Jean-Paul Dethorey
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Note moyenne : 7/10Nombre d'évaluations : 12
0 Citations 8 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Une bonne BD avec un bon scénario et de très bons dessins.
L'histoire est basé sur l'arrivée d'un étranger un peu spécial dans un village du sud de la France...
Afficher en entierTrès bonne BD qui me donne envie de poursuivre la série.
Afficher en entierLouis Ferchot mérite bien son surnom de Louis la Guigne. Toujours dans les mauvais coups malgré lui. Ce personnage attachant va se retrouver au centre d'un complot où il est choisit pour porter le chapeau. Ce premier tome est réussit et donne envie de lire les suivants et de savoir si le destin va l'épargner ou encore jouer avec lui.
Afficher en entierDes personnages attachants comme Letendre sait les planter, une chronique villageoise qui sent bon le thym et le pastis, un dessin qui colle étonnamment bien (il surprend un peu au début, mais on s'y fait très vite.) Dommage que la fin soit un peu étrange et que le dénouement ait un côté un peu forcé et artificiel, Spoiler(cliquez pour révéler)on ne comprend pas trop que ça finisse aussi bien.
Afficher en entierVisuellement, j’ai trouvé ça magnifique.
Le dessin au trait léger, voire absent sur les décors lointains, les couleurs claires et chaleureuses, tout concours à immerger le lecteur dans cette torpeur marseillaise d’été.
L’ambiance est aussi parfaitement rendue dans le dessin que dans les personnages, le texte… Ce village, on y est, on vit avec eux, tout le monde (et surtout, les rapports des uns aux autres) est parfait.
Pour l’ambiance, les couleurs passent au rouge, au sombre, pour ce qui est de la guerre et des souvenirs allemands. Là aussi, très réussi même si j’ai moins apprécié le côté onirique.
Mon problème pour entrer totalement dans l’histoire est que j’ai trouvé qu’il y en avait deux.
D’un côté, cette histoire à la Pagnol d’un petit village, la fille du bar, toutes les petites trames qui tournent autour…
De l’autre, cet allemand qui arrive ici pour se ressourcer (pourquoi là puisqu’il devait retrouver une femme à Berlin, mystère….). Qu’est-ce qu’il fait là ? On ne sait pas. A quoi il sert ? Pas grand-chose si ce n’est servir de bouc émissaire dans la première histoire…
Mais un Ugolin aurait suffi et Pagnol savait ne pas s’encombrer de tout ça…
Pour moi, les deux histoires se croisent à peine et aurait mérité chacune un album, qu’on n’ait pas cette fin soudaine pour clore la BD…
Très joli mais trop léger.
Afficher en entierUne bande dessinée assez sombre, mais qui happe son lecteur...
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Biographie
Né le 2 mars 1935 à Toul, Jean-Paul Dethorey suit les cours des Beaux-Arts de Nancy et se consacre à la peinture, parfois obligé d'exercer quelques petits métiers alimentaires... jusqu'à celui de peintre en bâtiment au début des années 60 ! Il effectue ses premiers pas dans la BD en 1964 pour le mensuel AMIS-COOP avec diverses séries successives : les énigmes de l'"Inspecteur X" (sur des scénarios d'Alain Laubry), un western humoristique avec Frank Giroud ("Big Boogie"), etc. Il fait le tour de la presse catholique pour enfants et travaille pour LISETTE ("Clémence Adélaïde de la Ficell, concierge" avec Claire Godet et "Charlotte et Philippe" avec Henriette Robitaillie), J. 2 JEUNES ("Don Quichotte"), J. 2 MAGAZINE ("Plumedacier"), FRIPOUNET (diverses séries éphémères sur des scénarios fournis et ses premiers essais d'auteur complet : "Galurin, pêcheur de chapeau" et "Les Contes du calumet magique"). En 1982, il trouve sa voie en sortant graduellement de la BD humoristique pour enfants pour aborder la série pour adultes aux éditions Glénat avec les mésaventures de "Louis la Guigne", sur des scénarios de Frank Giroud, avec lequel il fait revivre toutes les grandes calamités populaires de l'entre-deux-guerres. Jean-Pierre Autheman lui écrit "Le Voyage du bateleur" en 1987 pour VECU, puis Patrick Cothias lui propose de lancer la série "Cœur brûlé", qu'il transmet à Méral après deux épisodes. C'est dans la prestigieuse collection "Aire Libre" qu'il va composer ses œuvres les plus personnelles : "L'Oiseau noir" (sur scénario de Serge Le Tendre en 1992), puis une étonnante évocation des milieux artistiques du dix-neuvième siècle ("L'Exécution" en 1996) où il se révèle auteur complet de haut niveau, puis le début de la trilogie du "Passage de Vénus", évocation des grandes explorations scientifiques et maritimes d'antan, écrite pour lui par Jean-Pierre Autheman. Las, la maladie l'emporte le 15 mai 1999 alors qu'il terminait la première moitié du second volume, qui sera terminé par son ami François Bourgeon. Coloriste d'une extraordinaire richesse, doué d'une sensibilité de peintre avant tout, il compose des suites de tableaux d'un réalisme original et personnel. Son univers sera particulièrement difficile à reprendre.
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