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Commentaires sur ses livres

Jérôme Ferrari

Par Encresympathique le 27 Février 2023 Editer
Encresympathique
Roman en forme de Requiem, ce qui fait son originalité. Une photographe décède dans un accident de voiture et la messe donnée à son enterrement sert de fil rouge pour retracer sa vie, évoquer le contexte du nationalisme corse, la violence des combats modernes et les liens ambigus qu'entretiennent l'image, la photo , le réel et la mort. Roman exigeant, le texte ciselé, le rythme et la construction d'une grande efficacité. Le regard sur la vie à travers la photo et l'héroïne est acéré et ne laisse pas indifférent
A propos du livre :
À son image
À son image
Par rabanne73 le 4 Janvier 2023 Editer
rabanne73
Mon 4ème roman de l'auteur et philosophe, dont j'apprécie grandement l'écriture. Même si j'ai préféré d'autres ouvrages de l'auteur, je recommande néanmoins celui-ci, ne serait-ce que pour le devoir de mémoire.

La guerre d'Algérie et ses fantômes macabres, ses traumatismes universels et indélébiles. Un récit à trois voix qui nous plonge dans les tréfonds de l'âme humaine, de la conscience et de la responsabilité, individuelle comme collective. Qui sont les bourreaux, qui sont les victimes ? Ni les uns ni les autres, ou chacun, en partie, car il n'y a aucune réponse admissible à ces questions...
A propos du livre :
Où j'ai laissé mon âme
Où j'ai laissé mon âme
Par Jean-Daniel21 le 28 Août 2022 Editer
Jean-Daniel21
Difficile de faire un court résumé du livre tant il brasse de récits, de vies et d'époques.

Plusieurs destins se croisent dans ce roman dont l'action court sur plusieurs générations. le récit débute avec la description de Marcel, un vieil homme revenu sur son ile après un parcours chaotique. Dans son petit village corse, le bar se meurt suite à des mauvaises gestions successives. Il va être repris par deux jeunes, amis d'enfance, Matthieu le petit-fils de Marcel, et Libero, qui abandonnent leurs études de philosophie, pour essayer de redonner vie à ce lieu et afin de se rapprocher d'un idéal de vie simple et authentique. Matthieu n'a jamais vécu dans l'ile, hormis pendant ses vacances, Libero, lui, est de retour dans son village dont il avait réussi à s'évader. Leur ambition ? Transformer ce modeste lieu en « meilleur des mondes possibles » selon l'enseignement de Leibniz.

L'entreprise démarre bien, alors que le village semblait sur le point de mourir, les deux ex-étudiants vont transformer le bar à la dérive en établissement convivial et attirant, apportant à tout le village un bonheur nouveau et inattendu. Mais bientôt tout va se dérégler et ce petit bonheur vire au cauchemar, ce qu'ils avaient bâti tombe en poussière car, victimes de leur succès, ils vont perdre leur âme. Les deux amis assistent à leur chute et à celle de ceux qui les entourent ; ils l'ont orchestrée eux-mêmes sans s'en rendre compte. Les ex-apprentis philosophes sont frappés par la malédiction qui condamne les hommes à voir s'effondrer les mondes qu'ils édifient. Avec beaucoup de subtilité l'auteur illustre leur chute avec le sermon par lequel saint Augustin tenta en 410, à Hippone, de consoler ses fidèles de la fragilité des royaumes terrestres.

La relation à Augustin est permanente : Libero a fait son mémoire de master sur sa vie et Aurélie, la soeur de Matthieu, fait des fouilles archéologiques sur l'ancien site d'Hippone, en Algérie, pour retrouver la cathédrale d'Augustin, lieu où celui-ci vécut. Augustin est donc doublement présent : il va ainsi servir de « révélateur » de la crise évoquée par le livre, parce que les héros ont le sentiment de créer un monde, et le « meilleur des mondes possibles ». Cette recherche du passé donne du sens au présent mais pour les deux époques, Vème et XXème siècle, nous avons le même thème, la mort des idéaux.

Avec un style remarquable, Jérôme Ferrari a un rare talent pour décrire la complexité de la vie et des rapports humains. « le monde est comme un homme, il nait, il grandit, il meurt », le sermon de Saint Augustin va lui servir de tremplin pour décrire avec brio la vie de plusieurs générations d'hommes et de femmes tout au long du XXème siècle. le style avec ses très longues phrases qui peuvent donner le vertige rappelle parfois Proust mais le lecteur ne perd jamais le fil de l'histoire. Professeur de philosophie, Jérôme Ferrari sait intégrer celle-ci à petites doses dans son roman, tel un fil conducteur, ce qui invite à une réflexion à travers le destin tragique des personnages. le lecteur est sans cesse entrainé par l'écriture enlevée du roman, un beau Goncourt (2012).
A propos du livre :
Le Sermon sur la chute de Rome
Le Sermon sur la chute de Rome
Par Jean-Daniel21 le 5 Août 2022 Editer
Jean-Daniel21
Prix Goncourt 2012 avec « le Sermon sur la chute de Rome », Jérôme Ferrari propose un roman sur la violence et les rapports entre la réalité et la photographie.
« A son image » est construit autour des étapes de la messe des funérailles d'Antonia, une jeune femme corse dont la voiture est tombée dans un ravin en août 2003. C'est son oncle, parrain et prêtre, qui se charge de célébrer ses obsèques, entre peine et souvenirs. Il lui a offert son premier appareil photo lors de ses quatorze ans. Alors que sa foi vacille sous le chagrin, c'est l'occasion de revenir sur la vie d'Antonia, celle d'une reporter-photographe de presse locale, compagne d'un militant nationaliste corse, partie couvrir la guerre de l'ex-Yougoslavie et ses massacres car usée et frustrée d'être cantonnée à sa couverture des fêtes locales, d'immortaliser les incendies de forêts ou accablée par l'envers du décor du FNLC, son terrorisme et ses batailles d'ego sanglantes, et de voir ses amis militants se déchirer. Toutefois elle ne divulguera jamais ses reportages construits à partir d'images de guerre.

Jérôme Ferrari documente son roman d'une iconographie sans images, confiant leur reproduction au pouvoir des mots. Il interroge sur la pertinence et le message de la photographie de guerre. Alors même qu'une photographie est la trace sensible d'un instant éphémère, celui qui la regarde ajoute toujours son interprétation et tente de donner un sens, fréquemment en se trompant. Antonia cherche à lever ses incertitudes sur son propre talent et se retrouve toujours un peu décalée face à l'évènement car elle s'interroge sur la fonction et l'utilité du photoreportage de guerre et le risque de voyeurisme qu'il peut entrainer. Il est difficile de déterminer la limite entre une image « honnête et une image « obscène », entre ce qui reste futile et ce qui est insupportable.

La thématique religieuse est très forte, alors que Jérôme Ferrari affirme ne pas être croyant, il adopte une « écriture croyante », comme l'appelait le prêtre philosophe Michel de Certeau, et accorde une grande importance au thème de la représentation du réel. Son personnage principal est une photographe et le titre du livre renvoie à ce Dieu qui, pour les chrétiens, a créé l'homme à son image.

Ce roman puissant, et à la construction originale, nous donne l'occasion de nous poser des questions sur le pouvoir de l'image, alors que celle-ci s'affiche partout, régulièrement détournée. Peut-on tout montrer, tout représenter, au prétexte que c'est notre liberté qui est en jeu ?
A propos du livre :
À son image
À son image
Par rabanne73 le 10 Mars 2022 Editer
rabanne73
Lu en 2020. Je n'avais pas été entièrement convaincue par cet ouvrage publié en 2009. Une oeuvre qui m'avait paru complexe à décortiquer et également un peu sombre, se voulant à la fois exutoire, humaniste et mystique. Sinon, je suis une adepte de la plume affûtée de l'auteur.

L'intrigue, assez déroutante, est faite de nombreux allers et venues, d'incursions plus précisément dans la vie d'un homme qui rentre chez lui, complètement traumatisé par son expérience de "mercenaire" à la solde de l'armée (conflit en Afghanistan, suite aux attentats de septembre 2001) et qui recherche désespérément une consolation sous les traits d'une jeune femme qu'il a aimé adolescent...
A propos du livre :
Un dieu un animal
Un dieu un animal
Par rabanne73 le 14 Novembre 2021 Editer
rabanne73
Lu en 2019. Un roman exigeant, à l'image de la plume de l'auteur, exigeante. Une écriture imposante dans sa force, comme un bien nécessaire. Comme pour le "Le sermon sur la chute de Rome", j'étais sortie de ma lecture subjuguée, envahie par tant de sentiments mêlés.

C'est un récit qui parle d'identité, de tradition, de combat, d'abandon, de culpabilité, de liberté et de mort. L'image, comme un "reflet de soi", est au coeur de ce roman, au centre de nos questionnements humains, intimes et universels : foi, doutes, justice, impunité, résignation, impuissance...

Spoiler(cliquez pour révéler)
Les chapitres se déclinent autour d'un enterrement, celui d'Antonia, une femme d'origine corse, fauchée brutalement à l'âge de 38 ans. L'on assiste à son interminable oraison funèbre, que son oncle de prêtre n'est pas prêt d'expédier facilement. Antonia est dans l'esprit de toute l'assistance, mais pas forcément dans le coeur de chacun... Par son poids et son impact, l'image est au centre de ce récit, à travers la passion de l'héroïne pour la photographie dès son adolescence. De la photo familiale au reportage de guerre, de l'individuel au collectif, de l'esthétisme à la séduction, du trucage au détournement, c'est toute une interrogation sur notre monde qui se pose : son humanisme et sa loyauté n'ayant d'égal que sa violence et son obscénité (son "péché", dit le parrain-prêtre).
A propos du livre :
À son image
À son image
Par Steph_P le 10 Novembre 2021 Editer
Steph_P
Ce roman prend pour prétexte l'histoire d'Antonia, jeune femme corse qui grandit au coeur d'un village, en pleine expansion du FLNC, afin de dérouler une histoire de la photographie.
C'est son parrain qui lui offre son premier appareil photo, et elle se prend de passion pour cet art, au point d'en faire son métier.

Je n'ai pas accroché au style, les phrases sans fin, et les digressions historiques ne m'ont pas enthousiasmée, et pourtant, ce roman avait tout pour me plaire sur le papier.
A propos du livre :
À son image
À son image
Par rabanne73 le 6 Novembre 2021 Editer
rabanne73
Lu en 2017. Je découvrais alors un auteur indéniablement brillant. Un récit philosophique construit sur une intrigue plutôt simpliste à la base, mais dont la force émotionnelle repose sur une réflexion intimiste et universelle.

La décadence et la périclité du monde, son inexorabilité, la fragilité des hommes, leur impuissance face à un impossible mythe et un insondable abîme : l'homme, maître de sa destinée mais également responsable de son bonheur, est l'artisan depuis son origine de sa propre destruction, en "péchant" par excès, d'orgueil, d'égoïsme et de corruption...

Spoiler(cliquez pour révéler)
Amis depuis toujours, Libero et Matthieu abandonnent leurs études prometteuses de philosophie à Paris, pour revenir en Corse reprendre la gérance d'un bar et, ainsi, "reconquérir" la terre de leur enfance, de leurs ancêtres. Ce sera sans compter avec la propension des êtres à la faiblesse et la querelle... Un texte prégnant qui raconte un exemple de notre tragédie humaine, sous fond de prédiction / malédiction divine (sermon de Saint Augustin) et d'héritage (familial, historique, sociétal).


A propos du livre :
Le Sermon sur la chute de Rome
Le Sermon sur la chute de Rome
Par Berna139 le 15 Octobre 2021 Editer
Berna139
L'héroïne possède un regard sur la futilité de la vie, sur le désastre de la vie et la fragilité de l'homme qui s'exprime à travers ses photos, qui font écho à d'autres prises à d'autres époques et dans d'autres lieux. Elle interrogent sur le rapport entre l'œuvre et la mort ou à travers son décès accidentel, entre la vie et la mort. C'est une réflexion quasi philosophique sur le sens de la vie auquel nous invite l'auteur qui n'épargne pas au passage le FLNC de son île natale.
A propos du livre :
À son image
À son image
Par Mayoune le 24 Septembre 2020 Editer
Mayoune
Je n'ai pas vraiment accroché à ce livre. Il est entièrement écrit à la 2e personne du singulier, ce qui est très original, mais ne comporte pas de chapitres et très peu de paragraphes. On est emportés par le flot des longues phrases mais j'ai trouvé difficile d'apprécier les personnages, qu'on connait au final très peu.
A propos du livre :
Un dieu un animal
Un dieu un animal
Par Helena2a le 14 Juin 2020 Editer
Helena2a
J'ai relu ce livre récemment, je n'ai pas trop aimé le style de l'auteur que je trouve parfois pompeux. Néanmoins, j'ai bien aimé l'histoire, on y retrouve des traits de caractère et des façon de parler ou d'agir très Corses, c'est très bien représenté et (malheureusement ?) assez réaliste.
A propos du livre :
Le Sermon sur la chute de Rome
Le Sermon sur la chute de Rome
Par TIBERE48 le 29 Mai 2020 Editer
TIBERE48
Le mélange des époques me perturbent toujours un peu.
A propos du livre :
À son image
À son image
Par Plassans le 24 Mars 2020 Editer
Plassans
Texte ciselé, rythme magnifique. Jerome Ferrari fait preuve d’un immense talent et fait vivre les images.au cours d’une messe de funérailles qu’il a accepté de présider, un prêtre évoque le souvenir de la défunte, sa nièce, décédée accidentellement. Où il est question de photographie, de journalisme, de guerre, de deuil, du temps et de mélancolie. Le style est lumineux. L’idée de faire progresser le récit avec l’office des morts est remarquable et permet une réflexion croisée qui mélange art de la photographie, conceptions religieuses, et réalité, parfois violente et cruelle, de la mort. C'est beau mais un peu ennuyeux ,il faut s'accrocher pour aller jusqu'au bout. Vraiment belle écriture plutôt pour spécialiste !!!
A propos du livre :
À son image
À son image
Par Plassans le 23 Mars 2020 Editer
Plassans
Je me force a lire pour ma culture les livres primés souvent hardus ! Habituellement, je ne goûte guère les auteurs aux phrases interminables. Mais Jérôme FERRARI fait désormais partie des (rares) exceptions, tant son écriture est fluide, riche et envoûtante. Ses phrases (dont certaines font une page !) semblent respirer. Et, au détour d'une virgule, une perle d'humour parfois se dévoile, renforçant en contre-point le climat de "fin du monde" qui baigne ce roman. Je ne m'attendais pas à cette histoire. Mais finalement après un moment, j'ai bien aimé bien qu'il m'ait fallu retourner plusieurs fois en arrière pour savoir où j'en étais, vu l'imbroglio (de temps) des différentes péripéties du récit. Jérôme Ferrari nous parle du paradis perdu - certaines lourdeurs dans ses phrases qui peuvent faire plus d'une page... cependant son style est ample et affuté.J'aime néanmoins les livres pus abordable et attrayants !
A propos du livre :
Le Sermon sur la chute de Rome
Le Sermon sur la chute de Rome
Par TralilouLit le 3 Mars 2020 Editer
TralilouLit
C'est un roman qui parle d'image, de photographie, de réalité, de mort. Avec une réflexion sur le rôle du photographe face à l'horreur et l'absurdité du monde. ​​​​​​
Ça n'a pas été facile à lire, l'écriture de Jérôme Ferrari était assez exigeante, faite de longues phrases, mais je me suis accrochée.
Le personnage d'Antonia a fait écho en moi et son parrain m'a touchée.
Ce n'est pas un coup de cœur mais je vous conseille ce très beau roman !
A propos du livre :
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