Jean-Claude Dunyach
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Note moyenne : 7.22/10Nombre d'évaluations : 68
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https://bookshowl.blogspot.com/2020/09/trois-hourras-pour-lady-evangeline-jean.html
Attirée par la couverture, j'avais hâte de découvrir un nouveau livre de SF française car généralement c'est plein de bonnes idées. Trois Hourras pour Lady Evangeline fut une lecture en demi teinte, mais je n'ai pas été déçue.
Dès les premières pages, ça va très vite. L'écriture est percutante, directe et très imagée. J'ai vraiment adoré le début. Le lecteur découvre ce nouvel ennemi de l'humanité, ce nuage qui dévore tout sur son passage et qui devient de plus en plus intelligent. Il y a très peu de dialogue, tout se passe en descriptions, la plupart du temps au présent, transmettant ainsi un rythme soutenu, le récit est dans l'urgence, le danger.
Puis nous découvrons le personnage d'Evangeline qui a été envoyée sur une petite planète école très stricte par ses parents. Elle va elle aussi rencontrer une forme extra-terrestre qui va la menacer, puis petit à petit l'accepter. Au début j'ai pensé que les deux entités extra-terrestres étaient les mêmes, alors qu'en fait pas du tout, et je n'ai pas très bien compris ce choix.
Evangeline est un personnage que j'ai eu beaucoup de mal à apprécier. Elle est vulgaire, mal dans sa peau et soigne son manque de confiance en elle par le sexe. Elle enchaîne les conquêtes et les situations embarrassantes, ce qui a obligé ses parents à l'exiler du vaisseau sur cette planète où elle va faire une rencontre qui va un peu plus la diriger vers la décadence.
Les changements qui vont opérer en elle sont suintants, dérangeants et vraiment dégoutants. Mais j'ai trouvé tout le processus tellement fascinant ! Cette ruche d'insectes dont elle va petit à petit prendre le contrôle a une hiérarchie et des codes vraiment particuliers et j'ai adoré les découvrir.
Mais j'ai trouvé que le livre avait un problème de rythme. Certains passages m'ont semblé fades et inutiles. A partir du moment où Evangeline quitte sa planète j'ai petit à petit fini par me lasser et trouver le livre long. Je n'ai pas non plus aimé la fin qui met beaucoup de temps à se mettre en place pour pas grand chose.
Ce livre a d'abord été une nouvelle publiée dans Bifrost et je pense qu'il n'était peut être pas nécessaire de la développer pour sortir ce livre. Mais j'ai vraiment adoré les idées de l'auteur et sa façon d'écrire.
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Je n'avais jamais lu ce genre littéraire avant de tomber sur ce recueil. La plupart de ses nouvelles fantaisie sont très bonne, et nous entraînent dans l'univers mystérieux du rêve.
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J’ai eu le plaisir de découvrir ce troisième opus en avant-première. Et oui, je suis plus que veinarde.
Nous avions quitté notre brave Troll et ses compagnons au sortir des Enfers. Nous le retrouvons dans son bureau, hélas pour lui les délicieux grenats craquants ne parviennent pas à éliminer les traces laissées par les enfers. Pour sa Trolesse et ses compagnons, c’est pire.
Malheureusement pour lui et heureusement pour nous notre troupe repart à l’aventure pour affronter un ennemi plus terrible encore que les nécromanciens du marketing… Un cabinet d’avocat !
Des nains, des chevaliers, des dragons, de l’or, mais surtout une bonne dose d’humour ! Et c’est bien ce dont nous avons tous besoin.
Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise, alors le 25 février vous saurez quoi faire pour vous le procurer.
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Toutes les nouvelles sont géniales et mériteraient d'être adaptées à l'écran ! Une anthologie à lire et relire !
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Bonjour,
Malheureusement je n'ai pas réussi à accrocher, c'est rare mais j'ai abandonné la lecture de ce livre. Il est trop long à démarrer bien que très intéressant sur l'aspect scientifique.
Je ne vous recommande pas ce livre si jamais les loooooooongs débuts.
Bonne lecture !
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Dans une autre ère, les hommes vivent dans des vaisseaux spatiaux qui leur permettent de voguer d’une planète à une autre. En mission, « Le Temps Incertain », bâtiment militaire à la pointe de la technologie et ayant toute forme d’intelligence artificielle à son bord, se voit attaquer par un ennemi impalpable qui se nourrit de l’environnement ambiant. Evangeline, fille de l’ambassadeur, est victime d’une invasion extraterrestre et se doit d’évoluer dans un environnement hostile pour survivre. Loin de là, son père de profession ambassadeur, se trouve confronter à ce même ennemi dont il ne sait rien…La science-fiction n’est pas dans mes habitudes de lecture, j’ai toujours rencontré des difficultés à me mettre dans l’histoire et à m’imprégner de l’ambiance de ce genre. C’est donc avec une certaine appréhension que je me suis lancée, dans la lecture du roman publié aux éditions L’Atalante de Jean-Claude Dunyach « Trois hourras pour Lady Evangeline ». Mais c’est avec surprise que les premières pages ont effacé mon appréhension. J’ai ressenti une forme de tension, presque une angoisse à la découverte du fameux ennemi, en bref un petit quelque chose qui fait qu’on se dit : « j’aime se ressenti de lecture ». On est spectateur d’un personnage hors du commun, qui se meut dans l’univers, tel un boa en chasse qui s’apprête à tout engloutir sur son passage. J’ai trouvé la représentation de cette entité très bien réalisée, l’auteur nous donne la bonne dose d’information pour qu’on puisse faire fonctionner notre imagination mais sait s’arrêter là où il faut pour que l’angoisse monte en nous. Le fond de l’histoire est plutôt bien ficelé, de nombreux éléments se mêlent entre eux pour construire un récit qui se déroule dans un espace spatio-temporel innovant qui met en avant l’importance de la communication et du respect de l’autre. J’ai cependant trouvé qu’il y avait certains passages décousus notamment lorsqu’Evangeline retrouve son père et perd son statut auprès de ses congénères du moment. Je m’attendais à davantage d’explications sur les origines de cette tribu qu’elle habite pendant quelques temps, j’aurai aimé avoir un aperçu de la souffrance éprouvée par ses camarades de classe. Ce passage a été trop rapidement mis de côté et aurait mérité, à mon sens, d’être approfondi. Le côté par ailleurs érotique de ce personnage n’a à mes yeux pas grand intérêt hormis peut-être le fait qu’il insiste sur le caractère révoltant de la « gamine ». On ressent bien les éléments de l’histoire, l’environnement hostile, mais pas pas suffisamment les affinités entre les personnages.
En conclusion, Trois hourras pour Lady Evangéline ne m’aura pas déçu mais ne m’aura pas happée non plus. Il y a une écriture fluide et riche en imagination de la part de l’auteur, il me manque juste une dose de sentiments et d’homogénéité pour donner toute l’attention à ce roman.
Une découverte qui m’aura fait sortir de mes sentiers habituels de lecture et qui m’aura fait découvrir un auteur français de science-fiction plein de ressources.
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Une lecture sympathique, mais pas du tout ce à quoi je m’attendais.
Je pensais lire une histoire courte ou des nouvelles d’une fantasy « traditionnelle » mais burlesque et du point de vue d’un troll.
Et bien on suit bien le point de vue d’un troll, il y a bien de l’humour, mais ça n’est pas du tout de la fantasy traditionnelle.
Le monde dans lequel se passe l’histoire est un cadre moyenageux typique, avec une importante composante technologique moderne : tablettes, réseau, mises à jour, charges de travail à planifier, déplacements avec notes de frais… Bref, c’est carrément une critique du monde du travail actuel, et principalement du management.
Oui, quelques situations et phrases m’ont donné le sourire, oui j’ai reconnu beaucoup de choses qui me font grincer des dents dans ma propre boîte, mais j’ai trouvé que ça s’essoufflait sur la dernière partie. D’autant que dans le contexte personnel, ce n’était vraiment pas un sujet dont j’avais besoin à ce moment là, j’ai donc eu du mal à prendre du plaisir à cette lecture.
L’idée est originale et peut plaire, ça change de ce qu’on a l’habitude de voir.
Le troll protagoniste et son stagiaire sont assez attachants. Je dirais bien que ca manque de personnages féminins (on en a 2), mais en même temps il n’y a pas tant que ca de personnages de manière globale…
La lecture est rapide, donc ça vaut le coup de tester.
Très jolie couverture dans l’édition poche de l’Atalante.
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Un livre plutôt drôle dans un univers qu'on découvre de manière assez chaotique. Beaucoup d'humour même si je n'ai pas aimé la partie romance et sur Excalibur (ceux qui ont lu savent) que j'ai trouvé un poil vulgaire. Un manque de personnage féminin même si j'ai beaucoup aimé le troll et Cédric.
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L'auteur m'a super bien vendu son livre, et franchement c'est drôle, c'est un peu potache, et mine de rien on arrive rapidement à la fin sans soucis.
C'était une lecture très sympa, pleine d'humour et de bonnes idées. J'ai franchement hâte de découvrir la suite.
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Un excellent second tome où l'on retrouve notre troll préféré dans une aventures pleine d'humour corporate et de blagues potaches et bien fun.
Afficher en entierOn parle de Jean-Claude Dunyach ici :
2017-03-30T18:37:28+02:00
2012-02-08T23:30:38+01:00
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Editeurs
L'Atalante : 17 livres
Fleuve Noir : 8 livres
Mnémos : 6 livres
J'ai lu : 5 livres
Denoël : 3 livres
Griffe D'Encre : 2 livres
Imaginaires sans Frontières : 2 livres
Le Bélial' : 2 livres
Biographie
Jean-Claude Dunyach est né le 17 juillet 1957 à Toulouse (France). Après avoir obtenu un doctorat en mathématiques appliquées sur les supercalculateurs, il a été engagé par la société Airbus à Toulouse.
Il écrit des récits de science-fiction depuis le début des années 1980, publiant sept romans et sept recueils de nouvelles. Jean-Claude Dunyach écrit également des paroles pour plusieurs chanteurs français, ce qui lui a inspiré un de ses romans dont le héros est un chanteur de rock'n roll qui voyage en Antarctique accompagné d'un orchestre philharmonique de zombies...
Sa nouvelle Déchiffrer la Trame a obtenu le Grand Prix de l'Imaginaire et le Prix Rosny aîné en 1998, et sa traduction en langue anglaise a été déclarée meilleur récit de l'année par les lecteurs du magazine anglais Interzone à la suite d'un vote des lecteurs.
Son roman Étoiles mourantes, écrit en collaboration avec Ayerdhal, a obtenu le Prix Tour Eiffel de science-fiction 1999 ainsi que le Prix Ozone 2000.
Les œuvres de Dunyach ont été traduites en anglais, bulgare, hongrois, croate, danois, allemand, italien, russe et espagnol.
Œuvres
* Autoportrait, Denoël Présence du futur, 1986, Nouvelles
* Le Jeu des sabliers, Fleuve noir (2 vol.), réédition ISF 2003, 1987, Roman
* Étoiles mortes, Fleuve noir (2 vol.), réédition J'ai lu 2000, 1991, Roman
* Voleurs de Silence, Fleuve noir, 1992, Roman
* Roll over, Amundsen, Fleuve noir, 1993, Roman
* La Guerre des Cercles, Fleuve noir, 1995, Roman
* Étoiles mourantes, J'ai lu, collection Millénaires, 1999, Roman
co-écrit avec Ayerdhal.
* Escales 2000, Fleuve noir, 1999, Anthologie
* La station de l'Agnelle, L'Atalante, 2000, Recueil
* Dix jours sans voir la mer, L'Atalante, 2000, Recueil
* Déchiffrer la trame, L'Atalante, 2001, Recueil
* Les nageurs de sable, L'Atalante, 2003, Recueil
* Le temps, en s'évaporant, L'Atalante, 2005, Recueil
* Séparations, L'Atalante, 2007, Recueil
Prix littéraires
* 1984 : Grand Prix de la science-fiction française, catégorie nouvelle, Les Nageurs des sables ;
* 1992 : Prix Rosny aîné, catégorie roman, pour Étoiles mortes ;
* 1992 : Prix Rosny aîné, catégorie nouvelle, pour De l'autre côté de l'eau ;
* 1997 : Prix Ozone, catégorie nouvelle fantastique, pour Ce que savent les morts ;
* 1998 : Grand Prix de l'Imaginaire, catégorie nouvelle francophone, pour Déchiffrer la trame ;
* 1998 : Prix Rosny aîné, catégorie nouvelle, pour Déchiffrer la trame ;
* 1999 : Prix Tour Eiffel de science-fiction, catégorie roman, pour Étoiles mourantes, co-écrit avec Ayerdhal ;
* 2000 : Prix Ozone, catégorie roman francophone pour Étoiles mourantes, co-écrit avec Ayerdhal.
* 2008 : Prix Rosny aîné, catégorie nouvelle, pour Repli sur soie.
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