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Livres - Bibliographie

John Locke


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Quels sont les rapports qui doivent exister entre l'état et l'église, ou plutôt entre l'état et les églises ? pour répondre à cette question, la lettre sur la tolérance emprunte la voie d'une double réflexion sur la nature de la croyance et du pouvoir.

La croyance ne dépend pas de la volonté, tandis que le pouvoir, qui est essentiellement coercitif, ne peut influer sur la conduite des hommes que dans les actions où ces derniers ont la possibilité de modifier leur conduite par une décision volontaire ; or, puisque la croyance n'entre pas dans cette catégorie, elle ne fait pas partie des objets possibles de l'autorité politique. au coeur du raisonnement qui conduit à l'idée de tolérance figure donc une thèse fort simple : nos pensées ne sont pas en notre pouvoir.

Jointe à la conviction que, en matière religieuse, seule la sincérité sauve, elle constitue le fondement de la conception lockienne de la tolérance.

Le chapitre "Identité et différence" constitue pratiquement un essai dans l'«Essai sur l'entendement humain»(1694). Ajouté après coup pour faire face à des objections que la critique d'une âme substantielle avait suscitées, il précise la conception lockienne de la subjectivité, qui, en faisant de la conscience le critère de l'identité personnelle, inaugure une révolution théorique.

La tradition reconnaît en John Locke (1632-1704), le penseur dont l'influence sur l'empirisme anglais a été aussi prépondérante que l'a été celle de Descartes sur le rationalisme français. Tout l'enseignement de Locke, qui demeure le père du libéralisme en politique, consiste, par son appel à la tolérance et par son éloge de la justice, à conduire les hommes sur le chemin de la liberté.

Paru en 1689, l'Essai sur l'entendement humain de Locke achève de reconfigurer le paysage philosophique de la modernité. La philosophie reçoit désormais pour tâche non plus d'augmenter notre connaissance des choses, mais d'en analyser les matériaux – les idées – et d'en donner la critique. Elle voit dans l'homme un être voué à la sensation, au désir et à l'inquiétude, qui ne peut plus se prévaloir des ressources de l'innéité ou de l'inspiration divine. De là la question provocante qui sous-tend l'ouvrage et lui donne son entière actualité : comment rendre pensables et possibles la rationalité, la responsabilité morale, ou la croyance religieuse ? La traduction présentée ici est celle de Pierre Coste, entreprise sous la supervision de Locke. C'est dans cette traduction remarquable que l'ouvrage fut diffusé et connu au XVIIIe siècle, irriguant profondément la pensée des « philosophes » français des Lumières, et suscitant les discussions critiques tant de Leibniz que de Kant.

"Locke montre d'une part, que les relations d'homme à homme, qui ont précédé et accompagné les relations de citoyen à citoyen, ne sont ni n'ont jamais été exemptes de lois ; d'autre part, que le pacte primordial, sur lequel repose philosophiquement sinon historiquement toute société politique, ne crée point, mais ne fait que consacrer les droits individuels, antérieurs à toute constitution civile.

Il explique que les hommes naissent et doivent rester foncièrement égaux et libres ; il attaque l'esclavage comme un état contre nature ; il enferme le pouvoir paternel dans les strictes limites imposées au père par le devoir qu'il a de faire de son fils un homme, et un homme libre ; il démontre l'erreur de ceux qui confondent avec le pouvoir paternel, qui dérive d'un devoir naturel, le pouvoir civil, qui dérive d'un contrat volontaire ; il oppose à la situation que leur minorité fait aux enfants vis-à-vis des parents, la situation que leur commune majorité fait aux gouvernés vis-à-vis des gouvernants ; il établit enfin que, puisque les citoyens doivent être traités par les dépositaires du pouvoir non comme des mineurs mais comme des égaux, l'absolutisme monarchique est essentiellement illégitime ".

(Jean Fabre, Les Pères de la Révolution)

En 1697, le philosophe John Locke présentait un rapport au ministère du Commerce et des colonies, en réponse à la question « comment mettre les pauvres au travail, selon quelles méthodes et quels moyens ? » C'est ce rapport, inédit en français, que nous publions sous le titre Que faire des pauvres ?

Ce texte bref présente une typologie des pauvres et s'attarde sur les pauvres oisifs. Droit à l'assistance, travail forcé, maisons de correction, charité : autant de thèmes qui nourrissent le propos, qui en appelle à une réforme profonde de la vie sociale, enfin débarrassée de la corruption des moeurs.

Alors que la confrontation entre préférence pour l'assistance et préférence pour le travail ne cesse de nourrir les débats sociaux aujourd'hui, ce texte, écrit par le père fondateur du libéralisme, est à certains égards un essai d'actualité.

Droits de l'homme, peine de mort, indépendance des juges, redistribution des richesses, inégalités sociales: la justice est au coeur du débat politique contemporain. Institution chargée de réguler la vie des individus en société, elle est aussi une vertu, voire la vertu par excellence, et un idéal, qui nourrit les révolutions et donne sens à la démocratie. Mais quels sont ses fondements et ses fins ultimes? Et comment remédier aux difficultés inhérentes à sa mise en oeuvre? La justice humaine, on le sait, est imparfaite et relative - ses lois sont changeantes et peuvent être injustes; elle commet des erreurs; parfois, elle n'est rien d'autre que le masque des plus forts. Et pourtant elle demeure, ainsi que l'écrit Camus, une priorité absolue: "Qu'est-ce que sauver l'homme? Je vous le crie de tout moi-même, c'est donner ses chances à la justice, qu'il est le seul à concevoir."

Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur la justice, de Platon à Ronald Dworkin, en passant par saint Augustin, Hobbes, Pascal, Rousseau, Marx, Hannah Arendt, Michel Foucault ou encore John Rawls.

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