Tous les livres de Joey Goebel
Manque d'inspiration, triomphe du divertissement commercial : il y a quelque chose de pourri au royaume de la culture U.S. C'est du moins ce qui motive la création de la Nouvelle Renaissance, une académie destinée à former des enfants prodiges aux carrières d'artistes. Mais il n'est pas d'art sans souffrance. Cela, le petit Vincent va vite le comprendre au contact de Harlan, son manager et désormais bourreau, dont la fonction principale est de parsemer sa vie d'expériences désastreuses censées stimuler sa créativité. De désillusions en échecs inexpliqués, Vincent voit son talent croître... et sa vie sombrer. Un même combat réunit dès lors l'artiste et son art : la survie de l'exception, menacée par le pouvoir vampirisant de l'argent et de la facilité.
« Torturez l'artiste ! est une satire de la culture de masse et de l'art en boîte, à mi-chemin entre Chuck Palahniuk et Truman Show. »
Chronic'art
Dans une petite ville du fin fond du Kentucky, ils sont une brochette de cinq déjantés, réunis pour former le plus hallucinant des groupes de rock. A la guitare, Opal, octogénaire rebelle en t-shirt punk et bottes à franges. A la basse, Ember, 8 ans seulement, mais déjà aussi caractérielle que la pire des ados. Une bombe sexuelle frigide à la batterie, un Irakien gay aux claviers, et derrière le micro, Luster, le black intello-bizarre. Entre trajectoires improbables et délire collectif permanent, ils répètent pendant des semaines, bien décidés à mettre le feu, et voilà qu'une scène s'offre soudain à leur groove ravageur. En ville comme pour chacun d'entre eux, rien ne sera plus jamais comme avant. Vous avez dit rock'n'roll ?
Traduit de l'américain par Samuel Sfez
Quelque part au fin fond des Etats-Unis, Blue Gene, 27 ans, tatouages, coupe mulet, tongs noires et chaussettes blanches, gagne sa croûte en vendant ses jouets au marché aux puces. Un brin rebelle, joyeusement immature, cet excentrique n'est autre que le mouton noir de la dynastie Mapother. Lorsque ces magnats du tabac décident de réaliser un rêve et de briguer le Congrès, leur loser de fils est appelé à la rescousse : avec dans leur camp ce fervent patriote, fana de catch et de bière, ces conservateurs bon teint empocheront les voix du peuple, à coup sûr. Cruelle sans être violente, cette comédie politique est l'expression de la contre-culture enjouée. Une hilarante satire au vitriol de l'Amérique d'aujourd'hui.
Retour de vacances pour les élèves du lycée Osbourne. James, vêtu du costume de son père récemment décédé, constate une nouvelle fois qu'il est le seul adulte responsable parmi ses congénères. Il déplore, sous leurs apparences branchées, des brutes insensibles et vulgaires, se tirant constamment dans les pattes. Et voilà que Chloé, unique créature qui trouvait grâce à ses yeux, semble s'être métamorphosée durant un sulfureux Spring Break en Floride. Ne voyant d'autre solution, James décide d'entrer en guerre contre Osbourne, vil ramassis de tout ce qu'il exècre. Sa première cible : le principal, qu'il fait chanter à propos d'une liaison qu'il aurait entretenue avec une élève. James tient alors l'opportunité de rêve pour torpiller l'année scolaire et faire annuler le bal de promo. Non content de son coup, le " plus exclu de tous les exclus " est bien déterminé à semer le trouble vaille que vaille. Une immersion férocement drôle dans l'univers ô combien impitoyable des ados. Des élèves marginaux aux sportifs les plus cool, chacun en prend pour son grade ! Seul contre Osbourne est une anthropologie satirique de la jeunesse qui cristallise les dérives et excès de l'Amérique puritaine et conservatrice. Conformistes et bien-pensants s'abstenir !