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Kanan Minami

Auteur

1 761 lecteurs

Activité et points forts

Thèmes principaux

Biographie

Kanan Minami est née le 12 novembre 1979 dans le département de Saitama, près de Tōkyō. En 1999, elle a fait ses débuts en tant que mangaka avec Mi no aru kanojo. Le succès de Amour à tout prix et son étude assez pertinente des désirs féminins ont fait d'elle un des auteurs de premier plan du genre shōjo au Japon. Parmi ses autres œuvres, on peut trouver Kakenenashi no Love no Torihiki, Perfect Partner, Shinju no Kusari, Love & Sex, Love & Beast et son dernier succès étant Mitsu X Mitsu Drops.

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Quelques chiffres

Note moyenne : 7.54/10
Nombre d'évaluations : 2 956

0 Citations 985 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Kanan Minami

Sortie France/Français : 2022-01-19

Sortie Japon/日本語 : 2019-12-06

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par lost-library 2022-12-15T10:27:39+01:00
Awa Koi, Tome 4

Un peu d'accord avec les autres avis, Yuka est vraiment trop naïve dans ce tome. C'est tellement gros comme le nez au milieu de la figure, et elle ne se méfie absolument pas. C'est dommage.

On a une bonne évolution de Kentaro qui devient aussi plus posé dans sa relation.

En attente de la suite et fin.

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Commentaire ajouté par SMoon 2023-04-25T02:04:18+02:00
Honey x honey, tome 1

Je suis assez septique... J'ai commencé ce manga en ayant vu une recommandation sur les réseaux, mais le début est en train de me mettre un sacré stop. Je suis pas une adepte de l'humiliation, le gars est détestable. Le scénario à l'air d'être assez bancale aussi.

Je vais continuer pour essayer mais c'est mal parti....

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Commentaire ajouté par SMoon 2023-04-25T12:06:39+02:00
Honey x honey, tome 3

Mais on en parle de Chihaya ? Il est bon a enfermé ce cinglé.

Je suis vraiment choquée de la banalisation de certains "évènements" dans ce manga.

Spoiler(cliquez pour révéler)Se faire agresser et ensuite sympathiser avec son agresseur comme si de rien n'était ? Mais wtf c'est quoi ce délire !!!

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Commentaire ajouté par SMoon 2023-04-27T03:55:43+02:00
Honey x Honey, tome 8

Enfin fini !

Il n’y a vraiment rien qui n’allait dans ce manga.

Problème 1 : L’histoire n’est pas crédible. Personnellement, l’histoire des Honey ne me semblait pas du tout crédible ce qui m’a freiné dès le début.

Problème 2 : Les agressions / humiliations à gogo. C’était tout simplement choquant de voir à quel point tout cela est banalisé dans ce manga.

Problème 3 : Chihaya. Aller le faire enfermer ! Ce gars est bon pour l’asile ou pour la prison sérieux ! Et le personnage principale qui sympathise avec lui après tout ce qu’il a fait, du délire c’est n’importe quoi.

Je vais m’arrêter là, ce manga à été une perte de temps.

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Commentaire ajouté par Cyrlight 2023-05-02T19:55:55+02:00
Tsubaki Love - Double, tome 1

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/05/02/tsubaki-love-double-t-1-kanan-minami/

Tsubaki Love est un manga mettant en scène deux lycéens homonymes, Tsubaki l’héroïne, surnommée « miss showa » à cause de son apparence désuète, et Kyota, son camarade de classe instigateur des brimades dont elle fait les frais.

Commençant à avoir un bon paquet de shojo à mon actif de lectrice, autant dire que j’ai l’habitude de voir défiler les pires facettes du genre : le garçon dominateur, mesquin et passablement forceur, et la fille gourdasse et ingénue qu’il ressent le besoin de protéger de leurs camarades hostiles… Mais jamais encore je n’avais ressenti un tel malaise au cours de l’une de mes découvertes, et pas seulement parce que j’ai l’habitude de porter une tresse. Ou peut-être que si, en fait.

Parce que ce manga, c’est une ode au harcèlement et à la discrimination. Tsubaki porte des jupes longues ? Ah, ah, la ringarde, on dirait qu’elle sort tout droit de la mi-XXème siècle ! Tsubaki a les cheveux nattés ? Oooouh, la ringarde, tirons-les-lui !

Et elle trouve le moyen de penser que Kyota est toujours là pour prendre sa défense en dépit de son caractère odieux ? Mais ma cocotte, c’est qui, le premier crétin à s’en être pris à ta coiffure, et qui t’a valu de riposter ? Sauf qu’au final, c’est elle qui finit par s’excuser. Par l’implorer. Parce que Tsubaki, c’est l’Angélique marquise des anges de cette histoire. Cinq secondes d’audace, avant de se mettre à brailler et à pleurnicher dès elle s’aperçoit que la situation lui échappe.

Quant aux autres personnages, je ne trouve pas de termes élégants pour les qualifier, et de toute façon, je serais plutôt tenter de les asperger avec un bon jet d’eau froide. Voire de les châtrer. Et pourquoi pas les deux, tiens. Vu le niveau, c’est le minimum requis.

Alors, fort heureusement, l’histoire devient un peu plus supportable dans sa deuxième moitié, sitôt que Tsubaki cesse d’être persécutée par ses condisciples et se fait même une amie, sans voler très haut pour autant. Un sous-sous-sous Kokoro Button, dont j’ai eu l’impression de retrouver pas mal d’éléments ici.

La fin, cependant, est consternante. Plutôt que de me donner un minimum envie de lire la suite (je le ferai de toute façon, j’ai tous les tomes dans ma PAL), elle m’a fait lever les yeux au ciel, tant la réaction de Kyota est aussi stupide qu’incohérente à la vue de ses précédents propos et de son attitude vis-à-vis de Tsubaki.

J’espère que l’intrigue va s’améliorer et que les personnages vont se révéler un peu moins détestables, sinon je me souhaite bien du courage pour arriver au bout de cette intégrale…

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Commentaire ajouté par Cyrlight 2023-05-10T03:57:17+02:00
Tsubaki Love - Double, tome 2

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/05/10/tsubaki-love-double-t-2-kanan-minami/

Tsubaki a avoué ses sentiments à Kyota, mais après l’avoir repoussée, le garçon change radicalement d’attitude vis-à-vis d’elle dans ce deuxième tome de Tsubaki Love. Bien décidée à le reconquérir, Tsubaki sollicite l’aide de sa sœur et de son nouveau petit ami.

Un peu de nuance, ça fait du bien ! Là où j’avais l’impression que la mangaka justifiait par son look le harcèlement dont sa protagoniste était victime dans le premier tome, cette fois… Bon, la question du look est toujours là, et je regrette qu’on insiste plus que jamais sur le fait que Tsubaki DOIT changer pour se faire aimer / accepter, mais le harcèlement, lui, est traité avec davantage de sérieux et de gravité.

Déjà, l’héroïne admet (enfin !) que si Kyota ne manque pas de la sortir du pétrin, c’est quand même systématiquement lui qui l’y a plongée au préalable. Dommage que, en ce qui le concerne, ça s’arrête là. Ce que l’on découvre sur son passé n’atténue en rien son comportement de parfait connard, bien au contraire, puisqu’il souffre d’avoir été blessé mais prend un malin plaisir à tourmenter (plus ou moins sadiquement) les autres. Il n’en passe pas moins très vite du statut de bourreau à celui de victime, pour ensuite se transformer en véritable prince charmant gentil et dévoué. C’est un peu trop facile à mon goût. En un clin d’œil, ses défauts et ses exactions sont balayés, et même oubliés.

Pas par la gent féminine, toutefois, qui entend faire payer à Tsubaki cette relation naissante. Alors que les railleries semblaient bien parties pour laisser la jeune fille en paix (au prix d’un relooking complet…), c’est désormais d’actes de violence dont elle fait les frais, orchestrés par une bande d’impitoyables jalouses.

Aussi dure que soit la situation de Tsubaki, j’ai apprécié de la voir se montrer plus ferme et moins passive que dans le premier tome. Bien que les évènements lui échappent totalement, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et ne subit plus en pleurnichant comme une bécasse (alors qu’elle aurait à ce stade cent fois plus de raisons de se rouler en boule et de fondre en larmes).

J’ai trouvé la révélation sur Miho un peu surgie de nulle part, j’imagine que la mangaka invente son intrigue et ses rebondissements au fur et à mesure que la publication de son œuvre se prolonge, mais comme ce retournement amène des passages assez forts entre Tsubaki et son amie, je n’en tiens pas rigueur, en dépit de ma perplexité initiale.

Quant au final, je suis partagée. La tension dramatique est à son comble et réussit, contrairement au cliffhanger du tome précédent, à me donner envie de me précipiter sur la suite dans l’espoir que tout s’arrange pour cette pauvre Tsubaki, mais à quoi s’attendait le gang des pétasses, au juste ? En l’espace de quelques pages, elles passent d’ignobles instigatrices à de mesquines lycéennes dépassées par leur plan, ce qui n’était pas l’image qu’elles renvoyaient de prime abord. J’espère qu’on ne va pas avoir une expiation à la Kyota, où leur vilénie va être clôturée et pardonnée, ou a minima reléguée aux oubliettes, en moins de deux.

En tout cas, le ton résolument plus sombre que la mangaka a décidé de conférer à son histoire n’est pas pour me déplaire, et ce que je lui reprochais dans ma précédente chronique paraît, au regard de ce deuxième tome, plutôt relever de la maladresse. Je croise les doigts pour que Tsubaki Love continue sur cette lancée, qui me fait reconsidérer du tout au tout mon opinion initiale.

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Commentaire ajouté par Cyrlight 2023-05-16T03:33:28+02:00
Tsubaki Love - Double, tome 3

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/05/14/tsubaki-love-double-t-3-kanan-minami/

C’est en très fâcheuse posture que se trouve Tsubaki au début de ce troisième tome de Tsubaki Love, mais heureusement, Miho se précipite à son secours. Alors que la situation de l’héroïne semble s’arranger à tous les égards, sa relation avec Kyota se dirige vers un cap qu’elle n’a pas dans l’idée de franchir…

Ouf ! Tsubaki est sauvée, et ce tome, en dépit de mes craintes, ne m’a pas déçue. La jeune fille se montre ferme avec ses harceleuses, et même Kyota subit des foudres méritées, à force de prendre à la légère une situation dont il est responsable, et qui a bien failli tourner au drame.

Il semble avoir retenu la leçon, même s’il continue à se montrer parfois un peu agaçant, et presque toujours aussi forceur. Comme je l’évoquais dans ma chronique du premier tome, c’est un défaut récurrent des protagonistes masculins dans ce genre de manga, mais rarement pointé du doigt comme tel.

Eh bien, cette fois, si. Tsubaki n’hésite pas à se rebeller, et même à appeler sa sœur à l’aide lorsqu’elle se sent acculée par Kyota. Car si lui désire passer à l’acte, elle-même souhaite demeurer vierge jusqu’au mariage, et éprouve plus de répugnance que d’attrait pour l’amour physique.

Malgré des tâtonnements et des longueurs (les bonbons à la menthe…), j’ai aimé voir le couple finir par communiquer à ce sujet, et la mangaka souligner la pression que le sexe peut représenter dans une relation, surtout quand, comme c’est le cas ici, les deux ont des envies diamétralement opposées.

Dommage que Tsubaki ne paraisse pas aussi prompte à se faire respecter par sa mère qu’elle s’efforce de l’être avec autrui. J’ai trouvé cette dernière exagérément sévère à son endroit, là où elle se comporte en revanche avec un laxisme déroutant à l’égard de sa petite sœur, qui est pourtant (et de loin !) la plus indisciplinée des deux.

Et même si Kanan Minami a su me surprendre agréablement avec ces deux derniers tomes, l’arrivée du nouveau personnage à la fin de celui-ci m’a valu quelques grincements de dents. Pitié, on parvient presque à casser les codes du shojo avec des thèmes plus matures et des piques à peine voilées (adressées à ceux lus par Sakura), et voilà qu’on se dirige droit vers le triangle amoureux / beau gosse sorti de nulle part / proche du petit ami actuel bien parti pour mettre son grain de sel entre eux.

Une part de moi est tentée de se fier à la mangaka pour tirer de ce rebondissement éculé quelque chose de pertinent, mais une autre est plus sceptique. Le quatrième tome, dans lequel je ne vais pas tarder à me plonger, se chargera de confirmer ou infirmer mon appréhension…

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Commentaire ajouté par Cyrlight 2023-05-20T18:29:13+02:00
Tsubaki Love - Double, tome 4

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/05/18/tsubaki-love-double-t-4-kanan-minami/

Halstead, le plus ou moins meilleur ami de Kyota, vient d’arriver au lycée dans ce quatrième tome de Tsubaki Love, et jette son dévolu sur Tsubaki, non pas par intérêt, mais par vengeance, car lui-même a naguère perdu sa petite amie à cause de Kyota. Jusqu’où est-il prêt à aller pour lui rendre la monnaie de sa pièce ?

Un tome en deçà des deux précédents. Je m’y attendais un peu, même si on ne peut pas vraiment dire qu’il y a là un triangle amoureux. Le fond reste plus mature que dans la plupart des shojo, avec les thématiques du viol et des fausses accusations, mais que c’était long !

On sent venir à des kilomètres la vérité concernant ce qui s’est passé entre Kyota et Rika, néanmoins il faut tout un stratagème de Tsubaki pour qu’elle éclate au grand jour (aux trois quarts du livre…), tandis que Hal est partagé entre désir de vengeance et une naïveté qui confine presque à la stupidité.

L’impact qu’a cette situation sur Tsubaki est plus intéressant que le contexte lui-même. C’est elle qui, bien qu’innocente, souffre le plus de la vendetta de Hal, à mesure qu’elle se surprend à douter de Kyota, de ce dont il serait capable ou non, exactement comme elle l’a fait auparavant avec Miho…

… Une Miho presque inexistante dans ce tome, tout comme Nishiki, et même Sakura n’est présente que, fort heureusement, pour une intervention salvatrice. Alors que Tsubaki est au plus mal, j’aurais aimé la voir entourée de ses proches, mais la mangaka a choisi de se focaliser sur le quatuor que le couple principal forme avec Hal et Rika, tout en négligeant ses personnages secondaires.

Cela pour une sous-intrigue qui, je le maintiens, ne méritait pas qu’on y consacre autant de chapitres. Quant au voyage scolaire avec lequel on enchaîne et son cliffhanger final, difficile de ne pas avoir une sensation de déjà-vu liée au tome 5 de La rose et le démon que j’ai lu il n’y a pas longtemps…

Une lecture assez mitigée, donc. J’espère que la mangaka arrivera malgré tout à encore me surprendre agréablement avec le reste de son histoire.

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Commentaire ajouté par Cyrlight 2023-05-20T18:30:25+02:00
Tsubaki Love - Double, tome 5

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/05/20/tsubaki-love-double-t-5-kanan-minami/

Tsubaki et Kyota sont amenés à passer la nuit seuls sur une île dans ce cinquième tome de Tsubaki Love. La jeune fille craint pour la lettre de recommandation qu’elle espère obtenir de ses professeurs si cet écart de conduite venait à être découvert, mais elle est surtout intimidée par la perspective de partager la chambre de son petit ami…

Un tome dans la lignée du précédent, pas mauvais mais assez plat. Une grande partie de l’intrigue tient dans la question : les deux tourtereaux passeront-ils à l’acte, ou pas ? Et, à ce niveau, je ne sais plus quoi penser de la mangaka.

Par moments, j’ai eu l’impression qu’elle cassait / critiquait les codes du genre, et à d’autres, je me dis que c’était soit accidentel, soit une interprétation erronnée de ma part. Parce qu’on a d’un côté Kyota qui affirme respecter la volonté de sa belle, mais qui ne manque jamais une occasion de lui rappeler que ça le titille, et de l’autre Tsubaki qui s’y refuse, pas tellement (du tout) par manque d’envie, mais parce que, dans sa tête, sexe = reproduction. À se demander comment elle peut se cantonner à un raisonnement aussi simpliste quand sa sœur est une dévergondée notable.

Point positif de ce côté-là : Sakura se fait enfin gronder par sa mère, là où je déplorais le favoritisme éhonté de cette dernière à l’égard de sa fille cadette dans un précédent tome.

Non pas que Tsubaki n’aurait pas mérité tout du long un bon coup de pied dans les fesses. Kyota, bien loin d’être encore le crétin mesquin des débuts, a prouvé qu’il savait communiquer, et elle-même a subi plus d’un retour de bâton en se taisant et en ruminant. Est-ce qu’elle en a pour autant retenu la leçon ? Que nenni !

Elle fuit, s’esquive, se dérobe… ce qui amène à toujours plus de quiproquos, et toujours plus de complications. Heureusement, Kyota finit par mettre les points sur les i. Qui aurait cru qu’il se révèlerait le plus sensé et le plus posé des deux ?

La fin du tome se concentre sur lui et sur sa situation familiale, un sujet qui devrait atteindre son paroxysme dans les prochains chapitres. J’appréhende un peu la confrontation mère/fils, car me connaissant, je vais me montrer intransigeante sur son traitement, et je crains d’en ressortir très déçue.

M’enfin, seule la suite me le dira !

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Commentaire ajouté par Cyrlight 2023-05-26T03:36:03+02:00
Tsubaki Love - Double, tome 6

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/05/24/tsubaki-love-t-6-integrale-kanan-minami/

La mère de Kyota a refait surface dans ce sixième tome de Tsubaki Love, ce qui crée des tensions avec Tsubaki. La jeune fille voudrait que son petit ami se confie à elle, comme il l’invite si souvent à le faire, mais il préfère se braquer et la repousser. Elle ne l’entend cependant pas de cette oreille…

Je redoutais le traitement de la situation familiale de Kyota, or même si je m’attendais à ce qu’on s’y attarde encore un petit moment (la conclusion de cet arc survient dès le premier chapitre) le résultat est plutôt satisfaisant, d’une douceur amère qui colle aussi bien au contexte qu’au personnage.

On enchaîne ensuite très vite avec l’arrivée d’une petite nouvelle : Nako. Alias la fille imbuvable incontournable de tout bon shojo qui vient semer la zizanie au sein du couple principal et orienter le scénario vers un énième triangle amoureux.

Eeeeeeet… Ce n’est pas catastrophique. Toujours mieux que Rika, en tout cas. Pour la simple et bonne raison que Nako n’est pas juste la rivale susceptible d’intéresser Kyota parce que belle et populaire ou sortie tout droit de son passé, mais au contraire parce qu’elle est liée à la thématique centrale de ce tome, celle de l’orientation et des choix d’avenir.

À ce niveau, il y a du très bon comme du gros gâchis. C’est un sujet qui me parle beaucoup, et autant Tsubaki m’a agacée à toujours se dérober au lieu de discuter dans l’opus précédent, autant cette fois, bien qu’elle s’obstine dans cette voie, j’ai malgré tout ressenti de l’empathie pour elle.

Cette incertitude quant à son futur, la pression qu’elle subit, les décisions qu’elle doit prendre alors qu’elle n’a même pas encore déterminé ses objectifs… Tout ça, c’est crédible. Et le fait que Nako se pose en passionnée de l’espace, sur la même longueur d’ondes que Kyota, lui confère un statut de concurrente pertinente, à défaut d’appréciable.

Ce qui coince, ainsi que je l’avais déjà évoqué dans une autre chronique, c’est la propension de la mangaka à jeter certains éléments aux oubliettes. Nishiki, Halstead, mais surtout Miho… et la coiffure ! Merci, Kyota, de m’avoir rappelée que Tsubaki possède un véritable don pour embellir les autres, parce que ça m’était totalement sorti de l’esprit, tellement il n’en était plus question (là où l’astronomie, elle, demeure omniprésente).

J’aurais même pu aller jusqu’à dire que Kyota connaît mieux sa petite amie qu’elle ne se connaît elle-même, mais… Non. S’il donne parfois l’impression de lire en elle comme dans un livre ouvert, il est à d’autres moments (en fonction du scénario) complètement à côté de la plaque, enfonçant inconsciemment Tsubaki dans son sentiment d’insécurité.

Cette énième série d’atermoiements, de quiproquos et de souffrances intériorisées mutuelles ne sera pas sans conséquence, puisqu’elle se conclut par un drame. Au moins, on peut penser (surtout en sachant qu’il ne reste plus qu’un tome) que la leçon sera (enfin !) rentrée, mais c’est dommage qu’il faille en arriver là après tout ce que les protagonistes ont déjà traversé ensemble.

Ce manga aurait nettement gagné en qualité s’il s’était contenté d’aller à l’essentiel au lieu de s’appesantir sur des sous-intrigues à la dimension souvent redondante, et il est donc bienvenu de voir l’histoire de Tsubaki et Kyota toucher à son terme. Ne reste plus qu’à découvrir ce que l’avenir (et Kanan Minami) leur réserve…

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On parle de Kanan Minami ici :

Dédicaces de Kanan Minami
et autres évènements

Aucun évènement prévu

Editeurs

Panini Manga : 38 livres

Shogakukan : 15 livres

Glénat : 8 livres

edition akiko : 6 livres

TokyoPop : 3 livres

Editions Akiko : 2 livres

Panini : 1 livre

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