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Livres - Bibliographie

Jon Fosse


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Toutes les séries de Jon Fosse

2 livres
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Le héros de ce roman, Lars Hertervig (1830-1902), est aujourd'hui considéré comme un des plus grands noms de la peinture nordique. Très tôt, dès ses études à Düsseldorf, il fut victime de troubles nerveux. Après un séjour en asile, brisé, il vécut jusqu'à sa mort de charité publique. Comme s'il tentait de capter cette lumière qui illumine les toiles du peintre, avec une grande économie de moyens, une sorte de minimalisme emporté, Jon Fosse fait revivre le martyre d'Hertervig en deux monologues intérieurs où une écriture enveloppante, répétitive, rythmée, développe jusqu'à l'angoisse l'obsession amoureuse et la tresse cruellement à la volonté créatrice.

Tous les livres de Jon Fosse

L’Enfant commence dans une grande ville, un soir de pluie. À un arrêt de bus, le jeune Fredrik croise Arvid, la cinquantaine. Fredrik boit, l’autre collecte les bouteilles vides. Agnès passe par là. Arvid repart. Entre les deux qui restent s’instaure un de ces dialogues caractéristiques de la manière de Fosse : où les répliques tissent entre les personnages un espace dense et magique, qui les abstrait de la réalité environnante, les élève au-dessus du spectateur, à un plan de réalité qui pourrait être celui du rêve ou du conte.

L’Un et L’Autre sont à bord d’un bateau imaginaire. On devine en filigrane Homère, les îles grecques, la Méditerranée… Cette mer toujours présente dans Je suis le vent est à l’image de la vie et de la mort, complices inséparables. Sur le pont, les personnages bégaient, s’essoufflent, s’interrogent et nous interrogent. Comment parler de l’absence sinon sur le mode de l’ellipse ? Les jours s’en vont évoque cet instant ténu qui succède au sommeil et précède la conscience. Entre passé et présent, entre la vie et la mort, notre existence serait-elle différente si nous avions suivi une autre option ? Sur scène, une déambulation de couples multiplie les possibilités, les équations. Un landau passe. Improbable ballet. Les héros sont réduits à l’essentiel : l’écoulement du temps. Jon Fosse sait donner à ses textes une étrange tonalité qui n’appartient qu’à lui.

Il se lève, reste là immobile, puis elle le rejoint et le prend dans ses bras, elle le serre contre lui, et pendant qu'ils s'étreignent le téléphone sonne deux fois, ils ne bougent pas, puis elle va vers la gauche, 'arrête, se retourne, et il prend le manteau, la rejoint, lui tend le manteau, elle l'enfile et le manteau est très long, puis elle lève le bras, lui fait un petit signe de la main et sort par la gauche. Il va jusqu'au lit, s'assied sur le bord du lit et le téléphone sonne de nouveau, il s'allonge sur le lit, se glisse sous la couette, le téléphone sonne encore une fois.

La lumière baisse. Noir.

Quelqu’un va venir est l’adaptation d’une pièce de théâtre de Jon Fosse, un auteur norvégien.

Cette histoire met en scène 4 personnages : un homme et une femme (le couple), un autre homme et une maison, le tout dans un seul lieu et un seul espace temporel.

Le couple, vient d’acheter une vieille maison isolée dans une lande humide en bord de mer, sur une île visiblement peu habitée.

Ils fuient le monde et leurs semblables pour vivre et croire à deux en un absolu.

Le troisième personnage, “l’homme”, est le petit fils des anciens propriétaires de la maison.

C’est lui qui leur a vendu la maison.

Sa venue prochaine résonne comme une présence obsédante pour les nouveaux propriétaires, soucieux de leur isolement.

L’apparition de l’homme révélera la fragilité du couple et dévoilera en de subtils glissements ses faiblesses et ses forces vacillantes.

Le quatrième personnage est la maison elle-même, figée en l’état à la disparition des anciens propriétaires.

La demeure semble littéralement “habitée” par le spectre de l’ancien couple, elle renvoie, en miroir, la vision d’une mort à venir et s’infiltre dans l’illusoire promesse de bonheur du couple.

Les « mouvements » des personnages sont réduits au minimum. Les phrases clés sont, comme un leitmotiv dans une oeuvre musicale, souvent répétées. Ainsi Fosse crée au théâtre ce qu'on appelle au cinéma des gros plans et des ralentis.

Deux amis d'enfance se retrouvent après une longue séparation.

L'un - le narrateur - est resté au village, n'a pas fait d'études, habite toujours chez sa mère et vivote en jouant de la guitare dans les bals du samedi soir. L'autre - Knut - est parti en ville, a fondé une famille et est devenu professeur de musique. Il revient maintenant pour les vacances avec sa femme et ses enfants. Pendant trois jours d'été un drame va se nouer entre le narrateur, Knut et sa femme - drame où se mêle le désir et la jalousie et qui prend sa source dans l'enfance des deux hommes.

D'une rare intensité, portée par une langue rythmée et obsédante, La Remise à bateaux (Naustet, 1989) a imposé Jon Fosse comme un des auteurs les plus importants des pays nordiques. " Je cherche une écriture simple et concrète et j'espère toucher en même temps aux grandes questions de la vie ". La langue de Jon Fosse sape les habitudes et le confort du lecteur. Toute son oeuvre se développe en tension entre l'intimité du foyer scandinave, et l'inquiétante immensité du fjord au bord duquel il a grandi.

Jon Fosse, né en 1959, est aujourd'hui considéré comme un des plus grands écrivains européens. Romancier, poète et dramaturge, il est traduit dans de nombreuses langues, et son théâtre est joué dans tous les pays européens, au Canada et au Japon. La Remise à bateaux est son quatrième roman à être traduit en français, après Melancholia I (P.O.L., 1998) et Melancholia II (Circé, 2000) et Matin et Soir (Circé, 2003).

"... et Johannes voit qu'ils s'approchent maintenant du grand récif et du petit récif et jamais Johannes ne s'est aventuré aussi loin à l'ouest par un temps pareil, car le vent souffle et les vagues sont hautes et la barque pontée de Peter est ballottée par les vagues, et puis ils ne sont plus à bord de la barque pontée de Peter, mais il sont quand même dans un bateau, et ils sont sur la mer, et la mer et le ciel ne font plus qu'un et les nuages et le vent ne font plus qu'un et là bas il y a Erna et ses yeux brillent et la brillance de ses yeux se confond aussi avec tout et puis Peter est devenu invisible. Oui, nous voilà en route, dit Peter...

Pourquoi sommes-nous qui nous sommes ? Pourquoi menons-nous notre vie et pas celle d'un autre ?

Nous sommes sur la côte sud-ouest de la Norvège, et l'année touche à sa fin. Asle, un peintre veuf mène une vie assez recluse : ses deux amis sont son voisin, Asleik, un pêcheur traditionnel, et Beyer, son galeriste qui vit dans la grande ville d'à côté, Bjørgvin. C'est également là-bas qu'habite un autre homme du nom de Asle. Lui aussi est peintre, mais vit dans la solitude la plus complète, et est alcoolique au point d'y perdre la santé. En un sens, ce deuxième Asle ressemble à ce qu'aurait pu devenir le premier s'il n'avait pas trouvé une façon d'habiter le monde en se tournant vers la lumière plutôt que les ténèbres. Pour une raison ou pour une autre, Asle entend ramener son homonyme du côté des vivants.

L'Autre nom se déroule sur quelques heures de la vie d'un homme confronté aux grandes questions de l'existence : le deuil, la mort, les silences qui nous lient ou nous éloignent les uns des autres. Écrit dans une langue hypnotique et musicale capable d'exprimer les fluctuations les plus subtiles de la conscience, c'est un grand texte qui explore la façon dont nous luttons tous pour garder l'espoir et la foi dans un monde sans transcendance.

Asle et Alida arpentaient les rues de Bjorgvin, Asle portait à l'épaule deux ballots renfermant tout ce qu'ils possédaient et il tenait à la main l'étui contenant le violon qu'il avait hérité de son père Sigvald, et Alida était chargée de deux sacs de provisions, et cela faisait plusieurs heures qu'ils arpentaient les rues de Bjorgvin à la recherche d'une chambre, mais il n'y avait pas moyen de trouver une chambre à louer ; non, disaient les gens, on n'a pas de chambre à louer, non, disaient les gens, tout ce qu'on a est déjà loué, voilà ce que disaient les gens, et Asle et Alida se voyaient obligés de continuer à arpenter les rues, à frapper aux portes et à demander si on pouvait leur louer une chambre, mais nulle part il n'y avait de chambre à louer, et où aller, où s'abriter du froid et de l'obscurité de cette fin d'automne, quelque part ils trouveraient bien une chambre à louer, et heureusement qu'il ne pleuvait pas, mais bientôt il se mettrait sûrement à pleuvoir et ils ne pourraient pas continuer à errer comme ça, et pourquoi les gens refusaient-ils de les héberger, était-ce parce qu'on voyait qu'Alida allait bientôt accoucher, ce n'était plus qu'une question de jours, ou parce qu'ils n'étaient pas mariés et ne formaient pas un couple légitime, mais ça, ce n'était pourtant pas inscrit sur leur figure, bien sûr que non, ou peut-être que ça l'était quand même, car si les gens ne voulaient pas les héberger il devait bien y avoir une raison, pourtant ce n'était pas par refus du mariage que Asle et Alida s'étaient passés de la bénédiction du pasteur, comment auraient-ils trouvé le temps et l'occasion de se marier, ils venaient d'avoir dix-sept ans et ils n'avaient pas les moyens de se marier dans les formes, mais dès qu'ils le pourraient ils se marieraient devant le pasteur et ils feraient une fête avec maître de cérémonie et musiciens et tout ce qu'il fallait, seulement ce n'était pas pour tout de suite, ça devait attendre, et de toute façon ils étaient heu­reux comme ils étaient, mais pourquoi refusait-on de les héberger, qu'est-ce qu'on leur reprochait, peut-être que ça les aiderait de penser qu'ils étaient bénis par le pasteur, car s'ils le pensaient eux-mêmes, les gens ne s'apercevraient pas aussi facilement qu'ils vivaient dans le péché, et main­tenant ils avaient frappé à tant de portes et demandé à tant de gens s'ils pouvaient leur louer une chambre et personne n'avait voulu les héber­ger et ils ne pouvaient pas continuer à errer comme ça, la nuit tombait, c'était la fin de l'au­tomne, il faisait déjà noir et bientôt il se mettrait sûrement à pleuvoir.

Dans Insomnie, Alida et Asle arrivent à Bjørgvin, où Alida donne naissance à un enfant.Dans les Rêves d’Olav, ils quittent la ville. Asle, qui préfère maintenant s’appeler Olav, veut cependant retourner à Bjørgvin pour acheter un cadeau à Alida. Mais les choses vont se passer autrement qu’il ne l’avait rêvé. Les Rêves d’Olav est un récit onirique, inquiétant et claustrophobe, rappelant les paraboles bibliques. C’est aussi une magnifique histoire d’amour entre deux jeunes gens. Une histoire où tout est à la fois simple et grandiose.« Dans le tournant il apercevra le fjord, se dit Olav, car il est Olav maintenant, pas Asle, et Alida n’est plus Alida, mais Åsta ; maintenant ils sont Åsta et Olav Vik, se dit Olav, et il se dit qu’aujourd’hui il va aller à Bjørgvin et faire ce qu’il a prévu de faire. »Jon Fosse est né en 1959 dans la ville portuaire norvégienne de Haugesund. Depuis 1983 il publie romans, poésie, essais et livres pour enfants. Il est également traducteur (notamment de Thomas Bernhard). Depuis 1994 il écrit pour le théâtre.

Au tomber de la nuit se présente comme une suite d’Insomnie et des Rêves d’Olav. Nous y découvrons la vieille Ales, fille d’Alida. À travers elle, nous apprenons ce qu’il est advenu d’Alida et d’Asle, le couple qui a sacrifié sa conscience à son amour. Asle a été pendu à Bjørgvin. Alida a suivi son compatriote Åsleik ; avec son jeune fils Sigvald, elle est retournée à Dylgja, le village qu’Asle et elle avait fui autrefois.

Un cimetière à la fin de l'automne. Un homme et une femme se croisent sur un banc. On devine une relation amoureuse passée – ou à venir ? Autour d’eux tout le monde s’affaire, s’agite, le temps semble s’accélérer, toujours en suspens. Que s’est-il passé ? Des fantômes ou flottements de présences nichés dans les souvenirs, qui évoquent ces « voix des limbes » dont parlait Jacques Lassalle. La couverture peut être différente

Car presque tout change disparaît devient autre chose ce qui ne changera jamais c'est la pluie dans ses cheveux un soir

à cet endroit précis

à ce moment précis

Proche d’un drame psychologique à la Ibsen, Jeune fille sur un canapé déploie des figures féminines hantées par leur passé. Des scènes de jalousie entre soeurs et de reproche à la mère de la disparition du père se succèdent. La présence d’un immense tableau accroché au mur – une jeune fille assise sur un canapé – intrigue, puis déconcerte lorsqu’une femme se met à peindre un portrait d’elle-même plus jeune, assise sur un canapé. Dédoublement de soi par l’art ? Miroir illusoire d’un rêve de jeunesse éternelle ? Quand les fantômes du passé resurgissent, l’art devient l’exutoire d’une enfance meurtrie par le spectacle d’un adultère. Dans un espace proprement onirique, habité par des voix, Ces yeux déroule l’existence d’un Homme et d’une Femme, encerclés par des voix, et invités par une ombre à la rejoindre dans son royaume une fois devenus vieux. « Je suis là /J’ai toujours été là », « Je suis toujours là », « Je suis juste là », présence sonore obsédante, ces voix témoignent d’une présence de l’au-delà dans la vie humaine.

Un jeune homme marche dans les rues d'une ville, avec une couverture sous le bras. Il tente de conserver sa dignité. Lorsqu'il rencontre « Ylajali », une jeune femme mystérieuse, son existence prend un virage : il voit en elle une sorte d'amour idéal et de lumière.

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