Jean Lopez

Sur les bords de la Volga ,La bataille de Stalingrad se déroule en 3 périodes :

-de fin août 1942 au 14 septembre :la conquête du glacis de Stalingrad par la Wehrmacht

-du 14 septembre au 14 novembre :assaut cotre la ville

-du 19 novembre au 2 février :anéantissement de la 6ème armée

L'objectif d'Hitler était la prise de la ville pour assurer la progression de la Wehrmacht vers le Caucase . Le plan Blau allemand ,en 1942, cherchait à s'accaparer des champs pétrolifères ;il fut contré par l'opération Uranus soviétique .

Jean Lopez ,bien que n'étant pas historien ,nous apporte une réflexion complète sur cette période 1942-1943 de la 2ème guerre mondiale ,plans géostratégiques ,forces armées des belligérents , déroulé des opérations ...Il s'appuie sur des auteurs anglo-saxons et allemands ( il manque malheureusement des sources russes ).

Une bonne analyse technique et psychologique du combat urbain .

L'ouvrage est mieux documenté ,avec un angle de vue différent de celui d'Anthony Beevor ;

Un style précis ,concis .

il s’agit d’un excellent ouvrage, abordable par le plus grand nombre .

L'offensive ,le déroulement et l'issue tragique de cette bataille est analysé par Jean Lopez d'où transparaît une vision nouvelle de cet évènement historique.

Cette ville ,symbole de la puissance de l'Union Soviétique nous permet de mieux comprendre l'enjeu .

J’ai trouvé ce livre totalement excellent. Pour une grande amatrice d’histoire comme moi j’ai eu un grand plaisir à lire chacun des chapitres même il est vrai que certains m’ont plus marqué que d’autre mais une vrai pépite historienne !

exceptionnel, cette biographie se lit comme un roman. Personnage d'ombre et de lumière Joukov y est dépeint sans fard. Trajectoire hors du commun

Un livre fort intéressant qui s'applique à décortiquer des mythes et légendes qui ont la peau dure depuis la fin du conflit. Entre propagande un peu trop bien ancrée, égos nationaux en action dans la falsification et la réinterprétation de faits et de chiffres pour se mettre à son avantage ou discréditer le rival d'après guerre, ou réécritures hollywoodiennes qui se sont substituées à la réalité dans l'esprit populaire, un recul de 70 ans aura été nécessaire pour rendre leurs lauriers à certains et retirer de leur panache à d'autres. L'analyse, les chiffres, les sources, tout ça issu des archives des deux camps et le recul donc, qui aura permis cela, font de ce livre un très bon complément d'information à quiconque s'intéresse à ce conflit. Au programme, la valeur de toutes les armées engagées, la possibilité d'une autre issue au conflit, les femmes dans la guerre, la résistance, les personnalités majeures et encore bien d'autres sujets. Côté narration, j'ai trouvé ce livre audio monotone. Le narrateur ne met pas assez de vie dans ce qu'il raconte, on dirait une longue énumération de faits et de sources qui a tendance à faire vite écouter d'une oreille distraite jusqu'à ne plus suivre du tout. A écouter par petits bouts donc.

Voilà un livre que je ne regrette pas d'avoir lu. Il relate avec précision et avec une exactitude horaire assez admirable tout ce qui s'est passé durant les cent derniers jours d'Hitler et par extension du Troisième Reich. J'ai beaucoup apprécié l'apport documentaire de l'auteur entre chaque mois pour expliquer le contexte de la guerre à tel moment (notamment -entre autres- l'arrivée de l'Armée rouge sur le sol allemand et les crimes terrifiants commis par celle-ci).

Je ne suis pas du tout d'accord avec le commentaire sur ils ont dominé la wehrmacht. La logistique, le froid, l'immensité du territoire russe, le sacrifice plus le la tactique ont permis une victoire soviétique. Mais c'est bien la supériorité numérique, la capacité à produire plus, l'aide américaine, les bombardements des alliées et la crainte de l'ouverture d'un deuxième front qui ont permis la victoire des soviétiques bie' plus que l'art opératif qui est plus une légende d'une vérité historique. La wehrmacht était l'armée la plus efficace à tous les niveaux durant la seconde guerre mondiale

J'aime bien jean Lopez mais il entretient une sorte de mythe sur l'art opératif de l'armée rouge. La guerre en Ukraine nous montre les limites de cet art