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Comme "Coe" avait déjà mis la barre très haut, cela me paraissait difficile et pourtant.....
Ce mec a une patte, on te ferait lire un texte non signé que tu reconnaitrais du "Coe". C'est pas toujours très gai mais ça pétille d'humour. Avait-elle raison ou tort la vendeuse parisienne? Ce n'est pas son meilleur livre car il y a quelques longueurs, mais cela reste très bon.
Le summum de l'humour, le dialogue avec le GPS. Le final sur une plage près de Melbourne explose comme le bouquet final d'un feu d'artifice, une apothéose. Moi qui suis amateur du réalisme magique sud-américain, ce britannique m'a transporté. L'argentin Cortázar n'aurait pas fait mieux.
Commentaires à destination de l'éditeur:
On aurait dû s'en tenir à la traduction littérale du titre anglais "The terrible privacy of Maxwell Sim" et non en éliminer tout l'humour par un très plat "La vie très privée de Mr Sim".
Je fais sans doute une fixette sur le subjonctif mais, placés dans une proposition principale, certains verbes requièrent un subjonctif dans la proposition subordonnée et en outre le temps de ce subjonctif s'accorde avec celui de la principale. Il me semble que pas mal de traducteurs aient oublié cette règle. Je lirai donc mon prochain "Coe" en anglais où, aux dernières nouvelles, le subjonctif est absent.
La Vie très privée de Mr Sim
La maison du sommeil est un roman complexe à l'histoire mystérieuse et à la structure intrigante. Grâce à sa construction très travaillée, Coe nous fait jongler d'une époque à une autre (passant des années 1983-84 à l'année 1995), enchaîne les stades du sommeil pour découper son roman (état de veille, stade 1, stade 2, stade 3, stade 4 et sommeil paradoxal) et manie habillement les mises en abîmes. On est pris dans la toile, intrigué par les histoires de tous ces protagonistes dont on découvre au fur et à mesure le passé et le présent avec toutes les liaisons qu'ils peut exister entre les deux temps... et entre les différents personnages. Car c'est un aspect du roman que j'ai beaucoup aimé : cette habileté à tout mélanger, à établir des connexions entre chaque élément, aussi insignifiant qu'il puisse être. Du coup, si le déroulement de l'histoire m'a semblé un peu difficile à suivre au début, une fois prise dedans, j'ai vraiment apprécié ma lecture.
J'ai aimé découvrir les liens entre ces morceaux de plusieurs vies, comment le passé explique le présent dans les parties de 1996, comment les personnages que l'on découvre en 1984 ont évolué une dizaine d'années plus tard. Et si l'histoire et d'autant plus intéressante à suivre, c'est parce que Jonathan Coe nous propose un récit dans lequel les différents personnages ont des psychologie établies avec beaucoup de finesse et de maîtrise. L'amoureux transit, la narcoleptique, l'excentrique, le savant fou, ils sont tous fascinant à découvrir, dans leurs personnalités, leurs névroses, leur certitudes, leurs rapports aux choses et à eux-mêmes. J'ai adoré le personnage de Terry, déjà pour ses transgressions constantes sur le cinéma, et puis pour ce côté ironique que l'auteur utilise si bien à travers ce personnage. Jonathan Coe ne se gêne pas pour donner à sa plume un ton grotesque dans les choses dont il cherche à se moquer ouvertement. Et j'ai trouvé les passages concernés (l'histoire de l'article mal corrigé, le séminaire des médecins) vraiment amusants, je les attendais avec impatience à chaque fois.
Avec son histoire alambiquées, ses coïncidences qui ne semblent jamais tout à fait en être, et son ton souvent ironique, La Maison du sommeil est un roman maîtrisé que j'ai aimé découvrir. Coe a de la suite dans les idées et sait parfaitement où mener son lecteur. Si on peut lui reprocher un traitement peu approfondi du thème du sommeil (on apprend deux trois choses, c'est vrai, mais le sujet reste superficiel) et une intrigue qui se devine sur la fin, on prend tout de même plaisir à en lire le dénouement qui, fait à partir de documents annexes (lettre, retranscription) est une façon originale de clôturer cette histoire. Quoiqu'il en soit, ce n'est sûrement pas le dernier roman que je lis de l'auteur.
http://desmotsenvrac.blogspot.fr/2015/10/la-maison-du-sommeil-de-jonathan-coe.html
La Maison du sommeil
Un résumé prometteur mais bien loin de la vérité. Si vous vous attendez à de grands mystères, à une intrigue palpitante et à de curieux événements se déroulant à Ashdown, vous risquez d'être déçus.
En effet, avant de dépasser la moitié du roman, il ne se passe strictement rien. Néant ! On attend que cela démarre mais... sans succès. Seulement de longues et interminables descriptions qui ne servent à rien !
Lorsqu'enfin on finit par deviner les prémices d'un mystère, on imagine que cela ira plus loin, surtout vis-à-vis des mystérieuses expériences se déroulant dans la clinique. Autant vous le dire tout de suite, là-dessus, même à la fin, cela reste très superflu.
Les seuls mystères à découvrir sont ceux de l'amour d'une romance... pathétique. Non, franchement je pèse mes mots. C'est vraiment ridicule.
J'aimerais pouvoir qualifier ce livre de roman de gare mais, ce serait trop lui donner d'importance.
En conclusion, je ne vous recommande pas absolument cet ouvrage que je qualifierais comme étant un Marc Levy de bas étage. (Et autant le préciser, je n'aime pas du tout Levy, ce qui vous donne une bonne échelle d'où je place celui-ci)
La Maison du sommeil
J'ai adoré ! Je ne trouve pas d'autres mots. C'est un vrai bonheur de lecture !
Livre tiré sur deux époques dans un même lieu, Ashdown : Anciennement une université où se sont rencontrés des étudiants et aujourd'hui, une clinique du sommeil dirigé par Grégory Dudden, étudiant dans ce lieu autrefois.
Au fil des pages, on va découvrir ce qui s'est passé par le passé entre 5 étudiants et on va les rédecouvrir aujourd'hui, ce qui leur est arrivés, les voir se recontrer de nouveau etc.
L'écriture de Jonathan Coe est un plaisir. Un reproche à ce livre : Qu'il ne soit pas plus long, composé pourtant de 426 pages.
Quelle tristesse de devoir quitter Sarah, Terry, Robert, Veronica, Grégory !
La Maison du sommeil
La Maison du sommeil
Dans sa voiture il s’éprende de passion de celle qui le guide via son GPS et qu’il nomme Emma avec laquelle il discute tout le long de ses trajets.
Dépressif il quitte son boulot dans un grand magasin londonien pour devenir représentant en brosses à dents.
Au cours de son voyage le menant aux îles Shetland , les rencontres et les haltes se multiplieront le ramenant toujours vers son passé.
Dans ce roman il y a aussi la nostalgie de l ‘Angleterre dont la culture a été engloutie par la mondialisation.
Le roman est divisé en quatre parties qui donne chacune la parole à un autre personnage à travers ses écrits.
On ne dévoilera pas la fin du roman aboutissant à une situation inattendue.
Ce roman a pour sujets essentiels la solitude , la perte de repères de la société britannique et la création romanesque.
La Vie très privée de Mr Sim
Le royaume désuni
Le royaume désuni
Billy Wilder et moi
Le Cœur de l'Angleterre
Testament à l'anglaise
La pluie, avant qu'elle tombe
Un album de famille, toute simple en réalité : une caravane, une remise de diplôme, des disputes amoureuses, des vacances, une plage au bord d’un lac, des fêtes de fin d’année et sous-jacent des drames en veilleuse. Sur le bande son, les confessions donne le la au fil du temps qui passe inexorablement. Une touche de mystère surnaturel accentue le côté fataliste de l’existence. De fugitives visions et interprétations d’incidents, de coïncidences favorisent la sensibilité naturelle et certainement génétique de Gill. Elle tente aussi de trouver une explication aux tragédies familiales.
D’une plume fine et intimiste, Jonathan Coe nous offre un mélodrame poétique et sombre ; une lecture touchante et inoubliable.
La pluie, avant qu'elle tombe
Et alors la fin un véritable festival...
Testament à l'anglaise
La narration est au début très déroutante bien que l'auteur ai défini dès le début clairement les règles: chapitre impair = année 1983, pair = année 1996. Puis très vite je me suis prise au jeu et j'ai trouvé que ces sauts en avant/arrière permettaient de rythmer le récit qui aurait été un peu monotone sans ça. La plume de l'auteur a un charme certain même si ce n'est pas non plus de la haute qualité littéraire.
L'intrigue qui au début me semblait "basique" s'est vite étoffée et m'a complètement accaparée, j'étais frustrée de reposer le livre... La chute est assez inattendue, je n'ai commencé à la sentir arriver que très tard, pas avant le chapitre 15-16 (ce qui est assez rare pour moi).
Je n'irai pas jusqu'a recommander ce livre "chaudement", mais en tous cas pour passer le temps il m'a semblé très approprié!!
La Maison du sommeil