Jean Hegland
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Note moyenne : 7.44/10Nombre d'évaluations : 248
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Les derniers commentaires sur ses livres
Ce roman m'a un peu décontenancée. Je l'ai lu à la sortie du Covid et au moment de la crise où on nous rabâché qu'il y aurait des coupures d'électricité ! Et là, je me mets à lire ce livre où 2 sœurs se retrouvent seules sans électricité dans la maison familiale au milieu de la forêt. Plus d'essence, plus de courant, elles doivent se débrouiller avec leurs réserves. On parle aussi à plusieurs reprises d'une épidémie qui aurait fait de nombreuses victimes.
Je m'aperçois que ce roman a été écrit avant tous les événements que l'on connaît... Bizarre, non ?
Ce roman est très lent dans son écriture. Dans la première partie, il y a de nombreux retours en arrière qui nous permettent de comprendre leur famille et leur complicité.
Dans la 2ème partie on les suit dans leur vie. les liens entre elles sont très forts... Etait-il pour autant nécessaire d'y ajouter une relation incestueuse ? Je ne pense pas ! Cela n'apporte rien à leur histoire. Un moment de grande tendresse entre les 2 soeurs aurait été largement aussi fort ! Pourquoi toujours vouloir en faire plus ?
La fin était inattendue pour moi... Un vrai retour à la nature...
C'était tout de même un roman intéressant grâce aux différents personnages (les 2 soeurs mais aussi le père) et la description des liens familiaux.
Afficher en entierUn roman vraiment pas mal qui met en parallèle la vie et grossesse non désirée de deux filles différentes.
Une étudiante relativement aisée, dont la grossesse menace l'avenir. Qui décide d'avorter.
Une lycéenne plus défavorisée, qui choisit de le garder.
Mais l'histoire ne s'arrêtera pas là, parce que les deux, ne sont pas au bout de leur peine.
L'auteur ne nous épargne pas les détails qui sont généralement tus : que ce soit la violence de l'avortement, ou celui de l'accouchement.
Mais la suite de l'histoire, pas mieux. Spoiler(cliquez pour révéler)On notera l'histoire de l'incendie et de l'enfant mort brûlé, joyeux, vraiment
Sans oublier les thèmes plus courants de la misère sociale, les conflits avec les ados.
Bon, clairement, niveau livres joyeux, on a fait mieux. Et même moi qui apprécie les histoires dramatiques et noires, je trouve que là, c'était parfois un peu beaucoup.
Un peu dans la surenchère de catastrophes, mais globalement, j'ai plutôt apprécié cette lecture.
La rencontre entre les deux femmes, tant attendue se fait plutôt bien. Mais on regrettera quand même certaines longueurs.
Afficher en entierUn joli roman mais que j'ai trouvé assez triste. Il m'a un peu donné l'impression que faire des enfants entraînait forcément dans les ennuis financiers.
Afficher en entierPersonnellement, j’aime beaucoup les romans post-apocalyptiques, surtout lorsque ces derniers sont plausibles. Ici, je n’ai pas été déçue. En effet, petit à petit, la vie que l’on connait change totalement. D’abord, il n’y a plus d’électricité, ensuite des casseurs s’attaquent aux villes alentours, la question du rationnement et de la nourriture se pose, d’autant plus que les filles vivent à plusieurs kilomètres de la ville et n’ont plus d’essence. Les évènements paraissent si plausibles que l’on pourrait presque croire à une prophétie. Jean Hegland reste très vague face à ce qui est réellement arrivé et à ce qui se passera ensuite mais il nous tient en haleine tout au long de l’histoire.
Un des thèmes qui est omniprésent dans le livre et qui m’a beaucoup touché est celui de la famille et du lien unissant Nell et Eva. Deux personnes que tout oppose mais qu’un rien assemble, intrépide mais aussi très inquiète de leur sort qui leur est réservé. Ensembles, elles vont utiliser toutes les connaissances qui les entoure afin de résister dans leur maison dans la forêt.
Il y a juste un moment incestueux qui m’a fortement dérangé et qui n’apporte absolument rien à l’histoire.
Afficher en entierUne beau récit qui mérite sa réputation et qui mérite d'être lu.
Malgré la lenteur que j'ai ressentie tout au long de ce roman, j'ai beaucoup apprécié l'histoire de ces deux adolescentes. Je me suis attachée à elles deux, j'ai adoré le réalisme de leur caractère, admiré leur résilience et ressenti la force et l'inéluctabilité de leur lien.
Le style de l'autrice est doux, métaphorique, très agréable à lire.
Afficher en entierDans l'esprit de John, le temps est disloqué, des bribes de répliques lui reviennent, celles des pièces de théâtre de Shakespeare, toutes ces pièces qu'il a tant aimées, lui, professeur universitaire, ayant étudié toute l'œuvre de Shakespeare pendant aussi longtemps que Shakespeare a vécu.
Aujourd'hui il est spectateur du théâtre de sa propre vie, il en voit défiler les grands pans, tels des actes ayant quelques scènes manquantes. Des lambeaux de souvenirs l'enveloppent et lui échappent alors qu'il essaie de s'en saisir, John est peu à peu emporté par Alzheimer.
Il voyage dans ses souvenirs fantômes, contemple un passé amer. Il échappe parfois à son monde en plongeant dans celui des personnages des pièces de Shakespeare qui l'emportent, en passant par Le Roi Lear, Hamlet, Roméo et Juliette ou encore Le Songe d'une nuit d'été.
Parfois les réminiscences lui offrent des murmures, des rires, ceux d'une petite fille à qui il apprenait par cœur ses répliques préférées, sa fille, Miranda, aujourd'hui devenue une jeune femme avec qui il a perdu contact. Réussiront-ils à renouer les liens, alors même que le cerveau de John est « comme un collier cassé » dont certaines perles sont juste éparpillées, mais le reste perdu à jamais ?
Au départ j'étais moi-même confuse dans cette suite de souvenirs enchevêtrés. Puis au fur et à mesure je me suis attachée aux personnages que j'ai appris à connaître, j'ai aimé découvrir les fragments de leur vie, leur histoire, celle de Miranda, et la raison de leur dispute. J'ai trouvé cette lecture très émouvante, immersive, enrichissante. Jean Hegland livre une part de sa vie dans ce roman, ses proches étant des amateurs passionnés de Shakespeare, et sa maman, atteinte d'Alzheimer, savait encore en réciter des répliques complètes.
Jean Hegland nous invite à lire et à relire Shakespeare : « Il demeurera toujours quelque chose encore pour vous inspirer, vous divertir ou vous hanter. »
Afficher en entierEssayons de nous orienter, d'accord ?
Nous nous rendons en Californie, plus précisément à Redwood City, située sur la péninsule de San Francisco.
Au loin, une forêt de séquoias, et au milieu coule une rivière (elle était facile, celle-là).
C'est dans cette luxuriante forêt que se trouve, très à l'écart des plus proches voisins, la maison de la famille dont nous parle Jean Hegland.
L'époque, on n'en sait rien, hormis que c'est dans le futur.
La mère, danseuse professionnelle qui a bien malgré elle transmis sa passion à sa fille aînée, Eva, succombe à un cancer. Quelque temps plus tard, le père qui ne s'est jamais remis de la disparition de sa femme, est victime d'un accident.
Les deux gamines, sortant à peine de l'adolescence, se retrouvent seules et doivent apprendre à se débrouiller.
L'apocalypse a eu lieu, on n'en connaît pas la raison.
Tout a commencé par des coupures d'électricité, de temps en temps et de courte durée au début, puis de plus en plus fréquentes et plus longues.
Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'électricité du tout.
Nul besoin de vous faire un dessin de toutes les répercussions qu'entraîne cette pénurie.
Nell, 17 ans, soeur cadette d'Eva la danseuse, grande amoureuse de littérature, cherche des solutions dans les livres et encyclopédies.
C'est elle la narratrice du roman et tout nous est transmis par son journal, dans lequel elle rapporte tous les détails de son quotidien.
Il doit être grassouillet, le cahier...
Ce qui m'a frappée dans ce roman, c'est la beauté de la plume.
Je ne vous cacherai pas que sans elle, j'aurais peut-être baissé les bras à un moment parce qu'il ne se passe pas grand-chose et l'abondance de détails m'a un peu ennuyée.
Juste un peu, parce que l'autrice a le don de nous embarquer pour aller plus loin et encore plus loin dans notre lecture.
Et d'une histoire lisse, elle arrive à nous immerger dans un merveilleux voyage, où les émotions se bousculent.
Les liens entre les deux soeurs sont extrêmement forts. Bien sûr qu'elles sont différentes et se disputent, ne sont pas forcément d'accord sur tout.
Mais c'est le profond amour qu'elles éprouvent l'une pour l'autre qui domine de loin, même quand elles ne se parlent pas.
J'ai beaucoup aimé ce roman, inspiré de l'histoire de Lone woman, Amérindienne dernière survivante de sa tribu, les Nicoleño, qui vécut dans un isolement total sur l'île San Nicolas, dans les Channel Islands de l'actuelle Californie de 1835 jusqu'à sa découverte en 1853. (merci Wiki.)
Je finirai ma bafouille en remerciant chaleureusement ma Sandrinette.
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Afficher en entierTelle une héroïne de Dickens, j’avais de grandes espérances pour ce roman. Couverture arborée, apocalypse, survie dans un monde hostile… On aurait pu croire que Jean Hegland était le bon génie qui m’avait demandé quels étaient mes 3 vœux.
C’est pourtant et contre toute attente, une lecture en demi-teinte. Alors, oui, c’est bien écrit. Au niveau nature writing, retour aux sources et gambadages dans les tulipes, on est servi et le menu est fameux. Notons quand même que ça tarde un peu à arriver car les gentils parents qui avaient choisi d’aller habiter loin de tout ne laissaient pas leurs filles manger la moindre fraise des bois. Forcément, lorsque la bise fut venue, il ne leur restait plus qu’à danser, maintenant! L’une d’entre elle le fait, d’ailleurs, mais sans musique c’est un peu naze.
Pour le reste, bof. L’attentisme et l’immobilisme des deux personnages m’ont donné envie de bondir plusieurs fois. « Youhou, c’est la fin du monde! Et si vous vous sortiez un peu les mains des poches, les filles? ». Sans compter plusieurs passages extrêmement malaisants. Ce n’est pas parce que c’est l’apocalypse que tout est permis, boudiou!
J’aurais tellement voulu aimer ce roman maintes fois recommandé mais je suis passée à côté, il faut croire.
Afficher en entierJ’avais en tête de lire ce livre depuis un moment déjà, mais comme pour tout genre littéraire en marge de mes prédilections, j’avais un doute sur le fait qu’il me passionne, je me suis demandée si c’était le moment de le lire, si j’allais être suffisamment concentrée pour en saisir toutes les subtilités car j’ai lu énormément de bons retours à son sujet. Et le verdict est clair, j’ai adoré cette dystopie empreinte de poésie!
Nelle et Eva ont dix-sept et dix-huit ans, lorsque le monde s’écroule autour d’elles : pandémies, catastrophes climatiques successives, la civilisation s’effondre, privée de tout. Les deux soeurs vivent seules après la mort de leurs parents dans la maison familiale, nichée au coeur de la forêt. Elles apprennent à survivre sans électricité, en cultivant comme leur père le jardin potager, élèvent des poules et se distrayent en lisant et en dansant, passions qui leur rappellent à toutes deux, une époque heureuse révolue. D’une Nature à la fois prolifique et dangereuse, il leur faudra faire leur complice et d’un reste d’humanité, elles apprendront à se méfier pour survivre soudées l’une à l’autre, sans autre choix.
Le récit est le carnet intime ou journal de bord d’un voyage sans retour, écrit par Nell, l’amoureuse des mots. Elle y relate son quotidien post-apocalyptique et les démarches entreprises jour après jour pour survivre. Qu’y a t-il entre ces lignes : un magnétisme profond, une beauté farouche qui magnifie celle de la nature et de la féminité. Deux jeunes femmes révélées par la danse et les lettres qui se transforment en guerrière de la vie pour survivre aux éléments déchaînés et à la folie des hommes. Le retour aux choses simples, à l’évidence de la nature puisque la société s’est effondrée: on ne consomme plus que ce qui provient de la terre, qui ravagée par la folie et enfin rendue à elle-même retrouve ses lettres de noblesse. Tout est dans la symbolique des gestes, de douceur et de violence mêlées. Les deux soeurs sont comme dans une bulle au coeur de la forêt, le monde s’embrase autour d’elles mais la violence, telle les flammes de l’enfer, vient lêcher leur refuge. Enveloppées de douceur et en même temps exposées aux douleurs du monde, elles vont de l’avant, entre résilience et espoir d’un lendemain meilleur. Leurs destinées survole le monde, les siècles, les traditions ancestrales telles des étoiles filantes, éphémères mais essentielles. Résolument tournées vers l’avenir en dépit de blessures profondes, elles portent un puissant message d’espoir. Roman d’une beauté pure, transcendante, Dans la forêt est porteur d’une incroyable force, d’une lumière au coeur d’un futur que l’on ne peut qu’imaginer ténèbreux.
Afficher en entierJ’ai vu quelque part qu’il s’agissait d’un roman dystopique alors que selon moi il s’agit de plus que cela. On oscille entre un présent de reclus à cause d’une mystérieuse catastrophe qui a mis le pays à l’arrêt et isolant nos protagonistes de façon forcée et un passé lui aussi d’une certaine façon reclus mais cette fois par choix. C’est une histoire de survie entre deux sœurs qui s’aiment et qui s’opposent.
Un roman où l’ont ressent au plus profond de nous ce huit clos entre ces deux sœurs au milieu de cette nature, cette forêt.
Je n’ai pas l’habitude de lire ce genre de roman mais j’ai apprécié la plume de l’auteur.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
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Editeurs
Gallmeister : 2 livres
À vue d'œil : 1 livre
Phébus : 1 livre
Libretto : 1 livre
Éditions Phébus : 1 livre
Biographie