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Tous les livres de Jean-Michel Delacomptée

«C'était un oeil aux deux bouts d'une main, l'oeil qui discernait avant d'opérer, et l'oeil qui conduisait la main qui maniait le bistouri. C'était la main qui amputait, celle qui fixait les prothèses, et la main qui tenait la plume pour enregistrer en français l'immense savoir accumulé grâce à la même main guidée par cet oeil même.

C'était tout cela, Ambroise Paré, la main qui tranche et la main qui panse. La main qui soustrait et la main qui ajoute. La main qui fabrique, la main qui écrit. La main du vif-argent, de la ligature, de l'huile, et celle de l'encre dispensée par la plume.

L'intelligence, la bonté tout entières dans la main.»

Jean-Michel Delacomptée a publié en 1990 aux PUF un commentaire de ce texte sous le titre : La

Princesse de Clèves, la mère et le courtisan. Il reprend aujourd'hui aux éditions Arléa, c'est-à-dire vingt ans plus tard, cette méditation sur la Princesse après avoir longtemps fréquenté les XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles en compagnie de Montaigne, Bossuet, ou Saint-Simon. Son érudition, son audace dans l'analyse et sa liberté de style font de la princesse une jeune fille de notre temps et de ce livre une troublante et moderne interrogation sur ce qu'est l'amour.

«Montaigne se trouva veuf le mercredi 18 août 1563 sur les trois heures du matin. Tout alors n'est plus que fumée et nuit obscure. Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs mêmes qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent les regrets de sa perte.Des deux inscriptions latines que Montaigne avait fait peindre sur les murs de sa bibliothèque, la première signalait qu'il se retirait pour passer dans une liberté oisive le restant de ses jours, tandis que la seconde exaltait son vœu de consacrer désormais ses loisirs à cultiver la mémoire de l'ami défunt.Sans nier l'intensité du regret, je ne me satisfais pas de ces protestations d'amour.»Jean-Michel Delacomptée.

«Je parle du vrai silence, du silence solidement établi, serein, sur lequel aucune menace ne pèse. De ce silence-là, il reste des preuves dans des pays reculés, sans habitations ni routes, sur la banquise, dans les déserts, aux confins des steppes, où l'on n'entend que le vent.»

L’inexprimable bonheur de l’enfance, celle-ci sublimée peut-être, avec l’immense bonté qu’eurent mes parents pour moi, c’est ce bonheur trop lourd à surmonter dans le souvenir laissé qui, par les trouées du temps pour peu que je m’y plonge, me sert de patrie. L'apaisement des sanglots rend l’ancienne douceur. Elle allège le sentiment d’exil éprouvé, comme en pension autrefois, quoique d’un poids beaucoup moins grave, et par intermittence. Elle renaît pour quelques instants, cette douceur dont on sanglote, épanchant son baume sur une journée entière avant de s’évanouir avec le sommeil. C’est un fantôme qui revient, mais un fantôme bienveillant, sans linceul, tout sourire. Néanmoins, le sommeil ouvre des brèches. Dans En marge des nuits, J.-B. Pontalis, chez qui perçait une inquiétude aiguë à l’égard de l’éphémère, note que "le rêve est mémoire, résurrection, par bribes, du passé il nie l'effacement, l’irréversibilité du temps, conjure l’oubli des morts". Les sanglots sont comme les rêves, une permanence de la mémoire, conjurant l’oubli des morts.

On apprend cela quand on grandit.

«Saint-Simon vivait entouré de tableaux. Ils peuplaient par dizaines les murs de son château, portraits de famille, portraits de Louis XIII encadrés dans les boiseries, fixés au-dessus des glaces, peints sur toile, peints sur bois, en estampes, buste de Louis XIII sur un piédestal, la tête en cire ceinte d'une couronne en cuivre, portraits de Mme de Saint-Simon, de Rancé, du duc d'Orléans, du cardinal de Fleury, du cardinal de Noailles, du cardinal Dubois devant la chaise percée, et, dans une chambre au premier étage ayant vue sur le parc, du feu duc de Saint-Simon et de la feue duchesse, sans autres précisions, le duc Claude et Charlotte la mère, ou Diane sa première épouse.

Sain-Simon n'apparaît jamais, aucun tableau de lui.»

«On n'est pas obligé de partager sa foi, encore moins sa doctrine. Mais l'élévation de ses ouvrages, dès qu'on y pénètre, touche l'athée fatigué de la trivialité des temps. La voûte moderne est basse. Le règne des objets chasse l'esprit. L'ennui s'enfuit, on se divertit. Tout lasse.

Bossuet savait quel ennui nous appesantit quand les jours s'étirent sans rien qui les relève. Et moi qui ne crois pas au Ciel, qui m'incline devant les croyants mais qui me représente mal ce qu'on croit quand on croit, qui respire à le lire, j'en éprouve comme une gratitude.»

Notre époque déserte les livres mais se prend de passion pour Montaigne. Jamais il n’a suscité un pareil flot d’ouvrages, des plus accessibles aux plus érudits, tous pénétrants, alertes, et même, certains estampillés à bon droit succès de librairie.

Prudence, néanmoins. Cassandre malgré moi, me reprochant ce que je redoute, j’entends un chant du cygne dans cet enthousiasme. En classe, on n’enseigne presque plus les Essais. Le public célèbre-t-il ce qui va disparaître ?

Montaigne incarne le pouvoir créateur du verbe auquel nous ne croyons plus, mais dont, souterraine, la nostalgie nous reste. Dans la serre où prolifèrent les chiffres que nous cultivons comme aucune civilisation avant nous, il nous manque un supplément d’âme. On le loge dans le désir sans bornes de biens superflus : illusion désormais évidente que dénonçait le petit châtelain chauve à la moustache fournie, presque toujours vêtu de noir et de blanc sous sa calotte, qui parlait comme il agissait, écrivait comme il parlait, et s’essayait à vivre selon la nature.

Dire adieu à Montaigne serait troquer l’humanisme qui s’attache à son nom contre un futur strictement prosaïque, où l’humanité, enclose dans sa bulle étanche, se penserait maîtresse de l’univers, sans limites à sa toute-puissance.

C’est ce qui se joue au-delà des Essais.

En ce début du XVIe siècle, les Ottomans menacent la Hongrie. Le comte Gabor, joueur d'échecs incomparable, gouverne le comitat de Paks. Sa fille Judit, joueuse hors du commun elle aussi, se désespère de l'apathie de son père face au péril turc. Elle voudrait prendre sa place au plus vite. Sa mère, la comtesse Livia, cupide et avide de pouvoir, nourrit la même ambition. Toutes deux se haïssent. Pour parvenir à ses fi ns et sauver son pays, Judit trame un projet machiavélique. Elle le mènera jusqu'au bout, sans peur et sans pitié. Alors naît sa légende.

Dans ce roman à l'atmosphère puissamment baroque, à mi-chemin entre l'histoire et l'imaginaire, Jean-Michel Delacomptée fait surgir une héroïne exceptionnelle dont l'idéal de résistance demeure intemporel.

(Source : Robert Laffont)

Parmi les écrivains les plus illustres du XVIIe siècle, Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, Bossuet, Boileau, Mme de Sévigné, Mme de Lafayette, figure La Bruyère. Avec Les Caractères ou les Moeurs de ce siècle, il a tendu au public de son époque un miroir qui nous reflète toujours. Bien des comportements de la société de Louis XIV ressemblent aux nôtres. Les temps changent, pas le fond des hommes.

Jean-Michel Delacomptée explore ce miroir et ce que ses reflets disent de nous.

De La Bruyère lui-même, on sait fort peu de choses. Quels milieux fréquentait-il ? Était-il misanthrope, misogyne ? A-t-il aimé ? Était-ce un orgueil blessé ? Quelle était la morale de cet auteur si grave et pourtant si drôle ?

Jean-Michel Delacomptée brosse le portrait captivant de ce classique de notre littérature. Il ouvre ainsi une porte dérobée dans les Caractères, dont il rappelle avec force l’intemporelle grandeur.

Versailles, mercredi 1er janvier 1710, tôt le matin.

Philippe d'Orléans, le neveu de Louis XIV, attend la visite de son ami Saint-Simon.

Connu pour ses mœurs débauchées, le duc d'Orléans vit depuis dix ans un amour passionné avec sa maîtresse Mme d'Argenton, la seule femme qu'il ait jamais aimée.

Il ignore qu'une terrible menace, qui pourrait lui valoir un exil immédiat, enfle dans son dos. Mme de Maintenon, en particulier, le hait pour une plaisanterie de mauvais goût qu'il a proférée à son encontre.

Saint-Simon se doit de l'avertir. Plus encore, de lui éviter le châtiment qui le guette.

À ses yeux, une seule chose peut sauver son ami : quitter Mme d'Argenton pour retrouver les bonnes grâces du roi.

Mais Philippe d'Orléans concèdera-t-il un sacrifi ce si déchirant ?

Inspiré des Mémoires de Saint-Simon, un tête-à-tête tendu et palpitant qui nous introduit dans les arcanes de la cour du Roi-Soleil où prospéraient rumeurs et calomnies... Phénomène qui résonne de nos jours avec une force saisissante.

Pourquoi l'écriture inclusive aboutit-elle à l'exclusion et en quoi, faussement civilisatrice, repose-t-elle sur le barbarisme ? Ce sont Mazarine Pingeot, Boualem Sansal, Matthieu Bock-Côté qui, entre autres, répondent ici à cette question cruciale pour l'avenir du bien commun qui est notre langue.

Lutter contre les discriminations ? Si elles sont souvent réelles, parfois fantasmées, nous voilà aujourd'hui sommés d'adopter un idiome artificiel jugé conforme aux droits des uns et des autres. Pourquoi ? Afin de manifester notre adhésion sans réserve à la cause sacrée de l'" inclusion ". Or, la langue inclusive cristallise tensions et incompréhensions. Seulement, qui oserait la contester tant elle apparaît relever du progrès ?

Les systèmes autoritaires ont toujours voulu contrôler la parole et l'écriture. L'actualité montre qu'il est urgent de protéger la langue française des assauts qu'elle subit. C'est la conviction des douze écrivains et penseurs de premier plan et de tous bords que réunit ce livre. Ils y analysent et combattent ce phénomène de société paradoxal, défendant ensemble l'universalisme républicain. Un ouvrage salutaire.

Ne croyez pas qu'habiter au-dessus d'une plage entre Arromanches et Omaha Beach est idyllique. Surtout si, souffrant d'hyperacousie, vous êtes le témoin auditif d'un crime dont vous connaissez le meurtrier. Et la victime. Devez-vous raconter la scène à la police, qui n'a ni preuve ni indice ? N'est-il pas préférable de vous taire ? Le plus étrange est qu'une inexplicable retenue vous empêche de révéler ce que vous avez entendu, que la seule idée de dénoncer le coupable vous remplit d'une angoisse incompréhensible. Et que plus le temps passe, plus vous avez du mal à vous remémorer le déroulement des faits. Jusqu'à la révélation finale...

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