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Livres - Bibliographie

Jorge Amado


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Tous les livres de Jorge Amado

Terre violente (1943), histoire d'un intellectuel qui prend le parti du prolétariat .

Joaquim Soares da Cunha était un homme respecté de tous. Quand un jour il décide de tout abandonner pour parcourir les rues de Bahia et s'adonner aux joies du vagabondage : il devient Quinquin La Flotte. Si sa famille le renie, ses compagnons de fortune vont faire de lui un roi, un " philosophe en guenilles " qu'ils croient presque immortel jusqu'à ce qu'on retrouve son cadavre dans une cabane de Bahia. La fille, le frère et le très respecté gendre de Quinquin vont alors tout faire pour qu'il recouvre ce qu'ils pensent être sa dignité perdue. Ils vont lui organiser un enterrement digne de ce nom. Mais Bel Oiseau, Martin le Caporal et Vent Follet ses plus fidèles amis ne l'entendent pas ainsi : rejoignant la dernière volonté de ce " vieux loup de mer ", ils le ressusciteront pour l'emmener faire le grand saut dans les bras de celui qu'il a toujours voulu comme tombeau : l'océan.

Si le roman commence par l'arrivée au Brésil en bateau, c'est à une autre époque que la nôtre, à la fin des années vingt. Parmi les passagers revenant de l'Europe prodigue en mirages et génératrice du complexe séduction-détestation, c'est un Brésilien, Paulo Rigger, qui va découvrir son pays. Le Brésil des contradictions, du métissage, des riches propriétaires terriens et des intellectuels, des femmes, de la vitalité populaire. Où est le visage, où est le masque dans cette population en quête d'identité ?

Editions J'ai lu :

Antonieta Esteves Cantarelli, riche veuve et personnalité influente à Sao Paulo, est de retour dans son bourg natal de la province de Bahia, d'où elle a été chassée il y a trente ans alors qu'elle n'était qu'une chevrière connue sous le nom de Tieta. Elle est bien accueillie et devient la porte-parole de la population qui refuse l'installation d'une usine chimique dans la région. ©Electre 2015

Dans le Brésil du Nord©Est, le picaresque Antonio Balduino incarne la peine et les rêves du peuple noir. Enfant perdu, mauvais garçon, boxeur professionnel, initié des " macumbas ", travailleur sur les plantations de tabac, docker, employé de cirque, Antonio cherche toujours " le chemin de la maison " . Il a des amours - irréelles - avec la blanche Lindinalva et une liaison avec la trépidante Rosenda Roseda. Une grève lui permettra de découvrir ce qu'est la solidarité et donnera un sens à sa vie : la lutte pour la libération.

En plein coeur de la vieille Bahia, une ancienne bâtisse coloniale, apparemment comme les autres, au n°68 de la Montée-du-Pelourinho.

Quatre étages. Un escalier obscur. Le bistrot de Fernandes sur le devant. Dans les 116 chambres, plus de 600 personnes, sans compter les rats. Isaac, dona Risoleta, la douce Linda, le Noir Henrique, Arthur dont la machine a broyé les deux bras, qui mendie et fait peur aux enfants, l'agitateur Avaro Lima... c'est tout un monde prétendu sans hygiène et sans morale que Jorge Amado met en scène dans ce seul lieu qui évoque l'arène du théâtre antique et où s'élevait autrefois le piloris destiné aux esclaves.

Un monde malade, révolté, misérable, qui sue de la sueur des opprimés, dégage une odeur de chambre de défunt, mais qui aime et reste la vitalité même, et saura peut-être un jour bouleverser sa condition, pourtant la plus désespérée.

Un navire emporte vers les terres à demi barbares d'Ilhéus, au sud de Bahia, le capitaine Joao Magalhaes, Margot, Juca Badaro, Antonio Vitor et bien d'autres encore. Une chanson les accompagne, triste comme un présage de malheur, qui dit qu'ils ne reviendront jamais parce que, là-bas, la mort les attend derrière chaque arbre. Hommes, femmes et enfants, ils convergent de toutes les régions du Brésil, ils ont peu de traits communs sauf celui d'avoir tout laissé dans l'espoir de faire fortune avec les cacaoyers, en gagnant sur les impénétrables forêts de cette immense contrée bordée par l'Océan. Tout l'ouvrage de Jorge Amado est le récit - magnifique - des sanglantes rivalités qui opposent entre eux, dans leur lutte pour la conquête de terrains vierges à défricher, les fazendeiros, ces planteurs de cacao des terres du bout du monde.

C'est Salvador de Bahia, sa ville, que célèbre Jorge Amado dans Les Pâtres de la nuit. Bahia sous les étoiles, ses mystères, ses ardeurs, ses délires.

Il s'agit plus particulièrement de l'histoire du caporal Martim et de son mariage plein de complications plus surprenantes les unes que les autres et de celle de Curio, toujours en proie à quelque passion, à quelque drame de conscience mais auxquelles se greffent s'enchevêtrent, d'innombrables péripéties, aventures "à rire et à pleurer".

Nombreux et toujours hauts en couleur sont les personnages de ce festival de la vie. Il y a l'Ygrec, ainsi nommé pour ses connaissances universelles ; Tiberia, maternelle tenancière de bordel ; La Rafale aux yeux si bleus... et tant d'autres sortis tout droit des ruelles de Bahia.

Les Pâtres de la nuit, une inoubliable comédie de la vie et de la connaissance des hommes, chaleureuse, généreuse, par Jorge Amado, maître incontesté du roman brésilien.

À Salvador, où la boutique aux miracles fait offi ce d’université populaire, le maître Pedro Archanjo dispense des cours. Autodidacte, il écrit aussi des livres qui incommodent l’élite locale. Vingt ans après sa mort, en 1968, il devient l’objet de vénération des universitaires quand un éminent ethnologue américain, prix Nobel de surcroît, débarque au Brésil se targuant d’être spécialiste de son oeuvre. On assiste alors au grand cirque médiatique qui célèbre la mémoire de ce héros en même temps qu’on le vide de son engagement politique.

Avec sa sensualité et sa verve habituelles, Jorge Amado rend hommage à la culture bahianaise tout en pointant du doigt les contradictions politiques de son pays.

Une fable, un conte, une parabole pour aujourd'hui.Le prétexte de ce roman satirique et vif comme une comédie de boulevard est une élection à l'Académie brésilienne (faite sur le modèle de l'Académie française). Un poète académicien, chéri des dames, vient de mourir, laissant une place vacante, briguée immédiatement par un militaire nazi (nous sommes en période de guerre), candidature jugée scandaleuse et qui va donner lieu à toutes sortes de péripéties, d'affrontements, de manoeuvresUn roman de cape et d'épée, en trois épisodes, où apparaît l'amitié de Jorge Amado pour la France, une histoire de résistance et d'espérance, un petit chef-d'oeuvre où se mêlent harmonieusement l'amour, le souvenir et la politique.Jorge Amado, né en 1912, est le grand maître du roman brésilien. Son oeuvre traduite en trente langues occupe une place majeure dans le siècle. Parmi ses livres les plus récents publiés aux Editions Stock, on peut noter Yansan des orages (1989).

À Bahia, où la misère humaine s’exploite comme une vulgaire marchandise, la petite Tereza est vendue par sa tante au Capitão, un monstre de cruauté et de dépravation qui abuse des fillettes qu’il achète. Des années plus tard, elle trouve naïvement refuge dans les bras d’hommes qui finiront toujours par la quitter, pour une raison ou une autre. Désabusée, il ne lui reste que sa sensualité pour survivre, une arme inoffensive contre la Peste Noire qui s’abat soudain sur le pays.

Jolie et rayonnante, cuisinière émérite, dona Flor est très aimée. On la plaint aussi parce qu'elle a épousé Vadinho, vaurien, joueur et coureur. Le roman s'ouvre au moment du carnaval et sur la mort inattendue de Vadinho, après sept ans de mariage. Dona Flor se console assez vite en épousant le très respectable docteur Teodoro. Mais cette existence calme et ordonnée prend fin le jour où dona Flor trouve Vadinho étendu nu sur le lit. Invisible à tous, l'homme s'est réincarné pour la seule dona Flor et entend bien jouir de ses droits de mari... A Bahia, terre des dieux, des danses et des résurrections, des transes et du candomblé, une telle aventure devient l'histoire d'une ville bien-aimée et de tout un peuple, une sorte de voluptueuse chronique. Ce roman truculent et irrévérencieux est un chef-d'œuvre d'humour qui prend la forme d'un pied de nez à la morale. Un plat aux aromates puissants, à la saveur et à l'exubérance toute tropicale cuisiné de main de maître.

Dans une plantation de cacaoyers au sud de Bahia, Sergipano, jeune paysan exploité, berné, trompé, refuse un faux bonheur et une relative aisance matérielle parce qu'il ne veut pas trahir sa classe et préfère partir pour la lutte, le coeur propre et heureux.

Cet écrivain universel traduit dans toutes les langues fut député communiste dans sa jeunesse, emprisonné dans son pays, le Brésil, exilé à Prague, interdit de séjour à Paris et à Lisbonne. Aujourd'hui, il est salué et honoré partout pour cette même obstination à défendre les droits des déshérités. Pris dans le tohu-bohu des idées et des illusions de ce siècle, Jorge Amado, bahianais attaché à son " pays du cacao ", n'a cessé de bourlinguer de par le monde. Il a beaucoup vu, beaucoup retenu des pays et des hommes. Rendu au port, Amado considère ses engagements sans regrets ni reniement. Car ce livre d'une vie est surtout celui du goût de vivre d'un homme. La vitalité prodigieuse de Jorge Amado, sa passion de l'amitié, ses éclats de joie, le rire, l'amour, l'érotisme animent continûment ces pages. Ce ne sont pas les notes quotidiennes d'un journal, pas des mémoires, mais un ouvrage sans exemple : un livre fait de " nouvelles " où les grands de ce monde, ces familiers et nombre d'inconnus sont devenus les personnages d'un roman où l'on retrouve chez l'écrivain de quatre-vingts ans maître de son art les qualités qui lui ont valu son succès à l'Est comme à l'Ouest, selon les pôles de cette Histoire personnelle. Une histoire dont la mort n'est pas absente. Jorge Amado le dit simplement : "Je veux seulement conter quelques histoires, certaines drôles, d'autres mélancoliques, comme la vie. La vie, ah, cette brève navigation de cabotage !"

À vrai dire, ce roman et Les terres du bout du monde, qui lui est antérieur, ne forment qu'une seule histoire : celle des terres du cacao du sud de Bahia. Dans ces deux livres, j'ai essayé de retracer avec impartialité mais non sans passion le drame de l'économie cacaoyère, la conquête de la terre par les colonels féodaux au début du siècle, puis le passage des terres entre les mains avides des exportateurs il n'y a guère. Et si le drame de la conquête féodale est épique et celui de la conquête impérialiste seulement mesquin, la faute n'en incombe pas au romancier. Joaquim dit que l'étape à venir sera pleine d'héroïsme, de beauté et de poésie, et je le crois.

Pedro Bala, quinze ans, est le chef des Capitaines des sables, une bande d'enfants qui vivent de menus larcins et font les quatre cents coups à Bahia. Capitaines des sables raconte la vie de ces gamins dans les années 1930. L’histoire d’amour de Dora et Pedro Bala, les péripéties d’une bande de mineurs qui déambulent dans les rues et les quais dangereux de Salvador, ville "noire et religieuse", où se projette la personnalité de l’ Ialorixá Aninha, mère de saint du candomblé Ilê Axé Opô Afonjá. Dora meurt, malade, dans un entrepôt illuminé par la lune. Pedro bala est arrêté, s’enfuit, et s’engage dans une grève de dockers pour finalement devenir un "militant prolétaire, le camarade Pedro Bala". Le problème c’est que le livre sort en 1937, juste après l’avènement de l’Estado Novo, régime férocement anti-communiste. Ainsi, l’édition est saisie et les exemplaires du livre brûlés sur la place publique à Bahia par les représentants de la dictature. Mais cela ne change rien et, dès sa réhabilitation, Capitaines des sables conquit un grand public et est encore aujourd’hui un des plus grands succès de Jorge Amado (présentation de la Fundação Casa Jorge Amado)

Tocaia Grande, c'est d'abord un lieu-dit, dans la région des grandes plantations de cacao, au sud de l'Etat de Bahia, où se trouve un gîte d'étape fréquenté par les muletiers qui circulent entre les fazendas avoisinantes, ce qui ne manque pas d'attirer un certain nombre de prostituées. A partir de là, on construit l'épicerie-buvette de Fadul et bientôt la forge du nègre Castor, dit « Tison ».

Tocaia Grande, c'est aussi la « grande embuscade », montée par Natario da Fonseca, garde du corps et homme de confiance d'un riche et puissant propriétaire, le « colonel » Andrade, pour liquider politiquement son seul rival dans le district et rester maître de toute la contrée.

A Tocaia Grande enfin, le marchand ambulant Fadul Abdala fait halte une nuit, à la recherche d'un endroit propice pour y installer un commerce. Ces divers et pittoresques personnages ont en commun la volonté d'être et de rester libres, ce qui ne sera pas toujours facile tandis que Tocaia Grande devient peu à peu un village, puis une bourgade de plus en plus importante. A travers une succession d'épisodes hauts en couleur, c'est la face cachée de la naissance d'une ville que nous raconte superbement Jorge Amado et le drame d'une communauté de marginaux que la loi veut un jour récupérer.

1925 à Ilhéus, petite ville côtière et cacaotière au sud du Brésil. Lorsque la cuisinière du bar Le Vesuvio démissionne à la veille d'un important repas d'affaires, Nacib, le patron, n'a d'autre choix que trouver la perle rare. Il embauche alors la sublime Gabriela, envoûté par son odeur de girofle et de cannelle et, pour mieux la garder, finit par l'épouser. Mais Nacib est un homme extrêmement jaloux et Gabriela, loin d'être femme à se laisser mettre en cage. Fort heureusement pour elle, à Ilhéus aussi la civilisation est en marche, et dans son sillage, un parfum de changement, un vent de liberté.

Un narrateur cynique et ironique essaie de démêler le vrai du faux dans une histoire abracadabrantesque. Qui pouvait bien être le commandant Vasco Moscoso de Aragão, débarqué un jour en grande pompe dans la paisible ville de Piripiri peuplée de retraités en attente du jugement dernier ? Était-il, comme certaines mauvaises langues l'affirment, un simple fils de commerçant, ou ce vieux loup de mer, capitaine au long cours ? La ville se divise. On argumente, réfute, s'exclame, s'esclaffe, se dispute, se sépare. Au grand dam du narrateur, simple serviteur de l'illustre mystère. Jusqu'au jour où le fier et digne capitaine se voit obligé de prendre les commandes d'un bateau transportant d'importants passagers. La vérité finira-t-elle par éclater aux yeux de tous ? Titres honorifiques et mariages bourgeois en prennent pour leur grade, et Amado de rendre hommage, encore une fois, aux filles de petite vertu et au peuple métissé d'un Brésil ardent.

Début du siècle dans l'Etat de Bahia au Brésil. Les Turcs s'y sont installés récemment. Parmi eux, il y a Jamil, qui rêve de fortune et d'amour ; Raduan, un philosophe séducteur, qui parle aussi bien qu'il bat les cartes ; et Ibrahim, un veuf éploré, que sa fille, laide et acariâtre, ne cesse de poursuivre afin de le remettre sur le bon chemin. Nos trois personnages parlent des femmes, de sexe et d'amour. Dans un pays où les hommes se battent et s'entretuent, où l'on peut devenir quelqu'un au mépris de sa condition sociale, les Turcs rêvent, et avec eux, le peuple brésilien.

Mar morto est un roman qui marque un tournant dans l’œuvre de Jorge Amado. L'engagement de ses premières œuvres fait place ici à un récit où le souffle lyrique l'emporte sur la revendication sociale pour donner un texte plein de poésie.

Amado nous dépeint une nouvel aspect de l'humanité bahianaise dont il est devenu le chantre incontesté. Dans Mar modo, il nous conte le petit monde des savereiros, les marins qui font du cabotage dans la baie de Salvador de Bahia sur leurs frêles et gracieuses embarcations à voile.

Bien que la dénonciation n'ait pas perdu toute sa vigueur, elle ne constitue que l'arrière-fond d'une histoire où la misère et le fatalisme des gens de mer sont tempérés par la beauté des mythes et l'amour qui règlent leur vie.

Jemanjà, déesse de la mer, à la fois épouse et mère des marins, est la maîtresse de leur destinée. Le plus courageux et généreux parmi tous, Guma, ne peut résister à l'attrait et à la sensualité de la déesse aux yeux verts, alors que Livia, sa jeune et tendre épouse, fait tout pour l'en détourner.

Source : Flammarion

Nouvelle Description

Une statue religieuse qui descend de son socle et disparaît dans les rues... Cela ne peut arriver qu'à Bahia, ville de tous les miracles et de tous les excès.

Cependant que l'Église et la police recherchent partout la mystérieuse Sainte-Barbe - alias Yan san, déesse des orages - nous voilà partis sur ses traces, au rythme du candomblé, à travers la vie et le peuple bahianais, ses artistes, ses prostituées, sa religion métisse, ses passions et ses rêves.

Dans ce roman paru en 1989, le grand romancier brésilien (Les deux morts de Quinquin-la-Flotte, Cacao, Dona Flor et ses deux maris) brosse une fresque bariolée, foisonnante, sans contredit l'un des sommets de son oeuvre.

«Ils ne se lassaient pas d'admirer le fleuve [...] Non seulement Marta et Vicente, mais tous les autres, qui venaient de ces pays où, faute d'eau, la terre était desséchée et stérile, où seuls résistaient les animaux les plus farouches – et l'homme, le plus farouche de tous. Appuyés à la balustrade, ils parlaient peu.

L'essentiel de la conversation consistait à faire des projets pour Sao Paulo. Personne ne s'attendait à ce que l'argent fût facile. Mais ce qu'ils espéraient, c'est qu'il existât, et que la terre ne fût pas aussi aride, aussi difficile à obtenir que celle qu'ils venaient de quitter.»

Chassés de la plantation après sa vente, des colons entament un exode à travers le sertao aride vers le mythique Sao Paulo, parcourant les chemins de la faim – une singulière épopée.

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