José Carli
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 8.17/10Nombre d'évaluations : 29
0 Citations 29 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Je suis faible, très faible, trop faible ! Je suis le compte de inceptio éditions et quand ils ont publié l’annonce de la sortie de « Albertine » de José Carli, avec un marque page dédicacé (s’il vous plait !) si on précommandait… Devinez qui s’est dépêchée de précommander ? Hum bon, pas de grand mystère, c’est moi, oui, je plaide coupable !
Il faut dire que la 4e de couverture vendait du rêve (genre, c’est pas ma faute, hein ?) : C’est l’histoire d’un mec… (hihihi, mais non c’est pas un sketch de Coluche). Bon sérieusement, nous suivons Julien qui vient d’enterrer son père. Il est surpris de ne rien ressentir du tout lors de cet évènement mais il fait le maximum pour aider sa mère. En rentrant chez lui par le train, il voit une petite fille toute seule, habillée en robe d’été, sans manteau alors que nous sommes en hiver. Il en réfère au chef de gare, et content du devoir accompli, il l’oublie jusqu’à ce qu’il la retrouve sur le pas de la porte de son domicile. Et la petite fille s’incruste dans sa vie, lui taisant tout sur ses origines et jusqu’à son nom… Une chose qu’elle ne lui cache pas, par contre,c’est son étrange pouvoir, qui prend peu à peu contrôle sur la vie de Julien. Je n’en dirais pas plus pour ne pas spoiler.
Mais on peut dire qu’il s’en passe des choses dans ce petit roman de 233 pages ! J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman psychologique et un peu barré sur l’impact des non-dits et des tabous sur l’évolution d’un enfant. L’écriture de José Carli est très fluide, le sujet est sensible, surprenant et m’a beaucoup parlé au vu de mon histoire familiale. Je ne m’attendais pas du tout à ce déroulé de l’histoire par rapport à la 4e de couverture, mais franchement, c’était parfait ! Je recommande à 100% ce petit livre qui se lit très vite mais qui laisse un souvenir prégnant.
Afficher en entierC’est mon premier gros coup de cœur de l’année 2023 ! Si l’auteur vous semble familier, c’est normal. Nous l’avions notamment rencontré en 2019 avec son premier roman, Soline et le monde des rêves abandonnés, qui est important pour ce récit, mais je vous en reparle plus tard.
Nous nous trouvons dans le monde réel, et en plus dans le Nord. Ça fait toujours plaisir de reconnaître les lieux dont on parle dans certains romans, et là c’était énormément le cas vu que je connais parfaitement les lieux dont on parle, ce que j’ai trouvé super chouette. À cela vient se mêler un surnaturel entre pur fantastique, notamment avec l’irruption du monde dans le réel, mais aussi du merveilleux, avec des passages qui ressemblent presque à des mondes de contes de fée. J’ai trouvé le mélange vraiment chouette et différent de ce qui se fait habituellement dans ce type d’histoire. Je trouve que c’est une grosse réussite !
L’intrigue suit un seul personnage, Julien Caron, auquel j’ai immédiatement accroché. C’est un personnage très terre-à-terre, qui ne vit que pour son travail à la banque et s’est totalement isolé du monde pour rester à la disposition de sa boss tyrannique que j’ai eu envie de frapper tout le long de l’histoire. Il a une gestion des émotions assez particulière, qui consiste à ne rien montrer, et c’est l’une des raisons pour laquelle j’ai tant accroché au personnage. J’ai un point faible pour les personnages constipés émotionnellement. Je m’y suis attachée très, très rapidement, et son développement par la suite n’a fait que confirmer mon gros coup de coeur.
L’agent du chaos qui vient bousculer son quotidien tranquille, c’est Albertine. La petite fille est touchante, et ignorante sur plein de sujets, ce qui interpelle le lecteur presque immédiatement, mais sait ce qu’elle veut et n’hésite pas à le faire savoir lorsque les événements ne vont pas comme elle le souhaite. J’ai adoré son côté imprévisible et la manière dont l’intrigue, d’abord celle de Julien, puis de Julien et Albertine, finit par devenir centrée uniquement sur elle, comme si l’histoire elle-même s’était renversée pour se plier à ce qu’elle veut nous dire. Le but de l’intrigue, c’est de comprendre qui elle est vraiment et pourquoi Julien n’arrive pas à s’en détacher.
Si j’ai autant aimé le texte, c’est parce qu’il peut être lu de plusieurs façons, selon laquelle des trois intrigues on accorde le plus d’importance : le deuil de Julien, l’identité d’Albertine et, celle que j’ai apprécié le plus, la quête d’inspiration de l’écrivain. En apparence, c’est une sous-intrigue très secondaire de l’histoire : Julien était auteur autrefois, mais il a abandonné, faute d’idées. Pourtant, toute l’intrigue tourne autour de monde merveilleux imaginaires, dont on ne sait s’ils sont créés par Julien ou Albertine, et dont les couleurs évoluent selon si Albertine s’y trouve ou non, alternant entre mondes colorés et mondes très sombres, jusqu’à ce monde de la dernière partie, entièrement sombre, qui m’a immédiatement interloqué parce qu’il m’a immédiatement rappelé Soline et le monde des rêves abandonnés, dont c’est aussi l’une des thématiques majeures. J’ai longtemps douté sur si les histoires étaient connectées d’une certaine façon ou non, et la note d’auteur confirme que c’est effectivement le cas. Du coup cette lecture prend encore plus d’importance quand on la lit sous cet angle, et j’aurais adoré avoir plus de temps pour continuer de creuser ça.
Pour autant, les deux autres intrigues sont également très intéressantes. La question du deuil vient ici avec les questions de l’abandon et du pardon, que l’on retrouve également dans l’intrigue autour d’Albertine. Coïncidence ? Vous le découvrirez en lisant le roman ! La fin m’a surprise, mais est assez logique, et reste dans le fantastique en gardant un doute sur le réel de l’histoire ou son imagination totale.
C’est un récit bien complexe comme je les aime qui peut se lire de plein de façons possible, et j’ai trouvé que c’était vraiment un super coup de génie. Le tout s’accompagne de la plume toujours très poétique de José Carli que j’ai pris grand plaisir à retrouver ! Ce roman est un énorme coup de coeur, et je ne peux que vous le recommander chaudement pour passer un très chouette roman en ces nuits d’hiver bien froides.
Lire la chronique en entier : https://lantredemyfanwi.wordpress.com/2023/01/24/inceptio-albertine-jose-carli/
Afficher en entierJulien est un homme à part. Extrêmement solitaire, peu à l'aise avec les relations sociales, il ne vit que pour son travail et sa vie est monotone. Lors de l'enterrement se son père, il va se rendre compte qu'il ne ressent aucune émotions ou presque. Il n'arrive même pas à serrer sa propre mère dans ses bras, le contact avec autrui lui est difficile. A son retour chez lui, il trouve une fillette doté de pouvoirs devant sa porte, qu'il va décider d'héberger quelques temps. Une rencontre inopinée qui va révolutionner son quotidien et le pousser à réfléchir aux choses essentiels.
Je me suis laissé bercer par cette histoire magnifique dans lequel la réalité et la fiction se côtoient à la perfection. La relation Julien/Albertine est vraiment adorable. Les débuts sont difficiles mais un beau lien va se créer entre eux. Même si on ne sait rien d'Albertine, on ne peut s'empêcher de s'attacher à elle. Elle a un côté très mystérieux qui nous pousse à vouloir continuer cette lecture sans s'arrêter. On ne sait ni qui elle est, ni d'où elle viens et elle même n'en a pas la moindre idée.
Dans ce roman l'auteur aborde le thème du deuil avec telle finesse, une telle subtilité ! C'était beau ! Et la fin est tellement émouvante, je ne m'attendais pas à ça ! Un vrai condensé de douceur que je recommande à tous !
Afficher en entierUn univers fantastique qui flirte avec l'horrifique.
Henri est un jeune garçon attachant et touchant. J'ai aimé le voir évoluer au fil de ma lecture.
Il rêve de devenir réalisateur de films d'épouvante, mais malheureusement, cette différence due à ses goûts ne passe pas inaperçue à l'école, et Henri se fait harceler. Côté famille, ce n'est pas la joie non plus.
Un soir, alors qu'il traîne, il va se faire attaquer par des jeunes aux yeux noirs!!!
Nous avançons et découvrons les choses en même temps qu'Henri, et je dois dire que je n'étais pas forcément en accord avec certains de ses choix. J'avais un peu peur pour lui, mais...
Je ne vous en dirais pas plus hihi.. A vous de le lire pour en découvrir davantage.
J'ai apprécié que l'auteur ne tourne pas autour du pot et nous emmène directement à l'essentiel sans pour autant faire abstraction des détails, même si j'avoue avoir ressenti un petit manque de réalisme ou de details concernant la création des yeux nuit (à lire pour comprendre où je veux en venir) et j'avais comme un manque de réponses à certaines questions que je me posais.
Mais mis à part ce petit détail, j'ai plutôt apprécié ce moment de lecture.
L'intrigue est très originale et bien ficelée.
En ce qui concerne les rebondissements et le suspense, nous avons largement de quoi faire et de quoi ne pas s'ennuyer.
Quant à la fin, c'est une belle découverte que je n'avais pas forcément vue venir, et c'est très appréciable.
En conclusion, ne vous fiez pas forcément au résumé, et j'espère vous intriguer suffisamment avec cette phrase pour éveiller votre curiosité et vous donner envie de découvrir ce roman, qui est des plus sympathiques.
Afficher en entierUn grand merci à l’auteur et à la maison d’édition Berlya qui ont eu la gentillesse de me faire parvenir ce service presse dont le titre et la couverture m’avaient intrigués à la sortie du roman. Le résumé aussi était à la fois empli de mystères avec ces enfants aux yeux noirs qui semblent être les prémices d’une aventure pleine de dangers.
La couverture et les vibes du roman m’ont parachutées dans les années 90 avec une excellente nostalgie qui m’a fait redécouvrir des classiques de l’époque et ça m’a d’ailleurs fortement donné envie d’en revoir, relire ou réécouter certains. Surtout que nous allons suivre Henri qui est un fan de rock et de films d’horreur : le paradis pour moi qui adore également les deux, ce fut donc un régal d’écouter les riffs de Metallica ou de me remémorer les scènes des chefs-d’œuvre d’épouvante de l’époque.
Mais si je suis du côté d’Henri, ses parents le sont beaucoup moins car pour eux ce ne sont que des idioties qui le détournent du droit chemin et des études.
Mais Henri est vraiment passionné par tous ces films et rêve à son tour de devenir un grand réalisateur d’épouvante. Jusqu’au jour où il va tomber sur des enfants aux yeux aussi noirs que la nuit qui vont l’entrainer dans une étrange quête qui pourrait bien mal tourner car certains ont des secrets bien gardés…
J’aimerai bien rentrer plus dans les détails mais le côté évasif du résumé me laisse également penser qu’en ne vous en dévoilant pas plus sur ces mystérieux enfants, vous aurez ainsi toute la surprise en lisant le roman.
Mais je peux néanmoins vous assurer qu’il y a un côté fantastique qui matche vraiment bien avec l’ambiance du récit et qui permet ainsi à l’auteur de faire beaucoup de clins d’œil aux classiques du genre qui rappelleront de bons souvenirs au lecteur (si vous êtes de la même génération que moi).
La plume est parfaitement fluide, dynamique et nous offre ce petit côté vintage très sympa qui colle vraiment bien au récit. De plus le côté fantastique qui arrive peu à peu à mesure que les pages se tournent, nous fait glisser vers un côté plus sombre qui ne nous quittera plus jusqu’à la fin.
Et au cœur de cet aspect fantastique et magique, l’auteur arrive également à placer des interrogations liées à l’adolescence, aux différents conflits ou divergences d’opinions avec les parents, ainsi que d’autres approches très intéressantes qui non seulement se marient bien avec le récit mais qui rajoutent également un petit plus à l’intrigue.
Ce fut une très chouette lecture qui change de ce que je peux lire d’ordinaire et qui m’a fait découvrir une plume vers laquelle je vais me pencher un peu plus car j’ai déjà repéré Albertine, un autre titre de l’auteur qui me fait vraiment envie.
Ce roman pourra non seulement plaire pour son ambiance nostalgique des années 90 tout comme aux plus jeunes qui certes n’auront pas connus cette période mais qui gagneront par sa découverte tout en se plongeant dans une histoire à la fois fascinante et frissonnante.
Afficher en entierLa plume de l’auteur est extrêmement agréable, fluide, et immersive très rapidement. Ce titre nous plonge complètement dans l’ambiance des années 90, notamment avec les multiples références aux films de genre de l’époque, à la pop culture, etc.
Le roman est très dynamique, et l’auteur créée une légende très bien construite (et crédible !) autour des Yeux nuit. J’ai juste ressenti une lenteur vers le dernier tiers, lorsque 2 personnages restent un certain temps avec un autre personnage. C’est une partie sympathique, mais que j’ai trouvé un peu longue, et qui m’a moins intéressé.
En complément du côté fantastique bien mené, l’auteur aborde plusieurs questionnements de l’adolescence, le classique passage à l’âge adulte, réussir à grandir, mais également d’autres thématiques, même si certaines ne sont pas développées.
La fin est un peu abrupte à mon goût, j’aurais aimé quelques pages de plus sur le futur de nos personnages.
Globalement j’ai passé un excellent moment, et je pense que c’est une lecture parfaite pour les adolescents à la fois de part le côté fantastique, mais aussi par les sujets abordés en sous texte.
Afficher en entierBonjour à tous !
Aujourd’hui, on découvre le dernier roman de José Carli, un auteur dont j’apprécie énormément la plume et dont j’ai déjà chroniqué les précédents romans, Soline et le monde des rêves abandonnés, pour la jeunesse, et l’excellent Albertine, qui est toujours un énorme coup de cœur, tous deux publiés chez feu-Inceptio Éditions. On le retrouve à présent chez Berlya Éditions avec Les Yeux Nuit, son nouveau roman fantastique.
Passionné d’horreur, Henri rêve de travailler dans le cinéma et d’écrire ses propres films. En attendant, il a une façon bien à lui de tester ses idées novatrices : traumatiser son frère jumeau, Isaac. Ses petites plaisanteries sont loin d’être du goût de son père, très stricte, qui menace de mettre ses rêves à la poubelle s’il ne se concentre pas sur ses études. Henri n’est malheureusement pas très bon, et la menace ne tarde pas à être mise à exécution.
Alors qu’il broie du noir, Henri est enlevé à son quotidien par d’étranges enfants aux yeux noirs qui veulent le faire devenir l’un des leurs. Leur promesse ? Plus de parents, plus de contraintes, et une liberté impossible à lui reprendre. Mais cette vie a un prix : accomplir un rituel qui va lui donner les mêmes yeux que ses nouveaux amis. Si au premier abord cette nouvelle vie semble celle dont il a besoin, Henri se rend bientôt compte que ses nouveaux alliés cachent plus que ce qu’ils disent.
J’ai beaucoup aimé le roman ! On se trouve dans les années 1990, il y a donc un petit rétro à l’histoire qui est loin d’être déplaisant. On y suit Henri, un jeune garçon un peu turbulent et pas très doué pour l’école, et qui a tout du mauvais garçon, en apparence. On se rend vite compte à la lecture qu’Henri est surtout un enfant un peu perdu, qui vit dans un quotidien stricte et avec une pression constante sur les épaules, celle de son père. C’est une maltraitance silencieuse qui se joue ici, avec Isaac, son jumeau, le fils préféré, à qui l’on passe tout et qui réussit tout, et lui que l’on force à rentrer dans un cadre qui ne lui correspond pas. C’est rare de voir la thématique de la pression familiale si bien traitée en littérature, et puisqu’il s’agit d’un thème qui me touche énormément, je me suis tout de suite identifiée au personnage.
Henri va faire la rencontre des Yeux Nuit, un groupe d’enfants en fuite qui s’est établi en petite société dans une ferme et dont la particularité est d’être lié par une malédiction qui teinte leurs yeux de noir. C’est seulement temporaire leur dit-on. Il y a quelques bons relents de Sa Majesté des Mouches toutefois dans cette micro-société. Elle apparaît dans un premier temps très positive : plus d’autorité, une liberté de faire ce qu’on veut et une possibilité, enfin, pour Henri de vivre de sa passion ! Mais plus on creuse, plus on se rend compte que des choses ne vont pas. Il y a des conflits, il y a des trahisons, il y a clairement des vies qui comptent plus que d’autres. Et très vite cette micro-société idéale devient une nouvelle prison pour Henri.
D’une manipulation à une autre, tout le but de l’intrigue est de briser le cercle de la violence, sous toutes ses formes. La violence des maltraitances infantiles, la violence des Yeux Nuit, la violence dont les enfants font preuve, et la violence des événements du passé, dont je ne peux pas trop vous parler. Dans chaque groupe, il y a un leader, et celui des Yeux Nuit est particulier. C’est une histoire d’amitié, de trahisons, de conséquences et de pardon. Le texte est très complet, avec plusieurs niveaux de lecture.
Ajouté à cela, ce roman est un très chouette hommage à la littérature et au cinéma horrifique. On y trouve de nombreuses références, dont Henri s’inspire au fur et à mesure de l’intrigue. Le roman étant accessible pour des adolescents, c’est un très bon moyen de les rendre curieux et de les inviter à se renseigner. Je pense les avoir toutes eues !
J’ai un petit peu moins accroché aux côtés un peu plus adolescents de l’intrigue, notamment pendant le développement des relations entre Henri et les autres membres des Yeux Nuit. Ce développement mène à une nouvelle trahison que j’ai trouvé peut-être un poil trop facile, même si elle permet d’ouvrir sur un nouveau pan de l’intrigue et l’excellent personnage de Fayrouz, que j’ai adoré. J’ai aussi trouvé la fin un petit peu prévisible, mais elle reste satisfaisante et en accord avec le public visé.
Dans l’ensemble c’est un excellent roman, parfait pour Halloween, et qui s’adresse plutôt à un public jeune, même si vous pouvez parfaitement vous y retrouver grâce aux nombreux niveaux de lecture possibles de l’intrigue, ou pour partir à la chasse aux références horrifiques ! Je recommande !
Afficher en entierUn livre du domaine fantastico-horrifique plutôt destiné aux ados. Je n’en fais plus partie depuis un certain temps mais ça ne m’a pas empêchée de passer un bon moment.
1995. Henri est un ado qui pense plus cinéma d’horreur et hard rock qu’études, au grand désespoir de ses parents. Il fait de (très) mauvaises blagues à son jumeau Isaac.
Aussi, lorsqu’il est victime d’une agression, personne ne le croit. L’agression a été filmée par les caméras de la ville, mais lui seul apparait sur la bande… Pour ses parents, c’est encore un de ses tours pendables…
Et cette réaction se justifie, surtout après ce qu’Henri a fait… A force de crier au loup…
Bien sûr, d’un autre côté on comprend ces rêves d’ado. Il se sent isolé, comme pas mal de jeunes de son âge, il n’est pas encouragé. Mais il ne mesure pas vraiment ce qu’il a fait à son frère.
Un manque de compréhension d’un côté et de l’autre. Des parents qui pensent que se tourner vers le cinéma n’assurera pas d’avenir à leur fils. Et Henri qui ne comprend pas leurs réactions. Un manque de discussions certain. Toujours est-il que le jeune homme va être embarqué dans une aventure digne des films qu’il aime regarder.
J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié qu’il soit un gamin banal, normal, qui évolue au fil des pages plutôt qu’un gamin super fort ou avec de super pouvoirs.
Il y a un côté un peu horrifique dans l’histoire, mais rien qui soit de nature à choquer un ado. L’intrigue est bien trouvée, c’est rythmé, j’ai eu envie de comprendre qui sont ces « yeux nuit », ce qu’ils cherchent et pourquoi ils sont comme ça. Une lecture qui ne laisse pas vraiment de répit, surtout pour un jeune.
C’est très bien fait. Pas de temps mort, un récit mouvementé qui fait la part belle à l’aventure mais qui met aussi en avant les relations familiales (la nécessité de se parler) et l’amitié.
Une belle découverte.
Afficher en entierLes yeux nuit
« Souvent, il se demande si Stephen King et David Cronenberg se sont sentis seuls, eux aussi, pendant leur adolescence. »
Henri, fan de films d'horreur et de rock, souhaite devenir réalisateur.
Cependant, ses parents ne sont pas du tout d'accord. Ils aimeraient vraiment qu'il arrête de faire peur à Isaac, son frère jumeau, et qu'il se décide à bien travailler au lycée.
Un soir, en revenant du lycée, Henri va faire une macabre rencontre.
Qui sont ces adolescents aux yeux noirs ?
Que cherche-t-il ?
— Je remercie @josecarli17 et @berlyaeditions pour cette découverte !
J'ai trouvé cette lecture réellement sympathique ! La plume de l'auteur est fluide et les chapitres sont courts. Il y a pas mal de références à nos années 90, j'ai adoré ça ! J'ai apprécié ce côté fantastique jeunesse, qui était très intéressant et cohérent au fil de ma lecture.
Extrait :
« Je ne pensais pas que ça causerait tout ça. J'avais prévu de rattraper Isaac à la fin de la scène. Mais…"
"Henri observe la scène, sidéré. Aucune créature n'apparaît à l'écran."
Un roman fantastique qui nous plonge dans les années 90 et qui nous embarque dans une lecture intrigante et presque angoissante.
Afficher en entierLes Yeux Nuit de José Carli nous plonge dans les années 90, où Henri, adolescent un peu perdu, vit en décalage avec sa famille érudite. Passionné de cinéma d’horreur et de rock, il rêve de devenir réalisateur, mais un soir, son intérêt pour l’épouvante prend un tournant inattendu. Face à un groupe mystérieux d’adolescents aux yeux noirs, sa vie bascule. Ce roman jeunesse, mêlant fantastique et mystère, propose une aventure sombre et envoûtante, idéale pour la saison d’Halloween.
Henri est un personnage attachant, un adolescent incompris qui trouve refuge dans le monde des films d’horreur. Sa rencontre avec les Yeux Nuit, une société secrète d’enfants aux yeux noirs dirigée par l’étrange Antonin, lui permet de découvrir une nouvelle liberté, loin des pressions familiales. Mais cette liberté a un prix. Dans cette communauté aux rituels troublants, Henri doit affronter des choix qui mettent à l’épreuve son identité et son courage.
L’auteur joue avec le thème du fantastique sans plonger dans une terreur pure, ce qui en fait plus un thriller mystérieux qu’une histoire d’horreur. Son écriture fluide et rythmée, appuyée par des chapitres courts, m’a tenu en haleine, et j’ai senti cette atmosphère oppressante qui plane autour des Yeux Nuit. La tension grandit au fil des pages, tout en soulevant des questions sur la pression familiale et la quête de soi.
Les Yeux Nuit eux-mêmes sont fascinants : cette bande d’adolescents, un peu comme des Enfants Perdus version sombre, semble exister hors du temps, et leur micro-société, empreinte de mysticisme et de malédictions, fait écho à des œuvres comme Sa Majesté des Mouches de William Golding. Cette résonance ajoute une profondeur au récit, sans toutefois verser dans un registre trop dur pour un jeune public.
La relation entre Henri et son père est l’une des forces du roman. La manière dont Henri subit une maltraitance morale silencieuse contraste avec la fierté que son frère jumeau, Isaac, inspire à leurs parents. Cet aspect, traité avec subtilité, ajoute une authenticité qui rend le récit encore plus poignant.
Avec Les Yeux Nuit, José Carli signe un roman jeunesse réussi, empreint de mystère et d’une touche d’horreur accessible aux adolescents. L’intrigue, bien construite et immersive, aborde avec justesse les thèmes de l’identité et de l’émancipation, et, bien que le dénouement soit peut-être un peu rapide, il reste cohérent pour le public visé. Ce roman est parfait pour Halloween et saura séduire aussi bien les jeunes lecteurs que les adultes en quête d’une lecture captivante.
Je tiens à remercier chaleureusement José Carli et la maison d’édition pour ce service presse qui m’a permis de découvrir Les Yeux Nuit. Ce fut un plaisir de plonger dans cet univers fascinant, et d’explorer avec Henri les mystères de cette communauté d’adolescents en marge.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de José Carli
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Inceptio Editions : 2 livres