J. M. Wolf

Très déçue.

Avec sa magnifique couverture et son synopsis entraînant j'en attendais beaucoup plus que ça.

J'ai trouvé cela creux. Le scénario de base était un bonne idée mais manquait vraiment d'originalité. Aucune surprise, aucun suspense, je savais ce qui allait se passer avec un ou deux chapitres d'avance.

J'ai bien aimé le personnage de Scott (courageux, intelligent et possédant une grande force intérieure) par contre le personnage de Bastion m'a gavé. Je m'explique : Cet ange déchu qui doit être vieux de plusieurs millénaires agit comme un ados de 16 ans qui n'a aucun bon sens. Alors qu'ils sont menacés par plusieurs ennemis qui les surpassent en force et en nombre il ne fait rien pour augmenter leur chance de survivre. En fait il ne fait rien du tout. Du début à la fin il ne fait que perdre les combats jusqu'à ce qu'un ami intervienne et par la suite ne prend aucune mesure pour renverser la balance. Au final c'est Scott qui, désobéissant à Bastion, s'entraîne au combat et se renforce (physiquement mais aussi mentalement en prenant de l'assurance).

Bref, tout au long de l'histoire Bastion ne veux pas perdre son "petit-ami" (sérieux petit-ami ? Ça se dit encore après plusieurs siècles passés sur terre ? Bon admettons...) et dit qu'il va le protéger mais ne fait rien pour, il n'écoute même pas les conseils de ses amis qui sont plus puissant que lui.

Ensuite des situations complètements incohérentes comme le combat de Bastion contre le démon Ornias : Spoiler(cliquez pour révéler)Bastion est en train de se faire laminer quand Scott (ayant réussi à se libérer de ses chaînes) fait tomber Ornias en lui sautant dessus. Scott se précipite alors sur Bastion et ils commencent à se bécoter et se dire des mots d'amours,... Ok....Il fait quoi Ornias ? il les laisse faire ? Il fait une pause ? Et alors que Bastion galérait, un coup de pied de Scott (un humain) met le démon au tapis. WTF !

Donc voilà un livre que j'ai eu beaucoup de mal à finir et dont je ne lirais certainement pas la suite. Vraiment dommage pour une fois qu'on avait un vrai pavé (725 pages sur Calibre).