Jean-Claude Izzo
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Quelques chiffres
Note moyenne : 7.92/10Nombre d'évaluations : 60
0 Citations 28 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un régal!
Le dernier pour moi. Il n'y en a plus.
Que dire de cet auteur disparu trop tôt?
Tous les marseillais de souche se reconnaissent dans sa façon d'écrire, de raconter sa ville, ses quartiers et ses habitants.
Qu'il parle de l'OM, du port, des Aygalades ou des Goudes, c'est comme si on y était.
Jean-Claude Izzo, il écrivait avec "l'accent des quartiers."
Ses livres sont comme les films de Guédiguian. Ils se méritent et j'adore ça.
Afficher en entierExcellent polar !
Afficher en entierPremier livre pour moi de Jean-Claude Izzo et premier livre en compagnie de Fabio Montale. J'ai beaucoup aimé. J'ai été happé par l'histoire dès les premières pages. Chourmo se lit très facilement.
Afficher en entierMerci à la personne qui a posé ce recueil de nouvelles dans une boîte à livres. Il y en a sept aux dénouements cruels dus à la bêtise, l’incompréhension, le manque de communication. La plus terrible, pour moi, est Chien de nuit où Osman est victime de racisme alors qu’il sympathisait avec les enfants d’une femme qui lui rappelaient les siens. Une écriture sociale qui va direct au but et qui frappe notre confort. Poignant !
Afficher en entiercruel et prenant,je l'ai dévoré!!!
Afficher en entierUn portrait sombre, violent, réaliste mais poétique de Marseille à travers une enquête prenante.
On vit Marseille, dans ses bons et ses mauvais côtés, à travers Total Khéops. Jean-Claude Izzo est parvenu à peindre (et romancer) la ville telle qu'elle était à la fin des années 1990, et on prend grand plaisir à découvrir les quartiers de la cité phocéenne, ses habitants, son univers, comme le milieu de la pègre en crise : police, mafia, petits caïds et politiciens. Le tout avec le regard d'un flic qui n'en est plus tout à fait un. J'ai également apprécié l'engagement politique du livre, conscient de la misère de la ville et dénonçant la facilité de la haine des étrangers alors que le Front National est en pleine ascension dans les milieux populaires.
L'enquête s'apprécie et est bien ficelée. Le suspense prend aux tripes. Le ton et le mode de narration saccadé appuie le récit. Les briques de l'intrigue mettent néanmoins un peu de temps à être posées, et on peut être déconcerté par les transitions entre des chapitres intenses et d'autres beaucoup plus légers. Cela ne m'a pas empêché d'apprécier la lecture, mais tout le monde n'appréciera pas ces changements de ton.
En ce qui concerne les personnages, je dois reconnaître que c'est un (petit) point faible du roman. Malgré des dialogues très bien écrits, les personnages manquent de fond, malgré la récurrence de certains. Si Fabio Montale est un excellent narrateur, dont j'ai apprécié découvrir l'histoire et la vision, j'aurais aimé en apprendre un peu plus sur les personnages secondaires.
En bref, une claque littéraire qui a très bien vieilli, à lire pour (re)découvrir la cité phocéenne sous l'angle du roman noir ! Hâte de m'attaquer à la suite.
Afficher en entierUne écriture de qualité, un flic attachant et surtout une peinture du Marseille des années 90 toute en humanité et en bienveillance. Celui qui voudra comprendre ou aimer cette ville lira Jean-Claude Izzo. Le seul bémol peut-être est que cette bienveillance amolit un peu la dureté de l'intrigue.
Ce n'est pas en tous cas le genre de livre que j'aime<;
Afficher en entierUn récit toujours aussi prenant, malgré quelques défauts.
Dans une écriture coupée et accessible, l'auteur nous fait vivre l'enquête du désormais ancien flic Fabio Montale, contraint de mener une enquête personnelle pour régler une affaire familiale. Une enquête moins axée sur le passé et qui laisse place à des thèmes politiques : l'essor conjoint de l'extrême-droite et de l'islamisme dans la cité phocéenne.
Je ne vaux pas revenir trop longtemps sur le talent exceptionnel de Jean-Claude Izzo pour décrire sa ville. Les lecteurs du préquel Total Khéops savent à quel point cet auteur peint Marseille, autant dans la poésie que dans la dénonciation, et peut-être avec un peu trop de nostalgie, à travers les yeux de son personnage Fabio Montale. Je ne dirai qu'une chose : ce portrait de la ville toujours aussi réussi, et n'est pas redondant, Jean-Claude Izzo nous emmenant dans d'autres paysages que ceux du volume précédent, de la Bigotte à la Joliette. Que les non-connaisseurs s'arment d'une carte de Marseille pour ne pas se perdre dans les toponymes !
J'ai beaucoup apprécié que l'enquête aborde des thèmes un peu à l'écart du grand banditisme traditionnel : l'islamisme et l'arrivée de l'extrême-droite. L'histoire reste trempée dans les affaires des mafieux, ce que j'apprécie, mais j'aurais aimé que les deux thèmes susdits aient une place plus centrale dans l'histoire. Petite déception donc.
Un défaut du roman reste selon moi son rythme lent. Hormis dans les derniers chapitres, je n'ai pas senti un suspense dévorant. À se perdre en peintures de sa ville, j'ai eu l'impression d'un certain décrochage du personnage principal par rapport à l'histoire. C'est peut-être un effet recherché, mais qui nuit un peu au suspense... dommage car c'est ce que beaucoup recherchent dans un roman policier. Il faut plutôt voir cette oeuvre comme un roman noir. Car en dehors du problème du rythme, l'histoire racontée est ficelée avec justesse, et l'ambiance et les thèmes criminels sont pesants.
Très grande qualité en revanche, par rapport à Total Khéops : les personnages m'ont paru bien plus humains, et je me suis réellement attaché à certains. L'écriture a réussi à me transmettre les émotions ressenties, ce qui manquait dans le préquel. La relation entre Montale, l'ancien flic, et son intermédiaire amical mais distant Loubet, flic droit dans ses bottes, est selon moi une réussite totale.
En bref : une suite dans la droite lignée du roman noir, violent mais poétique, qu'était Total Khéops, avec un défaut de rythme mais des personnages bien plus intéressants que dans le préquel. Curieux de m'attaquer à l'ultime volume de cette saga !
Afficher en entierUn livre que j'ai lu il y a bien longtemps et que je retrouve en ordonnant ma bibliothèque.
Voilà un récit qui m'avait remué comme savait si bien le faire Jean-Claude Izzo.
La misère et le sordide sans fards ni édulcorants.
Que des émotions !
Afficher en entierUn excellent policier et une superbe conclusion à la trilogie marseillaise. Après avoir été confronté aux fantômes de ses amis, puis de sa famille, affronté la pègre Marseillaise et Varoise, Fabio Montale se retrouve face à l'ombre de la Mafia et, plus que tout, face à ses propres démons. Le récit global est très réussi, bien que je regrette que l'enquête soit plus un faire-valoir pour exposer la perdition du personnage principal. Il n'y a finalement pas tant de mystère ni de grosses révélations... et c'est un peu dommage. Point fort en revanche : je n'ai jamais autant apprécié les personnages secondaires de Jean-Claude Izzo que dans Solea. Peu nombreux, ils demeurent bien écrits et tous importants à leur manière. Je ne m'étale pas sur la plume d'Izzo qui est demeurée aussi claire, incisive et paradoxalement très poétique, tout au long de la trilogie.
Je m'attarde quand même sur le propos de fond du livre. Certes il permet d'aborder les démons du personnage principal, mais il aborde surtout de front le sujet assez tabou qu'est la Mafia dans le Sud-Est de la France. Richement documenté, Solea traite de ce fantôme du crime organisé, pourtant très puissant, avec beaucoup de finesse. Solea est d'ailleurs un des derniers témoignages directs de Marseille en pleine transformation qu'elle n'a pas voulu à la veille du XXIe siècle. Jean-Claude Izzo apporte un regard critique sur les grandes rénovations dirigées depuis Bruxelles et la capitale, qui n'ont ni contribué à réduire la pauvreté, ni réellement changé l'image de Marseille... mais n'ont pas non plus déreuit son âme.
Afficher en entierOn parle de Jean-Claude Izzo ici :
2017-08-02T22:37:22+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Jean-Claude Izzo
et autres évènements
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Editeurs
Gallimard : 8 livres
J'ai lu : 3 livres
Flammarion : 1 livre
Librio : 1 livre
Futuropolis : 1 livre
Editions du Ricochet : 1 livre
Biographie
Journaliste, scénariste et romancier français
[Littérature française]
Né à Marseille le 20 juin 1945
Décédé le 26 janvier 2000
Son père est né en Italie et émigre à Marseille en 1928. Sa mère est née à Marseille dans le quartier du Panier, de parents espagnols.
En 1964, il est appelé au service militaire d'abord à Toulon, où il fera une grêve de la faim d'un mois qui lui vaudra les commandos disciplinaires à Djibouti. Il y passera un mois et demi en prison. Il perdra quelques quinze kilogrammes durant cette période.
Il adhère au PSU en 1966. En juin 1968, il est candidat aux élections législatives à Marseille, puis il adhère au PCF. Il devient journaliste, puis rédacteur en chef du quotidien communiste La Marseillaise.
En 1970, il publie son premier recueil de poèmes, Poèmes à haute voix. En 1978, il rompt avec le PCF. Il quitte Marseille, et écrit dans différentes revues (La vie mutualiste, Viva...).
En 1995, poussé par Michel Le Bris et Patrick Raynal il publie dans la Série noire Total Khéops qui sera un succès. C'est le premier volet de la trilogie marseillaise, avec Fabio Montale (nom inspiré par le poète italien Eugenio Montale).
En 1996, il publie Chourmo, la suite de Total Khéops. Il part s'installer à Saint-Malo.
En 1997, il publie un recueil de poésies Loin de tous rivages, et le magnifique Les Marins perdus, ainsi que de nombreuses nouvelles parues dans des anthologies. Il revient définitivement en Provence et s'installe à Ceyreste.
En 1998, il publie Solea, le dernier volet de la trilogie marseillaise, y consacrant une analyse poussée et documentée de la Mafia.
En 1999, sortira Le soleil des mourants.
Il meurt prématurément d'un cancer en janvier 2000.
wikipédia.fr
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