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Tous les livres de Jean-François Revel

L'originalité de l'essai de Jean-François Revel consiste à juger le roman de Proust en " lecture directe " et non pas à travers les idées esthétiques professées par l'auteur et reprises par ses commentateurs. La théorie bergsonienne de la " double mémoire ", postulat philosophique de l'œuvre, est, littérairement, son apport le plus faible. Quant à la célèbre " continuité proustienne ", quant au sens aigu du déroulement temporel, ils n'existent pas. Le génie de Proust est non pas d'avoir révolutionné la forme du roman mais d'avoir inventé un roman sans forme, une nouvelle matière romanesque. Proust a fait sien l'axiome de Ruskin pour qui " le devoir de l'écrivain est de percevoir la réalité " et, dans son œuvre, il a porté cette exigence à sa plus haute expression, de telle manière que l'art et la vie s'y trouvent indissolublement liés. Il n'est pas pour autant un écrivain naturaliste. C'est un visionnaire : mais, comme Saint-Simon ou Tacite, un visionnaire du vécu.

Amazon.fr

L'Amérique a toujours été considérée, par tous les pays du monde et plus spécialement par les pays européens, à la fois avec envie et mépris.

Elle l'est davantage encore depuis qu'elle est devenue, au XXe siècle, une grande puissance, et surtout depuis qu'elle est, à la suite de l'effondrement des empires communistes, la seule superpuissance planétaire. Qu'est-ce qui, dans cet antiaméricanisme général, est fondé sur une connaissance des réalités, sur une analyse des faits, et qu'est-ce qui s'explique par les survivances d'idéologies fossiles, par un ressentiment irrationnel, générateur d'informations fausses et de phobies, imputables aux échecs des pays mêmes qui critiquent sans cesse les Etats-Unis en leur attribuant des défauts souvent imaginaires ? Jean-François Revel avait déjà traité cette question dans Ni Marx ni Jésus, livre paru en 1970 avec un grand succès international.

Mais depuis lors la situation a bien entendu évolué, du fait de l'émergence des Etats-Unis comme unique " hyperpuissance ", à la fois économique, stratégique et, jusqu'à un certain point, culturelle. L'animosité à l'égard de l'Amérique a décuplé. On l'attaque à la fois comme modèle de société et comme force prépondérante dans les relations internationales. Cette diabolisation a même poussé certains courants islamistes jusqu'à l'hyperterrorisme religieux qui a surgi en 2001.

Mais bien d'autres pays, sans aller jusqu'à ces extrêmes, partagent les sentiments qui les inspirent. Il y a donc lieu d'actualiser la question de l'antiaméricanisme et de réexaminer ce phénomène politico-culturel à la lumière des transformations survenues depuis une trentaine d'années. C'est ce que fait Jean-François Revel dans L'Obsession anti-américaine. Comment l'Amérique est-elle vue par les autres et comment est-elle en elle-même ? Mesurer et expliquer l'écart entre la vision et la réalité, tel est l'objet de ce livre.

La publication de "Pourquoi des philosophes" en 1957 suscita une véritable révolution, aussi bien chez les philosophes que chez les non-philosophes. Traîné dans la boue ou porté aux nues, ce livre constituait, au-delà du pamphlet de circonstance, une mise en question de l’essence même de l’activité philosophique.

Depuis, et après La Cabale des dévots (1962), qui en constitue la suite et réunit les réponses aux polémiques soulevées par "Pourquoi des philosophes", de nombreuses rééditions sont venues confirmer l’influence des brillants pamphlets philosophiques de Jean-François Revel.

Réunis en un seul volume, et augmentés de textes complémentaires, ces deux essais ne constituent en fait qu'une seule œuvre qui demeure d’une étonnante actualité.

Quatrième de couverture

En quoi consiste exactement le bouddhisme? Pourquoi fait-il aujourd'hui tant d'adeptes en Occident ? Comment expliquer le succès d'une forme de sagesse à la fois si ancienne et si nouvelle ? Pour répondre à ces questions, voici un livre issu de circonstances tout à fait exceptionnelles dans l'histoire des hommes et des idées. Né en 1946, Matthieu Ricard, docteur en biologie, s'installe définitivement en Asie et devient moine tibétain auprès de son maître le Dalaï-Lama. Tout semble désormais l'opposer intellectuellement à son père, Jean-François Revel, philosophe agnostique déclaré. Mais les deux hommes n'ont jamais cessé de se voir et, en 1996, dans la solitude du Népal, ils décident de confronter leurs interrogations et leurs curiosités réciproques au cours d'entretiens spontanés d'une lumineuse intelligence.

Des bancs de l'école marseillaise au fauteuil du quai de Conti, les souvenirs de Jean-François Revel, grand témoin de ce dernier siècle, s'offrent pour la première fois à notre curiosité et à notre délectation. Quelle vitalité et quelle intelligence ! La rue d'Ulm, la bohème de Saint-Germain-des-Prés, la passion de l'art, de la littérature et des voyages, la comédie parisienne, la rencontre ou l'amitié des plus grands personnages de l'époque, le journalisme " L'Express ", les combats du philosophe et du polémiste, sont évoqués par un esprit d'une lucidité exceptionnelle. De ces pages autobiographiques émerge l'image d'un homme libre, sans préjugé ni illusion, attentif aux autres et amoureux de la vie, qui restitue pour notre émerveillement un morceau de temps retrouvé.

D'où venait l'étrange lame de fond qui, le 10 mai dernier, portait les socialistes au pouvoir ? Où allons-nous, où va réellement la France, maintenant que de nouveaux Princes président à ses destinées ? Quelle est, au-delà des mots et des slogans faciles, la signification véritable des nationalisations par exemple ou de l'entrée des communistes au gouvernement ? Sommes-nous à l'aube de ce qu'on appelle parfois un changement de société " et y a-t-il ici, maintenant, un risque de dérive, de durcissement autoritaire du régime ?C'est à ces questions, et à quelques autres, que Jean-François Revel répond dans ce nouveau livre. Démocrate impénitent et libéral passionné, il interpelle enfin, et sur le fond des choses, la nomenklatura du socialisme à la française. En sorte que cette Grâce de l'État où il retrouve le ton, l'écriture limpide et cinglante qui avaient fait le succès de Ni Marx ni Jésus ou de la Tentation totalitaire, est sans doute le premier grand texte à marquer, à signer, la fin de certain " état de grâce ".

" L'Amérique est en train de créer un modèle révolutionnaire pour les autres pays, le premier modèle depuis longtemps, dans les sociétés développées, qui ne soit pas l'imitation d'une révolution antérieure. Vers 1780, la France était le pays à la fois le plus réactionnaire et le plus révolutionnaire de l'Europe civilisée, c'est-à-dire le pays où le conflit interne de la société se situait au niveau le plus créateur et rendait inéluctable et profitable un affrontement. De même aujourd'hui, l'Amérique, n'en déplaise aux anti-américanismes de droite et de gauche, est le réservoir où se retrouvent tous les types de conflit et toutes les possibilités de solutions révolutionnaires de notre époque. "

C'est le décalage profond entre ce qui se répétait partout sur les États-Unis et la réalité de ce pays qui poussa Jean-François Revel à écrire Ni Marx ni Jésus. Immense succès de librairie, traduit dans plus de vingt langues, cet essai fut non seulement polémique mais aussi visionnaire, préfigurant déjà que la grande révolution du XXe siècle serait la révolution libérale - et non la révolution socialiste.

Il existe toutes sortes de censures:

la censure d’État, officielle et préalable, ou officieuse et dissuasive; la censure sociale, qui exclut les non-conformistes des carrières, des places, de la “réussite”; l’autocensure, qui permet de faire des économies de temps et de personnel.

Mais on a rarement prêté attention à une forme non officielle de censure, d’autant plus redoutable qu’elle est sincère, se croît honnête et n’a pas conscience d’être censure: c’est la censure idéologique. Plus précisément, la censure idéologique en démocratie, donc ne disposant plus ou pas encore du bras séculier, et que je propose d’appeler “censure élargie”, cas particulier du “stalinisme élargi” que j’ai dépeint dans La Tentation totalitaire. Elle consiste, non pas à empêcher la diffusion des œuvres et des idées, puisqu’elle n’en a pas le pouvoir légal, mais à dissuader le public d’en prendre connaissance. Le lecteur, l’électeur ne sont pas invités à juger par eux-mêmes des arguments d’un auteur, mais à s’en détourner comme on se détourne du péché. Censure prophylactique, consistant à déconsidérer les auteurs dangereux pour la Foi, au lieu de les discuter; à les mettre à l’Index au lieu de les réfuter; à fanatiser le lecteur au lieu de l’éclairer.

J’ai voulu, dans La Nouvelle censure, étudier et présenter au lecteur le dossier complet, dans un cas déterminé, aujourd’hui, en France, des méthodes et stratagèmes de cette nouvelle censure. Jean-François Revel

Source : http://chezrevel.net/la-nouvelle-censure/

A-t-on tiré les enseignements de la chute du mur de Berlin et de l’effondrement du régime soviétique qui s’ensuivit ? Dix ans à peine après ces événements majeurs du XXe siècle, il semblerait qu’au rêve totalitaire avorté ait succédé dans l’esprit de la gauche internationale le projet d’un retour aux sources de la doctrine communiste. Le déni de l’Histoire n’aura pas suffi et, par un invraisemblable retournement de situation, c’est aujourd’hui le procès du libéralisme qu’instruisent les élites socialistes.

Les chroniques qu'on lira ici s'échelonnent sur les deux dernières décennies. A des articles du Point s'ajoutent quelques papiers parus dans la presse étrangère puisque Revel, jouissant d'une réputation internationale, a également collaboré à des journaux italiens, américains, espagnols et latino-américains.

La période couverte par ces textes est probablement l'une des plus décisives, sinon la plus décisive du XXe siècle. C'est, en effet, durant ces années que l'humanité aura vu se désagréger les grands systèmes totalitaires communistes qui, il y a encore quinze ans, couvraient la majeure partie de l'Europe et de l'Asie, et poursuivaient leur expansion tant en Afghanistan qu'en Afrique et en Amérique centrale. Et en même temps qu'une révolution politique et économique, les deux dernières décennies du siècles ont vécu une importante révolution culturelle, à travers, en particulier, la disparition des grands systèmes d'explication du monde au profit d'une philosophie plus proche des hommes.

Avec l'effacement des grands systèmes totalitaires dans l'ordre de la pratique et des grands systèmes philosophiques dans l'ordre de la théorie, c'est au fond à la renaissance de l'individu, de la pensée et de la liberté individuelle que Revel nous fait assister pas à pas, épinglant à l'occasion les ridicules du temps, maniant la satire avec autant de bonheur que l'analyse.

Jamais la communication n'a été aussi abondante, aussi rapide, aussi présente. Jamais, donc, en théorie, les décideurs politiques, économiques, culturels n'ont travaillé dans de meilleures conditions, et jamais les opinions publiques n'ont disposé d'autant d'éléments nécessaires pour bien juger leurs dirigeants et pour s'orienter. Le monde devrait, par conséquent, ne s'être jamais mieux porté qu'aujourd'hui.

Or chacun sait qu'à bien des égards il n'en est rien. La connaissance ne nous fait pas défaut, mais voulons-nous l'utiliser ? La communication est-elle le contraire de l'information ? Jean-François Revel passe en revue la situation de l'information en s'appuyant sur une vaste enquête internationale, parsemée de faits inattendus et de souvenirs personnels. Il tire toujours ses exemples de plusieurs pays à la fois, de plusieurs cultures et systèmes politiques.

L'information, bien sûr, c'est d'abord l'explosion de la presse et des médias, mais c'est aussi la connaissance scientifique, c'est aussi l'éducation, c'est aussi la production culturelle, ce qui pose le problème du rôle des intellectuels dans nos sociétés, celui du poids de l'idéologie ou de la désinformation. Construite pour fonctionner grâce à la connaissance, notre civilisation est-elle viable si elle refuse de s'en servir ?

Trente-trois ans après sa mort, la destinée d'Henri Charrière (1906-1973) demeure énigmatique, car derrière la légende d'un homme hors du commun se posent toutes les questions de la vraie vie de Papillon, avant et après le bagne. D'abord, comment peut-on passer d'une enfance heureuse et protégée en Ardèche à l'univers sulfureux et trouble du " milieu " parisien ? Ensuite, comment arriver à refaire sa vie en réussissant sa réinsertion après plus de quinze ans de détention, dont treize dans le sinistre bagne de Guyane ? Et encore, comment mener à bien, en quelques mois, la rédaction d'un livre, Papillon, qui s'impose immédiatement comme un des plus grands phénomènes de l'édition française ? Après trois ans d'enquête approfondie, voici, avec le recul nécessaire, la biographie totale d'Henri Charrière, historique, sociale, psychologique. Derrière Vincent Didier, nous suivons l'itinéraire mystérieux qui transforme le petit Riri, du charmant village de Pont-d'Ucel en Ardèche, en " Papillon " à Caracas. Une course à travers le monde et le siècle.

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