Jean-Paul Sartre
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.08/10Nombre d'évaluations : 1 217
21 Citations 562 Commentaires sur ses livres
Interview
Les derniers commentaires sur ses livres

Ce livre est une sorte de plaidoirie face aux critiques faites à l'existentialisme. On y reproche notamment de nier toute valeur, de tomber dans le relativisme et de prôner une philosophie contemplative.
Sartre entend bien clarifier ce qui caractérise l'existentialisme en postulant que "l'existentialisme est un humanisme". L'existentialisme de Sartre est athée, et place l'homme dans sa subjectivité complète. L'homme doit poursuivre sa quête de soi, se dépasser : "l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et il se définit après.". Ainsi, l'existence de Dieu ou sa non-existence importe peu pour Sartre, car l'homme a la "responsabilité totale de son existence". Responsabilité vis-à -vis de soi mais aussi de l'image qu'il projette aux autres : "Beaucoup de gens croient en agissant n'engager qu'eux-mêmes, et lorsqu'on leur dit: mais si tout le monde faisait comme ça? ils haussent les épaules et répondent: tout le monde ne fait pas comme ça. Mais en vérité, on doit toujours se demander: qu'arriverait-il si tout le monde en faisait autant?"
L'humanisme de Sartre n'est pas à comprendre comme une théorie où l'homme est sa propre fin, car l'homme reste à se créer: pour Sartre, l'homme est toujours en dehors de lui-même car sa construction est toujours à faire, par ses actions. Sa philosophie est opposé au quiétisme, qui se demande par exemple si une action politique aurait une conséquence dans le monde ou pas: pour Sartre, il faut agir et non se projeter dans un avenir hypothétique qui ne construit pas notre identité.
La philosophie de l'existentialisme n'est pas une méritocratie déguisée: il ne dit pas que si on veut, on peut. Sartre a conscience qu'il y a une différence entre ce que l'on veut et ce qu'on devient, que les conditions humaines sont très différentes d'une classe à l'autre, d'une époque à l'autre. Mais ce qu'il entrevoit de commun entre chaque homme, c'est la possibilité de se faire, de se façonner, car "l'existence précède l'essence".
Afficher en entier
Je viens de finir Huit clos. Je ne savais pas du tout ce que j'allais trouver en commençant cette lecture et j'ai beaucoup apprécié.
Afficher en entier
J'ai jamais lu quelque chose d'aussi ennuyant.
Afficher en entier
Un bouquin qui m'a bouleversé
Afficher en entier
Ce livre est une autobiographie de l’enfance de l’auteur, où il raconte sa découverte de la lecture ainsi que son désir d’écrire. L’ouvrage est divisé en deux parties, "Lire" et "Écrire", sans chapitres à l’intérieur, ce qui peut rendre la lecture moins structurée et compliquer l’arrêt entre deux passages. Dès le début, Sartre dresse son arbre généalogique, un élément qui m’a semblé confus. J’ai dû m’y référer à plusieurs reprises pour bien comprendre les liens de parenté entre les personnages.
Afficher en entier
C'est mon premier livre de Sartre et j'aime beaucoup sa manière d'écrire, sa tournure de phrase, la manière dont le personnage exprime ses pensées. On voit vraiment a partir du chêne (dans le résumé que l'on peut trouver a la quatrième de couverture) qu'il passe d'un état "terne" a un état "vivant" ou il se rend compte de l'existence autour de lui ext. Très très intéressant en tout cas malgré les quelques points d'ennuis.
Afficher en entier
Grand classique : l'enfer c'est les autres. Une citation utile pour les dissertations de philo... Mais j'ai préféré Les Mouches. Car il y avait le côté mythologie, culte des dieux qui m'a interpellé davantage.
Afficher en entier
Jean-Paul Sartre n’épargne personne dans ces deux pièces. Entre culpabilité, liberté et enfer moral, on plonge dans un théâtre oppressant, presque asphyxiant, mais redoutablement intelligent.
Dans « Huis Clos », l’enfer n’est pas fait de flammes, mais des autres : leur regard, leurs attentes, leur jugement. Trois âmes enfermées dans une pièce sans miroir, condamnées à affronter leurs vérités. C’est simple dans la forme, mais percutant dans le fond. Chaque phrase sonne juste, chaque silence est lourd de sens. Personnellement, j’ai préféré cette pièce : plus directe, plus humaine, plus dérangeante aussi. Ce n’est pas une lecture que je referai souvent, mais c’est à lire une fois dans sa vie.
« Les Mouches », de son côté, propose une relecture du mythe d’Oreste à travers le prisme de la culpabilité collective et de la révolte. Plus symbolique, plus dense, elle m’a moins touchée. Le propos reste fort, mais j’ai eu plus de mal à m’y plonger pleinement, même si le message existentialiste y est tout aussi puissant.
En résumé : une expérience de lecture marquante, mais pas forcément agréable. Deux pièces exigeantes, à lire pour ce qu’elles réveillent en nous. Mais entre les deux, Huis Clos m’a clairement laissée plus d’écho.
Afficher en entier
La nausée.... Ce livre n'en est pas seulement un pour moi, il n'a jamais quitté mon esprit, mon corps. J'ai la nausée.
Afficher en entier
C'est un livre très particulier. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, et je ne suis pas déçu.
Les thèmes abordés sont très durs. Dès le début, on comprend que ça ne va pas être un livre super agréable à lire.
La relation entre les personnages est super toxique, on voit qu'ils s'utilisent tous pour comprendre leur tord et essayer de devenir un peu meilleur.
Je pense que c'est une pièce à lire au moins une fois dans sa vie et à comprendre réellement pour mieux comprendre les relations entre les individus.
13/20
Afficher en entierOn parle de Jean-Paul Sartre ici :
2017-05-03T13:28:18+02:00
2016-04-22T17:14:26+02:00
2016-03-08T20:09:49+01:00
2016-02-19T19:44:39+01:00
2016-01-19T19:39:19+01:00
2011-11-23T00:29:16+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Jean-Paul Sartre
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Gallimard : 45 livres
LGF - Le Livre de Poche : 9 livres
Hatier : 2 livres
Montréal Bordas : 1 livre
Vrin : 1 livre
Presses Universitaires de France - PUF : 1 livre
Folio : 1 livre
Biographie
Né le 21 juin 1905 à Paris, Jean-Paul Sartre, avec ses condisciples de l'École normale supérieure, critique très jeune les valeurs et les traditions de sa classe sociale, la bourgeoisie. Il enseigne quelque temps au lycée du Havre, puis poursuit sa formation philosophique à l'Institut français de Berlin. Dès ses premiers textes philosophiques, L'Imagination (1936), Esquisse d'une théorie des émotions (1939), L'Imaginaire (1940), apparaît l'originalité d'une pensée qui le conduit à l'existentialisme, dont les thèses sont développées dans L'Être et le Néant (1943) et dans L'existentialisme est un humanisme (1946).
Sartre s'est surtout fait connaître du grand public par ses récits, nouvelles et romans -La Nausée (1938), Le Mur (1939), Les Chemins de la liberté (1945-1949)- et ses textes de critique littéraire et politique -Réflexion sur la question juive (1946), Baudelaire (1947), Saint Genet, comédien et martyr (1952), Situations (1947-1976), L'idiot de la famille (1972). Son théâtre a un plus vaste public encore: Les Mouches (1946), Les Mains sales (1948), Le Diable et le Bon Dieu (1951).
Soucieux d'aborder les problèmes de son temps, Sartre a mené jusqu'à la fin de sa vie une intense activité politique (participation au Tribunal Russel, refus du prix Nobel de littérature en 1964, direction de La Cause du peuple puis de Libération). Il est mort à Paris le 15 avril 1980.
Afficher en entier