Jules Laforgue
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Note moyenne : 6.36/10Nombre d'évaluations : 11
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Les derniers commentaires sur ses livres
Un recueil peut-être très moderne, je ne sais pas, mais en tout cas ce n'est pas transcendant, ni émouvant ni amusant ni marquant.
Afficher en entierPlus on l'étudie en profondeur plus mon impression première se confirme: écrit dévoilé d'un être frustré qui ne sert même pas à servir ses fins. Je trouve ce recueil à la hauteur de Flaubert; soit aussi piètre que lui tout en sachant faire parler de soi.
Afficher en entierUne écriture particulière et très complexe. A vrai dire, je n'ai pas prit beaucoup de plaisir à lire cette oeuvre. (et pourtant mon chouchou est Eluard, qui se rapproche assez de Laforgue). Mais les études en cours m'ont "apprit" à l'aimer davantage.
Afficher en entier"Les Complaintes" ne sont clairement pas abordables par tout le monde. Je pense qu'il faut être un peu connaisseur ou bien l'étudier en cours pour l'apprécier un minimum.
Si je ne l'avais pas étudier en Khâgne, je ne l'aurais pas du tout aimer car ce recueil est vraiment complexe, trouble et perturbant. Après l'avoir étudié, je le comprends mieux, je comprends où Laforgue veut parfois en venir, comment il a construit ses poèmes. Néanmoins, je n'apprécie véritablement qu'une petite minorité des poèmes des "Complaintes". Même en les comprenant mieux, la plupart ne me marquent pas, ne me parlent pas, ne me touchent pas, ne m'affectent pas. Je ne suis pas très réceptive à ce recueil, bien qu'il soit moins obscure à mes yeux après une étude plus poussée en cours.
Cependant, c'est toujours un plaisir d'agrandir sa culture littéraire donc cette lecture est un mal pour un bien !
Afficher en entierEtudié durant mon année de khâgne, un recueil à l'écriture intéressante mais qui ne m'a pas totalement saisie.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Jules Laforgue
et autres évènements
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Editeurs
Gallimard : 3 livres
Flammarion : 2 livres
Les Livres Mouvants : 2 livres
L'Age d'Homme : 2 livres
L'Escalier : 1 livre
Mercure de France : 1 livre
Le Sycomore : 1 livre
Editions de La Différence : 1 livre
Biographie
Jules Laforgue, né à Montevideo le 16 août 1860 et mort à Paris le 20 août 1887, est un poète du mouvement décadent français.
Né dans une famille qui avait émigré en espérant faire fortune, il est le deuxième de onze enfants. À l’âge de dix ans, il est envoyé en France, dans la ville de Tarbes d’où est originaire son père. En octobre 1876, il part vivre, avec sa famille rentrée d’Uruguay, à Paris. Sa mère meurt en couches en 1877 alors qu’il a 17 ans. Son père retourne à Tarbes tandis que Laforgue reste à Paris poursuivre ses études au lycée Condorcet. Il échoue au baccalauréat de philosophie. Il se tourne alors vers la littérature et la lecture des poètes et des philosophes.
Après ces études avortées, il mène une vie relativement difficile. Il fréquente le groupe littéraire des Hydropathes, qui réunit ceux qu’on appellera plus tard les symbolistes.
Sur la recommandation de son ami Gustave Kahn et par l’intermédiaire de Paul Bourget, il devient secrétaire du critique et collectionneur d’art Charles Ephrussi, qui possède une collection de tableaux impressionnistes. Jules Laforgue acquiert ainsi un goût sûr pour la peinture.
Lorsqu’il apprend la mort de son père, en 1881, il part pour Berlin, où il devient lecteur de l’Impératrice d’Allemagne Augusta de Saxe-Weimar-Eisenach, grand-mère du futur Guillaume II. Malgré cela, il éprouve ennui et mal de vivre. Ce n’est qu’en 1886 qu’il quitte ce poste ; dès le début de l’année, à Berlin, il rencontre une jeune anglaise, Leah Lee, qu’il épouse le 31 décembre à Londres. Il rentre alors à Paris. Mais son état de santé se dégrade rapidement : atteint de phtisie, il meurt en août 1887 ; sa femme, atteinte du même mal, succombera l’année suivante.
Il avait collaboré à des revues telles que la Gazette des Beaux Arts, la Revue Indépendante, le Décadent, la Vogue, le Symboliste, et la Vie Moderne. Il jouait avec les mots et en créait fréquemment. Il refusait toute règle de forme pour l’écriture de ses vers. Les écrits de Jules Laforgue sont empreints d’un fort mal de vivre – son spleen –, par le sentiment de malheur et la recherche vaine de l’évasion.
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