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Par Bookosaurus le 2 Avril 2024 Editer
Bookosaurus
En ouvrant ce roman, j'ai tout de suite plongé dans le Marseille du XVIe siècle, en 1596, au cœur des guerres de religion.
La cité phocéenne est soumise depuis cinq ans au consulat ligueur de Charles de Casaulx.

Ce contexte historique connu mais pas forcément familier a constitué un des arguments m'ayant donné envie de me lancer dans cette lecture!
L’auteur tisse avec efficacité une toile complexe où plusieurs destins s’entrecroisent.

Parmi les personnages, nous avons:
- Axelle, ancienne capitaine de mercenaires, mariée et reconvertie en aubergiste.
- Gabriel, chevalier vieillissant qui a renié sa foi après le massacre de sa famille lors de la Saint-Barthélemy.
- Victoire, vieille femme se révélant bien plus qu'elle ne laisse paraître.
- Armand et Roland, deux magiciens amoureux fuyant le pays et les effets destructeurs de l’Artbon.
Sans oublier Gabin, ce gosse tellement touchant, timide mais déterminé!

L'histoire est dynamique et alterne entre la mise en place des acteurs, des flashbacks de la vie de chacun et leur rôle à dans un dénouement que l'on sent arriver de manière inéluctable dès les premières pages.

Les chapitres courts et nerveux maintiennent un rythme soutenu, un tension qui m'a gagné chaque page un peu plus pour connaître le destin des ces personnages auxquels on s'attache si vite!

Le style est sobre, sans fioritures, percutant à sa manière, chaque protagoniste tendant à tour de rôle d trouver sa place dans un monde d’hommes, à pardonner l’impardonnable, à assumer ses choix et renoncements.

Le soupçon de magie apporte également juste ce qu'il faut pour amplifier les enjeux déjà bien chargés de l'histoire.
C'est là que l’humour et l’ironie viennent apporter une touche de légèreté, tout en maintenant le suspens, notamment grâce au personnage mystérieux et décalé de Silas, assassin et conteur hors pair!
A propos du livre :
Royaume de vent et de colères
Royaume de vent et de colères
Par Shaynning le 28 Mars 2024 Editer
Shaynning
Incontournable Février 2022


Une lecture qui arrive à point pour la Journée Internationale de la Femme, en ce 8 mars 2022. Mes hommages à toutes!


Ce roman est une pure friandise. Quand on en savoure chaque ligne, ma foi, c'est bien là le minium à en dire, non? En alternant la prose et le vers, del Socorro nous offre un personnage historique d'une rare modernité, véritable électron libre et femme en avance sur son temps comme on en voit pas souvent: Madame Julie d'Avigny, dites "Madame de Maupin", cantatrice, bretteuse et femme véritablement "libre".


Il y a peu, j'avais fait la lecture du roman "Olympe de Roquedor", dont malheureusement je n'ai pas retrouvé le féminisme et la modernité que j'escomptais trouver. Petite adolescente n'ayant aucune habileté à la lame, éternelle demoiselle en détresse qui aura frôlé le buché pour avoir porté des vêtements d'homme une seule fois, on est dans une logique totalement opposée avec Julie d'Avigny, ce qui est quand même comique, puisque c'est un personnage réel et non pas fictif comme Olympe. Julie en aura fait des choses jugées immorales à son époque: avoir droit à une éducation de page - réservée aux jeunes hommes - manier l'épée, avec la tenue conséquente; porter ladite tenue de bretteuse aussi souvent que ses robes de chanteuse d'Opéra; boire de l'alcool, parfois beaucoup trop; aimer passionnément les hommes comme les femmes, plébéiens, soldats ou nobliaux; essayé plusieurs types de métiers ; être non-pratiquante, voir peut-être athée ; montrer ses seins pour prouver son genre; voyager un peu partout seule ou accompagnée; être graciée par deux fois et manier la plume pour ses amours ( très jolie d'ailleurs!).


Julie d'Avigny était une force de la nature, artiste et fine lame, maniant aussi surement le Verbe que sa rapière, en incarnant presque un Cyrano en version femme. Dépeinte comme une femme sans complexes, au tempérament bouillonnant, mais avec un coeur sincère, Julie aura eu aussi des moments plus sombres. Elle aura fait face à des décès de gens qu'elle aimait beaucoup, aura été par deux fois condamnée ( puis graciée) et elle aura souvent eu des doutes, qu'elle s'est gardée de montrer aux autres. Elle aura été combattive pour sa liberté, farouchement défendue, toute sa vie.


Mephisto, son compagnon de route espiègle , aura été un personnage phare, roublard et solidaire. À bien des égards, ce Diable m'aura fait penser au personnage de "Lucifer" dans la série éponyme. Version modernisée contre-biblique qui tient plus de l'ange "libertin" que du démon foncièrement malveillant, Mephisto a aussi en commun avec Lucifer d'être très dandy, séducteur et teinté d'une sagesse liée à sa connaissance fine de l'esprit humain et de sa longévité. C'est en outre un fervent défenseur de la libre interprétation: selon ses dires, on ne connait pas la "Vraie" histoire, puisque c'est la version du vainqueur que l'on a, donc celle de Dieu. L'auteur aura pu, à travers ce personnage attachant, jouer sur les diverses facettes de la religion, comme les personnages de la Bible, les fléaux qui se sont abattu sur le monde, les réelles raisons de la déchéance du paradis du Diable, etc. C'était franchement comique - pour un athée en tout cas.


L'humour, oui, il y en a. Parfois caustique, parfois sarcastique, parfois référentielle, on ne peut pas ne pas rire - en tout cas, pas si vous aimez ces formes d'humour. Les répliques sont savoureuses, les piques bien trouvées, Mephisto et Julie en sont de vrais maîtres.


Il y a un autre aspect que j'aurai beaucoup aimé du personnage de Mephisto, c'est cette façon de philosopher. Immortel de son état, il en a vu d'autres et il met volontiers sa sagesse au service de Julie, dans ses moments de détresse et de doutes. Il y avait également quelque chose de beau à voir ce ténébreux ( mais sympathique!) personnage suivre Julie de cette manière, comme si le Diable avait, au final, lui aussi besoin de compagnie. La façon dont la relation entre les deux tourne me laisse penser qu'il a trouvé une égale en la personne de Julie, esprit libre et aiguisé capable de ruser et de piler sur les codes sociaux qui avaient court à l'époque ( pas une conquête amoureuse, non, une amie).


Oui, parce que soyons francs: Les codes, Julie les a souvent allégrement piétinés, même si elle connait les limites et sait aussi se montrer courtoise. Convolant d'amants en amantes en dépit de son statut de femme mariée, ayant mit le feu à une chambre de couvent et ayant même donner des volées à des hommes, qu'il le mérite ou non, Julie n'était pas un ange - ce qui a surement du beaucoup plaire à Mephito, maintenant que j'y pense. Pour les modernes que nous sommes, ça peut sembler peu, mais en contexte historique, ça devait être surement moralement condamnable. Par contre, c,est ce qui fait que c'est si jouissif, pensez qu'une femme a eu à ce point de culot, c'est génial.


On aura de nombreuses références, parfois petites et subtiles, mais bien présentes. Elles sont souvent liées à des oeuvres phares telles que Cyrano de Bergerac de Rostand, les Trois Mousquetaires de Dumas et même L'Odyssée d'Homer. On sent la présence des romans de capes et d'épées de l'époque et c'est un régal d'en avoir ENFIN un avec une femme comme héroïne. Elle occupe d'ailleurs toute la scène, épaulée quelque fois de Mephisto, mais bien au centre de l'Histoire, contrairement à "Olympe de Roquedor", où la demoiselles n'occupait que le tiers du roman.


Entre autres particularités, ce roman en prose regorge de vers, parfois dans les répliques au cours des duels d'épée ( façon Cyrano) ou au début des "Actes" qui font office de chapitres. Une étonnante hybridité qui sert très bien son sujet et nous rapproche de ce que fut la vie de Julie: Une passionnante pièce de théâtre rempli de coup de théâtres! On retrouvera également les diverses sources en bas de page, car certaines lignes originaires de textes réels, dont une lettre qu'à écrite Julie à son amant Joseph. Une rigueur que j'apprécie, surtout pour bien distinguer l'historique du fictif. Dans ses précisions à la fin, l'auteur nous expose d'ailleurs ce qui fut vrai dans ce roman et c'est incroyable de penser que presque tout est effectivement arrivé. C'était une femme véritablement extraordinaire. Je comprend pourquoi l'auteur d'y soit intéressée.


Un mot aussi sur un concept qui a fait défaut à Olympe de Roquedor et je j'avais espéré dans ce dernier: le Consentement. Dans Olympe, jamais on ne le mentionne, alors que de nombreux mâles impose leur façon de faire. Dans "Une pour toutes", c'est omniprésent. Que ce soit Julie qui déclare au Diable "Que non, Mephisto, est un NON" ou que la marquise de Florensac, qui estime de pas être une marchandise dont on se dispute l'exclusivité à trois prétendants forts choqués d'être escamotés, on table sur le fait que les femmes sont capables de prendre des décisions pour elles même, qu'elles ont le droit de dire NON et qu'il est désobligeant de s'imposer sur le simple fait d'être Homme. Aussi, j'admire la capacité des personnages masculins d'avoir des sentiments et d'être capables de vulnérabilité. le père de Julie, monoparental, a toujours eu à coeur le bien être de sa fille, pas seulement d'un point de vue matériel, mais aussi psychologique. La relation qu'il entretiens avec sa fille est émouvante et sincère. Bref, on sort des stéréotypes. En ce sens, "Une pour toutes" est véritablement féministe ( égalité des sexes).

On a foison de thèmes dans ce roman, sur plusieurs axes. Certaines relève de la philosophie, comme la course du temps, la fragilité de la vie, l'urgence d'aimer, la lutte pour sa liberté de pensée, alors que d'autres sont plus sociaux, comme la condition des femmes, la rigidité des codes sociaux, les absurdités de la guerre et bien sur, les relations sociales, qu'elles soient amicales ou amoureuses. En outre, d'une certaines manière, nous avons une omniprésence des arts, ceux de la scène, ceux de la voix et celle des Lettres. C'est donc riche de pleins de thèmes, servies de manière efficaces, que ce roman nous fait naviguer entre émotions et actions.

Il y a un élément qui m'aura intrigué et c'est le fait que dans l'histoire présente, personne n'a émit de commentaires sur la bisexualité et les vêtements d'homme de Julie, comme si aussi mal vu que ce soit, ça reste dans le champs des possibles. J'imagine que si Julie n'a pas été condamnée pour cela, c'est que c'était donc effectivement des choses faisables. Étonnant, donc!


Et finalement, le texte en lui-même, vraiment succulent. Il y a de jolies tournures de phrases, des mots forts aux bons endroits et une richesse de vocabulaire qui font savourer chaque ligne - j'étais incapable d'en rater une. Je suis ravi de voir ce roman rejoindre les bons textes de la littérature jeunesse, car je réitère que nos jeunes ne sont pas cons et qu'ils méritent des plumes aussi magnifiques que celles qui sont au service de la littérature adulte.


Julie d'Auvigny est ce genre de femme en avance sur son temps que j'aurais et j'aimerais voir peupler davantage la littérature jeunesse, plus particulièrement les romans pour ados, trop souvent peuplés de petites gourdes stupides en déraisonnable pâmoison pour de petites raclures qui ont le culot de se décrire comme des '"bad boys". Je réitère qu'être une femme forte ce n'est pas de porter du cuir et des DocMartens en pestant sa colère comme la terre entière, non, c'est d'être capable de reconnaitre qu'on a une valeur et d'avoir assez de bon sens et d'amour-propre pour la défendre - Et accessoirement, de trouver des partenaires amoureux qui nous aime pour ce qu'on est.Mon humble et impertinent avis, bien sûr! Julie L a parfaitement comprise, chaque femme et homme l'estimait, toute atypique qu'elle doit, authentique et vivante qu'elle doit. Juste pour ça, merci del Socorro!


C'est donc au rayon des incontournables parmi les incontournables que va se retrouver ce roman - et sur mes tablettes personnelles, soyez-en sur! Un personnage aussi légendaire, ça n'arrive pas assez souvent.


Pour un lectorat du second cycle secondaire, 15 ans et plus.


Pour les bibliothécaires et professeurs: Il n'y a pas de scène explicitement sexuelles, plutôt des allusions et blagues salaces, avec du sexe implicite. Il n'y a pas de scène de violence outrancières non plus.
A propos du livre :
Une pour toutes
Une pour toutes
Par EmBr le 23 Mars 2024 Editer
EmBr
Sublime. Je n'ai rien d'autre à dire de cette lecture. Il me manque un petit quelque chose pour le coup de cœur, mais le cinq étoiles est mérité. On suit la vie de Cynisca, princesse de Sparthe, guerrière et participante aux Jeux. On découvre une femme forte, entourée d'autres femmes tout aussi vaillantes. Point intéressant, on la suit durant une très large partie de sa vie! Contrairement à de nombreux livres jeunesse, son histoire ne s'arrête pas passé ses vingt-cinq ans. On est plongé dans la Grèce Antique, de part le vocabulaire précis, l'utilisation de noms écrits en Grecs, et la question des dieux qui changent au fil des temps. C'était particulièrement intéressant d'en découvrir plus dans ce roman fictif. Bien évidemment, il manque de réalisme était donné la place des femmes dans la société à l'époque, mais ce n'est pas le cœur du sujet. Le récit est plein de questions, tournées autour de la sexualité, la liberté, l'esclavage, la place des femmes, l'amour et l'amitié. Si vous cherchez une lecture qui peut être légère et instructive, je vous le recommande.
A propos du livre :
Vainqueuse
Vainqueuse
Par JonT le 19 Mars 2024 Editer
JonT
Morgane Pendragon, du bien-aimé JLolo, dont j'avais eu des échos très contrastés...
Eh bien à la surprise générale (et la mienne en premier), j'ai plutôt bien aimé !
Le style, un peu aride et factuel, à la première personne et au présent, ne m'a pas dérangé car j'ai trouvé que ça convenait bien au contexte, un peu "chronique historique" ; et j'ai plutôt accroché à l'histoire - et, contrairement au ressenti de la plupart des gens apparemment, j'ai préféré le début-milieu que la fin, qu'on voit venir de loin et qui ne m'intéressait pas :p
Au final, et malgré la fin :p , j'ai trouvé la réécriture plutôt intéressante, sans qu'elle ne s'éloigne trop des schémas établis ; en particulier, la "liberté féministe" celte n'est jamais traitée avec de trop gros sabots (et ne va pas sans ses propres challenges), et c'est toujours ça de réussi 🙂
A propos du livre :
Morgane Pendragon
Morgane Pendragon
Par Ananasenfolie le 11 Mars 2024 Editer
Ananasenfolie
Roman sympa qui se dévore grace à taille.
L'histoire est sympa nottament au niveau du contexte historique et des nombreuses references. Apres, pour moi l'histoire est un peu convenue et facile. Je n'ai à aucun moment eu peur pour les personnages et puis
Spoiler(cliquez pour révéler)
le fait davoir des elypses de 20 ans ne nous permet pas d'avoir dempathie car nous n'étions pas la (dans la 3eme martie le deuil de son mari est certes touchant car on peu potentiellement s'identifier, mais nous touche moins car tout l'amour entre eux on ne la pas vue se develloper
La traduction du texte de Jane Anger à la fin est un vrai plus.
Bref lecture sympatique qui aborde une période historique moins abordée en ce moment dans la litterature mais qui ne seras pour moi pas mémorable
A propos du livre :
Peines de mots perdus
Peines de mots perdus
Par m-e-lani-e le 6 Mars 2024 Editer
m-e-lani-e
[ABANDON - Roman non terminé]
Aie Aie Aie, je n'arrive simplement pas à le lire... L'histoire est de base intéressante, mais je n'arrive décidément pas à entrer dans l'univers. Dommage.
A propos du livre :
Morgane Pendragon
Morgane Pendragon
Par kathleen-1339 le 19 Février 2024 Editer
kathleen-1339
Pendragon: ce nom vous est forcément familier puisqu'il est intrinsèquement lié à la légende Arthurienne. Mais voilà ici, Jean-Laurent Del Socorro nous fait voyager à travers la légende Morganienne en réécrivant et en dépoussiérant le mythe pour lui donner un nouveau souffle.

"Les légendes sont écrites à l'image des hommes, aussi, comment pourrais-je en être l'héroïne ?"
Voilà comment s'ouvre le roman et c'est le brillant parti pris de l'auteur.

Nous voilà donc plongés dans un univers Fantastique Historique dans lequel nous retrouvons les noms familiers de la légende, bien que leurs rôles soient surprenant : et si Morgane avait été l'héritière d'Uther à la place d'Arthur ? Je n'en dirai pas plus !...

Ce qui m'a particulièrement plu dans ce roman, ce sont les surprises à l'apparition de chaque nouveau personnage, le fait que l'histoire de traine pas en longueur car elle se passe sur plusieurs années, de trouver de la poésie dans une histoire de conquête et de religion, mais enfin et surtout : le rôle de la femme qui est égal à ce lui de l'homme. Nous avons ici une reine qui n'est pas enfermée dans son rôle de femme à la tête d'un royaume

En revanche, si comme moi qui avez grandi en regardant Kaamelott d'Alexandre Astier, vous serez peut-être déçu de ne pas trouver beaucoup d'humour dans cette histoire. Enfin et c'est très personnel, j'aurais aimé un peu plus de magie mais si vous êtes plus historique que fantastique, cela ne vous posera pas de problème !
A propos du livre :
Morgane Pendragon
Morgane Pendragon
Par Rexika le 12 Février 2024 Editer
Rexika
Ce livre est mon premier coup de coeur de l'année. Passionnée par Sparte, j'ai énormément apprécié de parcourir cette cité avec Cyniska, ses doutes, ses joies, ses combats et ses victoires. J'ai retrouvé des figures historiques connues que j'ai pu découvrir sous le regard de l'auteur, et de nouveaux personnages qui m'ont tout autant plu. Je ne voulais pas voir le récit se terminer, quand bien même je savais d'avance comment l'histoire allait finir.
Bien que la place des femmes à Sparte et leur agentivité soit exagérée, je recommande cette lecture pour la poésie qu'elle propose et les émotions qu'elle procure. Merci à Cyniska, et merci à l'auteur !
A propos du livre :
Vainqueuse
Vainqueuse
Par troglodites le 11 Février 2024 Editer
troglodites
J'ai pris plaisir à découvrir Boudicca (Boadicée) à travers le portrait qu'en dresse l'auteur dans son récit à la fois historique et onirique. Bien que courte, l'histoire nous plonge dans celle d'une femme tantôt guerrière, tantôt reine, tantôt mère qui fera le choix de se battre pour sa liberté et pour sa vie.
L'écriture est directe, sans fioritures, et met en valeur cette biographie romancée sur le destin de cette femme forte et peu connue. Loin de s'attarder sur les combats et sur les batailles, ce livre prend le parti de rester au plus proche de Boudicca, de son enfance à son décès. Et malgré cela, l'auteur réussi à nous immerger dans la culture celte en nous donnant les répères nécessaires.

Une belle découverte pour moi !
A propos du livre :
Boudicca
Boudicca
Par Shaynning le 5 Février 2024 Editer
Shaynning
Incontournable Novembre 2023


Cynisca, fille d'Archidamos II, roi de Lacédémone, âgée de 7 ans, entreprend la formation qui fera d'elle une Spartiate, un privilège que seuls les garçons peuvent en temps normal recevoir. Victorieuse, elle promet à la déesse Orthia qu'un jour, elle portera une victoire en son nom. Devenue la meilleure cavalière de sa nation, Cynisca croit qu'elle pourra remporte une victoire sur le champs de bataille, mais la guerre, dans toute son absurdité, ne lui semble pas la voie à suivre. Que faudra-t-il à la guerrière et princesse pour trouver à la fois le moyen de tenir sa promesse et sa place dans une société encore si profondément divisé entre hommes et femmes?




J'avais déjà lu "une pour toutes" du même auteur, alors je reconnais ce style "biographique" teinté de fantasy basse. Dans Une pour toutes, le Diable tenait compagnie à intermittence à Julie D'Auvigny, la personnage historique, et ici, nous avons Cynisca, princesse de Sparte, dont la vie est liée à la déesse de la fertilité et du monde sauvage, Orthia, déesse antérieure au panthéon grec et dont le nom est couplé à celui d'Artémis, ce qui ne lui plait pas du tout.




Tout comme je l'ai vu avec le récit de Julie d'Auvigny, le style de narration de Jean-Laurent Del Soccorro, auteur italien, diverge du style narratif plus conventionnel. Dans Une pour toutes, qui avait une plume théâtrale, Vainqueuse a une plume royale, un peu tragique. J,ai du mal à mettre des termes précis, m'étant pas experte du monde des lettres, mais la façon qu'ont les personnages de se parler a quelque chose de très noble, de très classe. On n'a pas de mal à les imaginer droits de posture et soucieux de leur locution. Quand au temps, tout comme dans l'histoire de Julie, il s'agit de relater une histoire à saveur biographique, il y a donc un long espace temps, des 7 ans de Cynisca à ses 42 ans. Donc, dans sa structure, l'histoire est quelque peu atypique. Ce n'est pas forcément le livre le plus addictif, mais assurément un livre intéressant. Je pense que certains lecteurs et lectrices seront rebutés par son aspect narratif général, parce qu'il ne ressemble pas à un roman standard. On prend le temps de parler des normes sociales, des traditions et des enjeux politiques, car en demi-biographie, il faut remettre les choses en contexte. À cela s'ajoutent les termes étrangers et historiques, qui sont le propre des romans d'Histoire et qui ralentissent le rythme de lecture. Personnellement, ça me plait, car quand on plonge dans une histoire avec un contexte réel ou inspiré fortement du réel, on s'attend à être dépaysé et surtout, informés.




Il faut cependant que je ramène ici ce que Del Socorro lui-même a précisé. L'histoire de Cynisca n'est pas dénué de libertés historiques ou d'une certaine "magie". Dans Vainqueuse, les Dieux existent, même s'ils et elles ne semblent guère se mêler aux mortels. Orthia, la déesse dont Cynisca veut auréolée de gloire, passe par de nombreux intermédiaires, objets et animaux, pour lui parler. Quand au contexte historique, s'il semble construit de solides recherches, reste que Del Socorro a prit certaines libertés quand au féminisme de cette époque. On peut penser notamment au fait que Cynisca, bien que réellement considérée comme la première femme a avoir gagné aux Jeux Olympiques, a probablement été représentée par une tierce personne, n'ayant pas participer elle-même. Euryleonis, une jeune spartiate qui apparait dans le roman , a cependant réellement remporté les Jeux à la cours de chars, en 396 et en 368 avant l'ère commune. Vous trouverez les précisions historiques à la fin et elles sont très intéressantes. L'une d'elle spécifie que rien ne prouve que l'agogée, formation réservée aux jeunes hommes, a pu être suivie par une femme, mais dans le roman, elles sont au moins deux ( Cynisca et Euryleonis).




N'empêche que ça fait plaisir de lire sur ce groupe de femmes audacieuses et courageuses qui se sont unies pour s'élever contre un patriarcat tout-puissant et des règles extrêmement injustes. Épaulée de la Reine Cléora, ses deux filles, Prolyta et Eupôlia, la conjointe de longue date de Cynisca, la thrace Stratonice, et la jeune apprentie Euryleonis, Cynisca apprend à déjouer les limites imposée à son genre et gérer ses appréhensions. Elle a beau incarner la force si chère aux Spartiates, reste que c'est une femme vulnérable qui craint des choses, comme tout le monde. Ses quatre chevaux qui firent avec elle une course importante portent d'ailleurs les noms des Dieux associés à chacune des craintes qu'elle veut surmonter ou des vertus qu'elle souhaite défendre. Les liens qu'elle entretient avec ses frères, son amour pour son père et sa conjointe, sa promesse de remporter une victoire au nom d'Orthia et son désir de liberté sont autant d'enjeux qui habitent sa vie et qui sont au cœur de ses conflits intérieurs et des actions qu'elle entreprend. Il y a donc une grande composante psychologique et philosophique dans cette histoire, entre les difficulté du rôle royal, celui d'être une femme dans un monde sexiste et la crainte de sombrer dans l’oubli ( autant pour Cynisca que pour Othia, d'ailleurs). Il y a assurément une quête initiatique dans l'histoire de Cynisca, mais elle n'a pas le mauvais gout d'impliquer une solution simpliste ( comme de tuer un Gros Méchant). Cynisca tâche de trouver sa place et de défendre se convictions, et cela ne se fait pas en une fois, ni rapidement.




Entre autres éléments qui m'ont plus, je note la grande complicité et complémentarité du couple composé de Cynisca et Stratonice, pas seulement amantes, mais aussi meilleurs amies et camarades de guerre. Elles évoluent ensemble et ne se chamaillent pas pour des futilités. Au contraire, je les ai trouvées matures, bonnes communicatrices et capables d'une confiance aussi grande que leur tendresse. Ça fait toujours du bien de voir des couples dont les enjeux sont en-dehors de leur couple et non dedans ( parce que plus souvent qu'autrement, ça devient toxique). Être conjoint.e.s, il me semble, c'est tenir un rôle complexe, mais qui, à terme, fait avancer les gens sur la voie de l'auto-actualisation. Et c'est que les deux femmes semblent s'être apporté.




Petite mention spécial à Agésilas, le frère cadet de la fratrie de Cynisca, un personnage qui a su passer par-dessus une certaine tendance sexiste et qui rappelle que le patriarcat fait aussi des victimes chez les hommes.




C'est donc un autre beau roman pour cet auteur qui affectionne les personnages féminins d'exception et leur apporter l'éclairage qu'elle aura bien méritées sur la scène historique. Un roman truffé de poésie grecque et doté d'un joli phrasé, qui présente une histoire réellement féministe.




Pour un lectorat adolescent, à partir du premier cycle secondaire, 13 ans+
A propos du livre :
Vainqueuse
Vainqueuse
Par Ellemir le 26 Janvier 2024 Editer
Ellemir
Je viens de finir ce livre, qui fait partie de la sélection 2024 du Prix Imaginales des bibliothécaires.
Vite lu, expérience pas désagréable, mais…cette enième adaptation du cycle Arthurien ne me convainc pas.
Ce n’est pas l’adaptation en elle-même qui me gêne: le Moyen-Age considère la reprise d’un corpus par des «  continuateurs »tout à fait normale, et la matière de Bretagne a été très souvent adaptée. La transposition féministe? Pourquoi pas, et del Soccoro n’est pas le premier à tenter l’aventure. Seulement, voilà, comme d’autres commentateurs, je trouve l’écriture plate, et les personnages sans chair. Conclusion, lisez la réécriture féministe de Marion Zimmerman Bradley: son Cycle d’Avalon est autrement puissant, et il fait aussi de Morgane un personnage de femme puissante, …et complexe, pour le coup.
Plus généralement, j’avais beaucoup aimé le Cycle du Graal de Jean Markale, ainsi le cycle écrit par Stephen Lawhead.
A propos du livre :
Morgane Pendragon
Morgane Pendragon
Par OliveOued le 22 Janvier 2024 Editer
OliveOued
Les guerres de religion touchent à leur fin. Nous sommes en 1596, deux ans avant l'édit De Nantes.
Henri IV, l'ancien protestant converti au catholicisme par nécessité politique, règne sur la France. Mais une épine reste plantée dans son pied : Marseille, la catholique, l'indépendante.
La ligue catholique refuse de rendre légitime ce roi parjure. le consul, Charles de Casaulx, est cependant bien seul. La fuite (la trahison diraient certains) de ses alliés catholiques le laisse en proie à l'isolement.
Au coeur de la cité phocéenne, l'avancée de l'armée d'Henri IV inquiète. Mais le roi sait qu'une guerre se gagne de l'intérieur. Il met donc le prix pour que la célèbre guilde des assassins lui facilite l'entrée dans la cité.
Ainsi se déroule la grande histoire.
Mais l'auteur est là pour nous conter la petite histoire. Celle des gens qui oeuvrent dans l'ombre, certains contre le consul, d'autres pour leur vie.Certains pour la rédemption et d'autres pour le frisson du combat.
Ce qui fait le récit de Jean-Laurent del Socorro, ce sont ses personnages. Des êtres profondément humains, loin d'être manichéens.
Dans ce bout d'histoire, on croise Victoire, une veille femme qui aurait pu être savonnière mais qui a préféré devenir la cheffe de la guilde des assassins.
Ça ne l'empêche pas de poser un regard tendre sur Gabriel, Chevalier de Saint-Germain, sans terre. Huguenot repenti, rempli de regrets.
Le Chevalier apprend à Axelle à se battre avec sa rapière. Elle sait déjà manier son espadon, elle qui était cheffe de la compagnie du Chariot. Elle qui a tout quitté pour tenir cette auberge avec Gilles, son second, et Gabin, ce gamin paumé mais attachant.
Axelle qui accepte de loger Armand, prêtre en fuite et maître de l'artbon. Cette magie qui détruit autant la cible que l'artbonnier.
Et Roland, son apprenti et amant, fait les frais de l'usage de l'artbon.
Silas, dans tout ça, bras droit de Victoire, doit faire diversion pour occuper le consul. Il se retrouve aux mains du bourreau. Torturé sans relâche, Silas lui promets une chose : oeil pour oeil...
Le destin de chacun dépend beaucoup de la chance mais aussi de leurs choix. Les cartes de tarot peuvent aiguiller...
A propos du livre :
Royaume de vent et de colères
Royaume de vent et de colères
Par les_lecturesdAlice le 22 Décembre 2023 Editer
les_lecturesdAlice
C’était sympa. Une lecture féministe. La narration est un peu lente à mon goût. Trop de blabla et pas assez de bagarre. Morgane est une Reine qui n’a pas démérité son trône. Des complots, des trahisons en veux-tu en voilà, des stratégies qui fonctionnent et d’autres qui tombent à l’eau. Des guerres de religion (Paganisme/Christianisme).
Bref, j’ai lu comme un escargot 🐌 mais j’ai grandement apprécié cette lecture. Bien documenté, bien écrite avec une belle plume.
A propos du livre :
Morgane Pendragon
Morgane Pendragon
Par GaelleCarter le 8 Décembre 2023 Editer
GaelleCarter
Noir est le sceau de l’enfer est une novelle sise durant les Guerres de Religion, où la magie et l’uchronie s’y mêlent avec finesse. Jouer avec l’Histoire sans pour autant paraître invraisemblable et quand même se faire plaisir est compliqué, mais c’est pari réussi ici ! Avec des personnages charismatiques, des références passionnantes pour qui sait chercher, et une quête mystérieuse… Un très bon moment passé avec ce livre !
L’écriture est fluide, addictive, avec un certain lyrisme qui la fait part belle aux décors : les paysages sont des personnages à part entière. Le contexte est bien documenté et m’a tout de suite immergée dans l’époque, bien qu’il ne soit pas trop dense : le dosage est précis et concis.
Des personnages nuancés, au fort caractère, pris sur le vif au milieu de leur propre vie tumultueuse : ils sont esquissés mais déjà passionnants. Axelle notamment, pour l’avoir rencontré dans d’autres romans, est une protagoniste que j’apprécie beaucoup.
Il s’agit à la fois d’une enquête et d’un vol, assez classique. Une mission qui rappelle les inspirations du jeu de rôle, mais dans un univers plus vaste, aux multiples interconnexions.
C’est un auteur connu pour ses récits féministes. Et ça fait du bien de voir des personnages de femmes hors clichés, bien écrits, qui vivent de grandes aventures.
Maintenant que j’ai lu plusieurs romans de l’auteur, je vois certains des liens entre les personnages et les histoires, et j’ai hâte d’en découvrir plus !
À la fin de la novelle se trouve un one shot de JDR que je n’ai pas encore eu le temps de tester mais qui a l’air intéressant !
A propos du livre :
Noir est le sceau de l'enfer
Noir est le sceau de l'enfer
Par MaximT le 7 Décembre 2023 Editer
MaximT
Pas mauvais, mais simpliste. La légende d'Arthur n'est de base jamais vraiment la plus inspirante - à qui l'on substitue ici Morgance - mais en plus on se prive du personnage de la fée Morgane qui est quand même de base un exemple de personnage féminin puissant dans la légende arthurienne, même si ce n'est pas de la puissance physique des chevaliers.
Pas tout à fait convaincu par le concept.
A propos du livre :
Morgane Pendragon
Morgane Pendragon

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