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Livres - Bibliographie

Jean Ray


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Toutes les séries de Jean Ray

10 livres
46 lecteurs

" Une apothéose suprême embrasa l'horizon..." Des flammes terrifiantes s'élèvent dans un ciel d'apocalypse.

Au feu ! Londres est en feu !

La ville est devenue la proie d'invisibles pyromanes.

Leur cible : les citernes d'essence.

Leur nom : les étoiles de la mort.

Forces spectrales ou machination criminelles ? Le mystère ne fait que s'épaissir à mesure que progresse l'enquête.

Et pour corser l'affaire, un enquêteur français vient chasser sur les terres du célèbre détective Harry Dickson.

Défi relevé !

Dans Le studio rouge, les moindres objets se transforment en instruments de mort. Un archéologue vient d'en faire les frais. On l'a retrouvé inanimé, le visage déformé par un rictus de terreur. Dickson part en chasse. Attention !

La luciférienne Mélanie Balder ne doit pas être loin !

8 livres
33 lecteurs

Venir, voir et vaincre !

C'est le maître mot du plus puissant, du plus génial des détectives, Harry Dickson.

Confronté à l'inadmissible, à l'inouï, aux forces du Malin, il déploie une activité considérable, presque surhumaine.

Et si Harry Dickson était réellement un surhomme ?

112 livres
80 lecteurs

Sommaire

1 - Olivier GIRARD, Édito, pages 1 à 1, Éditorial

2 - Alain LE BUSSY, La Visite de M. Futur, pages 6 à 19, illustré par Stéphane COLSON

3 - Jean-Pierre PLANQUE, Le Dernier clochard, pages 20 à 29, illustré par Yves-Charles FERCOQ

4 - Thomas DAY, Les Larmes d'Horus, pages 30 à 51, illustré par Olivier FRAISIER

5 - Raymond MILÉSI, Le Fruit de nos entrailles, pages 52 à 61, illustré par Olivier FRAISIER

6 - David SICÉ, Objectif Runes, pages 64 à 69, Critique(s)

7 - Stéphane COLSON & Olivier GIRARD, Sous le signe des bulles, pages 70 à 73, Critique(s)

8 - Jean-Pierre PLANQUE, Repères pour une histoire du fandom : 1 - Des origines à 1976, pages 74 à 77, Article

9 - (non mentionné), Les Grands Anciens : Villiers de l'Isle-Adam & Maurice Leblanc, pages 78 à 82, Chronique

10 - Stéphane COLSON & Olivier GIRARD, Histoire de voir, pages 83 à 87, Critique(s)

11 - (non mentionné), Paroles de nornes, pages 88 à 90, Notes

12 - (non mentionné), Quelques zines, pages 91 à 92, Notes

21 livres
23 lecteurs

Sommaire:

1 - Jean-Baptiste BARONIAN, Harry Dickson : les cercles du mystère et de l'aventure, Préface

2 - Dans les griffes de l'idole noire

3 - La Statue assassinée

4 - Le Mystère de Seven Sisters Road

5 - Le Cas de Sir Evans

6 - La Voiture démoniaque

7 - L'Échiquier de la mort

8 - Minuit vingt

9 - L'"Hôtel des trois pélerins"

16 livres
22 lecteurs

Qui est Harry Dickson ? Comme le disait le sous-titre des fascicules, il est le Sherlock Holmes américain. On se demande pourquoi, car il habite Londres, collabore avec Scotland Yard et est, selon toute évidence, un Anglais du meilleur teint. Bien sûr, il n’est pas employé par Scotland Yard ni par les Services secrets britanniques ; mais, indépendant, il condescend, uniquement en des circonstances particulièrement tragiques et désespérées, à leur accorder son aide. Si l’Empire tient encore debout, c’est un peu grâce à lui, et l’on s’étonne qu’il ne soit pas plus souvent invité à déjeuner au palais de Buckingham. D’ailleurs, bien souvent, Harry Dickson plane au-dessus des cas qui lui sont soumis, et on a l’impression qu’il s’y promène un peu en dilettante ; puis, soudain, en trois coups de cuiller à pot, il se met à dénouer l’intrigue, fil par fil, et à en révéler en quelques mots tous les mystères au lecteur ébahi.

Car, disons-le tout de suite, pour Jean Ray, Harry Dickson n’est bien souvent qu’une excuse pour écrire un de ces contes lourds d’atmosphère et d’angoisse dont il a le secret. Les aventures de Harry Dickson sont : la Ruelle Ténébreuse, le Grand Nocturne, le Psautier de Mayence, Malpertuis, La Cité de l’Indicible Peur… + Harry Dickson. Une des aventures du Sherlock Holmes américain ne s’intitule-t-elle d’ailleurs pas précisément La Cité de l’Étrange Peur ?

Certes, Harry Dickson mène l’enquête. Mais le personnage masqué, mystérieux, rigolard parfois, mais toujours tragique et inattendu, qui vous conduit à travers le prodigieux dédale dicksonnien, c’est Jean Ray, et tous ses lecteurs savent qu’il n’existe pas de plus détestable, et à la fois plus merveilleux guide que lui. À chaque tournant de page, il s’arrange pour vous mener dans la forêt du Petit Poucet et vous y abandonner après un dernier éclat de rire, juste sous les bottes de l’Ogre.

Henri VERNES.

123 livres
4 lecteurs

1 - J. T. McINTOSH, Une chance sur trois cents (One in three hundred), pages 3 à 40, trad. (non mentionné)

2 - Esther CARLSON, Quelque chose de plus que les autres... (Heads you win...), pages 41 à 48, trad. (non mentionné)

3 - Raymond E. BANKS, Cantiques de Noël (Christmas trombone), pages 49 à 58, trad. (non mentionné)

4 - Alain DORÉMIEUX, Le Crâne, pages 59 à 66

5 - Alan NELSON, ...mais le silence est d'or (Silenzia), pages 67 à 78, trad. (non mentionné)

6 - Jack FINNEY, Le Troisième palier (The third level), pages 79 à 83, trad. (non mentionné)

7 - Michel CARROUGES, Le Cache-nez de caoutchouc, pages 84 à 91

8 - Lord DUNSANY, Diable d'histoire (Told under oath), pages 92 à 98, trad. (non mentionné)

9 - Oliver SAARI, Sa chance (The space man), pages 99 à 108, trad. (non mentionné)

10 - Jacques BERGIER & Igor B. MASLOWSKI, Ici, on désintègre !, pages 109 à 111, Critique(s)

11 - Alain DORÉMIEUX & Igor B. MASLOWSKI, Un "Fémina" très discuté, pages 112 à 113, Critique(s)

12 - F. HODA, De la fantaisie à l'actualité, pages 114 à 115, Chronique

13 - (non mentionné), Deux disciples oubliés d'Edgar Poe : Eugène MOUTON et Jules LERMINA, pages 116 à 121, Article

14 - (non mentionné), Voyages dans le temps, pages 125 à 125, Article

15 - COLLECTIF, Courrier des lecteurs, pages 126 à 126, Courrier

2 livres
2 lecteurs

Le présent ouvrage est le premier tome de l'unique réédition des six fascicules de « La Saga de Flax », parus en 1930. Ces six aventures du détective Harry Dickson contre le « monstre humain » » sont publiées en deux volumes, de trois récits complets chacun. 1 - Gérard DÔLE, Préface, pages 7 à 16, préface 2 - Professeur Flax, monstre humain (1908), pages 17 à 102, nouvelle 3 - Une poursuite à travers le désert (1908), pages 105 à 188, nouvelle 4 - Le Repaire aux bandits à Corfou (1908), pages 191 à 278, nouvelle

5 livres

comprend les volumes :

• Échappé à une mort terrible

• Idolâtrie chinoise

• L'Hôtel borgne du Caire

---

Ce volume réédite, pour la première fois depuis leur parution originale en 1929, les trois premières aventures du Sherlock Holmes américain. Ces fascicules de la série Harry Dickson en langue française, furent traduits/trahis du néerlandais par un traducteur anonyme (ils étaient eux-mêmes déjà traduits et adaptés de l’allemand). 1 - Gérard DÔLE, Harry Dickson le film, pages 7 à 11, préface 2 - Jacques BISCEGLIA, Correspondances & datations, pages 11 à 12, notes 3 - Échappé à une mort terrible (An der Pforte des Todes, 1907), pages 15 à 107, roman, trad. ANONYME, illustré par Alfred ROLOFF 4 - L'Hôtel borgne du Caire (Das verrufene Gasthaus zu Kairo, 1907), pages 111 à 187, roman, trad. ANONYME, illustré par Alfred ROLOFF 5 - Idolâtrie chinoise (1907), pages 191 à 262, roman, trad. ANONYME, illustré par Alfred ROLOFF

5 livres
2 lecteurs
3 livres
3 lecteurs

Sous la signature de John Flanders, Jean Ray a rédigé, durant près de quarante ans, une quantité considérable de contes, nouvelles et chroniques diverses sur des sujets insolites et curieux.

Parmi ceux-ci, figure un grand nombre de récits fantastiques autour des animaux ou mettant en scène des bêtes fabuleuses.

Ce volume en réunit près d'une trentaine, tous inédits en volume à ce jour, parmi les plus significatifs et les plus extraordinaires. Ils forment ainsi un bestiaire unique en son genre où alternent en permanence poésie, humour ou aventure, mais tous réunis sous le signe de l'épouvante qui est la marque de leur auteur.

Jean Ray (1887-1964), un des maîtres incontestés du fantastique, auteur d'ouvrages célébrés et connus depuis des décennies, tels Malpertuis, La Cité de l'indicible peur ou Les Contes du whisky, a laissé dans ses archives des dizaines de textes — romans, nouvelles, contes — que le public pourra enfin découvrir dans cette nouvelle collection, « Les Inédits de Jean Ray/John Flanders ».

Tous les livres de Jean Ray

"Chez Jean Ray domine l'instnct - et on parlerait d'écriture si le mot n'en éait pas venu à caractériser essentiellement la démarche surréaliste. Tout semble se passer en effet comme si l'auteur ne mettait presque aucune distance entre sa pensée et son écriture, comme si ce qui s'imposait à lui était déjà la phrase écrite, comme ménager des surprises, l'art de raconter, de décrire un personnage, de situer un épisode, de ménager des surprises, s'effectuait naturellement dans son esprit, de telle sorte que sa main et sa machine à écrire n'éatient plus que de simples courroies de transmission, chargées uniquement d'enregistrer des suites de phrases sans altération aucune. D'ou à la lecture des textes de Jean Ray, le sentiment qu'il parle ses histoires, à la mémoires des conteurs d'autrefois...

Il faudrait cependant se garder de confondre simplicité et appauvrissement et, davantage, dissertation et littérature. Car, au fond, ce qui frappe ici, c'est qu'il y va d'une écriture qui est toujours axée sur l'imaginaire, qui contien l'imaginaire à l'état brut, qui sans cesse le réalise et l'accomplit. Et en cela Jean Ray est un écrivain, un très grand écrivain. Si précisément les aventures de Harry Dickson plaisent à ce point aujourd'hui, c'est parce que, d'un alinéa à l'autre, d'un chapitre à l'autre, elles n'arrêtent pas de dire l'inouï, l'inconcevable, l'inconnu, parce qu'elles les font voir et parce qu'elles sont, au sens fort du terme, des mots de rêve."

Parmi les milliers de pages écrites par Jean Ray, on compte près de deux cents contes ou nouvelles fantastiques qui ont, pour la plupart, été réunis dans neuf volumes publiés par « Le masque fantastique », sous la direction de Jean-Baptiste Baronian. Ce volume-ci peut donc être considéré comme le dernier volume d'une série. Il réunit seize textes de très grande qualité qui furent publiés du vivant de leur auteur dans diverses revues aujourd'hui introuvables. Il contient en outre le roman Saint-Judas de la Nuit augmenté de son prologue.

Cet ensemble unique, et inédit en volume, présenté sous un titre choisi par l'auteur, ravira les innombrables admirateurs d'un des écrivains les plus importants de la littérature de l'imaginaire de ce siècle.

« Les histoires de fantômes, qu'on imagine avoir inventées d'un bout à l'autre, peuvent enclore une réalité, et ceux qui les écrivent être en quelque sorte des chargés de mission d'un monde caché qui essaye de se révéler à nous... ...Car tout finit par être vrai...« Jean Ray

Recueil composé de 13 nouvelles fantastiques, d'auteurs divers.

Anthologie établie et présentée par Jean Ray en personne. C'est d'ailleurs la seule anthologie qu'il composa, d'où son grand intérêt littéraire.

Sous-titré Les meilleurs récits des Maîtres de l'Epouvante, recueillis par Jean Ray.

Le recueil comprend une nouvelle de Jean Ray: il s'agit de La ruelle ténébreuse, extraite de La Croisière des Ombres (ou du Grand Nocturne).

Précisons aussi que les biographes de Jean Ray soupçonnent grandement ce dernier d'avoir signé trois nouvelles de plus, sous les pseudonymes d'Alice Sauton, Gustave Vigoureux (la supercherie est moins évidente pour ce dernier) et Alphonse Denouwe. Il s'agit respectivement des nouvelles intitulées Iblis, ou la rencontre avec le mauvais ange, La vieille au fichu vert, et Trois... pour faire un choix.

Le texte Documents d'épouvante, signé Catherine Crowe, n'est pas en réalité une nouvelle mais présente des extraits de témoignages sur des phénomènes surnaturels.

Il n'est d'amateur de mystère qui, aujourd'hui, ne connaisse Jean Ray. Il était temps cependant de mettre à la portée de tous l'oeuvre de cet écrivain, un des plus prodigieux de son temps, créateur d'un univers bourré d'angoisse et de terreur.

Cet univers est restitué tout au long de ces vingt-cinq nouvelles, toutes unies par la même continuité dans l'insolite, la même intensité dans la peur. Nouvelles qui d'ailleurs pourraient être les chapitres d'un extraordinaire roman fantastique dont l'unique héros aux multiples visages serait Jean Ray lui-même.

Car celui-ci, en plus d'un étonnant créateur de mythes, est également un étonnant personnage. Il faut lire la préface à ce livre, écrite par Henri Vernes qui est un des rares amis de Jean Ray, pour se rendre compte que ce dernier n'est pas seulement l'inventeur d'un monde fabuleux, mais qu'il se trouve lui-même au centre de ce monde fabuleux.

C'est parce qu'il a été un piètre joueur de golf « Le plus détestable que le monde ait porté » que Jean Ray a écrit les contes réunis dans ce volume. Autant dire par vengeance. Mais le plus extraordinaire est de retrouver ici, sur ce seul et unique sujet, tous les grands thème de la mythologie de l'auteur : les univers intercalaires, la déchéance des dieux, l'envoûtement, la magie noire. Sous sa plume, les moindres les moindres objets s'enrobent de mystères redoutables. Ainsi le stick de golf retrouvé dans un nécropole égyptienne, la balle qui se dirige seule, les arbres qui bougent et tuent, obligeant les joueurs à abandonner le terrain, des joueurs poussés au meurtre par la compétition qui hante les links après leur mort, tandis que d'autres puisent dans des incantations magiques le secret de leur adresse. Jean Ray nous introduit de force dans un monde dangereux, régi par des lois maléfiques, où hommes et femmes sont les jouets d'un destin démoniaque. Ainsi le golf n'est-il finalement qu'un prétexte que prend le surprenant auteur de Malpertuis, des Derniers contes de Canterbury, ou des Harry Dickson pour offrir, une fois de plus, ses sortilèges à ses fervents, tous ceux qui ont senti un jour l'épouvante se glisser dans leur vie et qui en ont la nostalgie, comme d'un met rare et délicieux.

La Croisière des ombres est le deuxième livre de Raymond Jean Marie De Kremer, publié sous le pseudonyme de Jean Ray. Achevé d’imprimer en décembre 1931 y il paraît en 1932 aux éditions de Belgique, une maison qui à l’époque draine, avec la Renaissance du Livre, l’essentiel de la création romanesque belge. Elle a d’ailleurs dans ses rangs des auteurs très appréciés du public, entre autres Maurice des Ombiaux et Jean Tousseul qui font un peu figure de vedettes, ou encore Henri-Jacques Proumen, Louis Hannaert, Roger Avermaete, Jean Delaet et Constant Burniaux qui, eux, bénéficient d’une bonne audience, surtout parce qu’ils prônent le roman pur – Constant Burniaux n’hésitant pas par exemple à sous-titrer « dessin animé » son livre La Quinzaine du plaisir (1933). Aux éditions de Belgique, on est donc à la lisière du roman populaire et du roman littéraire et on ne cherche pas trop à casser à grand fracas la baraque de la fiction.

Il n’empêche que La Croisière des ombres, au moment de sa parution, passe presque inaperçu. Les articles consacrés au recueil sont très rares et, quand ils existent, ils se trouvent plutôt dans des revues presque confidentielles. Ce qui ne signifie pas néanmoins qu’ils manquent d’enthousiasme… Ainsi celui de Jean Delaet dans « Évasion » n° 2 et 3 en mars-avril 1932 : « Jean Ray, écrit-il, use habilement des sensations confuses que nous ressentons tous dans le brouillard et l’obscurité, devant l’eau ou dans le vent, le long des quais un soir de pluie, et des hallucinations et autres aventures dont nous rêvons éperdument le soir pour avoir été plein de bon sens tout un jour. La Ruelle ténébreuse a un fumet de chef-d’œuvre. Jean Ray, dans cette nouvelle, s’élève à la hauteur d’Edgar Poe sans l’imiter. L’un est tout intelligence ; l’autre reste continuellement fougueux, ivre de bières et de brumes du Nord » (p. 29).

On le constate, dès 1932, l’originalité de Jean Ray est fort bien perçue mais sa Croisière des ombres « ne part pas ». Il se produit alors une chose qu’on ne pratique quasiment plus de nos jours : M. Mention, le directeur des éditions de Belgique, remet l’ouvrage en vente sous une nouvelle couverture. Celle-ci offre une illustration stylisée en noir et bleu, inspirée par Le Psautier de Mayence, la dernière des nouvelles du recueil. Puis, le livre est, à deux reprises encore, mis en circulation, d’abord dans la collection « Belgor » (n° 54), ensuite dans la collection « Yvette » (n° 174). C’est dire que La Croisière des ombres se présente sous quatre couvertures différentes, dont trois sont des couvertures de relais, étant donné que l’achevé d’imprimer initial (le 14 décembre 1931) est chaque fois le même !

Reste que c’est toujours l’insuccès, et on peut penser que Jean Ray en a parfaitement conscience car, dix ans plus tard, dans Le Grand nocturne et dans Les Cercles de l’épouvante, il reprend des nouvelles parues dans La Croisière et en 1946, pour la réédition des Contes du whisky, il va de nouveau y puiser : il s’agit ici de La Présence horrifiante, du Bout de la rue et de Mondscheim-Dampfer, trois textes réunis sous l’intitulé « Histoires hantées de terre et de mer », savoir le sous-titre même de La Croisière des ombres…

Plus tard, en 1961, trois des sept nouvelles du recueil reparaîtront dans Les 25 meilleures histoires noires et fantastiques, l’anthologie qui devait enfin propulser Jean Ray sur l’avant-scène de la vie littéraire et à partir de laquelle toute sa renommée s’est bâtie. Auteur longtemps invendable – et invendu –, il n’aura rencontré le vrai succès que trois ans avant sa mort L’extraordinaire est pourtant que ce succès n’a jamais faibli et qu’en 1984 il reste entier.

Dans une taverne enfumée, refuge des phantasmes et des déités les plus redoutables, Jean Ray évoque l'étrange assemblée des pèlerins de Canterbury qui, pour la dernière fois déploient leurs sortilèges...

C'est sans aucun doute avec les sept nouvelles qui composent le présent recueil que Jean Ray a été le plus loin dans l'épouvante et la terreur. Ici, les « voyages » effectués sont réellement sans retour et les troubles qu'ils apportent restent bel et bien acquis. Après les avoir éprouvés, quel serait le lecteur qui pourrait encore prétendre que l'armature rationnelle du monde quotidien est inébranlable ?

Les amateurs de l'étrange, de l'insolite, du fantastique et de la science-fiction ont lu maintenant jusqu'au dernier texte signé Jean Ray. Ils prendront avec plaisir, et certains avec ferveur, connaissance des contes et romans du maître gantois parus sous le pseudonyme de John Flanders. John Flanders a écrit directement un bon nombre de ces textes en français, maïs une grande partie de ces contes a été composée et publiée en néerlandais. Les Contes d'horreur et d'aventures paraissent pour la première fois sous forme de livre. Leur succès permettra à l'éditeur de 10/18 de poursuivre l'édition de l'œuvre immense de John Flanders qui ouvre un univers à peine soupçonné des « fans » de Jean Ray.

Visions nocturnes est le premier volet d'une anthologie des contes fantastiques écrits par John Flanders (alias Jean Ray), généralement en néerlandais. A très peu près, tous les contes qui composent ce premier volume sont inédits en France, alors que le second constituera, sous le titre Visions infernales, un choix de ses meilleurs contes fantastiques empruntés soit à des recueils désormais introuvables, soit à des revues depuis longtemps disparues. Le choix de l'ensemble, la présentation et les notes sont dues à Albert van Hageland qui fut l'ami de John Flanders/Jean Ray et qui est resté l'agent de John Flanders et le défenseur de son œuvre.

En France, pour cette simple raison que les trois quarts de son œuvre néerlandaise n'ont pas été traduits, le nom de Jean Ray est beaucoup plus connu que celui de John Flanders. Cet ouvrage constitue un premier effort pour combler cette lacune.

Les Cercles de l'épouvante est un recueil de nouvelles fantastiques de Jean Ray, paru en 1943.

Le recueil est dédié à sa fille Lulu.

Liste des nouvelles:

Liminaire : les Cercles

La Main de Götz von Berlichingen

L'Assiette de Moustiers

Le Cimetière de Marlyweck

Le Dernier voyageur

L'Homme qui osa

Dürer, l'idiot

L'Auberge des spectres

L'Histoire du Wûlkh

Le Miroir noir

Hors des Cercles

Les récits d’audience ne font jamais qu’allonger inutilement le nombre de lignes dont se compose une histoire, sans trop ajouter à son intérêt. Le procès de Harleyson ne fit pas un bruit énorme, car l’attention du public avait trouvé meilleure pâture.

Un nouveau Jack-the-Ripper, après avoir hanté le Devon-shire était descendu vers Kingston et, de là, avait gagné les faubourgs de Londres.

On murmurait que des espions allemands entraient et sortaient des arsenaux de Woolwich comme d’une taverne.

Un Zeppelin inconnu avait évolué, par une nuit sans lune, au-dessus de la City endormie…

Après Visions nocturnes (qui constitua le n° 100 de cette collection), voici Visions infernales. Cette seconde anthologie propose un choix des meilleurs contes fantastiques écrits par John Flanders (alias Jean Ray) généralement en néerlandais. Ces contes, empruntés à des recueils aujourd'hui introuvables ou à des revues depuis longtemps dis­parues, ont été choisis et annotés par Albert van Hageland qui fut l'ami de John Flanders/Jean Ray et qui est resté l'agent de John Flanders et le défenseur de son œuvre.

En France, pour cette simple raison que les trois quarts de son œuvre néerlandaise n'ont pas été traduits, le nom de Jean Ray est beau­coup plus connu que celui de John Flanders. Ce second volume participe donc de l'effort que nous voulons faire pour combler cette lacune.

Tâcheron de génie enchaînant à train d'enfer les aventures de Harry Dickson, Jean Ray, tailleur de joyaux noirs dignes des plus hautes vitrines du fantastique, n'eut qu'une préoccupation : pousser les portes secrètes qui mettent en relation le monde visible et l'invisible. Le Psautier de Mayence, conte marin lié au vieux mythe du vaisseau fantôme, la place dans la catégorie de Hoffman et de Poe.

Sous la signature de John Flanders, l'auteur de « Malpertuis » a écrit, durant près de quarante ans, un nombre considérable de contes, de nouvelles, de chroniques diverses, sur des sujets insolites et curieux.

Parmi ceux-ci figurent de nombreux récits fantastiques basés sur l'animal ou mettant en scène des bêtes fabuleuses.

Ce volume en réunit dix-huit, sans doute les plus significatifs et les plus extraordinaires, et forme ainsi un bestiaire unique en son genre où alternent à tout moment la poésie et le sens de l'épouvante du grand écrivain.

Voici une nouvelle preuve que l'imagination fantastique de John Flanders ne s'est jamais tarie : La nef des bourreaux, un court roman, suivi de trois longues nouvelles, Le marais noir, Le fantôme vert, et Le trésor des cryptes constituent ce nouveau recueil inédit en français.

Bien que les oeuvres signées John Flanders soient traduites du néerlandais, on y retrouve toujours l'écriture inimitable, le délire et la liberté créatrice qui sont quelques-unes des qualités essentielles du maître gantois. C'est dire combien sa puissante personnalité résiste au passage d'une langue à l'autre, en même temps que c'est rendre hommage aux deux traducteurs à qui incombe la tâche de nous révéler les trésors que John Flanders/ Jean Ray a enfouis dans cette langue accessible à bien peu d'entre nous.

Cela pour vous dire que, si vous avez aimé La cité de l'indicible peur, La brume verte, Les feux follets de Satan ou encore Les aventures de Harry Dickson, vous ne devez pas manquer ce nouveau recueil.

Car, comme l'a écrit si justement Roland Stragliati : « Jean Ray était un grand, un mer­veilleux raconteur d'histoires. »

« La neuvaine d'épouvante », « La statue assassinée », « Le carrefour de la lune rousse », « La jonque noire », « Le nègre de l'ascenseur », « L'aventure espagnole », six contes fantastiques d'aventure, de mystère et d'épouvante qui n'avaient été publiés jusqu'à ce jour que pour le seul public belge et qui ont la particularité d'avoir été écrits directement en français par John Flanders dont on sait que l'essentiel de l'œuvre fut écrite en néerlandais.

Ici, comme dans tout écrit de John Flanders (même dans les textes mineurs), le charme joue : celui de l'écriture, comme celui des signes qui définissent son univers. « Pour lui, tout est leurre : ce qui tombe sous le sens n'est pas la réalité. La réalité se situe au-delà des apparences, derrière, plus loin, à côté, en dessous, dans des zones mystérieuses. Qu'y a-t-il derrière les façades de ces vieilles maisons flamandes ? Qui sont au juste ces gens qu'on aperçoit dans les rues, les cafés, ces commerçants dans leur minuscule boutique ? Mais que font-ils ? Aller à la rencontre de cette autre réalité, la réalité nue, dépouillée de ses apprêts, c'est découvrir l'épouvante. Nécessairement. » (Jean-Baptiste Baronian).

Après Le carrousel des maléfices, après Visages et choses crépusculaires, un troisième tome se devait de rassembler les textes encore inédits en livre des fameux Cahiers de la Biloque.

Par ce recueil posthume, qui nous entraîne, cette fois, dans le monde de médecins « petits bourgeois et pauvres... en lutte avec l'Inconnu... souvent poussés au crime... », est ainsi comblé un vide intolérable pour les admirateurs de Jean Ray. Et jamais autant que dans ces courts récits d'horreur et d'épouvante ne se percevra la richesse du talent de ce « chantre de la sombre étoile de la Peur » et de sa grande diversité créative.

A découvrir avec curiosité et fascination.

Aristocrate froid, intelligent et calculateur, Dracula se plaît à semer le mal. Qui peut résister à sa force de séduction? Capable de se changer en animal comme de provoquer une tempête, il sévit la nuit; le vampire mord de jeunes vierges, boit leur sang et laisse sur leur cou l'empreinte sanglante de ses deux canines. Son pendant féminin, la morte-vivante, est une femme fatale au charme trouble.

Entre effroi et érotisme, ces huit nouvelles fantastiques, écrites par des maîtres du genre, font trembler de peur et frissonner de plaisir.

A landmark, eclectic, leviathan-sized anthology of fiction's wilder, stranger, darker shores.

The Weird features an all star cast of authors, from classics to international bestsellers to prize winners:

Ben Okri

George R.R. Martin

Angela Carter

Kelly Link

Franz Kafka

China Miéville

Clive Barker

Haruki Murakami

M.R. James

Neil Gaiman

Mervyn Peake

Michael Chabon

Stephen King

Daphne Du Maurier and more...

Exotic and esoteric, The Weird plunges you into dark domains and brings you face to face with surreal monstrosities; You will find the boldest and downright most peculiar stories from the last hundred years bound together in the biggest Weird collection ever assembled.

« Faux roman d’épouvante », « faux roman policier », selon la critique des années 1940, voici bel et bien un vrai roman de Jean Ray, où l’humour se charge du dénouement. Dans la ville d’Ingersham, plus british que nature, mais toujours un peu flamande, apparaît un certain Triggs, ancien constable. Et chacun de trembler de peurs inavouables : des choses tues et cachées seraient-elles révélées par ce paisible et mystérieux enquêteur ? Dans ce dialogue entre le « faux » et le « vrai », difficile de savoir si cette cité est celle de l’indicible peur, ou celle de la peur de l’indicible…

Histoires noires et diaboliques, histoires de crime et d'horreur, histoires écrites avec de l'iode et de l'alcool, avec du sel et des larmes, avec du soufre et du sang. Histoires incomparables. Voilà le premier livre de Jean Ray. Les premières lueurs de son extraordinaire univers fantastique y brillent déjà d'un éclat saisissant - et ce n'est pas pour rien peut-être que la critique, en découvrant ce recueil en 1925, a aussitôt rapproché Jean Ray d'Edgar Allan Poe. Depuis, plus personne n'a mis en doute cette comparaison…

Contenu :

Irish Whisky

A minuit

le Nom du bateau

Un conte de fées à Whitechapel

la Fortune d'Herbert

Dans les marais du Fenn

la Nuit de Camberwell

Petite femme aimée au parfum de verveine...

le Saumon de Poppelreiter

Entre deux verres

Josuah Güllick, prêteur sur gages

la Vengeance

Mon ami le mort

le Crocodile

Une maison

la Dernière gorgée

le Singe

la Fenêtre aux monstres

Minuit vingt

la Tête blanche

le Gardien du cimetière

la Bonne action

le Tableau

l'Observatoire abandonné

les Etranges études du Dr Paukenschläger

la Dette de Grumpelmeyer

Herr Hubich dans la nuit

Dans sa chambre de Malpertuis, colossale maison de maître, oncle Cassave va mourir et il le sait... Alors il convoque tous les siens, proches, parents et amis, et promet à chacun une rente mirifique à condition qu'ils viennent vivre ensemble, ici, dans sa chère vieille maison.

Aucun de ses sages petits-bourgeois du XIXème siècle finissant ne se doute qu'un terrible huis-clos commence, que des forces d'une violence inouïe vont se déchaîner entre eux, que, j'aillissant des greniers, des meubles, des murs mêmes de Malpertuis, des monstres vont apparaîre.

Et qui devinerait que l'oncle Cassave avait à sa mort plus de deux cents ans, et qu'en 1630, un certain Quentin Moretus Cassave, savant à demi-fou, cherchait à s'emparer d'une énergie mystérieuse non encore éteinte ?

Le cauchemar est une réalité tangible. Selon le jour, l'heure, le lieu, la circonstance, il s'incarne et se désincarné tour à tour aux yeux des humains, déployant un invraisemblable cortège de maléfices. Les dix-neuf contes fantastiques de ce recueil l'attestent en suffisance : personne ne peut échapper à l'hallucination. Ni le sage ni le dupe. Ni le fort ni le faible. Ni par la raison ni par la logique. Ni par la foi ni par l'incroyance. A moins d'être soi-même, comme Jean Ray, l'appariteur des ténèbres.

Recueil constitué de 13 contes et nouvelles :

La malédiction du manoir

L'automate

Le miroir vénitien

La dernière peste de Bergame

Le mystère de l'île Creyratt

Les contes de ma mère l'Oye

Brouillard et compagnie

Le fils de Manué

Le monstre des abîmes

Une île dans le ciel

Le diable de cire

L'Ange noir

La griffe du Diable

Il y a un mystère Jean Ray : capable de s’adresser à différents lectorats, d’écrire alternativement en français et en néerlandais, de proposer différentes images, d’être abordé par les étiquettes d’« Edgar Poe belge », de « Jack London flamand » ou de « Lovecraft européen », il apparaît comme un écrivain proprement insaisissable…

Il y a un mystère Jean Ray, mais ce livre en décrypte l’étonnante alchimie. Il révèle l’unité de cet « homme-texte » à la lumière d’une clé : le dialogue entre l’écrivain et ses doubles. Jouant ainsi d’une dynamique conflictuelle entre les deux langues utilisées et les images dissemblables proposées selon le créneau éditorial ou le pays investis, ce dialogue se répercute au niveau de la tension dans ses textes entre un fantastique extérieur basé sur l’épouvante et un fantastique intérieur basé sur l’indétermination, avec au centre un véritable conflit entre le tellurique et le spirituel, voire le cosmique.

Situant l’auteur dans le contexte créatif de son époque, cet ouvrage entend donc, pour la première fois, cartographier la production de Raymond De Kremer, plus connu sous ses principaux noms d’écrivain : John Flanders et Jean Ray.

Après Visions nocturnes et Visions infernales, nous continuons, grâce à Albert van Hageland, qui a réuni les textes que contient ce volume, la découverte de l'œuvre de John Flanders. La malédiction de Machrood, un court roman, est ici suivi de onze récits d'épouvante.

« Il faut saluer ce maître du sel et du soufre, du visqueux et du glacé, ce génie de l'innommable. » Thomas Owen

« Voir ce que les autres ne voient pas, n'osent pas voir, et conter comme personne. Et il suffit qu'il voie et raconte pour que naissent quelques-unes des plus prodigieuses inventions de la littérature de l'imaginaire. » Jean-Baptiste Baronian

''II croque à pleines dents toute une humanité dont il accentue comme à plaisir le rôle ridicule et parodique pour mieux souligner l'horreur dans laquelle les héros se retrouve­ront plongés.'' Albert van Hageland

« Qu'un auteur après une apparition fracassante retourne au silence, revienne, dis­paraisse encore et, chaque fois, reconquière un public nouveau, voilà qui sort tout à fait du commun. » Jacques Van Herp

Quelqu'un menace la police de Londres d'exécuter les six hommes en état de léthargie, arrêtés dans divers parcs, si elle ne libère pas Fang-Suh, le tenancier d'une fumerie d'opium. Or, Fang-Suh est exécuté et les six hommes étranglés dans leurs lits.

Le surintendant Goodfield est alors victime du même mal étrange que les six hommes et on ne tarde pas à réclamer en outre vingt mille livres de rançon en échange de sa vie. Harry Dickson et son élève Tom Wills vont se lancer au secours de Goodfield, leur ami de toujours.

La fumerie de Fang-Suh leur révélera un dragon, des figurines en cire étrangement ressemblantes aux six victimes des parcs, des " Chevaliers de la Lune ", un univers asiatique emprunt d'opium et de science occulte, avant qu'ils ne puissent dénouer l'énigme du mal qui ronge leur ami Goodfield.

John Flanders, on le sait, est le pseudonyme sous lequel Jean Raymond Marie de Kremer (alias Jean Ray), publia la plupart de ses contes et romans fantastiques écrits en néerlandais. Il eut, sous ce nom, une abondante production, au sein de laquelle se détache ce roman considéré comme son œuvre maîtresse, dont la traduction littérale du titre néerlandais serait «Les fantômes de la lande sauvage» et que nous publions sous le titre Les feux follets de Satan. A la mort de leur père, trois jeunes gens sont confiés par de douteux exécuteurs testamentaires, à la garde de leur oncle qui les accueille dans son étrange demeure, un château inquiétant flanqué de ses dépendances et construit au cœur d'un vaste domaine de bois et d'étangs en proie à d'hallucinantes manifestations auxquelles il est difficile de donner des explications autres que surnaturelles: des rires diaboliques éclatent près d'un étang maudit, des feux follets apparaissent jusque dans les corridors du vieux château, un fil rouge venu on ne sait d'où marque impitoyablement les futures victimes du démon, des cris inhumains font trembler les murs de la chambre des tortures... Il s'avère rapidement que cette sinistre bâtisse cache en réalité une redoutable maison de correction pour adolescents. La révolte gagne dès lors l'esprit des trois frères qui, aidés d'un insolite justicier, vont faire éclater la vérité. Tout au long du récit, différents destins se croisent pour se rejoindre en une infernale apothéose finale. L'auteur des Harry Dickson et de La cité de l'indicible peur n'est pas loin.

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