Julio Cortázar
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Note moyenne : 6.99/10Nombre d'évaluations : 142
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Les derniers commentaires sur ses livres
6 nouvelles très courtes, spécialement construites pour amener une chute qui se veut surprenante. C'est très vite lu (une demie-heure pour une trentaine de pages de texte - le reste étant le dossier pédagogique pour collégiens).
N'impressionnera pas beaucoup des lecteurs avertis mais plaira probablement aux jeunes lecteurs .
Afficher en entierJ'aime bien les nouvelles tout en étant un peu las des nouvelles du XIX e de style trop emporté et daté. Ces six Nouvelles, écrites par des auteurs différents, sont très faciles et très agréables à lire (ce recueil est principalement destiné à des lycéens). Celle d'Anna Gavalda "Happy Meal" est particulièrement bien écrite. Je ne m'attendais pas à cette chute !
On peut essayer de deviner la fin avant de la lire : difficile pour certaines, possible pour d'autres. Et une deuxième lecture avec le nouveau regard est amusante ...
Le recueil contient également quatre poèmes à chute.
Afficher en entierNouvelle : récit se voulant court, et n'ayant pas le temps de s'attacher aux personnages. Une nouvelle pour moi doit donc aller vite, droit au but et surtout, surtout avoir une fin marquante ou se terminer de manière inattendue.
Hélas, trop souvent les nouvelles ne sont que des morceaux de vie qui nous laissent toujours sur notre faim.
Celles de ce livre, au contraire, répondent parfaitement à mes critères, et ont tout particulièrement une "chute", c'est-à-dire une fin plus ou moins surprenante à laquelle on ne s'attendait pas forcément et c'est ce qui en fait tout l'intérêt : essayer au cours de la lecture de la deviner avant qu'elle ne nous soit révélée.
Etant courtes, on peut ensuite aisément les relire d'un nouvel oeil.
Seul bémol , étant d'auteurs différents certaines son excellentes méritants largement "diamant" alors que l'autres mériteraient "Or" "Argent " ou "Bronze"
Afficher en entierUn exemple de ce que je n'aime pas dans les compilations de nouvelles : certaines sont bonnes, d'autres nulles. Dans ce recueil n'émergent que celle d'Anna Gavalda et Dino Buzzati Les autres sont sans intérêt. Ce livre est vraiment ni fait ni à faire. J'attendais certes pas une anthologie, mais là c'est à peine plus épais qu'une blague carambar. L'unique point positif c'est la courte "contextualisation" de l'auteur dans son siècle et quelques informations sur sa biographie. En dehors de ça, ce livre n'a rien d'extraordinaire... Ce recueil est assez banal, bateau pour ne pas dire médiocre.
Afficher en entierC'est le principe en effet : une fin inattendue; néanmoins pour une novice dans le domaine je l'ai trouvé très intéressant. J'ai toutefois été déçue par le choix des nouvelles et des auteurs , certaines bonnes d'autres moins. Il y a de trop fortes différences qualitatives d'un texte à l'autre.
Afficher en entierConstruction unique ! Puisqu’on peut le lire dans l’ordre des chapitres (ce que j’ai fait) ou aller à celui indiqué après la dernière page dudit chapitre. Il ne se passe pas grand chose en fait. Un argentin qui a une histoire d’amour à Paris et qui retourne dans son pays vers son ami d’enfance désormais en couple. L’auteur est un grand érudit, qui tour à tour, émerveille par ses connaissances et ses analyses ou énerve par un grand bavardage. Ma curiosité pour ce roman est maintenant comblée.
Afficher en entierC’est grâce au Projet Ombre que j’ai eu envie de sortir de ma PAL ce recueil de six nouvelles provenant de six auteurs différents.
Happy Meal d’Anna Gavalda :
Un garçon emmène une fille manger à l’extérieur. Dans une chic brasserie ? Non, dans un commun et criard McDonald’s dont le narrateur préfèrerait n’avoir jamais eu à franchir les portes. Mais que ne ferait-on pas par amour ? Alors si la fille veut manger McDo, la fille mangera McDo. N’étant pas une grande amatrice de la célèbre chaîne de restauration rapide, j’ai quelque peu compati au malheur de notre narrateur, bien que son dégoût de l’endroit m’ait quand même semblé excessif ! Au fil des pages, on sent sa volonté de faire plaisir et de rendre heureuse, jour après jour, la personne avec laquelle il partage son repas.
Puis, vient la chute qui m’a totalement prise de court. Oui, il y avait un indice, voire des indices, à côté desquels je suis passée en lectrice trop impatiente que je suis. Mais à bien y penser, si la surprise est totale, je ne peux m’empêcher de ressentir un certain malaise devant la manière dont l’autrice joue sur deux registres différents de l’amour. Pour ma part, ils n’ont rien à faire ensemble et la confusion dans laquelle nous plonge l’autrice flirte dangereusement avec le malsain. Alors, oui la nouvelle est bien écrite, nous trompe et nous sature de sensations, mais je pense qu’il y a des frontières avec lesquelles il est préférable de s’abstenir de jouer.
Pauvre petit garçon ! de Dino Buzzati :
Dolfi, surnommé méchamment, et sans une once de compassion, Laitue par les autres enfants, est un petit garçon frêle, chétif et bien solitaire. Mais une petite étincelle d’espoir s’allume en lui quand les autres enfants semblent s’intéresser à son nouveau fusil. Et si ce jouet sans grande valeur lui ouvrait les grandes portes de l’amitié ? Touchante et émouvante, cette nouvelle joue avec nos émotions et notre compassion, l’auteur nous dépeignant le triste de sort d’un enfant de cinq ans dont la différence est moquée et sanctionnée, sous l’indifférence effrayante de sa mère…
Continuité des parcs de Julio Cortàzar :
Je ne connaissais pas du tout cet auteur, mais cette courte nouvelle m’a donné très envie de me plonger dans ses écrits. J’ai adoré la manière dont il mélange amour des livres, éléments de livres policiers et pointe de fantastique. Quant à la chute, elle est remarquable, notamment par ce renversement de situation qu’elle introduit et cette sorte d’histoire dans l’histoire qu’elle nous permet de vivre.
Lucien de Claude Bourgeyx :
Quelle est cette sorcellerie qui vous fait passer de la béatitude la plus totale à la douleur la plus vive, qui ne peut se vivre qu’au plus profond de son être ? Et si ce n’était pas de la sorcellerie, mais la plus simple des natures ? Difficile d’en dire plus devant une nouvelle aussi courte, si ce n’est que la chute est efficace et amenée avec autant de concision que d’efficacité !
Iceberg de Fred Kassak :
Quel drame d’aimer sans être aimé de retour ! Ce n’est pas Bernard qui vous dira le contraire… Épris d’Irène, une femme rencontrée fortuitement, il n’a pas réussi à exprimer ses sentiments et à lui faire comprendre qu’il aimerait dépasser le stade de la simple amitié. Ce dont il rêve lui, c’est d’une vie aux côtés d’Irène. Malheureusement pour lui, il y a Georges, le trop présent et pesant Georges qui empêche Bernard de passer tout son temps libre avec l’élue de son cœur, et ainsi d’accéder à l’état de grâce tant désiré. Mais Bernard, derrière son apparente placidité, n’a pas dit son dernier mot. La guerre est ouverte et tous les coups sont permis !
J’ai apprécié de voir la tension monter crescendo et la manière dont notre vision du protagoniste évolue au fil des mots. La compassion cède à l’effroi devant sa détermination froide et implacable, que rien ne semble pouvoir ébranler. Quant à ma chute, elle est redoutable ! L’illusion avec laquelle l’auteur joue n’est pas sans rappeler un peu celle d’Anna Gavalda, mais en le faisant à travers un personnage extérieur, il évite tout le côté malsain de la démarche.
Quand Angèle fut seule de Pascal Mérigeau :
Angèle est contrariée : il est déjà difficile d’enterrer son mari sans devoir en plus croiser la catin du village, qui semble avoir cru bon de faire le déplacement jusqu’au cimetière. Difficile de vous parler de cette nouvelle sans vous en délivrer le thème principal et donc la chute, mais je peux néanmoins vous dire que j’ai apprécié la voie vers laquelle l’auteur nous entraîne. Les années ont beau passer, certaines choses ne changent jamais et demandent parfois que l’on prenne la situation en main… pour le meilleur et pour le pire !
À noter que cet ouvrage étant destiné aux scolaires, il est agrémenté d’un après-texte pour chaque nouvelle avec des questions et quelques rappels, notamment sur les différents types de narration, de poèmes à chute et d’une interview d’Anna Gavalda. Si ce n’est pas ce qui m’intéressait en découvrant ce recueil, j’ai néanmoins feuilleté ces différents ajouts, et plus particulièrement les poèmes.
En conclusion, voici six nouvelles très différentes les unes des autres, mais liées par un certain art de la chute ! Toutes très courtes, elles se lisent avec plaisir et permettent d’aborder différents thèmes allant de la jalousie à l’amour familial en passant par la vengeance. Un recueil simple et agréable à lire qui m’aura donné envie de partir à la découverte de certains auteurs comme Julio Cortàzar, dont j’ai très fortement apprécié le style.
https://lightandsmell.wordpress.com/2021/02/27/nouvelles-a-chute-collectif-projetombre/
Afficher en entierSe lis très rapidement
Certaines des ces nouvelles auraient méritées quelques pages de plus
Afficher en entierc'est rapide à lire, plutôt amusant mais aussi intéressant. dès le début, on essaie d'imaginer la fin et pourtant... on reste bien surpris en découvrant la chute, justement.
la nouvelle de "Iceberg" est sûrement ma préférée.
Afficher en entierRecueil de nouvelles à chute inattendue plutôt destiné aux scolaires (niveau collège).
Nouvelles tirées des recueils des auteurs.
Textes très courts.
Afficher en entierOn parle de Julio Cortázar ici :
2018-01-01T12:42:09+01:00
2014-01-15T22:51:57+01:00
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Editeurs
Gallimard : 20 livres
Magnard : 1 livre
Denoël : 1 livre
Points : 1 livre
Harlequin : 1 livre
LGF - Le Livre de Poche : 1 livre
PUNTO DE LECTURA : 1 livre
Suma de Letras : 1 livre
Biographie
Julio Cortazar
Ecrivain argentin
[Littérature étrangère]
Né à Bruxelles, Belgique le 26 août 1914
Décédé à Paris, France le 12 février 1984Julio Cortazar
Né en Belgique où son père était consul argentin au tout début de la guerre, Julio Cortazar, après un détour par la Suisse et Barcelone, retourne à Buenos Aires quand il a quatre ans et connaît le traumatisme de l'abandon de son père. Son enfance peu heureuse reste marquée par la solitude et la tristesse et il choisit la lecture comme compagnie, découvrant Jules Verne. Sans avoir obtenu son diplôme en philosophie et en lettres, Julio Cortazar devient professeur de littérature française à l'université de Cuyo, Mendoza. En 1949, il publie sa pièce 'Los Reyes', basée sur le mythe de Thésée et du Minotaure. Opposant au gouvernement de Perón, Julio Cortazar s'installe définitivement en France en 1951, travaillant comme traducteur à l'Unesco. Maître dans l'art de la nouvelle à forte coloration fantastique, influencé par Poe et Kafka, il publie ses deux premiers recueils, 'Bestiario' (1951) et 'Final de Juego' (1956). Auteur engagé, il soutient la révolution cubaine et les Sandinistas au Nicaragua, et s'oppose aux généraux Pinochet et Videla. Julio Cortazar publie ensuite plusieurs romans dont les deux plus connus, 'Rayuela' (1963, 'Marelle', 1966) - salué par Marquez et Llosa - et 'El libro de Manuel' (1973, 'Le Livre de Manuel', 1974), le premier étant une oeuvre littéraire expérimentale, mélange de monologue intérieur, d'humour irrévérencieux, de prouesses techniques et de langage novateur et poétique, permettant au lecteur de choisir entre une lecture linéaire et une lecture non linéaire.
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