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Toutes les séries de Jean D'Ormesson

2 livres
28 lecteurs

« J'aime les livres. Tout ce qui touche la littérature - ses acteurs, ses héros, ses partisans, ses adversaires, ses querelles, ses passions - me fait battre le cœur. Le triomphe du Cid m'enchante. La "petite société" autour de Chateaubriand et de cette raseuse de Mme de Staël m'amuse à la folie. La mort de Lucien de Rubempré me concerne autant que Wilde ou le baron de Charlus. Et, j'aime mieux le dire tout de suite, Proust me fait beaucoup rire. En un temps où les livres sont contestés et menacés par la montée de quelque chose d'obscur qui ressemble à la barbarie, cette histoire de la littérature n'a d'autre ambition que d'inviter le lecteur à en savoir un peu plus sur les œuvres passées ici en revue. Si elle donne à quelques gens d'aujourd'hui l'envie d'ouvrir un roman de Stendhal ou de Queneau ou de découvrir un poème d'Aragon, l'auteur aura atteint son but. Il aura largement été payé de son temps et de sa peine qui fut aussi un plaisir. » Tome II : « Je voudrais ici, tout de suite, dire et répéter avec force que le second tome est très loin de signifier un second choix. Je n'allais pas tirer toutes mes cartouches d'un coup, dès le premier assaut. Je gardais pour la suite quelques biscuits de réserve et des trésors encore cachés. La méthode suivie dans ce deuxième volume est la même que dans le premier : présenter en quelques mots l'écrivain et son œuvre ; tâcher de leur rendre, sous la rouille, leur jeunesse et leur nouveauté. Je ne parle pas des vivants, parce que la mort et le temps n'ont pas pu accomplir leur travail de faucheur, de crible, de critique et d'arbitre ; et je parle des morts comme s'ils étaient vivants. Tels qu'ils sont, en tout cas, les deux tomes de cette histoire menée au pas de charge et pleine d'impertinence - dans tous les sens du mot - peuvent peut-être constituer une sorte d'introduction à un des chefs-d'œuvre les plus accomplis de l'esprit des hommes depuis son éclosion : la littérature française. » Jean d'Ormesson.

22 livres
45 lecteurs

Martin Luther King a dédié sa vie à la lutte contre le racisme et la ségrégation aux Etats-Unis. Le 28 août 1963, au terme d'une marche qui rassemble 250000 personnes, il prononce son fameux discours "I have a dream", véritable hymne à la liberté. La loi sur les droits civils, votée en 1964, établit l'égalité des hommes, quelle que soit leur race, au sein de la nation américaine. En 1882, Ernest Renan, lors d'une conférence restée célèbre, affirme que ni la race, ni la langue, ni la religion ne peuvent définir une communauté nationale.

2 livres
4 lecteurs

La méthode, telle que la définit son auteur : « Présenter en quelques mots l'écrivain et son oeuvre ; les situer dans leur temps ; tâcher de leur rendre, sous la rouille, leur jeunesse et leur nouveauté ; montrer ce qui fait leur importance, et mieux encore leur charme ; donner quelques exemples de leur manière et de leur génie. »

Dans le présent volume : une présentation du classicisme, et des portraits de Corneille, Molière, Boileau et Racine.

Autour des portraits brossés par Jean d'Ormesson, des biographies, des bibliographies, des extraits choisis et une chronologie, afin que l'édition Librio de cette Autre histoire de la littérature française devienne un commode viatique sur les chemins du plaisir de lire.

(Source : Librio)

40 livres
6 lecteurs

Au sommaire de ce numéro:

_ Echos de l'Histoire: Cléopâtre

_ Un 350e anniversaire: La Rochefoucauld amoureux de Mme de Longueville

_ Les dernières heures de Dien Bien Phu

_ Comment Louis XIV administrait la France

_ Les villages lacustres

_ Un beau ratage des "services spéciaux" en 1945

_ Les guerres de Vendée

_ Une célèbre actrice anglaise: Margaret Woffington

_ Les dangereuses "Vacances romaines" d'un espion

_ Au coeur du problème des Noirs: le Mississippi

_ Madame Clovis Hugues a tué Morin!

_ Les joyeux réveillons du Premier Empire

Tous les livres de Jean D'Ormesson

Dans Au plaisir de Dieu, Jean d'Ormesson raconte l'histoire d'une famille d'aristocrates au cours du vingtième siècle. Plus que l'histoire particulière des membres d'une classe aujourd'hui disparue, il s'agit surtout de l'illustration du profond bouleversement des valeurs engendré par le libéralisme. En 1900, l'argent ne comptait pas encore dans les familles qui en avaient, on vivait « au plaisir de Dieu », ne se souciant que de défendre des valeurs comme l'honneur, Dieu ou le nom. Nulle nostalgie sous la plume de Jean d' Ormesson, juste la description d'un monde englouti, sorte d'Atlantide rêvé où les préoccupations matérielles étaient assourdies, où rien n'avait vraiment d'importance, où la vie terrestre n'était qu'un agrément qu'il fallait supporter avec distinction et peut être même avec morgue. On était léger parce qu'on n'imaginait pas que son avis puisse outrepasser le bon plaisir de Dieu. La seule conviction que l'on avait, puérile sans doute, était que son nom passerait les siècles. Les deux guerres, les revers de fortune et l'emprise des valeurs boursières se chargeront de ramener nos aristocrates à une réalité plus dure. Avec le libéralisme naît la gravité, il est fini le temps du plaisir de Dieu, il est fini le temps des cerises, le temps de la légèreté. Place au débat d'idées, au combat des idées, il faut bien que l'une meurt pour que l'autre soit la vérité. Une bien pauvre vérité.

Trois jeunes hommes et une jeune fille lancés, ivres d'amitié et de soleil, sur les routes provençales de juillet... et c'est l'éternel jeu de l'amour et du hasard qui renaît. Les trois garçons, chacun à sa façon, sont amoureux de Bénédictine, riche, libre et belle. Elle ne tarde pas à savoir qui elle aime et, au cours d'une scène où l'eau, le sable et le soleil composent un tableau étincelant, se donne à l'un des trois amis. Mais on apprend vite que ces jeux font surgir une émotion plus poignante et plus vraie. Le bonheur de la jeunesse, c'est peut-être d'être heureux de souffrir. Chacun reviendra chez soi, se demandant si vraiment - à vingt ans - l'amour est un plaisir.

Chez Jean d'Ormesson, l'auteur du célèbre Au plaisir de Dieu, l'autobiographie est tantôt une œuvre d'imagination, tantôt, comme Du côté de chez Jean, un exercice d'ironie et de finesse. En parlant de lui-même, l'auteur nous parle de nous, d'une plume légère. Son bonheur d'écrire réconfortera plus d'un lecteur. Il vous réconcilie avec la vie.

Philippe, qui n'a connu que le plaisir, rencontre Béatrice en Italie. Elle lui semble jolie, sans plus, et douce. Philippe s'amuse au début de cet " amour pour rien " qui peu à peu le prend, l'occupe, l'obsède. Bientôt lassée par l'apparente légèreté du jeune homme, Béatrice se détourne de lui. Alors, mais trop tard, Philippe comprend que cet amour dont il jouait s'est mué en passion.

Au plaisir de Dieu, de Jean d'Ormesson, qui a séduit un si grand nombre de lecteurs, était un recueil de faux souvenirs (peuplé de détails authentiques et d'expériences vécues). Au revoir et merci, dont voici une nouvelle édition, est un essai véritablement autobiographique. Il commence par ce portrait condensé : " Trente-sept ans, bourgeois, vie sexuelle normale, plus d'argent que la moyenne, bonne santé, bonnes études, ni beau ni laid, un certain appétit pour la gloire, à défaut pour la publicité : je me présente. Quoi faire ? " Issu d'une lignée d'aristocrates qui ont su se rendre illustres à travers l'histoire de France, suffisamment nourri de préjugés pour les dominer avec un cruel humour, Jean d'Ormesson se pose constamment une interrogation rieuse, lucide et sans illusion sur son rapport à la famille, à la société, à l'époque dont il est le filtre et le témoin. Il se situe, par dessus tout, avec ironie et gravité, en face de son irrésistible vocation d'écrivain. A travers une féroce autocritique, le lecteur voit peu à peu se dessiner et prendre un étonnant relief les grands thèmes secouant notre fin de siècle. Les problèmes vitaux sont posés, dans ce texte, sur un ton de véhémence souvent farceuse, parfois tendre. Mais ils sont soutenus du début à la fin par une volonté courageuse : y voir un peu plus clair dans l'homme d'aujourd'hui comparé à celui d'autrefois apparaît ici comme un devoir.

Ils déjeunent à Rio, soupent à Paris, repartent le soir même pour le pôle Nord ou les Bahamas, poussés par leurs affaires ou par leur fantaisie à sillonner la planète, riches habitués des palaces et des lignes aériennes constituant cette coterie appelée, outre Atlantique café society ou jet sel.

Gens en vue - comme on dit - dont les faits et gestes alimentent les potins des gazettes, ils passent pour les puissants du jour, les heureux de la terre, les favorisés du sort, et ils vont de fête en fête. Qui sont-ils, au fond ?

Petit-fils et fils de magistrats, Philippe a ses entrées dans leur cercle apparemment magique. Il sait ce que valent ces réussites où les fortunes séculaires côtoient les succès bâtis d'hier sur un coup de Bourse, de chance ou ... de fusil. Il y songe en se rendant à la réception que Rose-Mars B. offre sur son trois-mâts le Cygne noir. Plus encore que cerfs de ses invités, la vie de Rose-Mary est à cet égard typique. Mais celle d'Anne-Marie, l'étoile de cinéma, l'est tout autant, n'est-ce pas ? Anne-Marie que Philippe aime depuis toujours et dont un pénible secret a gauchi le destin.

Secret et destin se précisent au fil des réflexions de Philippe; réveillant l'étrange passé qui pèsera sur l'issue de cette fête, topique elle aussi d'un milieu pourri par l'argent dont Les Illusions de la nier sont la chronique pénétrante et désabusée.

(Source : LGF - Le Livre de Poche)

Un fabuleux Empire s'est constitué autour de la Ville ; ce port grouillant de monde, d'une remarquable prospérité, a laissé le souvenir d'une grande civilisation. Deux familles rivales, les Porphyre et les Venosta, y ont détenu le pouvoir l'une après l'autre et ont, chacune à leur tour, cherché à agrandir leur territoire. Ainsi ont-elles été amenées à lutter contre les Barbares, dont certains étaient des mercenaires chargés d'assurer l'ordre à l'intérieur de la Ville. L'un d'eux, brillant stratège et grand aventurier, le capitaine Arsaphe, s'empare du pouvoir par amour d'une princesse. Son règne ouvre une période de grand désordre qui dure cent cinquante ans. A son tour, le prince Basile, habile à tisser des intrigues, va essayer par de subtiles manœuvres diplomatiques de conclure des alliances dans le monde entier.Le règne d'Alexis marque la formation véritable de l'Empire. Fils des amours de la blonde Hélène, lointain descendant des Porphyre, né dans la grande forêt du Nord, Alexis a vécu une jeunesse mouvementée : escorté par un philosophe il voyage autour du monde, se plonge dans les plaisirs dissolus les plus variés à Alexandrie, connaît un amour tragique pour une vestale avant de disparaître pendant douze ans et s'adonner à la méditation dans les déserts d'Arabie. Au cours de ses pérégrinations il s'est initié au culte du soleil, au taoïsme, au bouddhisme. Homme d'action, il reste marqué par la philosophie et sera éternellement déchiré entre ces deux tendances.Alexis revient dans l'Empire démantelé par les Barbares. Grâce à la conspiration d'Isidore il prend le pouvoir, se fait sacrer empereur, épouse une courtisane, la prestigieuse Théodora. Il affronte les hordes barbares et leur livre un nombre de batailles considérable. Toute sa politique consiste à les vaincre au combat et à les rallier à sa cause par la diplomatie pour les lancer à la conquête du monde. Ainsi se constitue le plus grand empire de l'histoire. Son oeuvre achevée, Alexis abandonne le trône pour devenir un homme et apprendre à mourir. En écrivant la chronique de cet empire imaginaire où toutes les passions humaines, les batailles, les violences se sont donné libre cours, Jean d'Ormesson a retrouve le ton des grands historiens classiques du XIXe siècle. Mais surtout il a créé une grande aventure romanesque, pleine de bruit et de fureur, d'amour et de poésie.

Il y a beaucoup de façons de lire ce livre. Il peut apparaître, successivement et au choix, comme un aperçu de la carrière de Chateaubriand, comme une étude sur Hortense Allart, comme une contribution à la vie et à l'oeuvre de Julien Pontarlier. Comme un roman d'aventures, comme un roman policier, comme un roman d'espionnage. Comme une sorte de poème en prose sur les problèmes les plus généraux. Comme une histoire d'amour. Comme une quête des origines, comme une introduction à l'eschatologie. Comme plusieurs autres ouvrages encore et, en fait, comme presque tous, ou plutôt comme tous, que la seule idée de Dieu suffit d'ailleurs largement à couvrir et à justifier. A plusieurs égards et à l'extrême rigueur, comme une autobiographie, non seulement de l'auteur, ce qui est assez courant, mais, chose plus rare, du lecteur.

« Le Vent du soir est certainement l'un des plus beaux livres de Jean d'Ormesson.

Une imagination étincelante, toutes les rêveries, tous les sortilèges de l'imaginaire, un style qui est la fantaisie même, tout concourt à faire de ce livre magique, nourri de toutes les cultures, un magnifique chant du monde. »

Ce n'était pas la première fois que les hommes mettaient Dieu hors de lui. Il leur avait tout donné. Et d'abord l'existence. Il finissait par se demander s'il avait bien fait de les tirer du néant.

La tentation lui venait de les abandonner à eux-mêmes. On verrait bien ce qu'ils deviendraient s'il se refusait tout à coup à soutenir l'univers, si la terre cessait de tourner, si le temps s'arrêtait.

Il fit appeler l'ange Gabriel, qui lui avait déjà, à plusieurs reprises, servi de messager auprès des hommes.

Gabriel, une nouvelle fois descendit sur la Terre. Il s'installa chez moi. Et, pour essayer de fléchir l'Eternel, je rédigeai avec lui le rapport qui porte son nom.

Un matin de printemps a lieu l'enterrement de Romain. Pour ses amis, Romain, habité par un goût immodéré du bonheur, occupait une place à part : il passait et un soleil intérieur se mettait à briller. Au cimetière, le narrateur voit se dérouler les vies et les existences des personnages présents. --Ce texte fait référence à l'édition Broché .

L'auteur nous livre ses mémoires, et cherche à anticiper sa mort. Sur cette terre périssable, il a aimé les livres, les femmes et les bains de mer. Avec une allégresse ironique et un peu mélancolique, il communique au lecteur trois sentiments qu'il éprouve avec force : la stupeur devant l'univers, l'effroi devant l'histoire, la ferveur devant la vie.

Quatre amis passent des vacances dans une île de Méditerranée. L'un d'entre eux a apporté un manuscrit signé Simon Laquedem. Sa lecture provoque des réactions contradictoires...Un ange annonce à Simon qu'il est le nouvel Abraham, le nouveau Moïse, le nouveau Mahomet et que Dieu insiste pour lui parler. Dieu lui apparaît et lui raconte avec simplicité et clarté les origines de l'univers, le big-bang, l'espace et le temps, l'eau, l'air, la lumière, la vie des hommes, leur pensée et leur histoire.Entre Bible et bande dessinée, entre texte sacré et canular, cette odyssée allègre de l'esprit universel.

Plaidoyer pour la lecture, réflexions sur une civilisation, billets d'humeur, ce recueil est un choix parmi le millier de chroniques que Jean d'Ormesson a publiées depuis 1969.

Avec une jubilation communicative, il proclame son amour de la littérature, de l'art et de la vie.

Tour à tour érudites, enthousiastes ou polémiques, ces chroniques séduisent par leur fraîcheur, surprennent par leur actualité. Vingt, trente ans après, elles continuent de nous transporter tout à la fois hors du temps et au cœur de notre temps.

"Qu'ai-je donc fait ? J'ai aimé l'eau, la lumière, le soleil, les matins d'été, les ports, la douceur du soir dans les collines et une foule de détails sans le moindre intérêt comme cet olivier très rond dont je me souviens encore dans la baie de Fethiye ou un escalier bleu et blanc flanqué de deux fontaines dans un village des Pouilles dont j'ai oublié le nom. Je ne regrette si d'être venu ni de devoir repartir vers quelque chose d'inconnu dont personne, grâce à Dieu, n'a jamais pu rien savoir. J'ai trouvé la vie très belle et assez longue à mon goût. J'ai eu de la chance. Merci. J'ai commis des fautes et des erreurs.Pardon. Pensez à moi de temps en temps. Saluez le monde pour moi quand je ne serai plus là. C'est une drôle de machine à faire verser des larmes de sang et à rendre fou de bonheur. Je me retourne encore une fois sur ce temps perdu et gagné et je me dis, je me trompe peut-être, qu'il m'a donné - comme ça, pour rien, avec beaucoup de grâce et de bonne volonté - ce qu'il y a eu de meilleur de toute éternité : la vie d'un homme parmi les autres."

Il était une fois, dans une vallée lointaine entourée de montagnes, un petit garçon. Le chemin de fer passait près de chez lui et l'enfant guettait le train qui filait comme une flèche à travers la campagne. Son désir le plus grand était de monter dans ce train. Bientôt, il tombe très malade. Pour le réconforter, ses parents, aidés du médecin, décident de l'emmener à la gare.

L'auteur meurt à la première ligne. Au moment où il survole, avec un sentiment de mélancolie dû à sa situation, la Douane de mer à Venise, il tombe sur un esprit venu d'Urql, dans une lointaine galaxie, pour étudier l'univers. L'esprit surgi d'ailleurs s'appelle A. Il considère avec stupeur une planète dont il ne sait rien et qu'il a du mal à comprendre. Le défunt s'appelle 0. Avant de quitter à jamais pour une destination inconnue les bonheurs et les plaisirs de notre vallée de larmes, 0 va présenter le monde à son nouvel ami. Trois jours durant, à l'usage des gens d'Urql qui ont le malheur d'ignorer que nous sommes le centre de tout, A et 0, aile contre aile, parcourent l'espace et le temps et rédigent un rapport sur la Terre et les hommes.

Présentation de l'éditeur

A la manière d'un cabinet de curiosités, Saveur du temps rassemble des chroniques qui s'étendent de 1948 à aujourd'hui. Coups de coeur ou de griffes, panégyriques et traits d'humeur : c'est, avec ici ou là un rien d'inquiétude, un livre de ravissement et d'admiration. Portrait de notre société, éloge des géants (de Plutarque à Soljenitsyne), mais aussi clin d'oeil affectueux au sempiternel héros de l'enfance, Arsène Lupin, ou à la renversante Edith Piaf, ces textes continuent, quarante, voire cinquante ans après leur première publication, de nous transporter tout à la fois hors du temps et au coeur de notre temps. Et de nous communiquer l'émerveillement de son auteur.

Avant le tout, il n'y avait rien.

Après le tout, qu'y aura-t-il ? (...) Que seraient les hommes sans le tout ? Rien du tout. Ils n'existeraient même pas puisqu'ils sont comme une fleur et comme un fruit du tout. Nous sommes un très petit, un minuscule fragment du tout. Mais que serait le tout sans les hommes ? Personne ne pourrait rien en dire puisqu'il n'y a que les hommes pour en parler. Le tout, sans les hommes, serait absent et mort.

(...) Il y a un roman plus vaste que le roman des hommes, c'est le roman du tout. Du tout d'abord tout seul. Premier tome. Formidable, mais inutile. Big bang. Galaxies. Soupe primitive. Diplodocus. Puis des hommes dans le tout. Deuxième tome. Plus beau encore (...) Voulez-vous qu'un homme, qui n'est qu'un homme, quelle misère ! mais qui est un homme, quelle gloire ! raconte aux autres hommes, même misère et même gloire, cette grande Big Bang story, ce grand roman du tout ? Presque tout.

Presque rien. Presque rien sur presque tout.

A Venise, au pied de la Douane de mer, en face du palais des Doges et de San Giorgio Maggiore avec son haut campanile, deux jeunes gens qui s'aiment vont écouter, le soir, un personnage surprenant qui porte beaucoup de noms. Ses récits les emportent, à travers l'espace et le temps, dans un tourbillon d'aventures où passent à toute allure, sous des éclairages imprévus, assez peu familiers aux enfants des écoles, Stendhal et Christophe Colomb, des Chinois et des Arabes, le procurateur de Judée et des guerriers vikings, le raid israélien sur Entebbe et l'invention du zéro, les amours de Pauline Borghèse et Les Mille et Une Nuits, toutes les passions du monde et aussi ses misères. L'homme à l'imperméable, qui raconte, avant de disparaître comme il est apparu, ces souvenirs ou ces fables qui se confondent avec la vie, se prétend condamné à l'immortalité pour avoir refusé, sur le chemin du Calvaire, un verre d'eau à Jésus titubant sous sa croix. Son histoire d'éternité fait revivre un mythe aussi universel que don Juan ou le docteur Faust : le juif errant. Dans les récits de la Douane de mer, il ne ressemble à rien de connu : à mi-chemin de la Bible et de la bande dessinée, de Hegel et d'Arsène Lupin, il incarne l'histoire des hommes, nécessaire et inutile, depuis toujours maudite et pourtant irrésistible de gaieté et de bonheur.

Entre la Révolution française et la révolution de 1848, la France connaît la période la plus agitée de son histoire. A chaque instant François-René de Chateaubriand tient sa place et joue son rôle; l'époque sert de décor à la carrière d'un des plus grands auteurs français. Académicien, ambassadeur, pair de France, ministre et restaurateur de la religion catholique, il est couvert d'honneurs. Il est aussi couvert de femmes. La liste est longue et célèbre. Ce petit Breton, cet immense écrivain est un séducteur irrésistible. Il voit se lever autour de lui, à chacun de ses pas, des bataillons d'admiratrices en fleurs, armées et casquées pour les combats de l'amour. Les "Madames", comme les appelait sa femme légitime, riaient, pardonnaient, pleuraient, mouraient ou devenaient folles. A travers leurs aventures, c'est un pan de notre histoire qui apparaît, illuminé par la présence d'un des grands génies de la littérature universelle, adulé, critiqué, haÏ, adoré, qui fit dire à des milliers de jeunes gens après Victor Hugo : "Etre Chateaubriand ou rien." Jean d'Ormesson le fait revivre ici dans la bousculade de ses maîtresses et de l'histoire avec infiniment d'humour, d'intelligence et de subtilité.

Si les mystères du monde nous étaient contés

L'illustre académicien nous livre ici, au crépuscule de sa vie, à la fois le fruit de son (immense) érudition et de ses (profondes) interrogations sur l’Histoire du monde, son origine, le devenir de l’homme et le sens de la vie. Force est en effet de constater, nous dit-il, que les multiples progrès et découvertes scientifiques enregistrés au fil des siècles et scrupuleusement recensés dans cet ouvrage improprement, mais volontairement dénommé roman, «n’ont jamais rien changé à notre humaine condition : naître, souffrir et mourir».

Ce petit livre aspire à donner un peu de plaisir, d'émotion, à rendre la vie un peu plus belle. Grâce à... la littérature, bien sûr ! Elle qui sait parfois transformer de fond en comble notre existence. Vers, morceaux de prose ou chansons, ce sont les 'mots d'enchantement' qui ont bercé la vie de Jean d'Ormesson. Chacun découvrira même quelques fils, changements de lumière ou résonances qui, tels une biographie, dessinent une sorte d'histoire de la vie de l'auteur.

" Mon grand-père aimait le passé.

Moi, j'étais comme tout le monde : je préférais les filles, et les baiser. Je ne pensais à rien d'autre. Je venais d'avoir seize ans. J'étais en terminale. Je préparais le bac. L'école m'ennuyait à périr. Et la vie encore plus. Je détestais le lycée, les lundis, la roulette russe des examens et, plus tard, des concours, la sombre noria des jours. Je détestais plus encore le monde autour de moi et la vie devant moi.

Le monde me cassait les pieds, la vie me faisait peur. L'avenir avait l'allure d'un éternel lundi, d'un bac sans cesse recommencé. De temps en temps, à la maison, un imbécile bénévole me demandait ce que je voulais faire lorsque je serais grand. J'étais déjà assez grand : j'avais un mètre quatre-vingt-neuf. Je le regardais avec fureur. Ce que je voulais faire ? Rien du tout, tête de lard. J'avais plutôt envie de mourir.

"

Des Mille et Une Nuits aux ouvrages les plus contemporains et d'Aragon à Zweig, Les 1 001 livres proposent une sélection des romans qui peuvent marquer une vie. " Avant de vous livrer à votre tour en silence à la lecture enchantée des mille et un livres qui sont ici recensés, jetez-vous donc, lecteur ou lectrice, dans cet ouvrage où vous sont présentés, sous forme d'esquisses, tant de rêves et d'aventures. Ce n'est pas encore tout à fait le paradis de la lecture qui vous est offert aujourd'hui : c'est son programme nécessaire et très précieux, ses échantillons, son délicieux avant-goût. Ouvrer le livre. Un vertige vous prend. Toute la beauté, toute la grandeur du monde, tout ce qu'il y a d'éternel dans notre vie passagère se déroule sous vos yeux. Abus tenez entre les mains ce que nos anciens Grecs appelaient, selon la formule de Thucydide, " un trésor pour toujours" ".

Les six cents photos en couleurs - portraits, couvertures de livres, affiches des adaptations cinématographiques - ajoutent encore au plaisir de la découverte.

Un soir de l'hiver 1803-1804, aux Tuileries. Une conversation imaginaire entre Bonaparte et son deuxième consul, ami et confident, Jean-Jacques Régis de Cambacérès. Au comble de la tension entre l'esprit révolutionnaire et l'avidité de puissance, le vainqueur d'Arcole tente de rallier son complice à ses convictions. Une seule volonté anime le héros républicain : bâtir sa légende. L'empire, va-t-il démontrer avec éloquence, c'est la république qui monte sur le trône.

Cet homme, qui parle à une jeune femme d'aujourd'hui, a beaucoup reçu : la naissance, la fortune, le talent et le charme. Il a toujours placé au-dessus de tout la littérature, qui exige solitude et travail. Et c'est ainsi qu'il est devenu l'un des écrivains préférés des Français…

La vie du narrateur, ressemblant parfois à celle de l'auteur, n'a jamais cessé d'être une fête de l'esprit et du plaisir. Le temps de ce voyage mélancolique et enchanteur à travers ses souvenirs, il se fait professeur de beauté, d'intelligence et de bonheur, maître d'une certaine philosophie de l'existence.

- Elles sont inouïes, me dit Carlos.

- De qui parles-tu?

- Des quatre soeurs O'Shaughnessy, naturellement. Inouïes.

- N'exagérons pas, lui dis-je. Tout ce petit monde est exactement comme on doit être quand on a de l'argent, un château en Ecosse, du sang russe et irlandais, Verdi parmi ses ancêtres et le physique que nous avons.

- Alors, c'est leur caste qui est insupportable, leur famille, leur façon d'être, leur milieu, comme ils disent. Tout le monde ici, et jusqu'à son propre père, se demande pourquoi Pandora a choisi ce garçon et quelle mouche l'a piquée. Et sa soeur Vanessa : amoureuse d'un nazi! Je crois qu'Atalanta est déjà perdue, elle aussi. Elle va épouser un duc imbécile ou un banquier très riche ou peut-être l'un et l'autre. Le cumul n'est pas interdit. Il n'y a que la petite Jessica qu'on puisse encore sauver. Pourquoi, pourquoi s'intéresser à ces gens-là?

- Ce sont les plus belles, dis-je en riant. Reconnais au moins qu'elles sont belles et que, pour une raison ou pour une autre, on se sent assez bien avec elles. Rien de plus injuste, je le sais. Mais qu'y faire! Tous les hommes en sont fous.

Où, ailleurs qu’à Venise, et sous la plume enchanteresse de Jean d’Ormesson, peut-on imaginer une scène semblable : François Mitterrand, l’homme qui rêvait du grand soir, séduisant Lauren Bacall, la star du « Grand Sommeil » ? Où, ailleurs qu’à Venise, et sous la plume amusante de l’Académicien, peut-on imaginer qu’une maîtresse bafouée se venge de sa rivale en lui coupant, d’un méchant coup de ciseaux, ses cheveux, un soir à l’Opéra ? Où, ailleurs qu’à Venise, et sous la plume enflammée du romancier, peut-on imaginer destin plus merveilleux et plus tragique que celui de la belle Bianca Capello, passée de l’ombre d’une passion maudite à la lumière d’un amour sans tache, avant de plonger brutalement dans les ténèbres du malheur ? Mais, vite, retrouvons plutôt Jean d’Ormesson à Venise et suivons-le, pas à pas. Page à Page.

Le temps a passé ou plutôt il passe sur ceux que les deux premiers volets de la fresque romanesque de Jean d'Ormesson nous a rendus si proches. Le monde à travers lequel les sœurs O'Shaughnessy se promènent avec tant de charme, bascule dans le tourbillon de la Seconde Guerre mondiale et le lecteur va les retrouver partout où il se passe quelque chose, à l'ombre des Grands de l'Histoire.

Pandora, celle dont "tous les hommes étaient fous" devient le chauffeur de son parrain Churculill, Vanessa est toujours déchirée pas son amour pour le dauphin de Hitler, Rudolf Hess, et la sage Atalanta, pousse le dévouement à la cause publique jusqu'à tomber dans les bras du valet de chambre de l'ambassadeur d'Angleterre à Ankara, le fameux espion Cicéron.

Même au milieu du "sang et des larmes" de la guerre, les héros de ce roman ont vécu, se sont aimés et ont aimé la vie. Laissons au narrateur, témoin privilégié de toutes leurs aventures, le soin de les conter. Il a trouvé le bonheur en Toscane et gardé ce talent inimitable pour transformer ses souvenirs en une belle histoire.

Réunis pour la première fois, L’amour est un plaisir (1956) et Un amour pour rien (1960), romans qui célèbrent avec une belle insolence, entre légèreté et cruauté, les jeux de l’amour d’une jeunesse qui se croit libre. Puis vient le temps des confidences avec Au revoir et merci, premier récit autobiographique (1966). Et enfin la célèbre trilogie Le vent du soir (1987), immense succès, fresque étourdissante qui s’inspire de la folle histoire des sœurs Mitford pour raconter les tumultes d’un siècle.

« Tu t'es donné beaucoup de mal, mon cher amour, pour aboutir à bien peu de chose. J'ai été enchantée d'apprendre que la lumière transportait du passé à la vitesse record de trois cent mille kilomètres à la seconde, que cette vie que nous avons tant aimée nous venait des étoiles, que notre vieux Soleil qui nous éclaire et nous chauffe était parvenu à peu près au milieu de son âge et que, capables de choses si grandes, si charmantes et si gaies, les hommes n'étaient pas là pour toujours. Tout ça me fait une belle jambe. Tout ça, franchement, m'est un peu égal. Ce que je voulais savoir, je ne le sais toujours pas. Ce qui va nous arriver, et à toi et à moi, dans quelques années à peine, ou peut-être même demain, quand le temps sera écoulé de notre passage sur cette Terre, m'est toujours aussi obscur. Je t'ai souvent entendu dire que tu souhaitais écrire des livres qui changent la vie des gens. Tu n'as pas changé grand-chose à la fragilité passagère et si affreusement menacée de mon amour pour toi. »

Cette histoire universelle tient à peu près debout et se laisse lire sans trop d'ennui. J. O.

« Une histoire tellement belle que chacun rêvera qu'elle soit la sienne. »Nicolas Ungemuth –Le Figaro Magazine

"J'ai aimé Dieu, qui n'est rien aux yeux des hommes qui ne sont rien. Je n'ai détesté ni les hommes ni les femmes. Et j'ai aimé la vie qui est beaucoup moins que rien, mais qui est tout pour nous. Je chanterai maintenant la beauté de ce monde qui est notre tout fragile, passager, fluctuant et qui est notre seul trésor pour nous autres, pauvres hommes, aveuglés par l’orgueil, condamnés à l'éphémère, emportés dans le temps et dans ce présent éternel qui finira bien, un jour ou l'autre, par s'écrouler à jamais dans le néant de Dieu dans sa gloire cachée."

Messagers, protecteurs, envoyés divins, les anges déploient leurs ailes autour de nous. Qu'ils soient perchés sur une borne kilométrique, sculptés sur une pierre tombale, peints dans une église, ou gardant les portes du Paradis, ils nous entourent de leur mystère. Les plus grands écrivains les ont vus ou rêvés. Parfois ils leur ont parlé...De Victor Hugo à Daniel Pennac, en passant par Alix de Saint-André et André Gide, un recueil étonnant et fantastique.

Le soir venu, deux hommes parlent. Ils parlent de littérature d'abord, et aussi de politique et de morale. Le premier a connu plusieurs vies il a été directeur du Figaro, il est journaliste, il est surtout romancier. Il met la littérature au-dessus de tout.

Le second croit encore qu'on peut mener de front plusieurs existences, écrire et agir à la fois. Ils sont rencontrés par hasard. Ils ont trouvé beaucoup de choses à se dire.

Interroger Jean d'Ormesson, c'est laisser de côté le succès d'Au plaisir de Dieu, de La gloire de l"Empire et lui demander sans complaisance, ce qu"il a fait de sa vie.

Quel profit il a retiré d'être né au centre du monde, d'avoir connu Malraux, Aron, Caillois, Lazareff, Pompidou, Agnelli, bien d'autres encore.

Les masques retirés, on découvre ici un homme qui s'accommode simplement des incertitudes terrestres, qui se consacre désormais aux quelques livres qu"il lui reste à écrire.

Dieu, les affaires et nous témoigne du regard que l'écrivain porte sur notre temps.

Le siècle vu par Jean d'Ormesson est un roman.

Il est démocrate, il est libéral : cet écrivain n'a jamais cessé d'affirmer ses convictions. Si l'idée de faire de la politique ne lui a pas traversé l'esprit, le spectacle de la politique, du combat des idées, de la marche du monde l'a fasciné. Il s'est toujours engagé. Nous sommes liés au monde et il nous faut participer au grand jeu des événements qui nous entourent parce que nous dépendons de l'histoire et que l'histoire dépend de nous.

Ces textes surprennent par leur fraîcheur et leur allant. Dix ou trente ans après, ils continuent d'exciter l'esprit et de donner les causes des événements actuels. On y trouvera des portraits de grands hommes, des reportages à l'étranger, bien sûr des commentaires et des prises de position sur la politique intérieure française. Il faut relire les écrits passés (et toujours actuels). Sinon comment juger ceux qui jugent et voir s'ils ont eu tort ou raison ? Comment savoir si un commentateur de l'actualité porte un regard juste sinon en vérifiant après coup ses analyses et ses prévisions ? Pour dire s'il est équitable, il faut attendre que la passion tombe et que l'histoire ait au moins commencé à faire son oeuvre.

C'est donc un bel exercice de vérification auquel se livre l'auteur. Il s'est parfois trompé. Sur plusieurs points, les faits lui ont donné raison. Pendant toutes ces années, Jean d'Ormesson a observé le monde et les hommes et les femmes qui nous gouvernent. Prenez parti, dit-il, et trompez-vous sans trop de bassesses. Ceux qui ne défendent pas leurs amis sont ignobles. Ceux qui ne défendent que leurs amis sont aveugles. Il faut se débrouiller dans ce labyrinthe. C'est ce qu'on appelle l'honneur des hommes.

Jean d’Ormesson, 90 ans, nous offre ici un livre de souvenirs. Mais ce grand monsieur, académicien, premier écrivain publié à la Pléiade de son vivant, ne comptait sûrement pas nous donner à lire un classique recueil de souvenirs. C’est sous forme d’un procès qu’il s’intente à lui-même qu’il se raconte ; et ce penseur de notre temps mêle souvenirs, réflexion philosophique et Histoire, revenant sur les grands hommes des siècles passés, de Colbert à Mitterrand en passant par Bossuet ou Louis Aragon.

Plus qu'aucun autre, ce nouveau livre de Jean d'Ormesson embrasse tout son univers romanesque et intellectuel. Mêlant oeuvres de fiction, chroniques, dialogues et discours, il traverse tous les domaines de son imaginaire et de sa pensée. Il témoigne aussi de ses passions, admirations et engagements qui ont fait de lui, depuis plus d'un demi-siècle, un écrivain de premier plan, apprécié par d'innombrables lecteurs pour sa virtuosité littéraire et sa liberté d'esprit. Entre romans et confessions, Qu'ai-je donc fait, La Création du monde et Une fête en larmes, tous trois publiés chez Robert Laffont entre 2005 et 2008, gravitent autour des thèmes qui lui sont chers et qu'il n'a cessé d'explorer et d'approfondir. Les charmes et les enivrantes beautés du monde, les fêtes de l'amour et du soleil, entre rires et larmes, entre volupté et mélancolie. Les origines de l'univers, les mystères vertigineux de l'espace et du temps, la fascinante et inépuisable odyssée de la connaissance et du savoir. Dans Odeur du temps et Saveur du temps, parus aux éditions Héloise d'Ormesson en 2007 et 2009, Jean d'Ormesson proclame avec la vivacité, le sens de l'émerveillement et la jubilation qu'on lui connaît, son amour de la littérature, de l'art et de la vie. Il évoque ses voyages, célèbre avec tendresse et ferveur ses auteurs favoris et amis les plus intimes, tout en répliquant avec humour et malice à ses meilleurs « ennemis » tels que Bernard Frank. Il mélange les genres, de la politique à la science et à la philosophie, comme autant de périples enchanteurs qui le conduisent de Plutarque à Soljenitsyne, d'Arsène Lupin à Édith Piaf, de Paul Morand à Jorge Amado, sans jamais l'éloigner de ses rivages de prédilection, ceux de la Méditerranée, de l'Inde ou du Brésil. Ce volume « Bouquins » rassemble aussi les trois grands discours d'académie prononcés par Jean d'Ormesson en hommage à Marguerite Yourcenar, Michel Mohrt et Simone Veil, textes dans lesquels s'expriment les valeurs qu'il a toujours défendues, les combats qui ont été les siens, comme son art et son goût de l'amitié. On retrouvera ici l'un de ses livres les plus attachants et les moins connus, Tant que vous penserez à moi (Grasset, 1992), issu de ses entretiens avec Emmanuel Berl dont il fut le visiteur et l'interlocuteur assidu. « L´image même de l'intelligence », écrit-il en saluant cet aîné secret et prestigieux, « mélancolique et gai », avec qui il ne manquait pas de similitudes.

(Source : Bouquins)

“L'Univers, le plus grand des mystères

« Aujourd'hui comme hier, nous sommes tous des égarés. Nous ne savons toujours pas ce que nous voudrions tant savoir : pourquoi nous sommes nés et ce que nous devenons après la mort. Derrière les accidents de notre vie de chaque jour qui suffisent à nous occuper, les motifs et le sens de notre passage sur cette planète que nous appelons la Terre nous restent très obscurs. » L'académicien, au sommet de son art, évoque l'Univers, le temps, l'histoire, notre vie. « Plutôt qu'un secret ou une énigme, l'Univers est un mystère et notre vie est un mystère. » Il consacre des chapitres à la matière, à l'eau, à la lumière, au temps... Mais il revient aussi sur les deux interrogations capitales qui l'ont mobilisé toute son existence : l'amour et Dieu...

source : le grand livre du mois

Paulo Coelho, qui est dans le secret des dieux, sait comment les enfants peuvent reconstruire le monde. Max Gallo aimerait que son fils puisse voler comme un oiseau. A neuf ans, Alexandre Jardin découvre avec stupeur que sa maîtresse est une femme. Daniel Picouly ne cesse d'explorer "Le champ de personne" en compagnie d'une chienne nommé Laïka. Sur ses terres, dans le désert de la Haute Égypte, Christian Jacq rencontre un jeune chevrier qui aperçoit un jour un arbre miraculeux, promesse de connaissance, de beauté et de bonheurs éternels. Quant à Jean d'Ormesson, il conduit le train qui s'arrêtera un jour devant la maison d'un petit malade pour le sauver.

A l'initiative et au bénéfice de Sol en si (Solidarité Enfants Sida), dix-sept écrivains-stars nous offrent une histoire d'enfance, c'est-à-dire d'amour, d'émerveillement, de révolte et de poésie.

LA TOTALITÉ DES FONDS RÉCOLTÉS PAR LA VENTE DE CE LIVRE SERONT REVERSES A LA RECHERCHE MÉDICALE CONTRE LE SIDA.

Il n'y a qu'un seul roman - et nous en sommes à la fois les auteurs et les personnages : l'Histoire. Tout le reste est imitation, copie, fragments épars, balbutiements. C'est l'Histoire que revisite ce roman-monde où, tantôt homme, tantôt femme, le narrateur vole d'époque en époque et ressuscite sous nos yeux l'aventure des hommes et leurs grandes découvertes. Vivant de cueillette et de chasse dans une nature encore vierge, il parvient, après des millénaires de marche, sur les bords du Nil où se développent l'agriculture et l'écriture. Tour à tour africain, sumérien, troyen, ami d'Achille et d'Ulysse, citoyen romain, juif errant, il salue l'invention de l'imprimerie, la découverte du Nouveau Monde, la Révolution de 1789, les progrès de la science. Marin, servante dans une taverne sur la montagne Sainte-Geneviève, valet d'un grand peintre ou d'un astronome, maîtresse d'un empereur, il est chez lui à Jérusalem, à Byzance, à Venise, à New York. Cette vaste entreprise d'exploration et d'admiration finit par dessiner en creux, avec ironie et gaieté, une sorte d'autobiographie intellectuelle de l'auteur.

L’amour, la gloire, l’argent, Montherlant, Sartre, Aragon, Mitterrand, la Toscane, Venise, le style… Ces chroniques publiées dans Le Figaro, Le Figaro magazine, Le Monde, Arts, Les Nouvelles littéraires, La Revue des deux Mondes… sont des instants de vie, des portraits, des attaques, des coups de cœur. Certaines vous étreignent un peu, d’autres sont la gaieté même.

Jean d’Ormesson a regardé le monde, les hommes et les femmes qui nous entourent avec allégresse et liberté. « Prenez parti ! » disait-il et trompez-vous sans trop de bassesse.

Ceux qui ne défendent pas leurs amis sont ignobles. Ceux qui ne défendent que leurs amis sont aveugles. Il faut se débrouiller dans ce labyrinthe. C’est ce qu’on appelle l’honneur des hommes.

À travers ces écrits se dessine le portrait d’un homme qui a traversé la vie et l’histoire avec autant d’intelligence que de liberté.

(Source : Jean-Claude Lattès)

La France a toujours été la terre d'élection des châteaux. A dire vrai, peu de pays ont eu le privilège de voir naître sur leur sol une aussi étonnante moisson de pierre. Semée avec une rare prodigalité, elle a mûri au creux des vallées, dans les plaines ou au sommet des montagnes, en pleine terre ou à même le roc. Image d'une certaine France, d'une France d'hier que grands seigneurs et bourgeois enrichis, se faisant bâtisseurs à l'exemple des rois, ont couverte de palais, de châteaux, de manoirs. Beaucoup ont disparu, engloutis dans la tourment des guerres et la folie des démolissions, mais des milliers demeurent et nous montrent leur visage d'autrefois, préservé, ou retrouvé.

C'est à la découverte de de patrimoine français que notre Album vous invite. Quatre-vingt-deux châteaux jalonneront votre pèlerinage. Quatre-vingt-deux châteaux choisis parce qu'en eux se résument et s'incarnent la grande et la petite histoire de la France. Groupés par thèmes, présentés par des écrivains de renom, accompagnés d'une fiche donnant les principaux événements de leur histoire, ils vous apparaîtront en des images prestigieuses, animant de leur beauté et de leur force de suggestions leurs grands décors de pierre:

_ Les châteaux royaux sont présentés par Pierre Gascar. Blois, Versailles, Fontainebleau… , construits et habités par les rois de France, furent témoins des grands événements de notre histoire.

_ Les châteaux amoureux sont présentés par Alba de Céspedes. Anet, Chenonceaux, Talcy… , demeures des dames aimées des rois ou chantées par les poètes, sont tout emplis du charme de leur beauté.

_ Les châteaux militaires sont présentés par Georges Conchon. Rambures, Vitré, Château-Gaillard… , massives constructions aux formidables murailles, parlent de guerres, de longs mois de siège, de faits d'armes.

_ Les châteaux littéraires sont présentés par Jean d'Ormesson, de l'Académie française. Combourg, la Possonière, Nohant… , maisons du génie, offrent un fidèle reflet de la personnalité des écrivains qui y vécurent.

_ Les châteaux fantastiques sont présentés par Henri-Paul Eydoux. Montségur, Tiffauges, Raray… , lieux où l'histoire se confond avec la légende, font transparaître dans leurs décors irréels toute la magie des songes.

_ Les châteaux joyaux sont présentés par Max-Pol Fouchet. Beaumesnil, Ancy-leFranc, Maisons… , chefs-d'œuvre d'architecte ou de décorateur, comptent parmi les fleurons de l'art français.

_ Les châteaux de famille sont présentés par le duc de Castries, de l'Académie française. Brissac, le Champs-de-Bataille, Chastellux… , demeures aux noms illustres, sont habités par la même famille depuis des siècles.

L'Album des Châteaux de France s'achève par un Petit guide de l'amateur de châteaux, où vous trouverez: un panorama de l'évolution de l'architecture des châteaux et de la vie quotidienne de leurs habitants, illustré par des "éclatés" de châteaux types; un glossaire; des biographies des artistes cités; des renseignements sur la restauration des châteaux; un répertoire des châteaux présentés dans ces pages.

« Autant que toute mort, et peut-être plus encore, toute naissance est une énigme. »

Détective métaphysique, Jean d’Ormesson apporte, avec Un hosanna sans fin, la dernière pierre à sa trilogie – Comme un chant d’espérance, Guide des égarés – et tente de trouver la réponse à l’inépuisable question : « Que fais-je donc là ? »

À travers ce livre-testament, il poursuite avec gaieté la clé de ce mystère, et nous invite à rêver, à espérer, à croire.

Dans ce livre - est-ce un roman ? est-ce un essai ? - l'auteur d'Au plaisir de Dieu fait un bilan plein d'humour et de malice de sa propre vie, de sa réussite éclatante, qui le surprend lui-même. Il évoque d'abord la mémoire de son père, ambassadeur de France, dont il trace un admirable portrait. Qui est ce "vagabond" qui passe sinon Jean lui-même ? Quand dit-il la vérité ? Quand rêve-t-il ? La jeune Irlandaise Lady Ann a-t-elle existé ? A-t-elle connu avec Lord Fitz-Gerald, colonel aux Gardes, un amour tragique ? Leur histoire est si belle que nous ne cherchons pas à démêler la fiction de la réalité. Autre épisode étonnant de ce livre, c'est celui de l'arrivée des Vikings au Pérou, au X ? siècle. Cette épopée maritime est un chapitre de La Gloire de l'Empire, alors que l'histoire de Lady Ann est un chapitre d'Au plaisir de Dieu. L'histoire, la poésie, les deux sources d'inspiration de l'écrivain. Ce livre, comme seul un fervent de Chateaubriand pouvait en écrire (la prose de Jean nous fait penser plus d'une fois à celle du vicomte - au fait, sont-ils parents ?), s'achève sur une profession de foi religieuse que l'on ne peut lire sans émotion. Et de dessous son ombrelle trouée, le vagabond prestigieux nous jette un regard plein d'ironie et d'amitié.

Jean d'Ormesson a imaginé Comme un chant d'espérance, Guide des égarés et Un hosanna sans fin comme une trilogie qui constitue trois tentatives de réponse à la question : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Et au fil des pages de ce volume, il nous invite à rêver, à espérer, à croire.

" Disons les choses avec simplicité, avec une espèce de naïveté : il me semble impossible que l'ordre de l'univers plongé dans le temps, avec ses lois et sa rigueur, soit le fruit du hasard. Du coup, le mal et la souffrance prennent un sens - inconnu de nous, bien sûr, mais, malgré tout, un sens. Du coup, je m'en remets à quelque chose d'énigmatique qui est très haut au-dessus de moi et dont je suis la créature et le jouet. Je ne suis pas loin de penser qu'il n'y a que l'insensé pour dire : " Il n'y a pas de Dieu. " Je crois en Dieu parce que le jour se lève tous les matins, parce qu'il y a une histoire et parce que je me fais une idée de Dieu dont je me demande d'où elle pourrait bien venir s'il n'y avait pas de Dieu. "

Jean d'Ormesson

"Jean d'Ormesson est un écrivain que l'on aime et il serait aventureux de réduire son public à une classe ou à une sociologie. Comme les grands auteurs, comme Le Figaro ou l'Académie, il fait partie d'un certain patrimoine français, celui de la tradition, de l'exigence, d'une élégance, pas seulement extérieure mais érigée au rang d'une esthétique ; il attire bien au-delà d'une communauté habituée à la belle langue, aux histoires heureuses, au respect d'une éthique qui interdit le déferlement des abysses de la psyché et des noirceurs de l'âme, il retient l'attention de bien des lecteurs, de bien des auditeurs pressés parce qu'il nous raconte toujours une histoire, il tient chronique à la manière des mémorialistes les plus avisés, et cette histoire, même si elle est filtrée par le prisme des lieux qui jalonnent son existence, c'est toujours aussi un peu la nôtre". Philippe Le Guillou.

Entre avril et mai 1968, Jean d'Ormesson rend visite à Emmanuel Berl, dans son appartement du Palais-Royal. Désenchanté mais allègre, bavard mais pudique, témoin capital de son temps mais s'accordant au mieux le mérite d'un second rôle, homme d'avant-guerre mais curieux de ce printemps 68, celui que d'aucuns surnommèrent le " Rabbin Voltaire ", s'entretien avec son cadet.

Pourquoi Drieu la Rochelle était-il si seul ? Peut-on écrire Mort de la pensée bourgeoise à Saint-Tropez ? Qu'est-ce qu'un juif francisé et laïc ? Quelle drôle d'idée Proust a-t-il eue de lui lancer ses pantoufles à la figure ?

Sous le feu des questions de Jean d'Ormesson, avec intelligence, drôlerie, Berl esquisse ici une autobiographie qui est aussi celle de son siècle.

Figures majeures de la littérature, hommes et femmes politiques, auteurs débutants, confrères journalistes... ils furent nombreux à profiter de la plume alerte, sincère et pleine d'humour de Jean d'Ormesson.

L'homme de lettres aimait tant les mots qu'il n'hésitait pas à dédier plusieurs heures par jour à sa correspondance.

On la découvre avec bonheur dans ce recueil touchant.

Vingt auteurs, écrivains, historiens, universitaires, auteur pour la jeunesse, critiques littéraires, en hommage à Samuel Paty, racontent celui ou celle qui a contribué à faire d'eux ce qu'ils sont aujourd'hui.

Vingt témoignages saisissants et émouvants qui disent les grandeurs et les servitudes de l'enseignement.

Ce recueil se veut un hommage à ces professeurs, ces "éveilleurs" sans lesquels, nous ne serions pas devenus ce que nous sommes. À travers des histoires personnelles, c'est toute une profession qui est célébrée par ces 20 personnalités qui sont tout autant des "éveilleurs".

Mohammed Aïssaoui, Claude Aziza, Françoise Bourdon, Michel Bussi, Laure Buisson, Kamel Daoud, Marie-Laure Delorme, Franz-Olivier Giesbert, Marie-Rose Guarniéri, Christian Laborie, Philippe Labro, Sébastien Lapaque, Susie Morgenstern, Martine Marie Muller, Anthony Palou, Josyane Savigneau, Jean-Guy Soumy, Yves Viollier, Michel Winock, Sylvie Yvert.

Et Héloïse d'Ormesson a offert un extrait magnifique de Jean d'Ormesson, de son livre Qu'ai-je donc fait.

Les bénéfices de ce livre iront à la Fondation Egalité des chances – Institut de France dont le président d'honneur est Edgar Morin : "Enseigner la compréhension entre les personnes comme condition nécessaire de la solidarité de l'humanité.'

Un document rare et inédit. Deux écrivains de l'Académie français, Jean d'Ormesson et Marc Lambron, dialoguent sur les Mémoires posthumes du duc Saint-Simon, coup de tonnerre dans la littérature et l'histoire de France. C'est un dialogue aussi gai que cruel sur le style, le pouvoir, la mort et la postérité de Saint-Simon, de Chateaubriand à Proust, de Claudel à Céline. Jean d'Ormesson rend hommage à ses maîtres et fustiges ses contemporains. Mais s'il rencontrait Saint-Simon, « je me tiendrais à carreau », dit-il... Il nous embarque ainsi dans une promenade littéraire pour mieux raconter Saint-Simon, et se raconte, en creux, lui-même. Saint-Simon chroniqueur vénéneux de la Cour de Louis XIV et des temps de la Régence ; Jean d'Ormesson loin d'être étranger au commerce des princes qui nous gouvernent. L'occasion d'un jeu d'entrelacs, d'entrechats et voltes littéraires, et, enfin, d'un accord paradoxal des époques : un dialogue trans-temporel du Comte d'Ormesson et du Duc Saint-Simon. On y découvre Jean d'Ormesson animé de tout son feu, qui nous transmet avec ferveur son amour indéfectible pour la littérature. Et Marc Lambron de nous livrer le requiem alerte d'une passion, l'illustration ultime d'un art national menacé. Celui de la conversation.

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