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Tous les livres de Jeanne Benameur

1958, en Algérie. Une petite fille raconte. Avec une mère blonde et un père arabe, elle n'est pas comme tout le monde, elle le sent, et tout, à l'extérieur de la maison, est là pour lui rappeler. Elle est bientôt arrachée au pays où elle est née, exilée en métropole avec ses parents, son frère et ses deux sœurs, dans une ville de la façade atlantique qu'il lui faudra lentement apprivoiser. Son père continue d'y exercer son étrange métier de gardien de prison, les condamnant à vivre à l'intérieur de l'enceinte. Là, elle voit bien qu'elle est, malgré ses efforts, encore et toujours à moitié. Quand pourra-t-elle être entière ?

Ce livre de l'exil, géographique autant qu'intérieur, est porté par l'amour inquiet d'une fille pour son père. La personnalité ombrageuse et puissante de cet homme secret compose le parfait contrepoint à l'écriture lumineuse et vibrante de Jeanne Benameur.

Rien ne sera jamais accompli. L'écriture œuvre et œuvre encore. Elle n'accomplit jamais. Je sais. J'ai accepté. Etre là. C'est mon poste. Je ne garde rien. Je ne sauvegarde rien. Je travaille. Sans relâche. J'ai besoin d'espérance.

Deux auteurs, deux récits, pour une histoire d'amour. Julie aime Edouard, le pas très beau. Edouard aime Julie et ses yeux bleus. Il est parti en vacances à la Martinique, dans sa famille. Elle l'attend et elle s'ennuie. Elle écrit son journal intime. C'est la rentrée. Il reçoit une cruelle lettre de rupture...

" Ne faisons-nous pas passer bien des choses avant la simple joie d'être au monde ?... La joie est en nous. Si nous voulons bien la laisser poindre, nous serons étonnés de la force qu'elle nous donne... " A travers quinze réflexions, Jeanne Benameur nous invite à partager sa conviction on ne devrait se fier qu'à la joie pour guider nos vies... et c'est une véritable révolution !

Il est grand temps de rallumer les étoiles. " C'est ce que feront Marion, passionnée de photographie, Stéphane, passionné de Marion et Fatou, leur amie. La Boutique Jaune, à la belle devanture toujours close, fascine Marion. Adalbert Lecœur, vieil homme original, dépositaire de la mémoire du lieu, lui en livre la bouleversante histoire. Lorsqu'une nuit, on entendra du bruit dans la boutique, c'est une aventure de vie qui réunira tous ces personnages sur un chemin qu'ils ne soupçonnaient pas.

Le petit être chemine à travers la ville. Il traîne derrière lui une lourde charrette pleine de trésors. À tous les gens qui croisent sa route, il offre des présents. Parce que le petit être cherche un ami. Quelqu'un qu'il aimerait et qui marcherait près de lui. Mais ses cadeaux ne servent à rien. C'est au bout du chemin, épuisé et démuni, qu'il sort enfin de sa solitude.

Un texte symbolique et empreint de poésie, illustré des pastels lumineux de Nathalie Novi.

Des textes d'un seul souffle. Les émotions secrètes trouvent leur respiration dans la parole. Des textes à murmurer à l'oreille d'un ami, à hurler devant son miroir, à partager avec soi et le monde.

Trois jeunes filles en révolte contre ce qui ne respecte pas la liberté de leur corps. Trois textes qui trouvent dans la parole la force de s'opposer.

La mère, La Varienne, c'est l'idiote du village. La petite, c'est Luce. Quelque chose en elle s'est arrêté. Pourtant, à deux, elles forment un bloc d'amour. Invincible. L'école menace cette fusion. L'institutrice, Mademoiselle Solange, veut arracher l'enfant à l'ignorance, car le savoir est obligatoire. Mais peut-on franchir indemne le seuil de ce monde ? L'art de l'épure, quintessence d'émotion, tel est le secret des Demeurées. Jeanne Benameur, en dentellière, pose les mots avec une infinie pudeur et ceux-ci viennent se nouer dans la gorge.

"Y a-t-il un signe dans le ciel qui indique que quelque part, dans une ville, au milieu de tant et tant de gens, deux êtres sont en train de vivre quelque chose qui ne tient à rien, quelque chose de frêle comme un feu de fortune? " Madame Lure est une vieille femme comme on en croise sans les remarquer. Dans l'appartement de son mari disparu, elle maintient chaque chose à sa place, tranquille et pour toujours. Elle évite tout souvenir, mais rêve grâce aux brochures de voyages qu'elle étale sur la table de la cuisine. Yvonne Lure entre dans les photographies, y sourit, y vit. Un jour, surprenant les doigts voleurs d'un jeune homme dans le grand magasin, elle se met à le suivre de façon irréfléchie jusqu'à son campement, sous l'arche d'un pont. Qu'ont-ils en commun, Yvonne, celle qui garde, et Vargas, l'errant? D'une écriture forte et lumineuse, Jeanne Benameur capte comme jamais les destins obscurs de deux parias innocents, tissant entre eux des liens intenses. Ressuscitant des pans de mémoire palpitante, elle aiguise le vide en chacun de nous.

Ils sont trois dans une cabane entre village et décharge, trois hommes âgés sur lesquels le temps n'a plus de prise. Hésior, le magicien, Zeppo, le clown, et Nabaltar, le soigneur de fauves, 'trois coeurs collés ensemble'. Leur amante, Mira la trapéziste, est morte, et le cirque ne veut plus de l'énigme des trois hommes. En dehors du monde, en dehors du temps, ils existent par le désir toujours vif qui les anime. Unis par leur trésor commun - le coffre contenant le dernier costume de scène de Mira -, ils fabriquent de fausses reliques qu'ils enterrent au pied des églises, des maisons. Parce que la foi ne conduit pas qu'aux saintes, qu'il n'y a pas de grand ou de petit ravissement. Composé dans une langue à la grâce enivrante et au lyrisme brûlant, ce roman brave la mort au nom de l'amour fou.

Elvis a réalisé un exploit.

Il a posé une marque rouge tout en haut du mur du collège. Il mérite le titre de chef de la bande des Buttes-Rouges. Yasmina, elle aussi, entend bien montrer de quoi elle est capable. Une fille n'aurait-elle pas le droit de défier le chef ? N'écoutant qu'elle-même, Yasmina relève l'impossible défi

Elle aurait voulu être une bête, au moins ça aurait été clair. Elle est juste professeur de la vie et de la terre, mais il n'y a plus de vie il n'y a plus de terre sous ses pieds quand son amant part. Alors au collège, elle n'y va pas. Qu'est-ce qu'elle enseignerait, hein ? Son corps enseignant, il est ici. Son intelligence, sa patience, son savoir, tout pourrit sans caresse. Elle se racornit comme les feuilles de certaines plantes quand elles manquent d'eau. Elle peut juste attendre qu'il revienne ou qu'elle reparte le voir. Toute la vie suspendue dans l'intervalle. Sans son corps, elle ne peut pas enseigner. C'est comme ça. Le corps peut manquer à l'appel. D'une écriture incisive et empathique, Jeanne Benameur brosse le portrait de tous les acteurs d'un collège de banlieue avant les émeutes, questionnant leur présence vive. Avec émotion, elle débusque les symboliques occultées du monde scolaire et les drames intimes de chacun : une brèche s'ouvre pour une pédagogie à rebours de tous les tabous.

" C'était un petit garçon plein d'attention.

Il faisait attention à ne pas marcher sur la traîne de la reine, sa mère.

Il faisait attention à ne pas cogner dans le spectre du roi, son père.

Car il était prince de naissance et attentif de nature.

On le voyait même faire de grands détours pour éviter de marcher sur les fourmis. "

Le jour où le jeune prince est appelé à régner, il continue dans un premier temps à faire attention de ne rien écraser. Mais ses conseillers le pressent. Un roi doit avoir le regard qui porte loin et haut... Il pleure quand il écrase sa première fourmi. Puis, pris par ses activités royales, les guerres à préparer et à gagner, il oublie doucement tout ce petit peuple qui vit à ses pieds. Jusqu'au jour où, arrivé au bout de ses terre, face à la mer, les vagues lui racontent, pendant toute une nuit, à quoi il doit faire attention.

Katy Couprie a choisi de dessiner au pastel gras des personnages qu'elle a découpés puis photographiés en milieu naturel. Comme au cinéma, les personnages sont toujours les mêmes, mais séquences et plans se succèdent, dans des décors différents. Cette écriture cinématographique donne des images intemporelles, entre réel et imaginaire. Des images qui servent merveilleusement bien le texte de Jeanne Benameur, à la fois conte poétique et fable politique.

Quand on est tout pour sa mère, est-ce que ce n'est pas trop ? Pourtant Bastien sait qu'il a de la chance à côté de Yassine, qui ne compte pas chez lui, ou d'Anne qui en a assez d'être pauvre. Mais voilà, il est arrivé au moment où le vent souffle, au moment où c'est lui qui décide de sa vie. Son grand-père aura-t-il assez de force pour l'aider ? Sa mère le comprendra-t-elle ?

Bastien vit seul avec sa mère divorcée. Celle-ci a fait le pari de donner à l’enfant la meilleure éducation possible, au risque de trop l’entourer et de l’étouffer. Et lorsqu’on à treize ans, on a souvent envie d’autonomie et de liberté. Les grandes vacances vont lui en donner l’occasion. Comme chaque année, Bastien part rejoindre son grand-père Grégoire à La Rochelle. Mais après la mort de sa femme et la perte de son bateau, le vieux marin broie du noir. Sentant que son grand-père à besoin de lui, Bastien décide alors de s’installer et de l’aider. Grâce à l’aide de sa nouvelle voisine, Anne, le jeune garçon trouvera les mots justes : redonner espoir à son grand-père et prouver à sa mère qu’il peut désormais prendre sa vie en main (« (…) l’amour tisse sa toile solide et douce entre eux trois ») Un roman familial centré sur l’amour, l’apprentissage d’une nouvelle vie et la partage, traité ici avec tendresse et humour.

Deux enfants, Céline et Matthieu, apprennent à l’hôpital qu’Adrien, leur père, est dans le coma. Il y a très peu de chances pour que celui-ci se réveille un jour. Leur mère, Dominique, très affaiblie par la douleur, n’arrive plus à s’occuper d’eux. Laissés seuls, Céline et Matthieu s’imaginent un monde dans lequel ils deviendraient Petite Montagne et Aigle Brun, les deux seuls êtres capable d’aider leur père, devenu Grand Aigle, à se réveiller. S’enfermant dans leur monde, les enfants refusent toutes aides extérieurs et s’isolent, loin de l’école et des amis.

Peu à peu, Céline ne croit plus au monde imaginé par Matthieu alors que celui-ci s’obstine à refuser la réalité. Mais lorsque sa mère lui apprend que son père ne se réveillera jamais, Matthieu n’arrive pas à assumer cette nouvelle et seule la rencontre d’un balayeur atypique au sous-sol de l’hôpital lui permet d’accepter cette réalité. Si même les arbres meurent écrit est un livre sur le thème difficile du deuil. Ce thème touche directement l’auteur, qui a perdu son père à l’âge de vingt ans et dont l’absence a, de son propre aveu, laissé un "trou". Et en effet, durant tout le livre, c’est vraiment un vide que va causer cette disparition. L’absence du père est non seulement la disparition d’un proche, d’un repère important, mais aussi celui de l’autorité.

Une femme raconte. La mort de son père, elle avait 20 ans. Elle venait juste de devenir femme et les mains de cet homme qui, fermées, retenaient le monde se sont ouvertes à jamais. Depuis, elle n'a plus de frontières. Depuis, elle cherche un homme mais refuse de s'attacher. Les amants passent, Anton, Pierre, Luis… Que lui ont-ils apporté ? Qu'a-t-elle fait pour les faire fuir ou pour les garder. Elle s'interroge et raconte. Les souvenirs, sa mémoire la font souffrir. Pourquoi n'arrive-t-elle pas à parler et pourquoi ces hommes qu'elle rencontre sont-ils toujours d'incroyables parleurs ? Face à ses sentiments profonds, l'héroïne se heurte à l'incompréhension des hommes. Elle reçoit ses émotions mais ne sait pas les expliquer, ne veut pas les expliquer. Elle veut du silence alors que les hommes parlent, la questionnent. Et surtout, elle cherche auprès de ce père absent une explication pour apprendre à vivre. Mais il l'a laissée seule face au monde. Autour de la disparition du père, l'héroïne dit sa vie amoureuse : ses premiers pas, ses amants et, comme une présence permanente, l'absence de ce père qui la fait tant souffrir. Jeanne Benameur raconte l'amour, l'histoire d'une femme qui cherche à se donner mais qui toujours se refuse, effrayée par ses sentiments. L'écriture de cette enseignante, qui se consacre désormais à son travail d'écrivain, est d'une pureté éblouissante. Les phrases courtes et sobres sont riches d'une immense émotion. Entre l'amour et la mort, la joie et la tristesse, l'écriture poétique de Jeanne Benameur est un moment de vrai bonheur.

Les parents d'Aurélie décident de se séparer, sans heurt. Aurélie, elle, ne comprend pas pourquoi ils se séparent alors que tout lui semblait aller très bien. « Rien ne changera pour toi ma chérie, tu sais ». Eux en sont persuadés mais Aurélie souffre et cela reste impossible pour elle à exprimer. Alors, quand elle prend le train pour aller chez son père, elle profite du trajet pour s'inventer une nouvelle vie, tragique qu'elle raconte à ceux qui voyagent à ses côtés. C'est le seul moyen qu'elle trouve pour pleurer sur elle-même, sur ce divorce qui la fait tant souffrir. Quelqu'un va-t-il enfin la comprendre ?

Lorsque ses parents se disputent, Valentine est désemparée. Un jour où le ton monte, Valentine, sans le faire exprès, tombe dans l'escalier. Aussitôt, ses parents accourent et la consolent. Leur dispute est oubliée: Valentine est l'objet de toutes leurs attentions. Dès lors, Valentine a trouvé le remède. A chaque fois, que l'atmosphère tourne à l'orage, elle s'invente un nouveau malaise et la paix revient à la maison. A force de jouer ce petit jeu, voilà qu'elle tombe réellement malade.

Lea danse, jetée à corps perdu dans la perfection du mouvement ; la maîtrise du moindre muscle est sa nécessité absolue. Lea aime, mais elle est un champ de mines, incapable de s'abandonner à Bruno, peintre de l'immobile. En pleine tempête, elle part vers l'océan retrouver sa mère dans la maison de l'enfance.

Il faut bien en avoir le coeur net.

C'est à Naples, pendant la guerre, qu'un “bel ami” français promet le mariage à une jeune fille de seize ans et vend son corps dans une maison close. C'est en France qu'il faudra taire la douleur, aimer l'enfant inespérée, vivre un semblant d'apaisement au bord du précipice.

Parcours de lutte et de rébellion, voyage au centre de l'héritage familial, aventure politique intime et histoire d'une rédemption amoureuse, Les Insurrections singulières emboite les pas d'abord incertains d'un fils d'ouvrier en délicatesse avec lui-même. Entre la France qu'on dit profonde et la misère ensoleillée et relative du Brésil, sur les traces d'un pionnier oublié de la sidérurgie du XIXe siècle, Jeanne Benameur signe le roman d’une mise au monde.

Ils sont quatre, ils ne se connaissent pas mais ils vont rythmer la vie du docteur Octave Lassalle qui les a soigneusement choisis comme on compose une équipe -- comme avant autour de la table d opération, mais cette fois-ci, c est sa propre peau qu il sauve, sa propre sortie qu il prépare. Ensemble, cette improbable communauté progressivement tissée de liens aussi puissants qu inattendus, franchira un seuil, celui des blessures secrètes.

Un hymne à la vie et un plaidoyer pour la seule foi qui vaille : celle de l homme en l homme.

http://www.editions-thierry-magnier.com/livre.php?isbn=9782364742468#

Si même les arbres meurent : Dans un couloir d’hôpital, deux enfants attendent. Leur père alpiniste est plongé dans le coma. La bienveillance d’un balayeur va leur permettre de s’évader…

Quitte ta mère : Comme chaque année, Bastien part pour l’été chez son grand-père. Mais le vieil homme ne va pas bien : il a du mal à faire le deuil de sa femme.

La boutique jaune : Marion passe tous les matins devant la boutique jaune, qui exerce une attirance magnétique sur elle. Un vieil homme, Adalbert, va lui en raconter la bouleversante histoire.

Prix du livre de Metz 2003/Prix des mangeurs de livres, Carpentras 2004.

Une heure, une vie : Les parents d’Aurélie se sont séparés sans rancune. Dans le train qui la ramène chez sa mère, elle se raconte des histoires, chaque fois différentes, et qui la font pleurer. Elle a besoin de dire sa peine, d’évacuer ses sentiments.

Ces quatre romans d’une grande auteure plongent aux racines des questions existentielles, avec une narration délicatement simple. Du grand art.

La rencontre amoureuse avec un étudiant politiquement engagé bouleverse la vie d’une jeune fille. Peu à peu elle prend conscience de ce qui jusqu’à présent l’empêchait d’être une femme.

Onze Nouvelles pour dire l'amour et la violence, les pressions sociales, familiales ou religieuses, le poids des traditions, le machisme, les clichés sexistes..., mais aussi la solidarité et l'amitié.

Des nouvelles pour parler du regard des garçons sur les filles, des filles sur les garçons, des garçons et des filles entre eux.

Un message de colère, de lutte et d' espoir.

Pour inviter au débat.

Dans un futur proche, trop proche, l’homme a créé un monde idéal, le « meilleur des mondes », si pragmatique que l’on n’a plus le temps d’y rire, d’y pleurer ni d’y parler. Dans l’un des trois textes qui composent cet ouvrage, le travail a été élevé au statut de religion. Dans un autre, c’est la quête de l’éternelle jeunesse qui prime alors que le rêve est devenu l’activité principale de la troisième.

Jeanne Benameur, avec la sensibilité et le sens de l’observation qu’on lui connaît, dénonce les dérives d’une société qui n’est plus capable d’établir une harmonie entre les hommes et le temps.

Science-fiction ? On aimerait pouvoir l’affirmer…

Je vis sous l’œil d'un chien : Un professeur de philosophie découvre un révolver dans la maison de son père, récemment décédé.

L'Homme de longue peine : Une femme peintre accepte de rendre régulièrement visite à un détenu ; sa vie et son travail vont en être bouleversés.

Il y a un an, la collection « Embrasures » naissait avec un texte de Jeanne Benameur, Notre nom est une île.

Jeanne revenait au poème, longtemps après la parution de son premier recueil. Je suis heureux d’annoncer aujourd’hui la parution d’un nouveau recueil de Jeanne Benameur : Il y a un fleuve.

Dans ce long poème aux accents narratifs, Jeanne poursuit sa quête.

Un personnage unique traverse le recueil : l’homme. Son existence est une longue marche, un cheminement comparable à la coulée de l’eau.

Jeanne Benameur se demande-t-elle si le fleuve de la vie est encore loin de la mer ? Non, pour elle, c’est l’origine qui importe. Dans un voyage à remonter le temps, entre les berges silencieuses « comme deux femmes pensives », les mots enlaçant « les troncs des forêts englouties », elle scrute la mare de boue qui donne naissance au fleuve. Avec justesse, elle laisse la parole nue laver des ombres innommées.

Adil partage sa vie entre la famille, le collège et le rap. Privé de son père quelques semaines, révolté par la mort d'un jeune cambrioleur abattu par la police, sa mère craint qu'il ne bascule dans la violence. Une association permet à Adil de rencontrer Louis, un enseignant à la retraite : au-delà de leurs différences d'âge, de culture, sauront-ils tisser des liens d'amitié ?

C’est l’histoire d’Étienne, photographe de guerre, pris en otage dans quelque lointaine ville à feu et à sang. C’est l’histoire d’un enfermement et d’une libération – pas forcément ceux qu’on croit.

Sur une thématique éminemment contemporaine, le nouveau roman de Jeanne Benameur s’ouvre comme un film d’action pour mieux se muer en authentique livre de sagesse. Avec la délicatesse d’âme et la profonde sincérité qu’on lui connaît, l’auteur des Demeurées et de Profanes y tend une ligne droite entre la tête et le cœur, un chemin vers des êtres debout.

Samira, treize ans, habite dans la banlieue parisienne. Chez elle, tout le monde ne pense qu'au mariage de sa soeur avec un professeur d'arabe traditionnaliste. Samira est atterrée, elle qui vit en jean... Elle se sent bien loin du choix de sa soeur. C'est le temps des grandes interrogations, des déchirements. Comment vivre sa vie sans trahir les siens ?

" Les étoiles incrustées sous la chair il faut vautour et rage pour nous arracher un peu de ce qui brille

Et tant d'amour sans attente pour garder la lumière "

Trois trajectoires, trois personnages mis en mouvement par la disparition d'une femme, à la fois énigme et clé. L'enfant marche dans la forêt, adossé à l'absence de sa mère. Il apprend peu à peu à porter son héritage de mystère et de liberté. Avec son chien pour guide, il découvre des lieux inconnus. A chaque lieu, une expérience nouvelle. Jusqu'à la maison de l'à-pic. Le père, menuisier du village, délaisse le chemin familier du Café à la maison vide.

En quête d'une autre forme d'affranchissement, il cherche à délivrer son corps des rets du désir et de la mémoire. Et puis il y a la grand-mère, qui fait la tournée des fermes voisines, dont le parcours encercle et embrasse le passé comme les possibles. Porté par la puissance de l'imaginaire, l'Enfant qui raconte l'invention de soi, et se déploie, sensuel et concret, en osmose avec le paysage et les élans des corps, pour mieux tutoyer l'envol.

Des nouvelles qui évoquent le monde de l'adolescence, de la maladie, de l'hôpital, des clowns. Drôles, féroces, tendres, pour voir le monde de la maladie autrement.

Ils sont une poignée, Ceux qui partent, dans l’objectif d’Andrew Jónsson et sous la plume de Jeanne Benameur, au cœur de la foule qui débarque du bateau sur Ellis Island, porte d’entrée de l’Amérique. Et avec eux, le XXe siècle qui balbutie ses premiers rêves, sa conquête du bonheur et de la liberté.

Et de l’un à l’autre, dans leur vertige intime, au seuil de tous les envols, au secret de leurs peurs et de leurs questions, de leurs désirs et de leurs élans, le roman danse une ronde nocturne où chacun tente de trouver la forme de son propre exil, d’inventer dans son corps les fondations de son propre pays. Et si la nuit était une langue, la seule langue universelle ?

(Source : Actes Sud)

Jusqu'où la technologie et les progrès scientifiques nous poussent-ils? Vers quelles avancées salvatrices et vers quelles dérives dangereuses? Des clones donneurs d'organes? Des rêves d'éternelle jeunesse? Des droïdes parfaits, mais dépourvus d'émotions? Une mémoire artificielle illimitée?

Autant de scénarios différents explorés dans ces huit textes forts qui poussent à s'intérroger sur la science et ses progrès.

Le récit d'Edouard et celui de Julie. Julie aime Edouard, le pas très beau et timide Edouard.

Il est parti en vacances à la Martinique, dans sa famille. Elle l'attend et s'ennuie. Elle écrit son journal intime.

Edouard aime Julie et ses yeux bleus. C'est la rentrée. Il vient de recevoir une cruelle lettre de rupture. Et s'il ne fallait pas croire aux mots qui lui font mal ?

Psychanalyste, Simon a fait profession d'écouter les autres, au risque de faire taire sa propre histoire. À la faveur d'une brèche dans le quotidien - un bol cassé - vient le temps du rendez-vous avec lui-même. Cette fois encore le nouveau roman de Jeanne Benameur accompagne un envol, observe le patient travail d'un être qui chemine vers sa liberté. Pour Simon, le voyage intérieur passe par un vrai départ, et - d'un rivage à l'autre - par le lointain Japon : ses rituels, son art de réparer (l'ancestrale technique du kintsugi), ses floraisons...

Quête initiatique qui contient aussi tout un roman d'apprentissage bâti sur le feu et la violence (l'amitié, la jeunesse, l'océan), c'est un livre de silence(s) et de rencontre(s), le livre d'une grande sagesse, douce, têtue, et bientôt, sereine.

Une femme. Un homme. Ils marchent, séparément. Ils ont quitté leur village et traversent le désert pour atteindre la mer. Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Pourquoi sont-ils partis ? Nous n'en saurons pas beaucoup plus, mais l'essentiel nous est donné : nous savons que la femme est partie parce que le livre de son enfance a été déchiré et qu'elle est entrée dans le langage. Son exil est celui de toutes les femmes qui tentent dans le monde d'aller vers la liberté, à travers la lecture et l'écriture. Quant à l'homme... Lui ne sait pas lire les signes écrits sur une page. Son univers est celui des signes du ciel, du vent, des herbes, des traces d'animaux. L'homme et la femme ne se rejoindront que devant la mer. « Nous sommes sous le soleil. / Nos corps n'ont plus d'ombre », disent-ils enfin.

Le courage... Les Editions Bruno Doucey ne pouvaient rêver d'une thématique plus appropriée pour leur dixième anniversaire ! Non qu'il y ait une forme de bravoure à éditer des poètes, mais parce que toutes les valeurs portées par la maison depuis une décennie se trouve condensées en un seul terme drapé de lumière et de nuit : mettre du coeur à vivre et à chanter la vie, trouver la force de dire non, vivre en insoumis, se battre contre la maladie, surmonter le deuil, apprendre à fuir quand il le faut, oser être soi, se risquer vers l'autre, admettre sa fragilité, dépasser ses peurs, danser au bord du vide les bras tendus vers étoiles, et puis aimer encore, aimer à perdre la raison. En " dix variations sur le courage et un chant de résistance ", cette anthologie scelle un pacte avec la vie.

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