long soliloque à peine interrompu par les personnages secondaires, ce roman est l’œuvre d’un Pouy au meilleur de sa forme littéraire : clins d’œil à ses maîtres, références picturales nombreuses, calembours, turlupinades et facéties...

source : Editions Gallimard

Le thermomètre baisse. Pour éviter que des sans -abri, SDF et autres marginaux ne meurent de froid, les pouvoirs publics prennent des décisions d'urgence. La SNCF installe à la sortie de Paris, des rames de vieux wagons sur des voies désaffectées. Entre cour des miracles et campement gitan, l'occasion est belle pour une nouvelle expérimentation sociale et politique.

Notre société n'a jamais attendu les prévisions apocalyptiques des fin-du-mondistes de tout poil pour concocter les pires atteintes aux droits fondamentaux de l'Homme et de l'imagination diabolique des hommes de pouvoir surprend chaque jour un peu plus le commun des mortels.

La notion d'apocalypse ou e fin du monde se décline sous les formes les plus diverses selon sa propre perception du cataclysme ultime.

La quarantaine, visage grave et regard de velours, qui est le mystérieux lord Bradley Gwynplaine ? On l'aurait vu à Toulouse, en 1993, dans la peau d'un capitaine accusé de complicité d'acte terroriste. En Guyane, derrière la muraille infranchissable d'une prison infâme où la justice l'avait envoyé croupir. À Medellin, au fin fond d'une hacienda où serait enfoui un trésor appartenant à l'abbé Esteban Pablo Vargas Uribbe. Et à Paris, dans l'ombre du procureur Villedieu, un parvenu prêt à sacrifier sa famille pour sa carrière...

Est-ce le même homme ? Tandis que les cadavres s'accumulent, avec la précision d'une vengeance savamment orchestrée, une vérité implacable se fait jour : le chemin le plus court vers la liberté est la foi absolue dans la justice suprême.

Insolentes, jubilatoires et iconoclastes, deux illustres plumes du polar rendent hommage à la grande tradition du roman d'aventures et réinventent Le Comte de Monte Cristo : Jean-Bernard Pouy et Patrick Raynal arrachent les masques des puissants, des ordres établis et des politiques véreux pour nous entraîner au coeur d'une épopée magnifique et meurtrière d'une brûlante actualité.

source : site Amazon.fr

New York, 1946. Les rescapés de la vieille Europe affluent aux portes du Nouveau Monde avec leurs rêves de fortune et de paix. Mais Emilio ne fait pas partie de ceux-là. Il cherche simplement son frère.

Les rues de Little Italy défilent, les hommes se croisent. D'anciennes images écrasées de lumière surgissent. Des histoires de famille, d'amour et de vengeance.

Le roman de J.B. Pouy, illustré par Joe G. Pinelli, nous plonge dans la tragédie de ces deux frères, des plages de Sicile aux gratte-ciels de New York, cette nouvelle Babylone, enfer ou paradis, c'est selon.

La tribu " Des Papous dans la tête " se rencontre sur les ondes de France Culture et sur à peu près tous les territoires de la littérature, du roman à la poésie, en passant par les fables, les biographies, les correspondances, mais aussi les petites annonces ou les dissertations...

Leur empire s'arrête là où commence l'esprit de sérieux, car culture sans gaieté " n'est que ruine de l'âme ".

De A comme Abruti à Z comme Zibouclette, leur dictionnaire s'impose pour un usage ludique et poétique de la langue française.

Nous avons tous un rapport particulier avec le train, des souvenirs d’échappées belles, de rencontres cocasses, de paysages qui défilent, de baisers échangés sur un quai de gare, de voyages qui ont changé une vie…

C’est le cas d’une trentaine de plumes de la littérature française, qui souhaitent intervenir, au moyen de la fiction, en soutien à la grève engagée par les cheminots. Car la lutte des cheminots n’est pas une lutte corporatiste, elle cristallise au contraire l’idéal de solidarité, concrétisé par des services publics, de tout un peuple.

Les droits d’auteur seront reversés aux caisses de grève.

Recueil d'histoires dessinées sur le métro de Toulouse, à l'occasion de l'ouverture d'une nouvelle ligne fin juin 2007.

Les héros sont partout. Sur nos écrans, dans les chambres d'enfants ou sur les T-shirts des ados.

Mais se souvient-on encore que sans eux, la littérature et le cinéma n'existeraient pas ? Leurs vies sont nourries des thèmes universels qui sont le carburant des meilleures histoires. Nous partageons avec eux nos émotions, mais ils sont plus forts que nous. Surmontant toutes les épreuves, ils comblent notre aspiration à dépasser la condition humaine.

Partons ici sur leurs traces et redécouvrons le contexte culturel et historique qui les a vu naître. Pour mieux comprendre ce qu'ils incarnent et pourquoi ils sont immortels.

Avec : Gilgamesh, Vénus, Ulysse, Hercule, Antigone, le roi Arthur, fée Mélusine, Robin des Bois, Sinbad le marin, Don Quichotte, d'Artagnan, Zorro, Robinson Crusoé, Blanche Neige, Peter Pan, Superman, Tarzan, Sherlock Holmes, James Bond, le Père Noël, Bilbo le hobbit, la communauté du Seigneur des Anneaux, Tintin, Harry Potter, Luke Skywalker et Leia, Lieutenant Ripley.

Voici le projet littéraire modeste et ambitieux d'un groupe d'auteurs farfelus.

Depuis des années, ils se réunissent en Creuse à l'occasion des Nuits Noires d'Aubusson.

Aux premiers jours du printemps, ils complotent, fomentent.

Presque-papoutent.

et partagent leur écriture avec collégiens et lycéens le temps d'une semaine folle et salvatrice.

Ce recueil de textes courts est leur première collaboration.

Pouy a imaginé l'histoire d'un père qui élève seul sa fille de 12 ans, petite sœur de la Zazie de Queneau. La mère "elle s 'est barrée pour voir le monde avant de devenir une vieille chaussette". C'est en tout cas ce que raconte Papinou à sa petite Clotilde, qui le raconte à ses copines de classe.

Pendant leurs vacances en Bretagne, Cloclo et son père se trouvent embarqués dans une manifestation qui dégénère et la fillette est gravement blessée au visage par un tir de flashball...

Villard quant à lui, s'est attelé à l'histoire de la mère, Véro. Les raisons de son départ, sa vie loin de sa famille mais aussi loin des rives du Gange ou des plages du Golfe d'Arabie où sa fille la croit...

Dans un style plus rigoureux et précis que celui de son comparse, qui s'amuse du flot incessant de pensées et de paroles de l'adolescente ou des questionnements sans réponse du père, Villard explore la psychologie d'une femme qui a tout quitté pour se trouver, pour ne pas se laisser dévorer par sa vie. Ensemble, ils racontent une histoire faites de mensonges.

Étienne, trentenaire parisien célibataire et solitaire, disparaît subitement. Ses parents et sa soeur sont anéantis. Six mois plus tard, personne n’a trouvé la moindre piste criminelle, ni le début d’une explication rationnelle. Comment imaginer que Dogo, comme le surnomme sa soeur, Simone, ait volontairement pris la tangente ?

Lassée de se morfondre, Simone décide donc de partir à sa recherche. Mais par où commencer ? Peut-être par ces textes, débuts de romans inachevés, entre pastiche et exercice de style, abandonnés par leur auteur…

«Le visage reflète l'âme, on le dit. Le mien est monstrueux, même si, intérieurement, je reste propre. Le rock, la route, les bagarres, les groupies me laissent indifférent. Mais Suzanne vient mourir dans ma chambre. Son jeune visage va me hanter longtemps...»

Etre gitan sur la côte d'Azur, s'occuper de son fils, avoir des potes fêlés des neurones et des ennuis avec la Bleue, c'est déjà dur. Alors, quand on tombe sur une femme brisée à la recherche de l'impossible, ça devient difficile. Mais pour la bonne cause : l'amour des autres. On risque de tout perdre mais on gagne de la grandeur.

Il n'y a pas que le roman noir dans la vie. Il y a aussi la vie noire du roman. Et la vie de personnages au bord de la crise de nerfs, se déhanchant maladroitement sur le parapet de la douleur et du désespoir. Ils n'ont pas de mystères à résoudre, d'énigmes à comprendre, de cadavres à trouver dans le placard. Ils sont simplement à la recherche de cette révélation qui les fera peut-être avancer. Mais vers où ? Un recueil de nouvelles de Jean-Bernard POUY, sortant du cadre strict du polar et du roman noir et s'avançant, avec précaution, sur les rives du fantastique, de l'anticipation et de l'incantation poétique.

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