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Livres - Bibliographie

Jean Verdon


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Tous les livres de Jean Verdon

Tristan et Iseut, Héloïse et Abélard - l'amour a divinement inspiré les auteurs du Moyen Age.

Les troubadours proposent un art d'aimer et une " carte du tendre " s'élabore. Les œuvres littéraires nous parlent d'amour, et la sexualité n'est pas si mal connue, d'autant que les Arabes tout proches ont une culture raffinée de l'art amoureux... Même si, pour l'Eglise, l'amour est une passion inquiétante qui fait perdre la tête, le lien amoureux existe à l'intérieur du mariage. D'Alcuin, dans la première moitié du IXe siècle, ne cache pas son immense douleur après la mort de son épouse.

Des rapts ont lieu, avec le consentement des jeunes femmes, pour permettre des unions que refusent les familles. Hors mariage, l'amour triomphe aussi : ainsi le concubinage de saint Augustin ou la passion éprouvée par Roméo et Juliette... Historien du Moyen Age, spécialiste de la vie quotidienne, Jean Verdon a pris un plaisir évident à composer ce manifeste de l'amour au temps des troubadours et parvient avec finesse à montrer comment les hommes vivaient réellement un sentiment qui met en jeu à la fois le corps et l'esprit.

Les préjugés ont la vie dure.

Même si des sottises telles que les terreurs de l'an mil, la papesse Jeanne ou le droit de cuissage ne sont plus admises, le Moyen Age continue d'être considéré comme une période dure à vivre, culturellement barbare, empreinte de violence, de famine et de peste. Entre l'Antiquité et la Renaissance, la nuit planerait sur dix siècles d'histoire occidentale. Pour dissiper les caricatures d'un Moyen Age voué au malheur, Jean Verdon met en regard, à coups d'exemples vivants et éclairants, les mauvais et les bons côtés de l'existence pour les contemporains de Charlemagne, de Saint Louis ou des Médicis - en dix chapitres portant aussi bien sur l'alimentation que sur la médecine, sur les femmes que sur l'intolérance, sur les plaisirs que sur la mort.

Il en ressort un tableau nuancé, qui rend la civilisation médiévale profondément attachante, et la restitue dans toute sa vérité.

Une sainte diffère peu d'une magicienne ou d'une sorcière.

L'une a langue avec Dieu quand les deux autres font commerce avec Satan. Jeanne d'Arc ne sera-t-elle pas condamnée pour sorcellerie ? Ces êtres maléfiques ou pas, bons ou mauvais, qui savent les secrets des hommes, connaissent les herbes et parlent aux cieux inquiètent leurs contemporains et, du coup, exercent sur eux un vrai pouvoir. L'histoire des superstitions au Moyen Age s'ouvre chez les Celtes - au temps du paganisme et des idoles -, et s'achève à l'ombre des bûchers sur lesquels des sorcières furent brûlées par milliers.

Les mentalités évoluent lentement. Plusieurs siècles sont nécessaires, qui voient fleurir les pratiques magiques pour conjurer un sort, changer les destins, ou concurrencer les usages religieux et le pouvoir des reliques. Historien, spécialiste des mentalités, Jean Verdon raconte ici la longue histoire de ces traditions jugées populaires mais suivies par tous, qu'écrivains, magistrats et savants n'auront de cesse de combattre, en une véritable guerre des croyances.

Entre l'Antiquité d'Ulysse et la Renaissance des grands explorateurs, le Moyen Age, malgré des difficultés de tous ordres, fut une période où l'on se déplaçait beaucoup.

Comment voyageait-on ? Jean Verdon passe en revue les voies de transport (routes, fleuves), les moyens de locomotion (marche, cheval, chariots, bateaux), l'intendance (haltes, auberges), les connaissances géographiques du temps. Qui voyageait et pourquoi ? Souverains, diplomates, courriers, officiers de justice et de finances, marchands, étudiants, pèlerins, paysans en quête de meilleures conditions de vie..., c'est une foule de voyageurs, du plus modeste à l'aventurier, que présente Jean Verdon dans ce vaste tableau d'un monde dont la mobilité est loin de se limiter aux pèlerinages et aux croisades.

Jean Verdon étudie les plaisirs apportés par tous les sens en un temps où la mentalité et la sensibilité apparaissent fort différentes des nôtres, même si dans ses profondeurs, la nature humaine est immuable. La sexualité - conjugale et extra-conjugale - occupe une part importante du livre ; l'auteur ne manque pas de souligner qu'elle engendrait un plaisir non dénué de remords dans une société dominée par l'Église dont la morale reposait sur beaucoup d'interdits. Jean Verdon évoque aussi les plaisirs apportés par la table, par le vin (deux litres par personne et par jour dans les monastères !), par les fêtes et par les activités physiques et ludiques, par l'audition de chants et de musique, par la contemplation d oeuvres d'art et de spectacles. Outre les conditions de vie et la structure de la société, l'action ou le poids de la religion entraîne une conception du plaisir propre au Moyen Age qui, au-delà de la part si importante faite au corporel, de la sublimation due à l'esprit et à la sensibilité esthétique, le subordonne à Dieu, chez une élite tout au moins. L'ouvrage de Jean Verdon n'est jamais pesant parce qu'il ne prétend pas à L exhaustivité sur un sujet aussi vaste. Il donne une vision générale grâce à une sélection judicieuse d'exemples vivants, d'informations concrètes et de documents significatifs.

Au Moyen Age, ce sont essentiellement des hommes, et particulièrement des clercs soucieux en principe d'éviter les contacts avec le sexe faible, qui parlent des femmes. Ces sources définissent un idéal sans indiquer en quoi consiste la réalité. Les documents s'intéressent, surtout pour le haut Moyen Age, à deux catégories de femmes, les moniales qui se sont consacrées à Dieu et les grandes dames qui manifestent des qualités viriles. Il faut attendre les derniers siècles de cette période pour qu'apparaissent vraiment des femmes de basse condition, en particulier dans les lettres de rémission. L'histoire de la femme au Moyen Age comporte de nombreuses spécificités et Jean Verdon ne manque pas ici de mettre en valeur une thématique riche, allant des invasions barbares aux grandes découvertes.

Comment vivait-on à la ville et à la campagne quand l'obscurité régnait presque sans partage du coucher au lever du soleil? Dans les villes, les rues étroites constituent de véritables coupe-gorge favorisant rixes et homicides; des conspiration se trament; des cités sont prises par trahison; adultères et viols trouvent un climat propice. Le soir, l'homme médiéval craint le diable et ses suppôts, les revenants, les sorcières, les loups-garous et les brigands...

Jean Verdon a notamment publié "Voyager au Moyen-âge" et "les Superstitions au Moyen-âge".

Entre " Naître " et " Mourir ", les vingt-deux chapitres de ce livre scandent l'existence des hommes et des femmes du Moyen Age, depuis les invasions barbares jusqu'à la Renaissance. Pour raconter, avec son talent coutumier, le quotidien du peuple comme des grands, Jean Verdon embrasse tous les thèmes. L'on découvre ainsi que l'on ne se marie pas par amour et que les futurs époux n'ont pas leur mot à dire. La sexualité tient pourtant une place significative au sein du couple et certains textes, connus des milieux cultivés, attestent l'existence d'un art érotique. Les quantités de nourriture et de vin ingérées impressionneraient nos contemporains fervents de diététique, mais des conditions de vie plus dures que de nos jours entraînent une dépense énergétique plus importante. A ceux qui prient, ceux qui combattent et ceux qui travaillent ‒ les paysans, qui constituent l'essentiel de la population ‒ s'ajoute, avec le développement des villes, le monde des artisans et des marchands. Sur eux tous la religion exerce une forte emprise, elle structure la société. Malgré les " malheurs du temps ", les hommes savent s'amuser, profiter des instants de loisir plus fréquents qu'on ne l'imagine. Ils se déplacent beaucoup, parfois longtemps, des mois, voire des années. Un panorama sans équivalent, riche et fascinant.

Intrigues, complots, trahisons foisonnent dans les archives du Moyen Age. Le " livre noir " et néanmoins réjouissant que nous déroule ici Jean Verdon n'est pas glorieux ! Tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins. Au fil des pages, l'historien reconstitue l'univers dans lequel se tissent des situations parfois extrêmes, tendues jusqu'à la mort. Toutes les catégories sociales sont touchées : les membres des cours princières, les clercs lettrés, le bourgeois, le boucher... La détresse, le ressentiment peuvent inspirer le pire et le milieu familial reste le cadre idéal pour passer à l'acte : l'infi délité conjugale ou la jalousie sont monnaie courante au tribunal avec ou sans morts d'hommes. Mais les coulisses du pouvoir sont pavées de bien mauvaises intentions et de Frédégonde à Louis XI, bien peu n'ont pas cédé à leurs emportements... L'esprit de vengeance n'est pas propre au monde occidental. En Orient, à Byzance, on ne s'embarrasse guère de scrupules. Si parfois le pardon est accordé, bien plus souvent un terrible châtiment attend celui qui est pris ! Anecdotes tirées de la grande histoire ou faits divers illustrent tour à tour la panoplie de ces intrigues et autres complots dont la contemporanéité ne laisse pas de nous surprendre. Jean Verdon poursuit avec ce nouvel ouvrage son histoire insolite du Moyen Age à travers le quotidien des hommes et femmes, célèbres ou pas, laïcs ou religieux. Sa longue familiarité avec l'époque médiévale lui inspire ici une fresque haute en couleur, particulièrement vivante.

" Le rire est le propre de l'homme ", " le Christ n'a jamais ri ". Ces deux formules manifestent la contradiction suscitée par le rire au Moyen Age, époque où la religion structure toute l'existence terrestre qui doit préparer au salut éternel, alors qu'une réalité charnelle ne peut évacuer la gaieté, le plaisir. On peut même tracer une chronologie du rire : dans le haut Moyen Age le rire semble étouffé sous l'influence monastique, à la fin de la période il apparaît débridé. Mais dans quelle mesure n'est-il pas contrôlé par d'autres pouvoirs que l'Eglise, c'est ce que montre aussi ce livre. Le rire touche toutes les catégories sociales si le moine doit garder la plus grande modération pour exprimer sa gaieté, le prédicateur a recours à de plaisantes anecdotes pour réveiller des auditeurs plus ou moins attentifs ; les laïcs rient différemment selon leur état ; quant aux jongleurs et aux fous de cour, ils ont pour mission de distraire. Ce livre est aussi une histoire quotidienne du rire, du petit enfant qui exprime sa gaieté aux vieilles femmes qui se racontent d'amusantes histoires le soir à la veillée en passant par les adultes qui rient bien souvent pour se moquer. Et ceci tout au long de l'année, avec des temps forts comme la fête des fous ou le carnaval, mais aussi lors des nombreuses occasions qui émaillent la vie familiale (mariage et charivari ...) ou sociale (fêtes aristocratiques, entrées princières...). Quant aux textes à rire (fabliaux et nouvelles, théâtre profane comique), aux quels est consacrée la troisième partie, ils permettent de repérer la spécificité du rire médiéval. Au total, alors qu'à la fin du Moyen Age les hommes connaissent maintes difficultés (peste, guerre) et que pourtant ils rient beaucoup, n'est-ce pas en grande partie afin de conjurer l'angoisse qui les étreint et d'exorciser ainsi la peur du néant ?

Du haut en bas de l échelle sociale, à la ville comme à la campagne, l homme médiéval pratique une foule de distractions. Les nobles chassent, assistent aux fêtes de cour ou aux tour-nois, lisent, font de la musique, festoient. Les autres, paysans, bourgeois et même prêtres, participent à d innombrables fêtes dont l Église cherche à limiter les «débordements» et à codifier les résurgences païennes. Tous boivent ferme, pratiquent le sport et les jeux de société, fréquentent les bains publics... La synthèse riche et colorée de Jean Verdon, jamais entreprise jusqu à présent, nous montre une civilisa-tion qui sait compenser la dureté et la brutalité du quotidien par une imagination, une santé mentale, un débordement de vie difficilement imaginables aujourd hui. Dans la mesure où la connaissance des loisirs est une composante fondamentale de l histoire des attitudes devant la vie, son travail constitue un livre majeur.

Alors que, depuis quelques décennies, la condition féminine connaît de profonds changements, quels en étaient les principaux caractères il y a mille ans ? Des femmes exercent alors une influence politique importante, dirigent des fiefs, voire des États, aussi bien en France – en particulier dans les régions méridionales – et en Allemagne, que dans la lointaine Byzance. Certaines composent des ouvrages littéraires, telle cette nonne allemande qui écrit des pièces, à la manière du poète latin Térence. Certes, les femmes dont parlent les documents de l'époque sont des aristocrates, ou des moniales, par conséquent une infime minorité. Mais, pour l'immense majorité des femmes anonymes, l'archéologie vient au secours des textes et l'on devine que la femme moyenne de l'an mille joue un rôle capital inhérent à sa nature. C'est elle qui permet au foyer d'exister. L'auteur pose la question de savoir si les femmes occupent, dans la réalité, une situation vraiment subordonnée, puis il étudie les fonctions d'épouse et de mère que remplissent la plupart d'entre elles, quand elles ne se consacrent pas à Dieu. Toutes interviennent de diverses façons dans la société de leur temps. En fait, si rien, en droit, ne privilégiait ni ne protégeait les femmes de l'an mille, et si elles ne songeaient à revendiquer quoi que ce soit, elles jouaient, dans la réalité quotidienne, un rôle qui n'était guère différent des femmes de l'an 2000.

Comment le chrétien du Moyen Age vit-il sa foi ?

La religion - on l'oublie souvent - structure la vie des hommes du Moyen Age. Les dogmes qui régissent la foi chrétienne ont été essentiellement définis lors du concile de Nicée en 325. Certes des pratiques païennes ont subsisté, mais elles ont diminué au cours des siècles. Et l'Eglise a su en assimiler certaines en christianisant d'anciennes fêtes.

L'auteur a choisi de suivre ce chrétien tout au long de sa vie, du baptême qui le lave du péché originel à la mort qui l'introduit dans l'au-delà, où il obtiendra récompense ou châtiment. Après son baptême, il reçoit une éducation religieuse, notamment auprès de sa mère, puis au fil des ans, satisfait à des pratiques collectives, par exemple l'assistance à la messe, ou individuelles, comme la réception des sacrements de l'eucharistie, de la pénitence, du mariage. Il doit respecter une morale en particulier dans les domaines de la sexualité, de l'argent ou du comportement : ne pas s'adonner à la violence.

Si les dogmes, vérités à croire car elles sont révélées, ne changent pas, les pratiques ou certaines croyances peuvent connaître des transformations. Le baptême par immersion fait place au baptême par aspersion. Le purgatoire, esquissé par saint Augustin, naît véritablement au XIIe siècle. Les limbes apparaissent vers la même époque pour les enfants morts sans baptême, qui n'ont pas mérité des châtiments éternels. La naissance du purgatoire a entraîné une inflation des messes en faveur des défunts, car elles permettent de raccourcir le temps passé en ce lieu, d'où la floraison des indulgences.

Moins libres que nous d'exprimer leurs doutes sur le plan religieux, plus sensibles aux pratiques et aux rites (reliques, miracles), les chrétiens du Moyen Age sont bien souvent écartelés entre les tentations de ce monde durant leur existence et la crainte du châtiment divin au moment de leur mort.

Une synthèse limpide par un spécialiste incontesté.

Un moyen Age hors des sentiers battus. 50 histoires qui refont l'Histoire.

Le Moyen Age a longtemps été considéré comme une période sombre, violente, ignare, bien différente de la lumineuse Renaissance. Heureusement, de nombreux spécialistes se sont efforcés de détruite cette image. En s'inspirant de leurs travaux, jean Verdon restitue le vrai visage du Moyen Age, époque étonnante pour nos contemporains, tant par sa spécificité que par sa créativité et, parfois, par sa modernité. Pour ce faire, il présente une cinquantaine de faits, d'événements, de réalités qui ne peuvent que nous surprendre. En voici quelques exemples.

- La campagne se prolonge dans la ville, au point qu'à Paris un cochon fait tomber le cheval du fils aîné du roi Louis VI qui trouve la mort dans cet accident !

- Les rapports sexuels entre époux, les seuls que tolèrent les clercs, sont limités à un nombre réduit de jours, et uniquement pour procréer - selon certains ils entraînent pourtant un péché, et la violation de cet interdit aurait d'ailleurs pour conséquence la mise au monde d'enfants infirmes...

- L'Eglise, de nos jours unique et très hiérarchisée, voit coexister à la fin du XIVe siècle et au début du XVe trois papes, plus exactement deux papes et un antipape, d'où des années d'anarchie et de désordres.

- Le cimetière médiéval ne ressemble pas au cimetière contemporain. Outre qu'il est réservé aux fidèles chrétiens, il ne sépare pas toujours les vivants et les morts. Aux derniers siècles du Moyen Age, nombreuses sont d'ailleurs les interdictions faites aux habitants d'y résider, faire du commerce, tenir des réunions, danser ou jouer...

- Alors que la vie est bien plus courte que de nos jours, les voyages peuvent durer des mois, voire des années. Et si le commun des mortels voit toute sa vie bornée à un horizon restreint, les gouvernants passent leur temps à voyager, n'hésitant pas à franchir les continents.

- Les Anglais appartenant aux classes les plus élevées, dont on dit qu'ils détestaient les Français, parlent pourtant la langue de ces derniers durant plusieurs siècles après la conquête de leur pays, en 1066, par Guillaume, duc de Normandie.

Autant d'étrangetés, parmi beaucoup d'autres, qui donnent à voir un autre Moyen Age, bien loin des poncifs véhiculés.

Boire : acte vital, fondamental, universel. Mais différent selon les lieux et les époques. Au Moyen Âge, par exemple, comment buvait-on ?

Létude des différentes boissons permet de constater que si le pauvre doit se contenter de l'eau (avec toutes les difficultés pour obtenir de l'eau potable), si le jeune enfant a besoin de lait (par allaitement maternel ou celui d'une nourrice) et si, dans certaines régions, on consomme plutôt de la bière ou du cidre, c'est le vin qui constitue la boisson par excellence de l'homme médiéval.

Mais quel vin ? Au vin blanc d'abord préféré succède le rouge, cependant que se dessine une offensive des vins forts. Le vin est bu dans l'année, car on ne sait pas le conserver. Peu à peu, sa consommation se répand dans les classes populaires. Et l'on en boit beaucoup au Moyen Âge. Le vin constitue également un élément fondamental de la sociabilité : il convient de ne pas boire n'importe comment, d'observer certaines règles.

Pour mettre en évidence les spécificités de l'acte de boire au Moyen Âge, l'auteur de ce livre aussi informé qu'original a dû recourir aux documents les plus divers : chroniques de la vie quotidienne, oeuvres littéraires décrivant les coutumes de l'époque, ouvrages culinaires, archives archéologiques, iconographie - jusqu'aux actes de justice, car le vin menait parfois à l'ivresse, de même qu'il pouvait servir à dissimuler le goût d'un poison !

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