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Livres - Bibliographie

Jean Genet


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Tous les livres de Jean Genet

C'est l’histoire d’Irma, mère maquerelle, tenancière d’une maison d’illusion, pendant la Révolution. Des bombes éclatent de partout et les gens espèrent rester à l’abri.

Les clients viennent, choisissent le personnage qu’ils veulent jouer. Ils sont dirigés vers le salon approprié avec la prostituée demandée.

Tous vivent sous la peur, on ne sait pas quand les bombes éclateront sur le bordel. Irma a su s’amouracher du chef de police qui veille à la sécurité des lieux. L’arrivée de l’envoyé de la reine vient perturber le climat. Ce dernier assure que la reine « brode et ne brode pas », qu’elle est cachée en sécurité mais qu’on doit la remplacer, poste qu’il propose à Madame Irma. Elle est un peu prise par surprise. Elle a peu de temps pour réfléchir. Elle accepte car elle a toujours voulu accéder au pouvoir. Les clients du bordel sont dans l’obligation de tenir leur rôle. Ils iront parader sur le balcon de la reine pour dire qu’eux, reine, évêque, juge, général vont bien. L’angoisse les prend, s’il arrivait qu’on les reconnaisse! Les trois figures sont moins heureux de jouer leur propre rôle. Ils ne veulent pas jouer, ils veulent être les vrais figures! Tout se renverse, le pouvoir n’est peut-être pas accessible quand on ne l’a pas vraiment mérité.

Claire et Solange sont au service de Madame depuis des années . Elles l'aiment beaucoup, à tel point qu'elles décident de la tuer ... Qelques gouttes de poison dans le tilleul quotidien, et l'affaire sera réglée . Encore faut-il faire boire sa tisane à Madame, complètement dé-bor-dée depuis que Monsieur est en prison : et pour honorer au mieux son mari qui va être libéré, il lui faut de nouvelles toilettes, de nouveaux chapeaux ... Une comédie qui tourne vraiment mal, une poésie étrange, un théatre résolument moderne dans lequel chacun cherche sa place : Claire, Solange et Madame forment un trio étonnant .

François Sentein raconte dans les Nouvelles minutes d'un libertin, publiées aux mêmes éditions, sa rencontre avec un improbable voleur de livres, en particulier d'éditions originales des classiques, surnommé Corneille. Avec Jean Genet, alias Corneille, se noue très vite une relation amicale, et Sentein discerne immédiatement les capacités littéraires d'un jeune malfrat qui n'a jusqu'alors rien publié. Il lira tout le premier théâtre, détruit depuis, de Genet, et assistera à la composition de Notre-Dame-des-Fleurs qu'il corrigera et ponctuera. Dans les quelques années qui précèdent sa gloire littéraire, Genet est comme l'on sait menacé de relégation, et c'est de prison qu'il s'adresse surtout à Sentein, seul à l'aider ou presque, prenant soin des moindres demandes d'un ami plutôt exigeant. Annotées par Claire Degans avec l'aide de François Sentein, ces lettres offrent pour la première fois une vision directe, et extrêmement émouvante, des débuts d'un des plus grands écrivains de notre siècle.

Le Bagne est la queue de comète carcérale de Genet : de 1942, où il ébaucha Haute Surveillance, à 1964, où il abandonna la rédaction du Bagne, Gent n'a cessé d'ériger l'enfermement en idéal d'une vie essentialisée, car proche de la mort. Cayenne est pour lui le nouvel Eden, paradis perdu auquel seul le crime permet d'ajouter un éclair de totale réalisation de soi avant que le couteau de la guillotine n'en vienne sanctifier la perte. A ce jeu de qui perd gagne jouent les forçats Rocky, Ferrand et Fornalo : d'abord rivaux, ils finiront par reconnaître qu'ils sont à égalité de haine et de pouvoir pour tromper et ridiculiser les maîtres du bagne. Dans ce lieu clos s'anime, traitée avec humour et sarcasme, une société d'exclus -bagnards aussi bien que gardiens- malfaisants et retors, tout ensemble lucides et aliénés par leurs rêves. Le Bagne met un point d'orgue en même temps que de suspension à l'œuvre théâtrale de Genet.

Aux personnages de Genet on pourrait dire : « Arrête de faire le Nègre ! », comme on dit à d'autres : « Arrête de faire le clown ! ». En fait, ici, c'est la même chose : Nègre et clown c'est tout un, dans la dérision,le double jeu et la provocation. Ces Nègres-là n'ont pas un nez rouge qui les métamorphose mais un nez noir qui les dissimule d'autant plus qu'il ne se voit pas. Ils jouent à paraître ce qu'ils sont déjà et à être ce qu'ils ne sont pas, dans une confusion plaisante mais bien faite pour dérouter qui voudrait en finir une bonne fois avec les faux-semblants. Il est toutefois inutile d'attendre de Genet qu'il révèle tout à trac sa position personnelle quant au statut politique et social du Noir. Comme en se jouant, il laisse affleurer ses angoisses et ses désirs, sa violence et ses espoirs de revanche. Le rire des Nègres est désarmant sans doute mais, désarmés, les Blancs - présents sur le plateau à titre d'oppresseurs autant qu'à titre de public - ne sauront plus se défendre : c'est bien autour de la cérémonie funèbre de leur anéantissement que la pièce est construite.

La guerre vue par Genet.

En Algérie, fellagas et légionnaires s'affrontent, pendant qu'autour d'eux s'agitent travailleurs arabes et colons. Mais, dans la mort, tous se rejoignent, et les ennemis découvrent leurs ressemblances secrètes. " Ceux qui vont sur la terre d'ici peu seront dedans. C'est les mêmes... "

C'est dans l'espace mythique de l'atelier d'Alberto Giacometti, environné de poussière et plongé dans le silence, que Jean Genet, assis sur une chaise en paille inconfortable, pose à plusieurs reprises, de 1954 à 1957.

Journal du voleur est un ouvrage autobiographique de Jean Genet publié en 1949.

Âgé de trente-cinq ans, le narrateur, Jean, évoque sa vie de 1932 à 1940. Il raconte son existence de misère en Espagne, dans le quartier interlope du Barrio Chino à Barcelone, où il partage les mœurs de la vermine avec Salvador, son amant crasseux, qu’il délaisse pour Stilitano, le manchot magnifique, maquereau et traître. Abandonné par ce dernier, le narrateur raconte son dénuement sur les routes andalouses. Il fait part de ses pérégrinations en France, en Italie et en Europe centrale, où il rencontre Michaelis, chanteur des rues, amant puis compagnon de prison. Il évoque Java, ancien Waffen SS, traître qu’il admire. En 1936, à Anvers, il retrouve Stilitano enrichi par le trafic d’opium. Armand, incarnation de la « brute parfaite », devient son amant, et avec Stilitano et Robert, dont il jalouse la complicité, il détrousse les pédérastes. Stilitano le pousse à trahir Armand. Il les abandonne et revient à Paris. Il évoque aussi sa rencontre, lors d’un séjour à Marseille, avec le policier Bernardini, qui l’a fasciné et dont il est devenu plus tard l’amant. À la Santé, il rencontre Guy avec lequel il a la révélation profonde du cambriolage. Avec Lucien, docile amant, il connaît la tranquille tendresse, mais cet amour le rapproche de la morale et lui fait connaître le regret de sa légende. Après un éloge du bagne de Guyane, il annonce un second tome au journal : « Affaires de mœurs ».

Dans ce journal, qui ressortit en fait au genre de l’autofiction (le narrateur s’identifie à l’auteur mais réinvente les faits à sa guise), Genet expose à la fois les principes de sa poétique et les fondements d’une éthique subversive.

En quittant la Santé pour Fontevrault, je savais déjà qu'Harcamone y attendait son exécution. A mon arrivée, je fus donc saisi par le mystère d'un de mes anciens camarades de Mettray, qui avait su, notre aventure à nous la pousser jusqu'à sa pointe la plus ténue : la mort sur l'échafaud qui est notre gloire.

Le matelot Querelle, son frère Robert, le petit Gil Turko, Madame Lysiane, patronne de La Feria, Nono le tenancier, l'inspecteur Mario, tous les protagonistes du drame naissent pour Jean Genet du brouillard de Brest, du soleil qui dore faiblement ses façades, et de la mer semblable au mouvement intérieur très singulier qui anime l'écrivain. "L'idée de meurtre évoque souvent l'idée de mer, de marins. Mer et marins ne se présentent pas alors avec la précision d'une image, le meurtre plutôt fait en nous l'émotion déferler par vagues."

Le Condamné à mort, première œuvre publiée par Genet en 1942, à compte d’auteur, alors que le poète est emprisonné à Fresnes pour vol, met en scène la dernière nuit d’un condamné à mort enfermé dans un bagne. Genet nous ouvre les portes non pas d’un univers oppressant où règne la douleur, mais plutôt celui d’un érotisme homosexuel exacerbé. Dans ce poème d’une grande rigueur métrique, l’image du phallus révèle les diverses tensions suscitées par les problématiques de Genet : la violence y côtoie la tendresse, le sacré le profane, l’écart la norme.

Notre-Dame-des-Fleurs fait ici son entrée solennelle par la porte du crime, porte dérobée, qui donne sur un escalier noir mais somptueux. Notre-Dame monte l'escalier, comme l'ont monté bien des assassins, n'importe lequel. Il a seize ans quand il arrive au palier. Il frappe à la porte, puis il attend. Son cœur bat, car il est résolu. Il sait que son destin s'accomplit...

"Mon casier judiciaire est vierge et je n'ai pas de goût pour les jeunes garçons : or les écrits de Genet m'ont touché. S'ils me touchent, c'est qu'ils me concernent; s'ils me concernent, c'est que j'en peux tirer profit."

Jean-Paul Sartre

"Saint Genet, comédien et martyr"

En prison, vers 1942, Genet provoqué par des camarades de cellule qui s'essayaient à composer des poèmes médiocres et sentimentaux, écrivit les strophes du « Condamné à Mort » et 1a dédicace en proie à Maurice Pilorge, de la même veine que la prose de « Notre dame des fleurs ». En prison Genet "écrivit des poèmes : « Marche funèbre », « La Galère », « La Parade » dont les deux meilleurs « Le Condamné à Mort » et « Marche funèbre » parurent, erg 1945 à L'Arbalète sous le titre de « Chants Secrets », Ils ressemblent à ces chefs d'oeuvre de prisonniers, dont la seule possibilité est de fabriquer des exvatos au de construire un bateau toutes voiles dehors dans une bouteille. « Le pêcheur du Suquet » poème sentimental fut écrit en 1946. Et influencé par Cocteau « Un chant d'amour », en 1947. Ces six poèmes écrits dans des circonstances différentes, mais dans la première période créatrice de Genet (1942-1947) sont les seuls qu'il écrivit, en vers, genre qu'il abandonna.

Edition présentée, établie et annotée par Michel Corvin, professeur honoraire à l'Université de Paris-III.

Quel contraste entre Splendid's et «Elle», les deux pièces posthumes de Genet ! La première est sérieuse et collet monté, à l'instar des gangsters qui, juste avant l'assaut de la police, occupent le palace du Splendid's et règlent leurs comptes avec eux-mêmes et leur passé de faux héros. Dans «Elle», un personnage étrange qui n'est autre que le pape virevolte, lancé, les fesses à l'air, sur des patins à roulettes ! Est-ce une farce pour autant ? Nullement : c'est peut-être la pièce de Genet la plus réfléchie sur les notions d'être et de paraître, d'image et de réalité. Dans les deux œuvres, en fait, Genet ne cesse de creuser, en termes concrets de théâtre, ce que fiction veut dire, à la fois comme mensonge et comme construction de soi.

«Avant d'y arriver, je savais que ma présence au bord du Jourdain, sur les bases palestiniennes, ne serait jamais clairement dite : j'avais accueilli cette révolte de la même façon qu'un oreille musicienne reconnaît la note juste. Souvent hors de la tente, je dormais sous les arbres, et je regardais la Voie lactée très proche derrière les branches. En se déplaçant la nuit, sur l'herbe et sur les feuilles, les sentinelles en armes ne faisaient aucun bruit. Leurs silhouettes voulaient se confondre avec les troncs d'arbres. Elles écoutaient. Ils, elles, les sentinelles.[...] Dans une tragédie de Shakespeare des archers tirent des flèches contre le ciel et je n'aurais pas été surpris si des feddayin d'aplomb sur leurs jambes écartées, mais agacés par tant de beauté en forme d'arc s'arrachant à la terre d'Israël, eussent visé et tiré des balles contre la Voie lactée, la Chine et les pays socialistes leur fournissant assez de munitions pour faire dégringoler la moitié du firmament. Tirer des balles contre les étoiles cependant qu'elles sortaient de leur propre berceau, la Palestine ?»

Dans «Elle», un personnage étrange qui n'est autre que le pape virevolte, lancé, les fesses à l'air, sur des patins à roulettes ! Est-ce une farce pour autant ? Nullement : c'est peut-être la pièce de Genet la plus réfléchie sur les notions d'être et de paraître, d'image et de réalité. Dans les deux œuvres, en fait, Genet ne cesse de creuser, en termes concrets de théâtre, ce que fiction veut dire, à la fois comme mensonge et comme construction de soi.

«Une paillette d'or est un disque minuscule en métal doré, percé d'un trou. Mince et légère, elle peut flotter sur l'eau. Il en reste quelquefois une ou deux accrochées dans les boucles d'un acrobate.»

Ainsi s'ouvre Le funambule, un des textes emblématiques de l'œuvre de Jean Genet, dédié à son ami Abdallah.

Source: http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/L-arbalete-Gallimard/Le-funambule

"Que l'on veuille bien comprendre , et l'excuser, mon évotion, quand je dois exposer une aventure qui fut aussi la mienne. Au mystère que vous êtes il me faut opposer, et le dévoiler, le mystère des bagnes d'enfants.

Epars dans la campagne française, souvent dans la plus élégante, il est quelques lieux qui n'ont pas fini de me fasciner. Ce sont les maisons de correction dont le titre officiel et trop poli est maintenant : "Patronage de relèvement moral centre de rééducation, maison de redressement de l'enfance délinquante, etc.".

Mot de l'éditeur :

Interdit de diffusion à la Radio française, L'enfant criminel appartient à la première période de l'oeuvre de Jean Genet, celle pendant laquelle il écrivit ses quatre romans, ses poèmes et ses premières pièces de théâtre. Nous le rééditons avec les deux photographies qui figuraient dans l'édition originale de 1949 et une note retraçant le contexte dans lequel il fut écrit, puis censuré et enfin publié.

Étranges prisonniers réunis par Genet dans la cellule d'un quartier de haute sécurité ! Loin de souhaiter échapper à leur condition, ils constituent à eux trois un petit monde clos dont ils exagèrent l'enfermement. Yeux-Verts, le seul assassin du groupe, est un pôle attractif pour les deux autres : ils n'aspirent qu'à l'honneur de l'imiter, sinon de le rejoindre dans le ciel héroïque du crime et de la mort pour lequel la prison se révèle le meilleur tremplin.

Prison et enfermement métaphysiques donc. Yeux-Verts, le plus avancé sur la voie du détachement, fuit dans une sorte de rêve de gloire ; les deux autres s'entre-déchirent pour avoir les meilleures chances d'accéder à une existence vraie en captant à leur profit le reflet de celui qui appartient déjà à l'autre monde. Ce désir luciférien de néantisation salvatrice ne peut aboutir qu'à l'échec. Qui s'en étonnerait ?

Nous reproduisons ici la dernière version publiée (1988) suivie de la première version publiée (1947).

Articles, entretiens, préfaces ou discours, les textes des interventions de Genet, ici rassemblés, témoignent d'un paradoxe : celui qui fut l'écrivain le plus solitaire, le plus retranché de son temps fut aussi, durant les vingt dernières années de sa vie, l'un des plus présents sur la scène publique. De Chartres à Chicago, de la Goutte d'Or au camp de Chatila, des rives du Jourdain aux ghettos noirs d'Amérique, ce livre retrace l'aventure littéraire et politique, menée aux frontières de l'Occident, aux côtés des exclus du monde et des peuples en révolte, d'un poète qui n'a jamais revendiqué d'autre titre que celui de vagabond.

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