Jonathan Dee
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Note moyenne : 5.57/10Nombre d'évaluations : 7
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Dernier livre
de Jonathan Dee
Sortie Poche France/Français : 2024-02-01
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Ce livre facile à lire présente la vie de la famille Morey, et la spirale de réussite et de richesse dans laquelle ils finissent petit à petit, et paradoxalement, à s'emprisonner, alors que New-York s'offre à leurs pieds.
Une lecture intéressante et cynique sur d'une nouvelle classe sociale américaine richissime.
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Une plongée au cœur d’une bourgade américaine, on s’y croit.
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🇺🇸 Bonne lecture
En trois mots : fuite - critique - États-Unis
« C’est difficile d’alléger son empreinte, et plus encore de l’éliminer. Il existe un moyen infaillible d’éliminer son empreinte, naturellement, mais j’ai été et je suis encore trop lâche pour ça. »
➡️ Sugar street c’est une critique de la société américaine et en général de la société de consommation, des réseaux sociaux et surtout notre dépendance à tout ça.
Notre personnage principal rencontre aussi des problématiques qui ne datent malheureusement pas d’aujourd’hui comme le racisme ou la lutte des classes. La plume est incisive, on sent une réelle envie de dénoncer.
« Le poison, c’est nous, le virus, c’est nous, le feu, c’est nous, et la seule manière d’arrêter ça, c’est de le laisser aller au bout de sa course.»
➡️ Ce roman est immersif, même addictif mais j’ai regretté le faible nombre de pages qui pour moi n’a pas permis de creuser davantage tous ces sujets si actuels.
« Intéressant ce qui se produit quand on commence à se sentir vulnérable. Je suis désarmé, même à mes propres yeux. »
➡️ Le personnage principal, mystérieux mais intéressant amène énormément d’interrogations concernant son identité, les raisons de sa fuite et surtout ce qu’il représente en général…
« Mais à présent je comprends que la paix est égoïste ; la paix protège le statu quo et ceux à qui il convient. »
➡️ La fin peut tout de même laisser le lecteur sur sa faim, elle m’a semblée un peu précipitée et quelques questions restent malgré tout en suspens même si je comprends la volonté et le point de vue de l’auteur.
Merci aux éditions les Escales et Babelio pour ce titre via l’opération Masse Critique.
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Il a vraiment été difficile de terminer ce livre et j'avoue que j'ai survolé quelques passages. Tout au long des pages, j'ai tenté de trouver un fil conducteur qui se tienne, sans succès. Les personnages m'ont semblé creux, ou en tout cas pas assez exploités. J'ai eu l'impression qu'ils évoluaient avec une extrême lenteur dans une histoire sans intérêt.
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Sortie Poche France/Français : 2024-02-01
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Biographie
Jonathan Dee écrit pour le New York Times Magazine, la revue Harper's et la Paris Review. Il enseigne à l'université de Columbia. Les Privilèges, son premier roman publié en France en 2011, a reçu le prix Fitzgerald. Il a également été désigné comme la découverte étrangère de l'année par le magazine Lire et l'un des vingt-cinq meilleurs livres de l'année par Le Point. Avec La Fabrique des illusions, Jonathan Dee continue de dévoiler la palette de ses talents. À rebours de la vogue des romans d'anticipation, il revient sur les pas du monde d'images qui a accouché des désillusions d'aujourd'hui. Cette Amérique-là est la sienne, cette culture est son patrimoine, celle qui baigne toute une génération d'auteurs, de Jeffrey Eugenides à Don DeLillo et Richard Russo.
{© Notice établie par les éditions Plon}
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