Jean-Marie Laclavetine

Une lecture imposée en 2nde et à laquelle je n'ai pas du tout adhéré. L'histoire ne m'a pas du tout intéressée, ça arrive !

Petites nouvelles plus ou moins inintéressantes selon les autreurs. Cela se lit facilement car très court à chaque fois.

Le narrateur rend visite à son amante à l’hôpital, toutes les nuits, car le « mari qu’elle ne quittera jamais » vient durant la journée. Avec la complicité d’une infirmière, il se rend dans sa chambre et chaque soir lui raconte des histoires, espérant la sortir de son coma. Ecrivain, comme elle, il renoue le fil de romans commencés jamais achevés, utilisant des personnages proches d’eux.

Plusieurs histoires se mélangent donc. La vraie histoire de leurs souvenirs, lui le vieil écrivain amoureux de cette jeune femme mariée, mère de jumeaux. L’histoire de Nora, mère de deux enfants, qui essaye de fuir un mari violent. Et l’histoir de deux amoureux, reflet inversé du couple réel puisqu’elle est plus âgée, qui prennent le bus et rencontrent deux enfants qui ont fugué pour rejoindre leur père.

Les histoires sont en fait toutes parallèles, avec des ressemblances (la plupart du temps un couple amant, un mari encombrant et des jumeaux), et les intrigues se nouent jusqu’à ce qu’on comprenne la vérité sur elles, et surtout sur l’histoire qui semblait acquise dès le départ.

S’il est parfois un peu compliqué de démêler le vrai du faux, le récit est habile et propose de nombreuses surprises. La réflexion sur le travail d’écrivain (comment on fait naître les personnages, la manière de jouer avec eux, les embryons de romans morts-nés sur quelques pages word) est intéressante et nourri bien cette intrigue.

Un bon petit roman qui s’avère plein de surprises.

Livre très drôle sur le monde des lettres. Le passage sur la presse vaut le détour, de quoi faire tomber toutes nos illusions de lecteur!

Je me souviens avoir apprécié ce livre mais il ne m'a pas marqué pour autant. Je me rappelle juste avoir apprécié la vision de la presse, des journalistes, décrite par l'auteur.

Le récit de Jean-Marie Laclavetine est le récit d'un deuil impossible : alors qu'il n'a que quinze ans, sa soeur meurt emportée par une vague à Biarritz, pendant une promenade avec ses deux frères et son fiancé près de la grotte de La Chambre d'Amour à Biarritz. Après 50 ans de silence douloureux, l'auteur part à la recherche des traces, il mène l'enquête pour retrouver quelques témoignages, collecte quelques précieuses photographies. La tâche n'est pas facile car certains témoins ont disparu et la mémoire s'avère souvent trompeuse. Mais il espère ainsi retrouver et mieux connaître cette soeur partie trop tôt. "Je n'aurai sûrement jamais de réponses à mes questions. On ne rencontre pas les morts. On les porte."

Je lis ce livre juste après "Encre Sympathique" de Modiano, qui, bien que très différent, avait pour thème également la mémoire et l'oubli et une enquête pour retrouver les traces d'un passé disparu. Je m'aperçois que je suis de plus en plus attirée par les livres traitant ce thème. Avec celui du temps qui passe et d'une certaine nostalgie. Des expériences de deuil aussi. Moi qui ai toujours gardé Proust à distance, j'ai peut-être enfin atteint l'âge pour me lancer dans la lecture de "A la Recherche du temps perdu."

Nos chers disparus!

tel pourrait être le titre de ce livre que j'ai lu avec un certain plaisir.

Tout en douceur, avec mélancolie mais sans tristesse, l'auteur brosse le portrait des ces êtres disparus qui lui furent chers tout en s'adressant directement à sa défunte sœur Annie qui a ainsi eu "la chance" d'échapper à ces pertes, ces deuils, ces souffrances.

je regrette de ne pas avoir préalablement lu "Une amie de la famille" mais ce n'est peut-être pas très important.

Le style est délicieux et je me suis laissé entrainer cette promenade au cœur de la "forêt" de nos ces chers disparus.

Peut-on réellement faire un jour le deuil d'un être cher? Telle est la question.

Cinquante ans après l'accident tragique qui a couté la vie à sa sœur aînée, l'auteur consacre deux livres à cette brutale disparition.

Annie aurait eu 72 ans en 2018! Quelle aurait été sa vie?

Je n'ai pas lu les livres dans l'ordre de parution; aucune importance.

ils sont empreints de souvenirs, de tristesse, de mélancolie et de joie.

Le style de J.M. Laclavetine est tout autant délicieux dans ce livre que dans le précédent.

La citation de J.L. Trintignant aux obsèques de sa fille me revient en mémoire:

"Ne pleure pas celle que tu as perdue. Au contraire, réjouis-toi de l'avoir connue."

J'arrête ma lecture à la page 42.

Je viens de lire deux précédentes histoires pas terribles aux éditions Gallimard d'autres auteurs. Voir profil si nécessaire. Là j'ai ma dose pour cette année.

De plus une multitude de choix m'appelle dans ma PAL.

Jean-Marie Laclavetine nous parle de la mort tragique de sa soeur Annnie en 1968, dont la perte a bouleversé sa famille. C'était un sujet dont on ne parlait pas ni à l'intérieur, ni à l'extérieur du cercle familial. Il nous raconte sa quête pour découvrir comment ce drame s'est produit, et pourquoi tant de silence autour de cette disparition.

C'est admirablement écrit, avec un choix narratif très intéressant.

Il existe une suite, plus anecdotique, "la vie des morts"