Commentaires sur ses livres

Un très bon roman pour adolescents, et au-delà !

La question du respect de l'intimité est très bien traitée par l'auteur, tout comme les inconvénients de dévoiler sa vie sur internet, à une époque où nous sommes toujours plus connectés.

La relation entre cet ado rebelle et son père, les secrets de famille et la gestion des émotions de part et d'autre sont bien retranscrits.

Une lecture fluide et intéressante à recommander !

Je retrouve avec plaisir la belle écriture de Jean-Philippe Blondel dans ce roman autobiographique très intéressant. Je n'avais lu que ces romans pour ados, ça m'a donné envie de lire ceux pour adultes. Seul bémol, ses commentaires sur le vaccin covid... Mais sinon, belle histoire.

Avertissement, ce livre abordé la dépression,

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la mort de bébé je ne savais pas et cela m'a rendu mal ... Attention avant de commencer la lecture !

La mise en page m'a dérangé tout au long de ma lecture. Par exemple pour les dialogues on ne revient pas à la ligne à chaque personnage. A la fin du roman on change de point de vue mais là encore il n'y a aucune précision... Du coup, ma lecture n'était pas fluide.

L'histoire avait l'air d'être sympa pour passer un bon moment mais au final on aborde des thématiques hyper difficile comme la dépression, les galères financières des étudiants...
Et moi qui rechercher un livre pour me détendre c'était pas le bon.

Les personnages sont intéressants.
Je trouve qu'il y avait des passages pas suffisamment développé et d'autre avec des longueurs.

Bref j'ai pas trop accroché mais j'ai beaucoup aimé la fin !

« Deux fois j’ai regardé la mort en face. Je n’en reviens pas d’être encore là. Ce que j’ai appris se résume en un mot : la joie ».

Voici ce qui est inscrit sur le petit bordereau de ce magnifique livre qu’est « Traversée du feu » de Jean-Philippe Blondel, paru le 25 janvier 2024, aux éditions l’Iconoclaste. Je tiens à remercier la maison d’édition, ainsi que Babelio pour l’envoi de ce livre, dans le cadre d’une Masse Critique Privilégiée.

Moi aussi, j’ai eu à travers le feu. De nombreuses fois. Comme l’auteur, Jean-Philippe Blondel, qui nous livre ici, à la manière d’une autobiographie, l’une de ces traversées. En pleine période Covid, avec ses confinements, ses restrictions et ses incertitudes, il apprend qu’il a un cancer. Prof quinqua et auteur de nombreux romans, le monde s’écroule à nouveau. Oui, à nouveau, car des drames, il en a vécus et s’est construit avec.

C’est l’histoire d’un homme que cette annonce percute de plein fouet et qui se retrouve avec ce statut de « malade » du jour au lendemain. Il raconte avec beaucoup de justesse ce parcours de soin, ces nouvelles rencontres médicales, l’attitude de ses proches, la manière dont la perspective d’une maladie potentiellement mortelle vient chambouler sa vision de l’avenir… et du passé.

Ce passé qui ne passe pas, ces souvenirs bien ancrés et qui refont surface à la lumière de la maladie. Comme quoi ce fichu crabe remet tout en question. Alors oui, j’ai pleuré, oui, je me suis retrouvée dans ce qu’il dit de la maladie, de ce qu’il vit. Parce que c’est tellement juste, tellement vrai. Je me suis retrouvée dans ses mots, moi qui l’ai aussi vécue en tant que patiente, mais aussi professionnelle de santé. On ne tombe pas dans le pathos.

Il explique la chimio, les traitements, les examens, ses émotions, les démarches qu’il entreprend pour se saisir de chaque instant de vie, la manière dont ces autres, proches et moins proches, le considèrent à présent. Le plus beau est qu’il en tire une sorte de leçon universelle qu’il va s’appliquer à suivre : que la joie demeure, un peu comme dans le livre de Jean Giono. Mais une joie éclairée par tout ce qu’il a traversé. Et, punaise, c’est à la fois dur et tellement beau. Tellement beau que j’en chiale encore à l’écriture de cette chronique. C’est rare, c’est puissant. Mais il faut le lire pour le comprendre. Ça prend aux tripes, les mots de l’auteur, comme la maladie l’a fait pour lui, nous percutent de plein fouet.

Ce livre est aussi un témoignage d’une époque mémorable, celle du Covid. Pourtant pas si lointaine, on pourrait croire qu’elle n’est que fiction. Et pourtant, cela m’a rappelé ces mois de tumulte sur lesquels l’auteur greffe son expérience de malade du cancer.

C’est aussi une plongée au cœur du métier d’écrivain, qui prend une tout autre dimension au regard de la maladie. L’auteur s’interroge sur ses écrits, sur pourquoi il écrit, sur ce qu’est l’écriture dans notre société aujourd'hui. Moi-même écrivain, cela m’a poussée à m’interroger sur cela aussi.

La plume de l’auteur, que je découvre avec ce livre et qui me donne envie de découvrir ses autres œuvres, est fluide et agréable à lire. Il ne s’embarrasse pas du superflu et nous livre un témoignage sans fioritures, à l’image de la maladie. Mais peut-être que cela sera un peu dur à lire pour certains, d’un point de vue émotionnel, j’entends. Il faut s’accrocher, il faut accepter ce que ce livre dit de nous à sa lecture.

Pour conclure, c’est un coup de cœur, un coup au cœur, un véritable rappel de vivre chaque instant. Parce que, du jour au lendemain, tout peut s’écrouler. C’est une leçon de vie, une leçon de joie, un témoignage de résilience hors du commun. C’est l’histoire d’un homme dont la vie est traversée de drames que peu de gens ont vécus. C’est l’histoire d’un écrivain qui se cherche, ce qui donne encore plus d’authenticité à ses écrits. Merci, monsieur Blondel pour ce récit de vie !

Un peu de mal à tenir au début du livre, mais la fin... bouleversante! Les personnages dont on ne sait quasiment rien tout au long de l'histoire puis qui se dévoilent aux derniers chapitres. Très belle histoire.

Très jolis croisements d'histoires et personnages rapidement cernés en quelques mots justes.
Vraiment sympathique et attachant.

"06h41" de Jean-Philippe Blondel c'est l'histoire d'une rencontre improbable entre deux personnages qui se sont quittés 27 ans plus tôt.
Ce voyage en train est l'occasion pour eux de réfléchir à la brève et douloureuse aventure qu'ils ont vécu ensemble et à l'influence qu'elle a eu sur leur vie.

Cette introspection dure mais lucide, et finalement contrainte par ce huis clos, est la force de ce roman choral.
Chacun leur tour, ils vont voir défiler leurs souvenirs et tout remettre en perspective, livrant sans le moindre filtre les émotions complexes et contradictoires que l'on éprouve lorsqu'on fait le bilan de sa vie.
Jusqu'à leur arrivée en gare et la fin de ce roman que j'ai beaucoup aimée.

Je n'ai pas accroché ce livre. Est-ce moi ? j'irai peut être le relire à un autre moment.

Très joli roman addictif. Tout simple autour d'un croisement de personnes dans un café mais aborde avec délicatesse les caractères, les émotions, les ressentis. Joli et franc.

https://saginlibrio.over-blog.com/2023/07/cafe-sans-filtre-de-jean-philippe-blondel.html
Je découvre l'auteur en étant émue de son histoire ici contée.

Il va faire se côtoyer plusieurs personnages dans le cœur d'un bar, nous plongerons dans des discussions douces, bienveillantes ou agressives. Tantôt elle m'ont touchées, tantôt elles m'ont agacées. On les suit pour cela d'ailleurs, faire sa curieuse. Trouver les imbrications, ou pas...

En parallèle le passé de ce bar refait surface avec sa tenancière pas piquée des hannetons, qui l'a rachetée et pourquoi, dans quelles circonstances.

Tout est beau, les relations qui s'entrecroisent dégagent une chaleur qui donne envie de prendre un café ou autre, de se poser 5mn ou une partie de la journée.
C'est un lieu vivant, convivial et perclus de sensibilité.

Un très beau moment de lecture.

Enjoy!

Je n'ai pas aimé retrouver cette atmosphère anxieuse liée au confinement de l'épidémie. Force est de constater que Jean-Philippe Blondel a su recréer toute l'atmosphère de la crise du Covid 19 grâce à son écriture si particulière.
Mis à part cela les tranches de vie des différents protagonistes sont bien retranscrites et l'auteur nous fait voyager tout en ne bougeant pas de son café.
Un huis-clos anxiogène.

J´ai eu une lecture asez neutre par rapport à ce livre. Ce n´est pas mauvais mais ce n´est intéressant non plus. Je l´ai fini parce qu´il est court.

Si vous vous attendez à des amours de vacances mièvres et des jeux sur la plage...vous allez être surpris !

La plage certes on la rejoint sans cesse...mais par bond de dix ans où elle n'est pas la même, car l'on change de destination. Cependant un fil conducteur ténu se crée; pour relier tous les personnages (multi-points de vue) entre eux d'une façon ou d'une autre ! Nous démontrant, habilement, que décidément le monde a beau être grand : il est réalité tout petit pour ses habitants !

Secrets, mal de vivre, espoir, reconstruction, revanche, changement de cap, mélancolie et nostalgie se côtoient tout du long. Tour à tour nous sommes attendris ou attérés par les récits; les documents joints à la fin achevant de donner corps au tout.

Sous couvert de quotidien lambda beaucoup de thèmes profonds sont abordés avec lucidité. Malgré la brièveté (119 pages) le roman fait mouche !
Je reste donc quelque peu scotchée par cette lecture peu ordinaire.

Une lecture plutôt bien, sympa. Les personnages sont un peu clichés, le tout n'est pas spécialement très original (mis à part l'idée de la coloc). L'écriture de J.-P. Blondel n'est pas spécialement "belle", il n'y a pas de fioritures là pour faire joli. Par contre, point très positif, j'ai beaucoup ris durant ma lecture, à cause des tournures de phrases, des pensées loufoques et sans filtres du perso principal, et des dialogues très drôles !
L'auteur a aussi bien réussi à construire l'identité de chaque personnage, que ce soit dans ses actions, sa manière de voir les choses, de s'exprimer, ses paroles, le tout est vraiment cohérent.
Pour conclure, ce fut donc une lecture avec de bons côtés, et de moins bons côtés pour ma part. Mitigé donc, mais j'ai tout de même pris du plaisir à lire ce livre.

Un livre que j'ai trouvé très doux. Très simple, mais très humain. On découvre la vie de plusieurs personnes qui se croisent dans un bar, qui vont interagir et créer ou renforcer des liens. Je n'ai pas trouvé que l'on pouvait vraiment s'attacher aux personnages, car au final il n'y a pas tant de temps que ça pour chacun, mais j'ai quand même ressentie de la sympathie pour tous. J'ai trouvé sympa d'avoir différentes perspectives : un personnage parle de ce qu'il pense qu'un autre pense, et ensuite cet autre explique ce qu'il ou elle pense vraiment.
Des histoires différentes, mais en même temps similaires en certains points. Des histoires de personnes normales comme vous et moi, des points dans lesquels on peut se retrouver. J'ai trouvé que la fin était pleine d'espoir, d'espoir pour un futur meilleur pour tous, ensemble ou pas.