Commentaires sur ses livres

Un roman complexe, sujet à différentes interprétations, qui m'a donné du fil à retordre. J'ai eu beaucoup de mal avec la première partie du roman centrée sur les différentes religions issues du protestantisme, sujet qui reste le fil conducteur du roman. Le personnage principal, Owen Meany forge son destin en suivant un rêve /une prémonition qu'il a régulièrement et accomplit ainsi un destin terrifiant persuadé d'être un élu de dieu. Ce roman pose la question du destin et de la foi, de ce que la foi peut porter à faire.
Si j'ai beaucoup apprécié les personnages, touchants et étranges, j'ai passé un certain nombre de pages qui m'ont semblées particulièrement arides et ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Ce livre est splendidement écrit, et John Irving nous emporte avec lui dans l'histoire non pas du narrateur, mais dans celle de son meilleur ami, dont il est spectateur attentif. L'écriture est riche, la psychologie et la construction des personnages est fascinante, et surtout, on est sans cesse surpris par des anecdotes et des faits historiques divers, ce qui amplifie une immersion déjà bien ancrée de par le style d'écriture irréprochable. Je ne le place pas plus haut dans ma liste pour une seule raison, une raison qui n'est absolument pas objective : les trois sujets principaux traités dans ce roman sont, en dehors d'Owen, la religion, la guerre et la politique. Il s'agit, hélas, de trois sujets qui me laissent de marbre. Si la forme de ce roman est exemplaire, c'est le fond qui me pose problème. Cependant, si ces thèmes vous passionnent, vous risquez de tomber sur une perle rare en lisant Une prière pour Owen.

Voilà un chef-d’œuvre incontournable de la littérature américaine fin XXe siècle! Lu il y plus de trente ans et je m’en souviens très bien. Il faut bien sûr être patient car comme la majorité des bouquins de John Irving, celui-ci est fort détaillé et quand même volumineux, mais la richesse des émotions diverses, les événements inattendus, l’humour et l’histoire produisent un effet addictif. Que dire des personnages qui, pour la plupart constituent un roman à eux seuls. Une lecture très prenante qui ne peut vous laisser indifférent (e)s.

"Le passager clandestin" par Mary Higgins Clark

Assez décevant. ^^'
Le déroulé "rebondissements" du suspens de cette auteure subit littéralement la brièveté du format. Une nouvelle c'est trop court pour que la pression monte à bord de l'avion. L'héroïne est bien gentille certes courageuse mais moins qu'elle n'est sirupeuse et cruche...du coup c'est un flop ! XD (Trop de cucul la praline mêlé à la "bravoure")
Je vous laisse découvrir le sort heureux ou non du "passager".^^

*****

"Lili ou les thés dansants" par Régine Deforges

Bien écrit... Et fort mélancolique. Joli éloge aux dancings qui permettent aux solitudes de s'allier en valsant, swinguant et enchaînant les pas de deux...dont le but s'avère souvent une concrétisation plus physique dans des alcôves intimes.^^
Lili est attendrissante de lucidité, et en même temps...fin tristesse.

*****

"Sacrée Barbara. Une femme...ou un mirage ? " par Maurice Denuzière

Euh...comment dire...je n'ai pas adhéré... C'est fumeux ! XD
Décidément les nouvelles j'ai du mal avec. On nous balance des mystères qui
sont soit bâclés pour trouver leur résolution finale, soit sont épais et ne sont pas éclaircis.Oo
C'est la deuxième pseudo romantique du recueil...et ça tombe à plat (pour moi).

*****

"Le faux" par Romain Gary

Celle-ci est très drôle ! XD
La chute est exceptionnelle. ^^
Ah l'ego blessé des hommes, et le délit de beauté trafiquée.
Un très joli pied de nez sans mauvais jeu de mot ! ;P (Pour une fois le format court fonctionne !) C'est frais, sarcastique et bien trouvé.
Une douce réjouissance qui mêle art et revanche sardonique qui table sur la superficialité de l'amour évoqué.

*****

"La Vraie Professionnelle ou l'Épouse" par Patricia Higsmith

Sans doute la plus courte du lot...mais quelle efficacité ! XD
Bel humour noir ! Pauvre Sylvester, il méritait mieux...mais quelle idée aussi de s'être fait harponné par cette Sarah...mauvais choix ! ^^'
Femme rusée et déterminée obtient souvent ce qu'elle "désire".

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"Les rêves des autres" par John Irving

Il y a de l'idée... Mais on dirait plus un teaser pour un récit plus long. Très morose. Un héros qui n'attire pas la sympathie. Des rêves presque trop réels qui n'envoient pas de paillettes.
Ça appelle juste le blues...donc next.

*****

"La pastorale" par Stephen King

La patte de Stephen King est parfaitement reconnaissable. D'un quotidien avec élément perturbateur sanglant, il plante le clou en basculant sin héros ordinaire déjà chamboulé dans du glauque sanguinolant plein d'apothéose. C'est à vomir... Donc très réussi.^^ (Tremblez mortels devant la tondeuse à gazon diabolique et son maître des enfers !)
Bref il fait mouche comme toujours !

*****

"Le beau travail' par Félicien Marceau

Le contrepied pris de ces "hommes au foyer" est très drôle. ^^
Toute une famille vivant ensemble de cette façon et en étant satisfaite...sauf Fiorella qui trouve cette situation intolérable... à moins que ?!
Histoire courte sympathique qui retourne les stéréotypes et s'en amuse.
Une historiette légère qui conclut ce livre avec le sourire. ;)

De grands auteurs présentant chacun une nouvelle ... format idéal pour faire connaissance avec de nouveaux auteurs ou pour lire un livre par à-coup, intéressant aussi à lire lors d'un déplacement en transport en commun sans devoir arrêter la lecture en plein milieu d'une histoire... Ce choix d'auteurs est une valeur sûre.

Encore un bon « Irving », avec son lot de péripéties, d’ours, de cirques, de tragédies, le tout enrobé dans beaucoup d’humanisme.
On y retrouve toujours des thèmes et des problématiques de société, des personnages torturés, une bonne dose d’humour aussi, personnellement je ne m’en lasse pas.
Je recommande donc ce livre.

Livre qui peut en dérouter plus d'un quand à son approche. Mais excellent dans son déroulé et son final .Excellent !

Synopsis : Quand meurt, de façon inattendue, une personne aimée, on ne la perd pas tout en bloc ; on la perd par petits morceaux, et ça peut durer très longtemps.

J'ai beaucoup apprécié ce roman, même s'il m'a fallu un certain temps pour le terminer. L'histoire est, en effet, assez dense et les nombreux flashbacks font paraître le récit beaucoup plus long qu'il ne l'est en réalité.
J'ai été très intéressée par la façon dont Irving dépeint ses personnages: la description des acteurs amateurs des pièces de Dan Needham était particulièrement savoureuse; et la plume de l'auteur parvient à les rendre tous très attachants, même Sagamore, l'infortuné retriever de Mr Fish !
Owen m'a semblé, au début, un peu manipulateur. Mais, quand on apprend le mystère de sa conception, cette partie de sa personnalité devient tout à fait cohérente avec sa manière de se comporter envers les autres. Quant à Johnny, le malheureux orphelin, il manque un peu de "peps", comme s'il était le spectateur de sa propre vie au lieu d'en être l'acteur. Mais, comme en général, il apparaît surtout en interaction avec Owen et Hester (tous deux de forts caractères), l'équilibre semble rétabli.
Seul petit regret: le fait de voir les parents d'Owen qualifiés de "monstrueux" et "d'idiots". Certes, ce sont des gens simples et manquant d'éducation (Mr Meany reconnaît lui-même qu'il ne maîtrise que le granit de sa carrière), mais je ne pense pas que Johnny ait le droit de les traiter de la sorte, quelles que soient les erreurs qu'ils aient commises dans l'éducation d'Owen. Les gens humbles, comme les Meany, méritent, selon moi, autant de respect que les autres.

J'ai dévoré ce livre pendant un voyage.
On ne peut se détacher des personnages "foutus" et "incurables" !

Comme souvent chez Irving, les personnages sont attachants, plein de mystères Ah, Miriam et Dorothy !) et hauts en couleur. Malheureusement, Irving chipote un peu pour nous plonger dans une intrigue qui aurait pu être très prenante avec un récit moins décousu et un peu moins de longueur. Pas inintéressant, mais pas complètement réussi non plus.

Deuxième livre de l’auteur pour moi, après « Le monde selon Garp ».
Encore un très bon moment de lecture, la psychologie des personnages est toujours aussi poussée sur fond de questions de société et d'éthique.
Une lecture qui nous pousse à nous interroger par la même occasion, je recommande.

Un très bon moment de lecture, les pages défilent, les émotions défilent, et la vie de cet homme torturé finit par nous submerger.
On y retrouve toute la complexité de ce personnage qui se doit de rencontrer les autres pour se rencontrer lui même au travers du filtre de ses idées, de ses peurs et de sa masculinité dans un monde en constante évolution.
C’est le premier roman de l’auteur que j’expérimente et j’ai adoré, le style d'écriture est addictif et honnêtement j’aurais bien signé pour 500 pages de plus.
Je dois bel et bien faire partie moi aussi et malgré moi, de ces incurables.

Un livre très lourd et compact dans tous les sens du terme, et pourtant je l'ai lu aussi facilement que n'importe quel autre. Je n'ai pas été rebutée par ces pages semblable à du papier bible ni aux petits caractères. J'ai adoré découvrir ce personnage emblématique et son ascension vers l'écriture, le passé de sa mère qui m'a fort intéressé, le voyage dans un autre pays que le sien, les textes qu'il écrivait et qui en nous les partageant rendait plus vivant le personnage qu'est Garp. Le chapitre sur la concupiscence m'a intriguée. Le reste tout autant. Merveilleusement étonnée et j'ai hâte de lire autre chose de cet auteur.

Livre lu en version originale pour continuer a travailler mon anglais.
Le livre est compréhensible dans son ensemble pour quelqu'un qui ne maîtrise pas parfaitement la langue, comme moi.

Livre captivant au départ qui devient agréable à lire par la suite. L'idée de l'intrigue au milieu des bûcherons est original mais la fuite de Dominic et Daniel est une peu longue.