Joe Sacco

Des reportages vraiment très intéressant mais un graphisme très particulier qui ne me touche pas. Je dirai même qu'il a plutôt tendance à me "repousser" et nuit à l'intérêt que je porte au récit. Néanmoins, il vaut la peine de s'accrocher du fait de son réalisme et du vécu de l'auteur.

J'ai lu cette BD pour les cours, je vais être honnête avec vous, ce fut un vrai supplice.

422 pages d'horreur (bon 396 pages mais à la fin, l'auteur nous laisse des documents historiques, un petit plus pour cela).

Quand je dis horreur, je n'exagère pas car l'auteur/dessinateur n'a pas cessé de dessiner et de raconter des horreurs de Gaza en 1956. Certes, cela est intéressant d'en apprendre plus sur l'histoire mais il raconte aussi son séjour là-bas en tant que journaliste. C'est horrible la situation là-bas, on se sent impuissant mais on a aussi d'autres réflexions dessus.

En tout cas, c'était un calvaire pour moi car plus je le lisais, plus ma déprime augmentait. Quand je l'ai fini, ce fut une véritable délivrance. Je ne peux pas dire que j'ai détesté ce livre car j'ai apprécié une chose très importante : l'auteur montre le travail des historiens avec les mémoires (toujours avoir un avis critique). En effet, il a travaillé comme un véritable historien et juste pour cela, je respecte son livre et la raison de ce livre.

Je vous le conseille que si vous en avez vraiment envie d'apprendre plus sur Gaza et le travail d'un historien.

Une BD qui en apprend beaucoup sur les conflits des dernières années, j'en ai appris plus que ce que je savais déjà sur le sujet. Très bien expliqué et les dessins sont pertinents !

Certains passages (voire la totalité) sont très durs à lire car la réalité qu'ils présentent est affreuse... C'est hallucinant de voir à quel point l'Homme peut être cruel avec ses semblables ... et CON !!

Très intéressant à lire, bien que glaçant et quelque peu désespérant...

Un roman graphique reportage intéressante sur la Palestine où l'auteur a séjourné.

Un superbe album qui nous plonge en pleine première guerre mondiale, durant une journée, l'auteur nous livre tout le déroulement de la bataille, des bombardements, des morts au cours de la bataille.

Un livre époustouflant ! Un morceau d'histoire ! Un massacre perpétré par l'armée israélienne sur la population de Gaza, en 1956. Nul n'en parle, personne n'en a entendu parlé. Alors que l'armée israélienne a assassiné 275 civils, à Khan Younis et une dizaine d'autres à Rafah.

Un magnifique reportage, criant de vérité et d'horreur. Du grand travail journalistique, une précision remarquable pour une lecture qu'on n'oublie pas.

Cette première partie retrace le parcours de l’auteur au cœur du conflit israélo-palestinien des années 90. Introduction de l’auteur, bref contexte sont fort appréciables surtout quand, comme moi, vous n’avez pas suivi les conflits.

La lecture m’a paru compliquée quand même, il y a régulièrement des sauts entre passé et présent dans les premiers chapitres, il y a également beaucoup de références aux actualités de l’époque, à partir du chapitre 4 ça deviens moins confus.

Il y a énormément de texte pour une B.D., le côté documentaire y est pour quelque chose, il faut pouvoir retranscrire son vécu, celui des locaux, expliquer les points de vus et remettre dans le contexte, avec un peu de persévérance la lecture est intéressante.

Histoires sombres, voir terrifiante, la seule note d’humour tient sur une page « The palestinian joke ».

Le second volume, commence aussi sur une introduction mais pas de résumé, comme je le lis dans la foulée ça ne me dérange pas. Le premier tome était un peu plus généraliste alors que celui-ci se concentre sur la Bande de Gaza, comme l’indique le titre. Dans les deux B.D. il y a toujours une grosse partie sur les témoignages de l’auteur et des personnes qu’il croise, sur la neutralité je ne saurais vous dire.

Encore plus sombre cette fois, ce ne sont pas uniquement des intimidations mais de la torture dont il est question. Même si je l’ai trouvé plus simple à lire, les évènements sont bien plus durs. J’en retiens ce passage (page 23) : « A Gaza, tu as le choix : Tu as la version familiale de la loi islamique pour une fille adultère…

Tu as la justice militaire israélienne pour des gosses qui ont peut-être lancé des pierres…

Tu as les conventions passées à Genève censées s’imposer aux occupants…

Tu as les résolutions de l’ONU demandant aux occupants de se retirer…

Mais en ce moment, entre le bloc 1 et le bloc 2 du camp de Nouseirat, ces types (hommes cagoulés en tenue de combat) sont les chefs. La loi ici, c’est leur loi, quelle qu’elle soit. »

Le conflit étant toujours d’actualité, la fin n’en est pas vraiment une.

Idée très originale que cette BD dépliante sur un moment très dur de la Première Guerre mondiale et découverte d'un dessinateur de tallant