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Les Souffrances du jeune Werther
Classique de la littérature allemande (et, par là, de la littérature toute entière), Faust m'avait longtemps attiré, par le thème — surtout — : la mythologie chrétienne m'intéresse beaucoup ; comment ne pas être tenté, alors, par cette pièce sur le pari entre Dieu et le Diable ?
J'ai beaucoup aimé la dimension lyrique du personnage de Faust, on remarque la très nette marque du romantisme sur ses répliques, notamment dans ses tirades torturées qui témoignent de son déchirement et de son mal-être. Toutefois, n'étant pas germanophone, je ne sais si cette dimension est du fait de Goethe ou de la traduction, un peu trop enflammée, du Nerval romantique.
J'ai eu un peu de mal à me repérer dans l'œuvre, faute peut-être d'une structure traditionnelle en actes et scènes, et d'une lecture pas assez concentrée qui m'a fait passer à côté d'informations capitales. En résulte ce qui a rendu la découverte si poussive : ouvrir ce livre me plongeait dans une profonde somnolence.
Je me suis à plusieurs reprises interrogé sur la mise en scène, chose rare, notamment du fait de changements réguliers de décors et d'intervention de personnages très particuliers (esprits, animaux,...). Reste à trouver des adaptations scéniques qui lèveront le voile sur ces mystères.
Attentes trop élevées, j'en parlais au début, parce que je m'étais fait une vision erronée de l'œuvre. La dimension "mythologique" disparaît après la première scène pour ne plus jamais réapparaître, ou par touches ténues ; de plus, la pièce ne porte presque pas sur les errements de Faust, prêt à céder à la tentation.
Une intéressante découverte malgré des attentes déçues (mea culpa) et une immersion trop superficielle dans la pièce (bis).
Faust
Pour tout dire, merci Goethe.
Les Souffrances du jeune Werther
La légende s'empara de ce bachelier en théologie qui fit illusion aux étudiants de son pays. Et le peuple allemand, en lui forgeant une histoire populaire, le fit entrer dans la légende.
Faust devint alors un héros littéraire qui commença sa carrière en Angleterre, le poète Marlowe en fit le héros d'une des meilleures pièces de Théâtre anglais.
Puis vint Goethe qui s'intéressa au Faust du vieux récit légendaire.
Celui-ci devint, dans son esprit, un homme passionné et exalté, capable de signer le pacte diabolique pour tout connaître de la vie.
Quand Méphistophélès entre en scène, au cours du "prologue dans le ciel", c'est comme la négation dont Dieu lui-même avoue la nécessité.
D'un défi lancé à son Dieu par le démon naîtra le duel entre Faust et Satan....
Goethe écrit, dès 1775, l'esquisse d'un"Faust" qu'il laisse pourtant incomplète. Il y revient, en 1788 seulement, lors d'un Voyage en Italie et c'est une œuvre fragmentée qu'il publie en 1790.
La première partie de "Faust", sous sa forme complète de tragédie en 4612 vers, parut en 1808.
Mais le pacte infernal signé entre Faust et Méphistophélès ne s'est ni accompli ni dénoué entièrement dans cette première partie. le lecteur a pu supposer que l'âme de Faust tombait au pouvoir du démon, pendant que celle de Marguerite s'élevait au ciel, emportée par les anges.
Mais il restait pourtant à l'auteur le droit de continuer la vie fabuleuse de son héros. Ainsi commence "le second Faust" : Faust a rafraîchi son âme et s'introduit à la cour de l'empereur comme un savant illustre, et Méphistophélès prend l'habit d'un fou de cour. L'empereur, toujours plus curieux, demande au docteur s'il peut faire apparaître des ombres.
Cette résolution prise fait reculer le démon lui-même. Faust s'élance, seul, dans l'immensité, hors de la matière, hors du temps.
Va-t-il vers les figures du passé ou vers celles de l'avenir ?....
Paru en 1956, cet ouvrage contient l'intégralité de la traduction de Gérard de Nerval, ce jeune romantique qui buvait de "l'eau des mers" dans un crâne avec les "jeunes-France".
Cette traduction, qui vit le jour en 1828, est dite inégale.
Dans la première partie, le traducteur ne fait guère preuve de son talent. Il a dix-neuf ans. Il a semble-t-il voulu éviter toute obscurité mais souvent aux dépens de la profondeur du texte. Il y fait preuve d'une légère emphase qui n'est pas chez Goethe.
Mais dans "le second Faust" tout change. Gérard de Nerval a trente ans.
La traduction est jugée remarquable d'exactitude et de force.
Faust
Faust
Je m'en souviendrais longtemps. A lire et à relire !
Les Souffrances du jeune Werther
Faust
Le traité des couleurs
Faust
Faust
J'ai trouvé ce livre captivant, complexe, intéressant et génial, malgré qu'il y ait des passages mous et un peu longuets parfois perdre le passage. N'empêche que je comprends pourquoi ce livre a pour titre livre universelle, dans la littérature allemande particulièrement, en effet j'ai trouvé ce livre instructif. L'histoire est assez tordue je dois avouer mais au fil de l'histoire on plonge dans les scènes avec Faust et Méphistophélès. Goethe ne respecte pas les règles d'or des dramaturges (sans actes, sans scènes). Je l'ai trouvé très original d'ailleurs avec la mise en scène du Diable dans le récit qui a fait un pacte avec un alchimiste qui rêve de découvrir le monde universelle (à ce que j'ai compris). Pour conclure, un livre à lire obligatoirement et il ne faut pas le laisser sur le côté car c'est une vraie pure oeuvre littéraire !
Faust
Les Souffrances du jeune Werther
Faust
Faust
Et je lui ai trouvé les mêmes défauts qui me l'a fait lâcher la première fois : Werther est exécrable, l'histoire d'un ennui mortel. Tombé amoureux au premier regard d'une femme déjà promise à un autre, Werther plonge dans une profonde dépression dont il ne sortira jamais et c'est cette descente aux Enfers que l'on suit.
Si l'histoire m'a déplu, elle comporte tout de même quelques fulgurances, quelques réflexions d'un intérêt certain, notamment quand Werther discute avec Albert, l'époux de Charlotte ( la femme dont il est amoureux ), de ses souffrances et du mal dont est atteint son esprit et quelques jolies tournures.
Mais que d'exagérations ! Et quel ridicule dans ces réflexions ! Je me suis prise à rire du personnage à plusieurs reprises. Il s'extasie devant tout ( et n'importe quoi surtout ), il aime nous raconter qu'il lit son fameux Homère ( dont il nous parle tout le long du roman, à croire qu'il ne lit qu'un seul livre ) en écossant des petits pois, qu'il mange des tartines beurrées avant de dormir et qu'il cueille des fleurs. Des anecdotes qui semblent sans importance, mais qui m'ont presque fait prendre le roman pour une parodie du genre. J'ai même trouvé le style pompeux, bien qu'il soit à l'image du personnage.
Et je n'ai pu supporter tout le mélodrame dont il entoure son décès et accable Charlotte, la pauvre femme qui n'avait pourtant rien demandé. Celle-ci l'a même prié de calmer ses ardeurs. Elle lui dit, avec raison sans doute : "Pourquoi faut-il que ce soit moi, Werther ? précisément moi, moi qui appartiens à un autre ? précisément cela ? Je crains bien, oui, je crains que ce ne soit cette impossibilité même de m'obtenir qui fait que vous attachiez tant de prix à ce souhait !".
Dans toute cette histoire, j'en suis même venue à plaindre ce pauvre Wilhelm qui devait recevoir les lettres de Werther.
Le sujet est novateur cependant. Roman considéré à sa parution comme immoral par certains, il aborde la question du suicide, interdit et incriminé à l'époque de Goethe, toujours tabou de nos jours.
Les Souffrances du jeune Werther